le chalet des quatre au 9 aout 2007

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

le-petit-pigeon-voyageur a écrit:: Un pigeon voyageur arriva de loin porteur d'une affichette qu'il lacha devans le chalet.

aylay a écrit:: alors que je rentrais à l'auberge ,les bras chargés de cochonnailles que j'étais allée chercher dans l'appentis

et ou je les mettais à sécher doucement exposées par un brin de vent venant de la haute vallée helvête.

la c'est sur que les saucissons et les jambons avaient bien le temps et le bon air pour mûrir à point.

.je souriais heureuse, bien que mes pensées allâssent souvent vers hern,me demandant ce qu'il devenait..

si la route avait pu lui offrir un éclairage sur son avenir.

soudain sur le bord de la fenêtre qui était restée ouverte avec ce beau soleil de début mai, un petit pigeon fit son apparition.

je lâchais tout mon chargement sur la table et me précipitais sur la patte du pigeon pour dégager au plus vite le précieux message.

un instant je pensais que cela venait de hern, il nous avait promis de nous donner des nouvelles régulièrement.. mais je ne reconnus pas son écriture mais celle de mon ami guido..

un grand sourire éclaira mes traits à la lecture du missive

guido se fiance quel bonheur pour lui ..

c'était magnifique tous les deux avions réussis à reprendre gout à la vie et c'était pour moi un soulagement et une joie forte de le savoir heureux et aimé..

je ne connaissais pas sa fiançée mais je savais qu'elle devait être gentille et de bon gout.

j'apellais malice et eve qui s'occupait de florette en haut dans la chambre, mais n'obtenant pas de réponse je décidais de renvoyer un pigeon au plus vite.

la date hélas correspondait à une période de retraite que j'avais décidé d'entreprendre depuis un long moment et éve devait peut être 'm'y accompagner, rien n'était sur encore, mais il ne me serait pas possible d'aller à ces fiancailles .

Malice V. a écrit:: Malice avait entendu Aylay appeler, mais occupée à étaler sur la belle herbe verte les draps lavés peu de temps avant, après avoir joué avec Eve et Florette, elle ne vint pas de suite, ne sentant pas d'urgence dans la voix de son amie. Néanmoins, sa tâche finie, elle alla dans la grande salle, venant voir ce que voulait bwana.

Aylay? Tu as appelé?

Malice vit de suite le parchemin dans la main de Aylay, et pleine d'espoir, son visage s'éclaira.

C'est Hern? Un message de Hern?

Avant de voir le signe de déni de Aylay, Malice avait attrapé le parchemin d'une main qui sentait encore bon le savon avec un sourire d'excuse pour sa brusquerie, et lut la nouvelle.

Ce n'est pas Hern... Mais tout de même, c'est Guid!! Ah ah, il a réussi à se faire passer la corde au cou!! C'est formidable! Je suis heureuse pour lui! C'est dommage, il fête ça à Langres! C'est fort loin, et c'est mal peuplé! Encore qu'Eleonora m'a dit que bien des bonnes langroises que j'affectionne tant étaient parties. Mais c'est loin, et faire la route seule...J'espère qu'il ne nous en voudra pas.

Eve_marie a écrit:: Ayant entendu Aylay appeler, je me précipite, prenant Florette sous le bras pour ne pas la laisser seule.

Que se passe-t-il ma chérie ? Holla Malice quelle tête tu fais !

Je pose Florette, je vit le parchemin et je compris tout de suite le pourquoi de la déception. Je me raproche d'Aylay, elle a l'air un peu triste. Je la prend dans mes bras pour la consoller.

Ne t'inquiette pas il comprendra que tu ne sois pas là.

Je me retourne vers Malice et lui sourit en guise de soutient

hern a écrit:: Un pigeon profitant d'une fenêtre ouverte par cette belle journée de printemp, vint se poser sur le comptoir.

Il attend que l'on vienne récupérer le message qu'il porte à la patte sur lequel on peut lire.

Malice mon amour

Quelques mots pour te donner de mes nouvelles, je suis à St Claude en bonne santé, pas de brigands sur les routes.

Je ne pense pas aller plus loin car chaque pas qui m'éloigne de toi me coûte trop.

J'espère que vous allez tous bien que la compagne d'Aylay vous aide dans la tenue de l'auberge.

J'ai fait retraite quelques jours pour faire le point , chercher en moi les réponses à nos questions. Une seule chose me parait évidente, mon amour pour toi n'a pas faibli.

Tu me manques et chaque matin je résiste pour ne pas repartir immédiatement pour Lausanne. Mais ce serait sûrement trop tôt à moins que tu ne le veuille.......

Embrasse bien fort pour moi Aylay, je la sais heureuse,salue nos amis.

Milles tendres pensées .

Hern

le-petit-pigeon-voyageur a écrit:

Un pigeon arriva de langres porteur d'une missive:

Citation :: Mes amis, nous sommes tous tres inquets pour vous. Les bruits les plus insensés nous parviennent ici. La Suisse serait à feu et à sang et les bandits attaqueraient de partout. Soyez prudents, ne laissez pas tomber Lausanne entre leurs mains mais faites tres attention à vous. Donnez nous de vos nouvelles.

Guidonius

aylay a écrit:: il était déja tard,et je finissais de ranger, quand je notais un pigeon qui roucoulait sur le bord de la fenêtre un petit parchemin glissé à la patte.

intriguée je regardais à qui il était adressé .

Malice.

n'osant pas le dérouler , me doutant qu'il s'agissait de hern, je le pris et le mis bien en evidence sur la table afin que malice puisse le voir à son réveil.

je savais que personne à part elle n'y toucherait.

toutefois j'étais curieuse de savoir comment allait hern, s'il revenait bientôt.

je finissais de tout ranger,dans le garde manger, mercredi je serais en retraite ,j'avais besoin de me recueilir et mon baptême terminé , c'était le meilleur moment pour songer à notre avenir..

j'allais laisser l'auberge aux mains de malice,éve et florette,ainsi que prune .

je savais que tout se passerait bien neanmoins un pincement au coeur me fit porter ma main à ma poitrine...j'avais toujours une appréhension pour mes départs en retraite ..

je me mis à sourire

éve emplissait mes pensées , elle avait transformée ma vie littéralement en peu de temps , et je n' arrivais toujours pas à croire à mon bonheur.

.

alors que je m'apprétais à monter me coucher , éve m'ayant précédait avec florette,un autre pigeon arriva sur le rebord de la fenêtre .

intriguée, je m'avançais et je pris le petit parchemin cette fois je reconnus l'écriture de mon ami guido.

j'aimais sa façon de toujours prendre soin de nous à distance , je souris .

quelle aimable pensée, s'inquiéter ainsi de nous..

il était trop tard ce soir mais demain à la premiere heure je lui donnerai de nos nouvelles pour le rassurer.

lasse , de cette longue journée, je m'arrêtais un instant sur la premiere marche de l'escalier, le chandelier à la main,je jetais un oeil dans la salle plongée dans la pénombre..

j'aimais cette auberge, j'aimais lausanne ,j'aimais l'helvetie malgré tous ses bouleversements,malgré ses luttes de pouvoir, mon coeur battait pour cette contrée à present,

cette contrée devenue ma patrie.

puis entendant du bruit audessus de ma tête, le sourire aux lèvres ,

je grimpais les marches avec rapidité , à l'étage tout le bonheur du monde m'attendait .

Malice V. a écrit:: Malice avait vu le message. Mais elle ne l'avait pas lu encore. Elle brûlait de tenir serré contre son coeur le message, et les mots qu'elle devinait. Mais quelque part en elle, elle avait peur de lire que Hern aimait ailleurs, avait rencontré une plus douce amie, dont le nom rimerait avec "aimer à ma guise". Et elle ne le supporterait pas!

Alors elle tournait autour du message, dans la grande salle, et excedée, montait dans la nouvelle chambre qu'elle occupait depuis qu'elle était seule. Mais elle tournait en rond devant sa fenetre. Alors presque furieuse, elle se couchait, mais tournait dans son lit. Quand elle se fut momifiée dans les draps pour la troisième fois, elle eut un soupir rageur, se désentortilla, et se précipita au rez de chaussée, où la grande salle était plongée dans la pénombre. Elle alluma une bougie, et dans le noir, seule dans son rond de lumière, elle prit connaissance des mots de Hern.

scarpia a écrit:: Scarpia quitta son maison place Saint-François et se rendit le coeur serré au Chalet des Quatre.

Devant le perron, il ne put s'empêcher de sourire. Il y a quelques mois déjà, il s'était assoupi là, à la porte, dans le froid et la neige, et Malice l'avait conduit à l'intérieur...

Sa chère Malice...

Il s'approcha et gratta doucement à la porte...

Florette a écrit:: Elle trotte pour ouvrir la grande porte, trop lourde pour elle. Elle s'arcboute, tire de toutes ses petites forces, et enfin, la porte de l'auberge s'ouvre! Elle voit le grand monsieur en robe, celui qui a fait sonba... son bat.. celui qui lui a mis de l'eau, celui qui fait sonner les cloches, même que c'est très rigolo! Mais ça fait mal aux oreilles!

MALLIIIIIIIICEEEE!! crie t-elle de sa petite voix flutée.

Elle saute dans les bras du monsieur, en lui demandant une sucrerie, et aussi: Tu me fais la grosse cloche, monsieur? DONGGGGGG, DONGGGGGGG!!!

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Malice V. a écrit:: Elle entendit la petite appeler, et se précipita voir ce qui motivait les appels de Florette. Scarpia se tenait sur le pas de la porte, l'enfant dans les bras, Prune qui jappait à ses pieds.

Scarpia!! Entrez, mon ami!! Heu, non, pardon, je devrais dire... Votre Seigneurie? Vous tombez bien, Aylay vient de revenir du couvent!! Elle pourra vous donner des nouvelles des couventines qui l'ont accueillies, les pauvres! J'avoue que j'ai du mal à imaginer Aylay faisant pénitence!

Elle fit un sourire d'excuse pour ses façons bien peu protocolaires. Elle s'effaça pour le laisser entrer, ravie de le voir là.

C'est un plaisir, et un honneur de vous recevoir!! Asseyez vous, Scarpia, asseyez vous! Florette, laisse le tranquille et va jouer avec Prune, ou alors reste sage!! Nous avons un Ar-che-vè-que chez nous!!

Elle articula bien, pour que la gosse comprenne bien ce long mot tout nouveau pour elle. Elle alla très vite chercher petits gateaux, pruneaux sechés, du lait et du cidre, des gobelets en grès.. Elle servit le grand homme et la petite fille, se versa du cidre, offrit des biscuits, sur lesquels Florette se jeta avec gourmandise. Malice lui sourit, satisfaite de la voir s'adapter à sa nouvelle vie. Parfois le soir, un cauchemar la réveillait, mais sinon, elle prenait la vie avec patience, attendant le retour de ses parents malgrè les explications.

Scarpia, vous m'inquiétez.. vous ne buvez pas et ne dites mot! Que se passe t-il?

Malice pressentait une mauvaise nouvelle, et n'était plus du tout sure d'avoir envie que Scarpia dise le moindre mot!!!

scarpia a écrit:: Mais non, Scarpia ne buvait pas en effet. Tudieu, il avait l'esprit étrangement embrouillé. Il avait passé tant de tant à gratter la porte qu'il s'était pris à s'imaginer être un rongeur arrachant et ingurgitant l'écorce des arbres d'une immense forêt...

Alors se retrouver là assis, tel un homme, devant un bol, le choc était grand.

Il était, pour tout dire un peu hébété, et même surpris.

Pourquoi sa douce Malice lui donnait-elle du Votre Seigneurie ? et que voulait-elle dire avec son " Hache revêche "?

Il était forgeron certes, mais il n'avait pas le souvenir d'avoir fondu une telle hache ? D'ailleurs il en avait assez du bois. après l'avoir rongé il n'allait en hacher menu !

Il s'excusa donc ne ne pas goûter le délicieux breuvage que lui proposait Malice.

J'ai mangé assez de bois, vous savez ! c'est gorgé d'eau et rafraîchissant. Vous me prenez pour une hache revêche alors ?

S'étant ainsi brillamment exprimé, il eu, l'espace d'un instant, fort cours, que son intervention était absconse...

hern a écrit:: Le voilà devant la porte , pourtant familière mais qu'il a tant de mal à franchir aujourd'hui.

Presque trois semaines d'absence, il peut s'en passer des choses en trois semaines. Derrière cette porte il sait qu'il peut retrouver le meilleur comme le pire, l'enfer comme le paradis.

Il tend la main vers la poignée , il tremble légèrement, lui qui a aucun moment n'a eut peur sur la route, il a le ventre et la gorge serrée.

Au prix d'un effort il entre.

Son coeur bat intensément dans sa poitrine , elle est là , lui tournant le dos ,discutant avec scarpia, ses mains se crispent, ses dents se serrent , mais il se force à faire bonne figure.

Il reste la comme un idiot dans l'encadrement de la porte, comme si on devait l'inviter à pénétrer dans ce lieu pour qu'il puisse le faire.

Elle tourne la tête pour voir qui vient et leur regards se croisent, elle est aussi belle que dans son souvenir ,aussi désirable, aussi...........

Ils restent un long moment ainsi sans rien dire, elle l'air surpris, lui le coeur au bord des lèvres.

Il voudrait se précipiter, la serrer dans ses bras, couvrir son visage de baisers, mais il reste paralysé sur le pas de la porte , si entre temps elle avait.................

Incapable de dire plus il prononce les deux seuls mots qui arrivent à franchir le barrage de ses lèvres.

Bonjour Malice.

Malice V. a écrit:: Scarpia a toujours été un peu étrange, mais là, Malice s'inquiète!! Elle ôte le gobelet devant lui, se penche, et du dos de la main, vérifie qu'il n'a pas de fièvre. Puis elle pose la main sur la sienne, la secoue doucement.

Scarpia? Allez vous bien mon ami? Que vous arrive t-il? Quel bois avez vous mangé? Oh lalaaaa, vous faut il un médecin?

Mais la porte s'ouvre, et Malice regarde qui entre. Dans le contre jour, une silhouette se dessine. Si familière, ô, si familière!!

Hern est revenu!??

Malice se redresse, tétanisée, sa main crispée sur celle de Scarpia.

Bonjour, Hern.

Il semble fermé, distant! Il semble presque amener une mauvaise nouvelle avec lui! Elle retrouve soudain ses réflexes de tavernière. Elle repose la main de Scarpia, tendrement, et puis affronte Hern.

Entre , entre!! Tu es venu seul? Ou es tu venu avec les Templiers de Langres? Pose ton bagage!! Veux tu boire quelque chose? Veux tu aller te rafraichir dans la chambre..

Elle se tait. La chambre! Celle où elle ne loge plus! La chambre qu'il partageaient? Quelle chambre va t-elle lui proposer? Elle biaise...

Va te rafraichir, si tu veux, je prépare un en-cas, tu dois avoir faim! Es tu seul?

Elle va vite trouver refuge dans la cuisine, ou elle recommence à respirer... La bas, dans la salle, il y a Florette qui joue, orpheline résignée, et deux hommes qu'elle aime, un qui part et un qui revient.

Malice est malheureuse.

scarpia a écrit:: Mais que faisait-il donc dans cette taverne en compagnie de cet homme altier et à la mine cordiale, quoique soucieuse, et de cette enfant rieuse et impétueuse ?

Scarpia se leva, fit un signe aux deux personnes qu'il ne reconnaissait pas et quitta le Chalet des Quatre pour un chemin qu'il ne savait pas lui-même...

hern a écrit:: Il esquisse un geste vers elle qu'il ne termine pas. Le temps qu'il réagisse elle a disparu dans la cuisine, Scarpia se lève le regard étrange et se dirige vers la porte.

Il revoit le moment ou entrant ,elle reposait tendrement la main de l'homme. Mouvement irrationnel, il crispe sa main sur la poignée de son épée. Mais le laisse sortir sans un mot.

Juste l'enfant qui joue dans un coin et quelques bruits dans la cuisine. Il reste interdit près de la porte, Elle lui a parlé avec tant de distance, presque comme s'il s'agissait d'un client habituel.....l'a t'elle donc déjà oublié?

Sa mâchoire se crispe, sans un mot il ressort, rejoindre la Lance repartir avec eux? Les pensées se bousculent dans sa tête.

Il voit le billot et la hache qu'il a tant utilisé pour fendre du bois, se saisis de celle ci, jette au sol son baluchon, machinalement pose une bûche qu'il fend d'un seul coup libérant un cri de rage.

Une autre bûche , puis une autre, elles défilent à une cadence effrénée, au bout de quelques minutes il est en nage sous le soleil déjà chaud. Il ôte sa chemise et continue, la sueur inonde son visage, puis son corps.

Les muscles sont douloureux, mais telle une machine, il continue de fendre le bois, ne pas réfléchir, juste mettre toute son énergie dans ce geste répétitif, jusqu'à l'épuisement.

Il va vite, ne prenant même pas les précautions élémentaires. Un coup un peu moins précis que les autres, sûrement la fatigue et un morceau de bois s'envole , venant le heurter à l'arcade, qui explose sous le choc.

Il jure a haute voix, laisse tomber la hache, porte la main à son front, la retire couverte de sang. La tête lui tourne un peu, la faim sans doute se dit il, il n'a pas manger depuis hier.

jeahne a écrit:

Un pigeon maigrichon qui arrivait d'on ne sait où , se posa sur le perron de l'auberge et commença à picorer devant la porte . Il portait un message à la patte

Citation :: Chères toutes ,

Un petit mot pour vous dire qu'il est fort probable que je rentre sous peu à Lausanne . J'ai eu à essuyer quelques déboires à Langres , néanmoins la vie continue et j'ai hâte de revenir à Lausanne vous retrouver . Vous me manquez .

Je suis actuellement en mission sur les routes , j'espère que vous aurez une chambre pour moi à mon retour qui ne saurait tarder .

Je crois qu'Aylay a fété son baptême sans moi , j'en suis terriblement désolée , j'aurai tellement aimé être là, mes pensées l'ont accompagné ainsi que mes prières .

J'espère que malgré tous les agitations qui ont pu bousculer vos vies ( j'en ai eu quelques echos à Langres) vous vous portez bien .

dans l'impatience de vous revoir

qu'Aristote veille sur vous

Jeahne

Malice V. a écrit:: Scarpia est parti sans que Malice ne comprenne rien à son état, encore qu'elle devine un peu le pourquoi.... Pardon, Scarpia!

Et Hern n'est plus là au retour de Malice dans la grande salle. Elle enfouit son visage dans ses mains, perdant pied, sans plus savoir quoi penser.

L'essentiel est qu'il est là, qu'il a fait la route en sécurité, qu'il est sain et sauf à Lausanne.

Dehors, elle entend un fracas, un fracas familier, autrefois régulier, aujourd'hui rapide et furieux! Elle relève la tête..

Un cri de rage, c'est la voix de Hern. Elle comprend, il coupe du bois. Il passe une colère dans l'effort. Elle va à la fenêtre, le regarde faire, laisse son regard se perdre sur lui. Elle le regarde comme si elle ne l'avait jamais vu, redécouvre ses traits, à présent crispés dans l'effort, et dans la hargne.

Malice appuie la tête au montant de la fenetre, une main posée sur le carreau. Pourquoi est il furieux? Elle ne s'est pas jetée dans ses bras, il ne l'a pas fait non plus.

Un messager arrive, et détourne Malice de son observation. Elle ne lit pas le message, va directement à la signature.. Jeahne! Alors elle lit, et grimace, amusée: bon, des prises de bec à prévoir, donc! Il faudra bien enterrer la hache de guerre, Jeahne n'a pas l'air heureuse non plus dans son message. Elle réfléchit rapidement à quelle chambre donner à Jeahne, si les draps sont bien tous propres, si la chambre est approvisionnée en chandelles, si il reste des fleurs séchées pour décorer le guéridon..

Un cri de douleur, et c'est la voix de Hern. Elle reporte aussitot son attention vers la fenetre! Hern a les mains posées sur son front, et quadn il les retire, Malice voit du sang! Elle a un cri d'effroi, et vole au dehors!

Arrivée près de lui, elle s'arrete tout soudain, se recompose une allure froide, et s'approche de Hern.

Es tu blessé? Quelle idée de fendre du bois dès ton arrivée!! Ca pouvait attendre un peu, non?

Tout en le morigénant, et sans le regarder dans les yeux, elle tend la main vers lui, écarte une meche de cheveux qui se colle à sa blessure. Elle apprécie la gravité de la blessure, amorce une caresse de sa joue rapeuse, mais retire précipitemment sa main. Elle recule comme si un serpent se dressait devant elle!

Viens, viens dans l'auberge, je vais te soigner, et puis tu mangeras! Ca ira, tu peux marcher sans soutien?

Et elle s'éloigne , retourne dans l'auberge, prépare en attendant que Hern arrive un chiffon et de l'eau, pour laver la blessure, et de quoi bander sa tête, pour tenir les chairs soudées et aider à la cicatrisation.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

hern a écrit:: Un cri derrière lui, il se retourne , elle se précipite, brise son élan a quelques pas. Il a cru percevoir une étincelle dans ses yeux,mais déjà elle à remis de la distance dans ses propos.

Es tu blessé? Quelle idée de fendre du bois dès ton arrivée!! Ca pouvait attendre un peu, non?

Maintenant elle évite son regard, ses doigts effleurent son visage, glissent vers sa joue puis se retirent brusquement. Quelques secondes il a retrouvé la douceur de sa main et déjà il la perd.

Sa plaie le lance ,au rythme de son sang qui bouillonne dans ses veines, le temps de reprendre ses esprits elle est déjà repartie vers l'auberge.

Malice...trop tard, elle est déjà à l'intérieur.

Sa plaie profonde ou non est bien le dernier de ses soucis, le sang coule sur son visage, mais il ne l'essuie même pas .

Il n'aurait pas du revenir, il a perdu son amour. Pourtant quelques secondes ses yeux, sa main.....quelle est cette force qui l'empéche de la prendre dans ses bras, elle a un nom la peur.

Il se dirige vers l'auberge, s'arrête à l'abreuvoir, s'agenouille tant la tête lui tourne, plonge son visage dans l'eau fraîche, pour en ôter le sang, mais surtout pour mettre de l'ordre dans ses pensées, tenter de retrouver un semblant de sérénité.

L'eau est presque froide apaisante, il reste quelques secondes la tête immergée, des étoiles dansent devant ses yeux fermés, se relever .......vite, non encore une seconde .......ses yeux se voilent, il perd conscience , la tête s'enfonce .

Malice V. a écrit:: Très vite, Malice a préparé un peu de matériel, mais Hern ne vient pas. La bouche de Malice se pince, puis elle baisse la tête... Est il parti? Elle s'affole, se précipite dehors, sure de le voir au bout de la rue, marchant vers un ailleurs sans elle! D'un regard, elle voit que la rue est vide, et du coin de l'oeil perçoit la scène qui se déroule contre le mur.

Avec un hurlement de terreur, elle se précipite, dégage Hern de l'abreuvoir! Il se laisse faire, et sa tête roule en arrière quand elle s'agenouille pour le prendre dans ses bras et le retenir de tomber sur le pavé. Son corps inerte trop lourd pour Malice tombe sur le côté, et ça le sauve sans doute, car de l'eau s'échappe de sa bouche.

En larmes, Malice glisse jusqu'à lui, fait courir ses mains sur lui, cherchant désespérément une preuve de son souffle. Elle ne cesse de murmurer son affolement, des mots d'amour et des prières, en une litanie saccadée! Hern tousse, bien qu'inconscient. Il est vivant!!

Le coeur de Malice explose de soulagement, et elle adresse furtivement un merci à l'Aristote de Scarpia pour cette vie sauvée. Elle pose tendrement sur ses cuisses la tête de l'homme inconscient, répugnant à le laisser seul pour aller chercher de l'aide.

Alors elle reste là, sanglotant encore, assise sur le pavé, caressant les cheveux mouillés de Hern, dont les yeux clos lui donnent l'apparence de la mort...

Petit à petit, elle se calme, voyant que Hern retrouve une respiration régulière, parfois entrecoupée d'une toux qui n'expire plus d'eau. Malice ne bouge pas, sauf sa main sur les cheveux sombres de Hern qui ne cesse sa caresse. Sa jupe s'est auréolée d'une fleur sombre, comme l'eau se répand dans les fibres du tissu, et sa peau en dessous se picote de chair de poule.

Elle dévore son visage des yeux, retrouvant les traits familiers, un peu amaigris peut être. Plus que jamais, sa barbe mange ses joues, et Malice esquisse un sourire. Elle aime bien ce côté homme des bois.

Mais la blessure laisse toujours un sang trop rouge couler sur la tempe de Hern, se mélant à l'eau qui dégoutte encore de ses cheveux. Malice perd son bref sourire, et espère que quelqu'un viendra vite l'aider.

Non, elle ne peut pas laisser Hern seul pour le moment, alors elle attend.....

aylay a écrit:: je m'étais levée tôt ce matin la,j'avas besoin de me retrouver seule,et j'avais fait une longue promenade au bord du lac en compagnie de prune que je négligeais depuis trop longtemps.

eve était restée prés de florette qui dormait encore..

heureuse,l'esprit clair , prune sautillant à mes cotés , j'arrivais en vue de l'auberge, quand je crus voir une masse sombre pres du tas de bois et de l'abreuvoir.

un préssentiment me fit me mettre à courir soudain, et quand j'arrivais à hauteur de l'auberge, je vis malice assise sur le sol, l'air bouleversée en pleurs penchée sur un homme..

mais qui qui?...prune s'était déja précipitée et aboyait et léchait la main de l'homme..

essoufflée , je vis soudain qu'il s'agissait de hern, évanoui , du sang coulant de sa tête.

je m'agenouillais et tatais la plaie

mais qu'est ce qu'il se passe malice, qu'est il arrivé a hern?

ne pleure pas malice, il va s'en sortir

je voyais l'eau sortir de sa bouche

met le sur le coté ,il a failli se noyer en plus

je fronçais les sourcils enregardant malice

explique moi vite

hern a écrit:: Un chemin peut être un couloir et au bout une lumière aveuglante qui l'empêche de voir. Celle ci l'attire irrésistiblement.

Puis sa vie défile à une vitesse impressionnante ,sa jeunesse à Macon, son départ, Challons bref passage, Langres les visages défilent se mélangent ,n'en laissant au final plus qu'un seul. Lausanne toujours ce même visage, son départ ce visage, son voyage ce visage, son retour SON visage......

Tout s'évanouit soudain.

Il tousse ,ouvre les yeux, douleur à la tête, une main douce caresse ses cheveux. Quelques secondes pour reprendre ses esprits, cette main il la connaît si bien, il lève les yeux et à nouveau ce visage ,est il encore dans ce couloir?

Des sons qui deviennent des paroles ,un autre visage familier également.

Impossible de mettre des noms, il sait seulement que ces visages lui sont chers ,infiniment cher pour celui qu'il n'a cessé de voir.

Mais qu'est ce qu'il se passe malice, qu'est il arrivé a hern?

ne pleure pas malice, il va s'en sortir

Tout lui revient d'un coup, son arrivée, l'émotion de la revoir, son indifférence.......le bois, la blessure, l'abreuvoir à partir de là il ne sait plus.

Le visage de Malice est inondée de larmes, avec effort il lève son bras vers elle, caresse du revers de sa main sa joue essuyant les pleurs qui la recouvre.

Il veut parler mais ne réussit qu'a tousser recrachant un peu d'eau.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

aylay a écrit:: voyant que malice ne réagissait pas tellement elle était sous le choc, je me décidais à courir chercher de quoi soigner hern.

quand je reviens avec torchon propre , du baume cicatrisant, une bassine d'eau chaude , hern semblait avoir repris connaissance..

je m'accroupis à coté d 'eux , et m'occupais d'abord de mettre hern sur le coté toujours la tête sur les cuisses de malice, de l'eau en effet sortait de sa bouche , encore , je me doutais de ce qui avait du se passer mais enfin les explications seraient pour plus tard.

prune ne quittait pas hern du regard assise tout pres de lui ,elle gémissait comprenant que quelque chose n'était pas normal.

voyant que hern reprenait des couleurs, malice me regarda enfin semblant revenir sur terre

elle soutint la tête de hern afin que je nettoie la plaie ..c'est sur qu'il lui resterait une belle balafre ,mais ce n'était pas dangereux ..

neanmoins je dus revenir en cuisine chercher du fil et une aiguille que je passais au feu ,

j'appliquais un peu d'alcool sur la plaie ,et je me mis a le recoudre lentement m'appliquant le mieux possible

hern gémissait encore groggi.

ensuite j'appliquais une bonne couche de baume qui cauteriserait parfaitement

puis je lui fis un beau bandeau de corsaire que je nouais très serré sur l'arriere de sa tête.

il va falloir le transporter dedans malice

Malice V. a écrit:: Malice est si soulagée de l'arrivée d'Aylay qu'elle ne pense plus à rien, qu'à la laisser prendre les choses en main. Hern s'agite, ouvre les yeux, tousse, recrache de l'eau... Elle le regarde, cherche des yeux une autre blessure, quelque chose qu'elle n'aurait pas vu. Mais il ne semble pas être blessé ailleurs.

Et là, comme un petit miracle, elle sent sur sa joue la main de Hern, contact doux et tendre, contact amoureux et tout fragile. Elle appuie la joue au dos de sa main, avec lequel il essuie ses larmes.

Mais Bwana Aylay revient, équipée pour des soins et de la couture, et Malice grimace. Hern va passer un mauvais moment! Malice a déjà vu une broderie faite par Aylay, et se souvient encore du fou rire qui l'a prise!!(ouhhh, méchante Malice!!)Une dernière tendre caresse sur les cheveux mouillés, et Malice laisse la place à Aylay.

Tandis qu'Aylay officie si efficacement, et que Hern grimace si douloureusement, Malice sent que la tension qui l'a saisie va la déborder. Quelle plus abominable peur que de voir qui on aime mourir dans ses bras? Son échine se hérisse à cette affreuse pensée. Il lui a tant manqué, tant et tant manqué!

Hern commence à se redresser, la tête comme celle d'un fakir, et Aylay dit:

Il va falloir le transporter dedans Malice

Alors Malice se lève, laissant Aylay rattraper Hern privé soudain du soutient de Malice, et elle laisse enfin éclater son trop plein d'émotions, par le biais d'une saine et injuste colère!

Le transporter? Le transporter?? Mais il va le faire tout seul, se transporter!! C'est bien tout seul qu'il a fait le guignol avec sa hache, non? Et c'est tout seul qu'il est parti se coller la tête dans l'eau de l'abreuvoir, non? C'est pas un aquarium, ça, et Hern n'est pas un poisson rouge, que je sache! Franchement, qui de sensé irait se foutre la tête dans l'eau dans un moment pareil? Je vais même plus oser lui donner un verre d'eau, de peur qu'il s'étouffe avec!!! Se trépaner et se noyer dans la même minute, c'est fort, non??

Elle s'interrompt, voir l'air ébahi et peiné de Hern, et celui furieux de Aylay. A coup sur, Malice écopera d'un solide savon de la part de son amie! Elle se sent ridicule, soudain, et ne sait plus quoi dire. Alors elle grommelle en partant, les laissant se débrouiller:

M'en vais changer l'eau d'l' abreuvoir, ça va attirer les loups, tout ce sang! Et les chevaux n'en voudront pas! On dirait l'étal d'un boucher, cette cour! Les clients vont croire qu'on est une auberge rouge, ici!

Elle montre l'écurie où sont installées Baccarat et Poupette, placidement installées dans leur box. Ensuite elle entreprend de ranger la hache tombée à terre, de ramasser les buches éparpillées. Puis se saisissant d'un seau, elle vide l'abreuvoir dont l'eau est maintenant rosâtre. Et enfin s'en va prestement au puits, pour échapper aux regards accusateurs qui la suivent, sentant qu'elle s'est enfoncée encore plus profond dans le malentendu qui les empêche, Hern et elle de se retrouver.

hern a écrit:: Aylay s'applique à recoudre la plaie, mais sans prendre de précautions pour lui épargner une quelconque douleur.

Il grimace , serre les poings, laisse échapper malgré tout quelques petits sons signe de sa désapprobation.

L'opération se termine à son soulagement et Aylay lui enrobe la tête d'une énorme pansement qui le fait ressembler à on ne sait quoi.

Et tout d'un coup Malice se lance dans une tirade ,sans reprendre son souffle, l'accusant de diverses choses, avec une mauvaise foi évidente.

D'abord surpris ,il comprend assez vite que c'est le contrecoup de l'émotion qui la fait réagir ainsi, mais est ce vraiment tout, elle s'est montrée infiniment inquiète ,infiniment tendre , mais la voilà qui remet à nouveau de la distance entre eux.

Les femmes sont souvent difficiles à comprendre mais là il y perd son latin.

Sans lui laisser le temps de répondre elle s'affaire, prend un sceau et s'éloigne .

Aylay l'aide a se relever, il la repousse un peu plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Voyant l'étonnement dans les yeux de son amie, il se reprend, tente un sourire pâlichon.

Pardonne moi tu n'y est pour rien, merci de t'être occupée de moi ,mais je vais essayer de me débrouiller.

La tête lui tourne un peu, mais il se relève seul, titube un peu s'appuie au mur, la colère qui revient lui fait battre les tempes, faisant pulser douloureusement la blessure, mais il n'y porte pas vraiment attention.

Il se tourne vers son amie Aylay , la regarde dans les yeux.

Dis moi que lui arrive t'il, elle souffle le chaud et le froid en quelques secondes, je ne sais pas si elle est heureuse de me revoir ou si ma présence l'indispose? Y a t'il quelqu'un d'autre dans sa vie? dois je m'effacer ?

Cette dernière idée lui est insupportable ,partir ne plus la voir .......il ne s'en sent pas capable.

aylay a écrit:: alors que j'ai a peine fini de soigner hern, malice éclate et incendie hern, qui a du mal à se soulever ,je sais que malice a du etre très inquiete et que c'est la peur qui lui fait dire de telles phrases mais quand même .

hernvient a peine de revenir ,surement si heureux de la revoir et voila que malice fait la sourde oreille ,

la colère me gagne

hern me bouscule presque ,sa fierte d'homme est touchée..je vois sa douleur dans le regard épuisée qu'il tourne vers moi..

je veux le rassurer au plus vite en le soutenant sans y paraitre

non hern elle n'a personne,tu es le seul homme de sa vie crois moi, je crois que la surprise de te revoir, la peur de te voir blessé et presque noyé a du faire déborder le vase

laisse la faire un moment elle passe ses nerfs .

si elle ne se calme pas,'j irai lui passer les miens dans un moment

viens il te faut t'asseoir et manger un peu ensuite nous aviserons tranquillement

lentement j'aide hern à entrer ,; il n'arrête pas de tourner la tête pour tenter de capter le regard de malice qui ne se retourne pas.

la méchante ,me dis je , ton orgueil mal placé ,

grrr, je boue de les voir ainsi , je sais bien qu'ils n'ont qu'une envie celle de se jeter dans les bras l'un de l'autre ..

si rien ne se fait naturellement je devrais m'en mêler pour une fois.

rapidement je le fais asseoir , et vais préparer quelquesvictuailles dans la cuisine avec une bouteille de vin

je sais qu'un petit verre va lui faire du bien

je m'assied à coté de lui , l'embrasse tendrement sur la joue piquante et glacée,

on s'est même pas dit bonjour vilain

c'est un drole de retour que tu nous fais la,tu m'as manqué tu sai s

il faut que tu manges un peu pour reprendre des forces demain il n'y paraitra plus

je lui prend les mains et lui souris ,

t'inquiete pas cava aller pour tout

mange tranquillement je vais voir malice ,je vais voir si elle a fini

et je sors sur le pas de la porte .malice ets affairé ,elle travaille avec acharnement, avec hargne même, je souris de la voir faire puis reprend un visage très grave.

j'héle malice d'une voix forte et mécontente.

tu fais quoi la ? tu crois que tu serais pas mieux dans les bras de hern à le cajoler ?

viens donc , sinon je vous noie tous les deux pour de bon ..

Hiltja a écrit:: Hiltja se promenait depuis un moment dans le village, peu habitée à la vie de village, elle avait plutôt tendance à se faire discrète. Lorsqu'elle passa devant l'auberge des quatres, elle se dit que le jour était bon. Elle n'avait jamais osé encore y pénétrer.

Elle poussa la porte et y entra. Hiltja chercha des yeux la dame, la propriétaire des lieux qu'elle avait déjà croisé au village et avait eu une courte mais agréable discussion. Elle devait être occuper car elle ne l'aperçu pas toute suite. Hiltja s'avança vers l'autre dame qui était présente et se présenta.

Bonjour ma dame, je me nomme Hiltja et enfin, je vis depuis peu ici et....

Dîtes-moi je n'arrive pas à un mauvais moment?

Elle voyait l'homme blessé... lui aussi elle l'avait déjà croisé au village. Elle se disait qu'il serait peut être temps de cesser à jour la farouche appeuré des gens et de s'y mettre si elle voulait s'installer et non prendre la fuite comme d'habitude.... Elle regarda dame Aylay.. un peu mal à l'aise..

aylay a écrit:: alors que j'étais entrée à nouveau esperant que malice ne tarderait pas , une jeune dame pénétra dans l'auberge, elle semblait timide , ou du moins mal à l'aise , c'est vrai que la vue de hern,dans cet état ne prétait guère à rassurer la clientéle.

bonjour Madame, entrez sans craint e, mon ami hern a eu un petit soucis , mais jevous en prie que puis je ,que pouvons nous pour vous ?

je ne vous connais pas encore vous etes nouvelle à lausanne? , asseyez vous je souriais à la nouvelle venue essayant tant bien que mal d e détendre 'latmosphére

vous désirez boire quelque chose ou avoir une chambre peut etre?

je jetais un oeil vers la porte esperant que malice entre enfin,

je n'aimais pas laisser hern seul, il se tenait la tête essayant d'avaler quelque bouchées avec difficulté.

hern a écrit:: Assis à une table, devant une assiette qu'Aylay a mis de force devant lui, il tente d'avaler une bouchée qui ne veut pas passer.

La tête le lançe douloureusement , il repousse son assiette.

Une jeune femme qu'il avait déjà croisé en ville , entre à cet instant. Il lève la tête tentant de sourire ,malgré les étoiles qui dansent encore devant ses yeux.

Cherche a se lever pour l'accueillir, mais se rassoit bien vite encore incapable de tenir sur ses jambes.

Il se contente donc d'accueillir la jeune personne en restant contre sa volonté sur sa chaise.

Mais non ,mais non entrez , je vous en prie, ne vous inquiétez pas une blessure sans gravité, mon amie Aylay va vous servir ,que désirez vous.

Fort heureusement Aylay s'est empressée d'aller accueillir la nouvelle cliente, l'installe comme il se doit ,lui proposant également à boire.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Hiltja a écrit:: Hiltja se décida finalement à entrer sous l'invitation de la dame. Le malaise ne se dissipait pas alors qu'elle lui demandait ce qu'ils pourraient faire pour elle.

- Allez, allez... c'est assez la farouche... courage - se dit-elle

euh... et bien... Comme je suis nouvelle depuis peu et que mon tempéramment est peu être un peu trop discret, enfin, vous me semblez tous sympatique, nous...

Enfin, j'aimerais bien boire un verre avec vous. Faire connaissance, mon installation étant faites, il ne me reste plus qu'à me mêler à vie du village.

Pour la chambre c'est bien aimable à vous mais j'habite ici maintenant... je vous remercie.

Hiltja prit une grande respiration, voilà, maintenant elle s'était lancer... les choses se feraient par elles même à présent. Elle n'avait jamais rester aussi longtemps dans un village... elle aimait beaucoup celui-ci... enfin, la tentative d'enracinement se passe plutot bien. Hiltja sourit se sentant moins mal à l'aise

aylay a écrit:: hern tentait tant bien que mal de faire face à sa grande fatigue ; son savoir vivre lui ordonné de répondre à la nouvelle même s 'il n'était pas vraiment en état de le faire.

alors chere dame,

je m'appelle aylay et suis la propriétaire de cette auberge avec , mon ami hern qui rentre de voyage et ne trouve rien de mieux que de presque s"'eborgner ..ainsi que mon amie malice taverniere,vous l'avez peut etre croisée en ville ,elle est dehors à traficoter je ne sais quoi .

et je fais une moue dubitative , un peu énervée qu'elle ne veuille pas

secourir hern plus que cela.

on est pas sorti de l'auberge avec ses deux aussi bornés 'l 'un que l'autre

pensais je avec un sourire sardonique .

maintenant que nous avons fait connaissance, buvons voulez vous,

je crois que j'en ai besoin ,hern aussi et vous aussi , vous me semblez un peu palôte ,l'air de lausanne va vous faire du bien ..

.je lui fis un grand sourire en versant dans de profonds gobelets une liqueur ambrée

goutez c'est de l'eau de vie de prune vous allez voir, ca va vous chauffer le ventre .

bois hern doucement à petites gorgées , cava te faire du bien aussi ..

ensuite je pense que tu devrais aller t'allonger un peu pour le moment.

ah j'ai oublié de vous présenter prune notre chienne , faite attentionn elle

est jeune,un peu exuberante et surtout elle a beaucoup de force.

c'est un bouvier .

tout en discutant avec hiltja,je m'étais approchée de la porte d'entrée ,je jetais un oeil dicrétement malice avait disparu ...

Hiltja a écrit:: Hiltja écouta les présentations que lui faisait Aylay et elle ne pût faire autrement que de remarquer que celle-ci avait l'air plutôt soucieuse. Elle garda son sourire tout de même, ne voulant pas gâcher ou rendre mal à l'aise.

Enchantée, ma dame, messire, je suis ravie de faire votre connaissance. En effet j'ai croisé dame Malice dans le village, c'est elle même qui m'a invitée, si je puis dire. C'est donc vous la propriétaire...

Hiltja parrût gênée

J'avais tout bonnement cru que c'était votre amie la propriétaire.

En effet oui, un petit coup à boire ne ferait pas de mal...

Hiltja jeta un oeil sur Hern et revint à Aylay

Messire Hern surtout, je crois, a besoin d'un verre

Elle sourit et prit le grand gobelet que Aylay lui tendait pour en prendre une grande gorgée ignorant que ce liquide était si... Elle manqua s'étrangler toussottant un peu et se sentant les joues en feu. Elle ne pu s'empêcher de rougir de s'être si bêtement étrangler de la sorte, elle ne buvait jamais d'alcool si fort

C'est délicieux cette boisson, très fort! Merci ma dame

Elle regarda la chienne et sourit se disant qu'avec une taille pareil, il n'y avait pas de danger qu'elle s'y approche de trop près.

Hiltja en bu quelques autres gorgées, la sensation de brûlure était moins présente déjà elle avait chaud à présent

Je vous remercie tous les deux pour votre compagnie et le verre, je vais rentrer maintenant. Je vous promets de revenir, j'ai beaucoup apprécier ce moment

aylay a écrit:: je faillis rire lorsque je vis la jeune dame s'étrangler avec le breuvage

c'est un peu fort oui

oui il vous faudra revenir quand tout sera plus calme, là je crois effectivement que hern a besoin de repos

quand à malice elle est au même titre que hern et moi propriètaire de ce lieux,mais disons que c'est elle plus particulièrement qui s'occupe d e la taverne

je regrette que vous ne puissiez voir malice ,elle était là il y a peu, une occupation soudaine surement..

j'espere a bientôt ici ou au hasard des rues

avez vous une adresse ou l'on peut vous trouve r

je suis sure que malice aura à coeur de venir vous voir ,elle sera déçue de ne pas avoir été présente alors qu'elle vous avez invitée.

et puis n'hesitez pas a participer aux animationsde lavilel

tout lemonde est le bienvenue

je pris hiltja par le bras et nous nous dirigeames vers la sortie

hern etait comateux un peu groggy ,l alcool l' avait semble 't il mis ko.

hern a écrit:: A moitié grogy il avait écouté la discussion des deux femmes d'une oreille distraite.

Il prit conscience subitement que la jeune femme prenait congés.

Pardonnez moi dame Hiltja d'être de si mauvaise compagnie , mais ma blessure me rend un peu comateux, à moins que ce ne soit les soins de mon amie.

Revenez quand il vous plaira ce sera toujours avec plaisir que nous vous accueillerons.

Je vous promet la prochaine fois d'être un compagnon plus agréable.

Il tente un maigre sourire.

Faisant un effort , il se lève pour aller s'installer plus confortablement dans un fauteuil. Il n'a aucune intention d'aller se reposer, même si la tête le lance, il attend le retour de Malice, il doit lui parler avant qu'il ne soit trop tard.

Hiltja a écrit:: Hiltja était plus que ravie de cette rencontre, des gens formidables et fort accueillants. Elle écouta Aylay et rejeta un oeil à Hern qui semblait plutot mal au point mais ne voulait pas le montrer. Ah l'orgueil masculin se dit-elle.

Hiltja prit la parole en baissant le ton

En effet, du sommeil pour le messire... Il a l'air mal en point malgré son orgueil qui veut cacher son état.

Pour dame Malice, j'aurai sans doute l'occasion de la voir puisque je reviendrai, j'ai réellement apprécier ce moment même s'il n'était pas tout à fait approprier. Les animations du village, oui, je comptais justement aller voir ses activités.

Je n'ai pas encore recu l'adresse de ma maison mais je vous la transmettrai avec joie lorsque je l'aurai.

Hiltja se tourna vers Hern qui s'escusait de son état

Ne vous en faites pas pour ca messire Hern, pensez plutôt à vous reposer, je n'en tiens vraiment pas rigueur de plus qu'à voir votre état... Reposez-vous!

Hiltja cette fois s'adressa aux deux avec sourire

Je vous remercie tout les deux, malgré la situation vous m'avez tous deux bien accueilli et ce n'est qu'une première. Comme je vous ai dit, je vais revenir vous voir et nous nous croiserons sans doute dans le village, je compte prendre part un peu plus activement à la vie de village. Il est temps à présent que la gamine farouche grandisse

Elle dit celà en riant et se laissa entraîner vers la sortie par Aylay.

hern a écrit:: Les brumes commençaient à se dissiper . La jeune femme allait sortir.

Sortir .......allez prendre un peu l'air ,cela ne pourrait que lui faire du bien et puis il devait aller voir l'état de sa barque depuis le temps elle devait prendre l'eau.

Permettez moi mademoiselle de vous accompagner. Quelques pas me feront du bien et je dois aller au lac.

Se levant il ramasse son sac , se dirige vers la sortie.

A plus tard Aylay , si tu vois Malice dis lui , .............................. non rien ne lui dis rien.

Se ravise revient vers Aylay , fouille dans sa besace, en sort un petit paquet, le pose sur la table doucement.

C'est pour elle je lui avais ramené ceci.

Le petit paquet contenait une broche en forme de papillon fait de Lazurites bordées d'améthystes.

Sans attendre la réponse il rejoint la demoiselle qui l'attend devant la porte et s'engage dans les rues de Lausanne.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

aylay a écrit:

abasourdie j'avais vu hern se lever, et quitter l'auberge, son sac sous le bras

malgré mes protestations il n'avait pas voulu démordre .

je ne savais pas ou il allait errer seul et blessé.

rapidement je me mis en quête de malice mais ne la trouvais pas.

j'attendis assise sonretour . Pour hern, rien à faire lui seul savait ce qu'il faisait ,

et je sentais bien que mes amis avaient de graves problêmes dans leur couple.

je ne pouvais qu'être là lorsqu'ils le souhaiteraient pour les soutenir et les aimer tout simplement.

je me pris latête dans les mains, consternée d'un tel gâchis..

puis la nuit étant venue et n'ayant plus personne à l'auberge, je décidais de fermer et de monter me coucher...

eve etait revenue avec florette et lorsque je la rejoignis elle dormait déja.

doucement je me couchais dans le lit à ses cotés.

épuisée par la peine de ses retrouvailles tordues avec hern, je sombrais dans un sommeil sans réve..

soudain vers 5h du matin, une douleur dans le coeur me fit bondir , j'avais un mauvais pressentiment

je tâtais la place à coté de moi,elle était vide..

eve n'etait plus dans le lit.

je sautais du lit et nue pied, je sortis de la chambre et descendis dans la salle ,

je pensais qu'elle avait un petit creux ou une petite soif

mais la pièce était plongée dans la pénombre, le jour semblait il commençait à poindre , me permettant de me déplacer sans bougie.

j'appelais eve mais aucune réponse ne me parvint.

j'ouvris un peu la porte ne rencontrant que le silence, prune seule en profita pour aller se promener ,je la regardais partir et renifler sans rien dire.

.

mais ou était eve ,

aprés hern et malice ,cela faisait beaucoup de disparition.

je me retournais et m'approchais de la table .

a coté du paquet de hern pour malice

une lettre soigneusement pliée avec mon nom dessus

je l'ouvris et vins vers la lumiére blafarde du jour prés de la fenêtre pour déchiffrer le message

une angoisse incontrolable me broyait lecoeur

j'avais un mauvais pressentiment

Citation :: aylay

je sais que tu vas être désesperée , mais je ne peux plus rester à lausanne,

j'étouffe ,pas de toi mais de cette ville,je ne m'y plais pas ,je dois rejoindre mes amies,.

je croyais ;,j'ai cru sincèrement que nous deux cela serait pour la vie, mais je vais m'éteindre à petit feu si je persiste à vivre ici.

aylay promet moi de continuer à vivre, a faire ce que tu aimes , tu rencontreras à nouveau une personne qui te sera destiné j'en suis sure ..

ne cherche pas à me retrouver

je suis le vent...

une derniere fois je te serre contre mon coeur meurti..

adieu.

éve.

je me mordis le poing pour ne pas crier , mes jambes se déroberent sous moi je tombais à terre dans un bruit sourd

je me mis à sangloter sans retenue..

pourquoi pourquoi ?

aprés un long moment abandonnant le billet au sol, je remontais m'habiller rapidement ..

je ne pouvais laisser florette seule

mais j'avais besoin de sortir ,de marcher d'être ailleurs que dans l'auberge..

je m'approchais de la chambre de malice, j' ouvris la porte doucement , elle dormait .

elle avait fini par rentrer je ne l'avais pas entendue..

florette était en sécurité ,elle dormait à poings fermés pour l'instant , malice serait reveillée avant que florette n'ouvre les yeux..

quatre à quatre je dévalais les marches et sans même me couvrir

je sortis de 'l 'auberge ,divaguant dans les rues de lausanne , cherchant un coin pour me terrer.

aylay a écrit:: l'apres midi était deja bien avancée et j'etais montée me laver afin de me rendre chez cagalli qui devait me donner un cours de flute.

les cochons s'étaient montrés fort coléreux aujourdhui et un porcelet avait même trouve le moyen de sortir de 'l 'enclos .

alors que je m'appretais a sortir je vis en ouvrant la porte une montagne de bois..

je restais stupéfaite cherchant du coin de l'oeil la personne qui a pu couper le boi s

personne

jeréalisais alors qui cela pouvait être

hern biensu r

je souris ,

bon je rentrerai les buches plus tard maintenant je file à la repetition et

s i j'ai le temps je passe voir hern qui est pres du lac, sinon ca sera pou r demain.

j'entrais prevenir malice de mon départ et je filais à travers rues en chantonnant ,heureuse de cet instant que je me consacrais .

jeahne a écrit:: Jeahne arriva enfin devant l'auberge . Elle avait hâte de tous les retrouver . Elle sauta prestemment de sa monture qu'elle conduisit directement au box dans la remise , que Caboche avait quitté presque un mois auparavant .

Puis elle se dirigea vers l'entrée de l'auberge avec son sac sur le dos , et poussa la porte en s'annonçant d'une voix forte

ohé là dedans ....vous z'êtes là ?

c'est moaaaaaaaaaaa, c'est Jeaaaaaaaaaaaaahne...

Rien n'avait changé , mais il ne semblait pas y avoir âme qui vive.

Jeahne souriait comme une benête tellement elle était contente d'être rentrée , elle se sentait chez elle ici .

Elle posa son sac au pied de l'escalier et s'approcha des cuisines

ho hééééééé, ya quelqu'un ?

toujours pas de réponse , elle s'approcha de la porte de la cave , en se disant que les filles étaient peut être en bas , en train de ...vider la cave de messire Hern ....

Holaaaaaaaaaaa, ya personne ?

aylay a écrit:

sur un coin de table aylay avait posé un mot à l'adresse de tous .

Citation :

je me suis absentée un moment voir hern au bord du lac,malice ne va pas tarder ,faite comme chez vous...

le balai est au coin de l'escalier qui mene à la cave hihi^^.

et après tout de même il y a de quoi boire sous le comptoir...

a très vite

aylay

la bwana de ce lieu

jeahne a écrit:: Après avoir fait le tour de l'auberge sans succès et très dépitée , Jeahne aperçoit soudain un petit papier passé inaperçu à son arrivée .

Ravie d'enfin avoir quelques nouvelles ,aussi brèves fusse telles , elle n'a plus aucun scrupules à se servir dans le garde manger, ainsi qu'à apprécier ses découvertes sous le comptoir .

Quand au balai ....il patientera un peu , l'est bien là où il est ...

Jeahne se fit quand même quelques réflexions en lisant le mot d'Aylay

tiens ? Hern au bord du lac ? se serait il mis à la pêche ?

Aylay tiens toujours l'auberge avec Malice d'une main de maître on dirait ...

Patientons .....

et Jeahne derechef attaqua son assiette , heureuse de gouter aux joies d'une vraie cuisine , les quelques repas pris en compagnie des bohémiens ayant été relativement ...étranges ....

jeahne a écrit:: Jeahne eut rapidement fini son petit en-cas ,........toujours personne au chalet .

Elle fit "comme chez elle" , attrapa son sac au vol et grimpa les escaliers quatre à quatre pour se rendre dans la chambre qu'elle occupait avant de partir .

Elle fut heureuse de constater qu'elle n'avait pas changé , et qu'elle était libre .

Fatiguée de son périple , elle aurait bien fait une petite sieste , mais Lausanne lui avait trop manqué . Elle fit un brin de toilette , mis ses vêtements à tremper (ceux qui lui avait coller la gratouille à Annecy ...!) puis mains dans les poches et sourire aux lèvres , reparti faire un tour en siflottant dans les rues de Lausanne

ayorjo a écrit:: Cela faisait un moment qu'Ayorjo n'était pas venu ici, les temps étaient difficiles pour lui et sa retraite chez les moines l'avait éloigné un temps de Lausanne. Sa ville lui manquait, et il était triste de manquer le regain d'animation qui semblait faire revivre les ruelles et ses habitants.

Il n'y avait personne, il se dirigea discrètement vers le fond de la taverne et s'assit à une table. Il avait le coeur lourd, il savait qu'il ne pouvait pas rester longtemps, car il devait à nouveau repartir, encore, quitter ses amis une nouvelle fois, et il ne savait pas lui même quand il allait pouvoir enfin revenir,

pour faire reprendre à sa vie un cours normal.

Il voulait malgré tout ne pas partir sans laisser de nouvelles, il avait donc préparé un parchemin et une plume afin de laisser un petit mot à ses amis de la taverne avec qui il passait de si bon moments.

La main mal assurée, il commença à écrire ces quelques mots :

Mes chers amis et amies, Malice, Aylay...

je le regrette mais je vais à nouveau devoir m'éloigner de Lausanne pour un petit moment, des circonstances m'amenant à devoir partir pour je ne sais combien de temps, le moins longtemps possible j'espère...Mais certains évènements m'ont rattrapé et cela doit être réglé, je n'ai donc pas le choix. J'ai déjà été absent ces derniers temps et ma vie à Lausanne me manque, et vous me manquerez durant mon absence (une pensée spéciale pour Malice et Aylay). Mais je reviendrai, et de toute façon je garde ma chambre à l'étage, qui est beaucoup plus accueillante,il faut bien le dire, que le monastère où je passe un peu trop de temps à mon goût! (je ne me ferai pas moine, ça c'est sur!).

J'espère vous retrouver ici à mon retour, j'essayerai de vous faire parvenir de mes nouvelles, je vous dis à bientôt et portez vous bien!

Ayorjo.

Après avoir relut sa brève lettre une dernière fois, ne voulant s'attarder sur les raisons de son départ, il la signa, puis se leva et la déposa sur le comptoir. Enfin après avoir jeté un dernier coup d'oeil sur cet endroit qu'il aimais tant, Ayorjo se dirigea, las, vers la porte et sortit en espérant y revenir bientôt...

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Malice V. a écrit:: Mal au dos, trainant la savate, le regard morne, Malice revenait du lac. Un espèce de poisson dans sa nasse gigotait mollement, moche, l'oeil vitreux, les écailles débraillées, les ouies ramollos... Malice lui jeta un regard dégouté.

T'as intéret à être bon, toi!! Sinon.... ben tu s'ras mort quand même!

Sa menace planant dans les airs, le poisson soudain plus discret, Malice entra dans l'auberge. Elle fronça les sourcils. Quelqu'un avait mangé, mais les reliefs étaient encore sur une table, assiette sale, miettes et vieilles croutes.

Non mais oh!! Mais faut pas s'gener!!

Mais son attention fut attirée par une feuille sur le comptoir. Sans doute un mot du client! Elle l'attrapa prestement, lut, puis fondit! Ayorjo!! Enfin de ses nouvelles! Oh, mais non, il repartait déjà!! Malice soupira, son ami lui manquait.

Mais c'est pas vrai, il a succombé aux charmes grassouillets d'un moine, ou bien?

Puis elle vit aussi le mot de Aylay.

Ah c'est le bouquet!! Si on invite les clients à se servir en notre absence, ça être le bordel, ici! Au moins, dis leur de faire leur vaisselle!! s'écria t-elle à la note manuscrite d'Aylay. Et toi, me regarde pas comme ça!! lança t-elle au poisson. D'ailleurs mon gars, les carottes sont cuites!

Elle entra dans la cuisine, vida la nasse dans une bassine, se saisit du poisson, le posa sur l'étal tout en attrapant un couteau, et Tchack!, trancha proprement sa tête. Ensuite, elle l'écailla, lava les filets, et les fit mariner dans une cassolette pleine d'herbes odorantes. Ensuite, elle lava son plan de travail, aimant que sa cuisine soit impeccable.

Un peu plus tard, elle fit toilette, et alla ouvrir la taverne, s'installa au comptoir...

Novisc a écrit:: Novisc (itinérant de la ligne Sion-Grandson) avait prévu de ne rester qu'un jour à Lausanne mais un incident survenu lors d'une banale sortie de taverne :en enchaînant roulade avant, appui tendu renversé puis salto avant il s'est blessé très légèrement! Conséquence: il devait rester encore une nuit pour se remettre. Il chercha donc en boitant et avec un sac assez lourd (une barque, deux rames; cinq manches et dix stères de bois) une auberge dans tout Lausanne....

Et après une heure de recherche effréné il aperçu enfin une auberge: "Le chalet des Quatre". Il s'approcha de l'accueil et exténué il demanda à la maîtresse de maison: "Une chambre individuelle pour la nuit Si il vous plait."

Malice V. a écrit:: Malice s'essuya vivement les mains, elle était en train de briquer son beau comptoir de bois.. Un client, fatigué visiblement.

Bonjour, messire!! Bienvenu au Chalet! Je suis Malice, la tavernière, et Aylay, notre propriétaire, ne devrait pas tarder! Alors une chambre? Mais oui, bien sur!! Pour combien de temps?

Elle tendit le registre et une plume devant le voyageur..

Tenez, mettez votre nom, je vous prie, làà! Voulez vous aussi prendre un bain? Nous avons une salle près des écuries réservée à cet usage! Mais suivez moi, que je vous montre votre chambre! Ah, et au menu ce soir, il y a du poisson? Vous aimez ça?

Elle précéda le client dans l'escalier, bavardant légèrement de tout et de rien, de Lausanne sa belle ville, et du lac, du temps qu'il ferait, jusqu'à l'arrivée à la chambre. Elle ouvrit la porte, révélant une pièce de taille moyenne, meublée simplement d'un mobilier rustique, quelques tentures au mur, des bouquets de fleurs séchées, le linge de lit était de lin de couleur bise...

Vous voilà chez vous, messire! Je suis à l'accueil si vous avez besoin de quelque chose...

Talamine a écrit:: Talamine avait travaillé toute la journée à la mine de Lausanne et se sentait des plus fatiguées. Elle parvenait tout juste à se tenir sur ses jambes. Elle passa devant le Chalet des quatres comme à tous les soirs mais décida d'entrer prendre un verre avant d'aller au lit.

Bonsoir chère dame! J'aimerais bien prendre un verre si c'est toujours possible à cette heure.

Je suis de retour du travail et j'aimerais bien me détendre un peu avant de revenir chez moi.

Talamine s'installe alors à une table au fond de la salle. Son tempérament solitaire et méfiant ne l'avait jamais prédestinée à socialiser. Depuis son arrivée à Lausanne elle tentait de remédier à se coté obscur de sa personnalité.

Elle sortit soudain de ses songes en se rendant compte que la jeune femme de la réception lui apportait son verre en se présentant.

Elle se nomme Malice.

Enchanté de faire votre connaissance très chère! Merci! Non, ce sera tout pour le moment.

Talamine sirota tranquillement son verre. Elle regarda cette jeune femme allé dans le chalet et elle se rappela l'assurance de sa soeur. Comme elle lui manquait! Cette mélancolie la poursuivrait-elle pour le restant de ses jours. L'alcool... elle commencait à se payer de plus en plus souvent des verres. Comme il était facile de noyer sa peine... Comme il était facile de vouloir tout oublié... Comme il était difficile de se forcer à continuer.

Venom a écrit:

En remontant les rues de Lausanne, Venom vis une large enseigne.

Citation :: ************Le Chalet des Quatre************

Auberge************************Chambres d'hôtes

Justement l’endroit qu’il me faut pour me réchauffer, me restaurer et reposer mes pieds meurtris.

Venom entra, l’endroit était chaleureux bien tenu et accueillant.

Une dame était déjà assise à une table vers le fond et buvait tranquillement.

Venom la salua s’approcha du comptoir et interpella la tavernière (sans malice).

Bonjour madame, Je viens passer quelques jours à Lausanne, je cherche le gîte et le couvert, votre établissement me semble approprié, auriez-vous une chambre libre ? Quelles sont les conditions pour ajouter un repas quotidien a la chambres ? Pourrais y prendre un bain, j’ai besoin de me détendre. ?

Il regarda La tavernière pour dans ses réaction afin de se faire un opinion sur le caractère de cette personne.

aylay a écrit:: en chantonnant je descendais les escaliers,j'avais été me reposer un moment laissant malice seule en taverne.

elle était affairée à servir une dame assise que je ne connaissais pas ainsi qu'un fort bel homme au regard profond.

j'adressais un bonjour à l'homme,mais je laissais un instant malice se débrouiller avec l'inconnu et m'approchais de la table de la jeune femme.

elle me semblait bien pensive , voire triste.

prune notre bouvier bernois,vint à se moment la, et se mit à lécher la main de la jeune dame

prune arrête donc,

la jeune feme se recula , un peu effrayée sur le coup par l'imposante carrure de la bête

n'ayez aucune crainte ,prune est un amour ,elle ne vous embetera pas

désirez vous autre chose, je vous l'offre, je regardais le verre quasi vide, que la jeune femme machinalement faisait tourner entre ses doigts fins.

etes vous de lausanne? ou simplement de passage? je souriais tranquillement jetant un oeil sur l'inconnu

Hiltja a écrit:: Hiltja arrivait de voyage et était ravie d'être rentrée chez elle enfin même si son escapade fût des plus agréables. Tout en marchant dans le village, elle se rappella le bon moment, bien que court qu'elle avait eu à l'auberge du chalet des quatres. Elle s'y dirigea donc le sourire aux lèvres.

Elle se retrouva finalement devant la bâtisse et poussa la porte pour y entrer. Quelques personnes qu'elle ne connaissait pas s'y trouvait déjà.

Dame Malice discutait avec un homme tandis que dame Aylay était avec une jeune femme. Hiltja était contente de les voirs toutes deux là et elle s'empressa de les saluées avant de s'avancer vers le comptoire. Elle avait faim et grand soif.

- " ah! la route! " - se dit-elle

Bonjour dame Aylay et dame Malice! Comment allez-vous?

Ca fait un moment... je suis ravie de vous revoir.

Elle se tût toujours le sourire aux lèvres, elle ne voulait pas parraître impolie en coupant la conversation. Hiltja regarda les deux personnes qu'elle ne connaissait pas et comme elle avait attiré l'attention à son entrée elle leur fit un signe de tête en guise de salutation

Talamine a écrit:: Talamine sursauta au contact de cette langue bavante. Non pas qu'elle eu peur mais elle n'avait pas du tout vu arriver cette dame accompagné de cette bête. Elle laissa la bête lui renifler la main et en profita pour examiner cette nouvelle venue. Elle semblait gentille. Talamine n'avait pas l'habitude de socialiser. Depuis sa tendre enfance, c'étais le rôle de sa soeur. Maintenant qu'elle était seule, elle ne savait pas trop comment s'y prendre.

Merci! Je crois que je prendrais bien un autre verre avant de rentrer. La journée fut très dur à la mine aujourd'hui. Oui, je suis arrivé récemment à Lausanne. J'espère pouvoir m'y installer. Je n'ai qu'une pauvre bicoque mais j'ai espérance de faire autre chose dans la vie que de fouiller une mine.

Talamine pris le verre que lui tendait la gentille dame. Elle ne devait pas se laisser aller. Elle s'était déjà retrouvé ivre dans une auberge quelques jours passés et elle n'avait pas apprécié le brusque retour à la réalité. Non, elle ne serait pas comme lui. Elle devait se controler.

Cette bête lui rappelait les animaux de sa jeunesse. Comme il lui avait apporté du réconfort à cette époque.

Que de souvenir... Que de tourment...

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Malice V. a écrit:: A peine le voyageur avait il grimpé l'esclalier vers sa chambre, qu'une nouvelle arrivante faisait son entrée. Malice prit sa commande, et la servit prestement, prenant cette fois le temps de répondre!

Damoiselle, tant que vous voyez de la lumière, vous pouvez boire un verre, c'est un plaisir! Je me nomme Malice, et Aylay est la propriétaire! Voici votre breuvage, et le second sera offert par la maison!

Mais la porte s'ouvrait encore..un homme..Malice alla l'accueillir au comptoir.

Le gîte, le couvert, messire, c'est possible, même à cette heure tardive. Voici votre clé, veuillez remplir le registre. Votre chambre donnera sur la place, mais n'est point trop bruyante. Soyez aimable de ne pas vider votre seau d'aisance par la fenetre..

Elle lui fit un très gracieux sourire, et lui tendit sa clé.

Désirez vous diner ce soir, faire médianoche? Il nous reste du poisson en gelée, et un peu de gibier... quelques navets au miel et à la canelle! Ah, mais voilà Aylay!! Et Prune notre bouvier massif mais inoffensif!

A nouveau la porte, mais une connaissance! Hiltja! Malice l'accueillit d'un sourire et d'un signe de la main, la laissa s'installer. Tout en ouvrant une bouteille de vin, et disposant sur un plateau moults verres, elle s'exclama:

Ahh, Hiltja, je disais justement qu'il reste de la journée un peu de giber et du poisson. Je met tout ça sur un plateau, installez vous tous à une table, je vais même me joindre à nous, soupons ensemble! Il y aura en dessert du caillé et de la gelée de fraises.. j'ai envie de fraises, en ce moment! Aylay, tu te joins à nous, et vous demoiselle, dit elle à Talamine, vous rejoignez notre tablée?

Talamine a écrit:: Talamine fut pris de court par cette question. Toutes ces bonnes gens semblaient très gentilles mais la gêne la paralysa. Elle se leva et commenca son chemin vers la porte d'entrée, vers la fuite sa bonne copine, lorsqu'une force intérieure la forca à rebrousser chemin.

Finalement, je crois que je vais accepter votre offre Dame Malice. Un peu de gelée de poisson ne me fera pas tord. Je ne m'alimente pas très bien c'est temps ci.

Elle repoussa son imposante chevelure sur son dos et pris place à la table avec tous ces inconnus. La bête prénommée Prune la suivi et se coucha à ses pieds. On dirait qu'il veut m'accompagner dans cette épreuve. Il resent mon trouble. Il n'y a pas à dire, je serai toujours mieux comprises par les animaux. Talamine était encore songeuse, comme à son habitude. Elle promenait ses pieds nus dans le poil dru de la bête en cherchant à se nourir d'ondes positives et de réconfort.

Hiltja a écrit:: Hiltja était ravie de la proposition de dame Malice. Quoi de mieux qu'un repas en bonne compagnie. Elle s'installa, pris ses aises et regarda la jeune femme qui semblait vouloir partir et que finalement revenait vers la table. Elle ne pu s'empêcher de sourire en la regardant, timide et farouche. Ça lui rapellait étrangement quelqu'un. Elle fît un effort sur-humain pour ne pas lui rigoler à la figure. Elle se disait que la jeune femme finirait par changer comme elle et ferait sa propre place dans ce petit monde. Hiltja regarda un court moment dame Malice se démener avec les plateaux et elle se leva et tout en rigolant lui dit:

Ma dame! Laissez-moi vous donner un coup de main... Ça fait beaucoup tout ce que vous transportez là

Hiltja sourit, se demandant si elle devait prendre les devant et l'aider ou bien attendre un signe. Elle se doute bien qu'elle a l'habitude de ses soirées où tout le monde arrive en même temps. Elle décida de prendre les devants et se dirigea vers Malice en signe de bonne volonté d'aide

Venom a écrit:

La tavernière de l’auberge semblait très affairée entre les différents clients dont elle s’occupait. Elle lui avait donné la clef de sa chambre, mais dans sans lui indiquer laquelle. Il pris le temps de remplir le registre,

Code:: William VENOM

Marchand Lorrain, Voyage pour affaires vers les SUD..

De passage à Lausanne pour quelques jours.

Quand il eu finit, il vit qu’elle dressait une tablée avec d’autres convives. Un peu de chaleur humaine romprait avec la solitude du voyage. Il s’approcha de la table et salua les dames, il leur dit :

Je suis ravi de pouvoir manger si près de minuit, ce n’était pas partout qu’on propose de faire médianoche. Du poisson en gelée cela m’ira et avec navets au miel, je ne connais pas cette préparation et j’y goutterais bien.

Servez moi surtout du vin, j’ai besoin de me réchauffer le sang, après ce voyage si épuisant.

Il fait si froid dans ces montagnes et l’on ne trouve pas beaucoup d’auberge aussi accueillante que la votre sur la route.

Puis je me joindre à la tablée ?

Il s’adressa plus particulièrement à la tavernière en disant : Au fait vous m’avez donné la clef d'une chambre, mais je ne sais pas laquelle c'est ?

Il attendit une réponse de la tavernière ou des dames déjà attablée. Espérant que son allure, ses habits fripés et salit par le voyage, n’en dégoûterais pas ces dames.

Il frisa les poils de sa moustache en faisant un petit sourire afin de leurs paraître moins rustre qu'il n'en avait l'air.

le-petit-pigeon-voyageur a écrit:: Un petit pigeon voyageur vint apporter une affiche au chalet des Quatres

Malice V. a écrit:: Aidée d'Hiltja qu'elle chargea de mettre les verres et les couverts, Malice dressa rapidement une table d'abondance, fromages, charcuteries, poissons et gigots, navets et topinambours, amandes grillées, fruits au miel et à la canelle, et un peu de bouillon de légumes à la volaille. Le pain de chez Aylay fut déposé devant les convives en larges tranchées, le vin fut servi... Quelques bougies sur la table, et aux encadrements des fenetres, ouvertes pour laisser entrer l'air doux de la soirée...

Au passage, elle lut le nom sur le registre. Elle emplit les verres, tout en lui répondant:

Mais oui, messire Venom, vous pouvez vous joindre à cette tablée! Tout le monde à table!! Ventres affamés ou rassasiés, asseyez vous, buvons à cette petite réunion, presque familiale!

Puis elle se redressa confuse:

Oups, pardon, je suis désolée!! Prenez la chambre Perce Neige, vous la reconnaitrez au dessin de cette fleur peint sur la porte de votre chambre. Sinon, c'est en haut de l'esclaier, seconde porte à droite! Quant à vous demoiselle Talamine, je vous surveille, mangez bien, et beaucoup!! Il n'est pas dit que vous irez vous coucher le ventre creux!! Et tenez, buvez ce petit vin, c'est du velours!!

Son attention fut retenue par l'arrivée d'un pigeon..

Aylay, il y a un pigeon sur le rebord de la fenetre.... tu vas voir ce que c'est? Je finis de servir le vin, en attendant!

aylay a écrit:: malice avait pris les choses en main et une table fort appétissante fut dressée en un clin d'oeil, j'avais le sourire de voir ainsi à nouveau une belle tablée

allez mangeons de bon coeu r

ah un pigeon

sers moi donc un peu de vin malice je crois que je vais l'apprecier

alors messire mesdames bon appétit

je vaisvoir qui écrit

délicatement 'j otais le message au pigeon qui se laissa caresser un instant le poitrail

et je lus

je poussais un cri

malice c'est guido qui se marie le 27, je pense y aller , hern voudra venir aussi je présume et toi? je regardais malice en riant sous cap e ..

c'est un ami très cher qui se marie dans quelques jours

dis je à la tablée

allez malice ouvre donc une autre bouteille pour feter cela,je suis bien contente pour guido et sa future femme.

je me mis a manger de bon appétit regardant tour a tour cette tablée héteroclite ,me disant que demain je devrais aller voir hern pour lui annoncer la nouvelle

alors hiltja, vous vous acclimatez parfaitement ?

et vous messire venom, ou dois je dire william?

je souriais discrétement

malice me regardait avec les yeux rond s

he oui ce cher william est venu s'inscrire au tournoi de tir

mais je crois que vous aussi Dame talamine et vous ausi hiltja non?

j'espere que vous allez faire honneur à la gent féminine toutes les deux

.

Venom a écrit:: A l’invitation de Malice il s’assit à table devant la profusion de plats et de mets, il se dit qu’il avait été bien inspiré de choisir cette auberge. Il pris une cruche de vin en proposa a ces dames les servit avant de se servir à son tour. Un détail le fit sourire il était le seul homme de la tablée.

Malice lui indiqua le signe qui lui permettrait de reconnaître sa chambre

Je vous remercie dame Malice, je comprends qu’étant aussi affairées, vous ayez oubliée de me préciser ce détail. Mais mangeons, buvons, grâce à vous ce soir je vais faire ripaille, à vrai dire rien n’y manque.

Aylay revint vers la tablée en tendant un parchemin porté par un pigeon à Malice, puis fit ouvrir une nouvelle bouteille.

Elle s’adressa à lui en utilisant son prénom, douce musique à ses oreilles, et de plus précédé de "cher"...

Si il vous plait de m’appeler par mon petit nom, si c’est la coutume de la maison, faites donc Aylay, a cette tablée et dans cette auberge chaleureuse il me semble être un peu en famille.

Quant au tir à l’Arc, vous verrez je m’y présente sans prétention, n’étant un archer qu'à l’occasion.

Il lui sourit, puis pris a nouveau du paté et se resservit du vin.

Malice V. a écrit:: Malice regardait sa tablée de convives d'un air content. A l'annonce du mariage de Guido, elle alla dans la cave chercher une bouteille parmi les meilleures, dont Hern lui avait fait promettre de ne pas la boire dans un moment de beuverie avec Aylay.

Elle servit tous les verres vides, fit vider prestement au fond des gosiers ceux qui contenaient encore du vin plus ordinaire, puis finit son activité sommelière. Elle leva son verre:

Buvons au bonheur de Guidonius! Tu lui feras la bise de ma part, Aylay!!!

Elle rit en regardant Aylay qui savait fort bien que Malice ne remettrait plus jamais les pieds à Langres sous peine de se livrer à des activités que la justice réprouve. Elle sirota une délicieuse gorgée de velours, appréciant une fois de plus les choix de Hern en matière vinicole. Puis elle se tourna vers ces dames:

Ah oui, pour le tournoi, il est impératif de faire des scores qui écrasent ces messieurs!! Encore que Pako est certainement imbattable! mais vous, "cher William", ajouta t-elle en se tournant vers le voyageur, et en se moquant de la familiarité d'Aylay, vous disiez venir des montagnes? Que vendez vous comme marchandises? Vous savez quoi, j'adorerais qu'un colporteur arrive à Lausanne avec des colifichets, et la mode de Paris!!

Elle se pencha vers messire Venom, posa la main sur son poignet, lui dit à vois basse, souriant pour le convaincre:

Si vous étiez ce colporteur, cher William, j'espère que je serais celle à qui vous réserveriez les plus beaux de ces articles!! je voudrais un petit bonnet pour le dimanche, un bonnet de dentelles avec des rubans...Avec la crise qu'a passée l'Helvétie, et les blocus, nous avons été privées de jolies choses, les marchands n'amenaient que des matières indispensables, et moi, j'ai envie de futile!!

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Venom a écrit:: Malice leva son verre porta un toast en l’honneur d’un de ses ami qui allait se marier.

Venom leva son verre, le vin était excellent, il en avait bu plusieurs cruchons, il vacillait un peu mais il était dans l’auberge et n’aurais pas une longue route pour allez se coucher quitte a s’appuyer sur l’épaule d’une bonne âme pour gravir ces traîtres escaliers. Quelle manie dans les auberges que de mettre les chambres à l'étage.

Il entendit parler du tournoi d’archer, mais il entendit surtout que Malice, comme Aylay utilisant le "cher William".

Il aimait décidément bien cette tradition hélvète.

Malice lui demandait ce qu’il colportait et si il y avait dans ces marchandise des « futilité » .

Dames Malice voyez comme cela tombe vraiment bien. J’amène des villes tisserandes du Nord des dentelles jusqu’en Italie d’où par le chemin retour je rapporte des soieries.

Il se pencha vers son grand sac, en tirant 2 articles.

Vous désiriez un bonnet, regardez que pensez vous de celui-ci ?

et ce ruban de dentelle, cousu sur votre corsage, voila une jolie frivolité.

Il regarda Malice avec un sourire un peu imbibé. Il lui offrait de bon cœur car il avait apprécié la chaleur de l’endroit, de la propriétaire et de sa tavernière.

Il pensa également que ce n’était pas cher payé pour payer ces chers…

Talamine a écrit:: Talamine se réjouissait de toute cette activité. Elle prit part au festivité de bon coeur malgré son ignorance sur qui était bien ce Guido. Elle s'aperçut malgré tout des regards en coin entre Malice et Aylay ce qui lui fit croire qu'il y avait un passé commun entre ces gens.

C'est à ce moment que l'homme installé à la table sortit de très belle pièce de dentelle pour montrer Malice. Comme tous cela était jolie. On ne lui avait jamais offert de si jolie chose à elle. Et de toute façon, elle n'aurait pas de quoi se le payer. Elle se rapella aussi ce tournoi.

Je suis désolé de vous apprendre que je ne pourrai participer à ce tournoi de tir à l'arc. Je me suis blessé à l'épaule et je crains n'être qu'un boulet pour cette compétition. Je vous promets de toutefois m'essayer mais je vous prévient, je n'ai jamais vraiment tiré et j'ai quelques craintes de ne pouvoir faire compétition à qui que ce soit.

Talamine pris une gorgée de se fameux vin et se délecta. Quelle bonne cuvée! Elle aimerait pouvoir se gâter plus souvent. Ce repas tombait vraiment à pic. Cette chaleur humaine la troublait mais en même temps la remplissait de confort. Elle qui était plus habituée à la forêt... quel contraste. Le vin aidant, elle se sentait vraiment à l'aise parmis tous ces étrangers.

Malice V. a écrit:: Ahh, ce cher William était plein de ressources, Malice en fut ravie. Elle aimait bien cet homme simple et direct, qui était là sans façons, comme un vieil ami de la famille.

C'est si joli, William! N'avez vous pas aussi de la dentelle du Puy en Velay? Ou de Calais? Une amie faisait le point d'Alençon, c'était spectaclaire de la voir faire! Imaginez qu'elle passait sa journée penchée sur son ouvrage, sans avoir le droit de toucher autre chose que son ouvrage, pour ne pas salir ses mains et noircir la dentelle en cours! Si son nez la démageait, tant pis pour elle, elle ne pouvait pas se gratter! Quelle horreur, j'adore me gratter, moi!!

Riant de ses propres bêtises, elle se trancha une belle portion de fromage, et avant de s'en saisir, aida le marchand à ranger ses articles pour ne point les salir. Elle espéra qu'il voudrait bien plus tard lui montrer ses soies, car si vraiment il y avait un tissu dont elle raffolait, c'était bien les soies, toutes si différentes. La soie avait une odeur particulière, et un toucher si sensuel, que ce soit en taffetas craquant ou en pongé lisse et léger..

Elle servit du fromage à Talamine:

Tenez, il est un peu résistant à la coupe, je vous le sers, pour que vous économisiez votre épaule. Tentez tout de meme le tournoi! On ne sait jamais! Et puis est ce grave de ne point gagner? Pako et Jaume particiepent, aucun d'entre nous n'a la moindre chance de gagner...alors venez pour le plaisir!

Vilya de Lausanne a écrit:: Invitée par Malice à partager un verre dans leur Taverne, Vilya, nouvelle arrivée en ville, passa la soirée à écouter leurs conseils avisés. Mais il se faisait tard et demain une longue journée l'attendait à la mine.

*Reposant un verre qui lui avait été offert pendant la soirée*

"Et bien merci encore à tous pour cet accueil chaleureux ! Je vous souhaite une bonne soirée, peut être aurons nous la chance de nous croiser à l'Eglise demain avant de partir travailler. Encore merci pour tous vos conseils, je vais tâcher de les appliquer."

Talamine a écrit:: Talamine pris le morceau de fromage en remerciant Malice. Elle aimait vraiment la prévenance de cette dame à son égard.

Merci bien chère Malice! Je n'avais pas osé me tenté à couper dans cette brique. Je vais suivre votre conseil et me tenté pour le tournoi. On dit bien que c'est la participation qui compte. Je ne suis guère une grande archère mais je prends plaisir à vous encourager. Sir Pako semble prendre sans contredits les devants.

Elle avait maintenant terminé son verre et son repas et se sentait à merveille, ce qui ne lui avait pas arrivé depuis longtemps. Malheureusement, il fallait qu'elle les quitte pour reprendre un peu de force pour pouvoir faire sa journée de travail.

Elle se leva et fit un grand signe à tous en se dirigeant vers la porte:

Merci bien mes amis! Je dois vous quitter mais j'espère vous recroiser prochainement au tournoi. À la prochaine mes chères et merci encore Dame Aylay et Dame Malice pour votre hospitalité.

Venom a écrit:: Venom voyant Malice se délecter des quelques marchandises qu’il avait sortit de son sac de colporteur, sourit aux propos légèrement piquants et toujours pleins de sous entendu de Malice.

Ma chère Malice, quand vous parlez de gratter vos mots sont des poils qui me gratouillent et qui me chatouillent bien un peu.

Il se lissa la moustache en disant ces mots. Puis continua.

Ce ruban de dentelle vient de Calais, la coiffe d’Alençon. Le Puy en Velay cela ne se trouve pas sur mon chemin habituel et je n’y connaissais pas la réputation d’une ville Tisserande comme celle du Nord, pensez vous qu’il faut que j’y fasse un détour pour rencontrer votre brodeuse qui semble si experte ?

Il sourit.

Quant aux soieries, j’en aurais à mon voyage retour, Venise est une ville de débarquement de ces tissus venu d’orient.

Une inconnue avait pris un verre et salua Malice, il leva son verre et lui fit un sourire en hochant la têt pour la saluer.

Il pris pour lui-même une bonne part de fromage. Talamine quitta la tablée pour aller au tournoi de tir à l’arc.

Si vous permettez, je vous y accompagne. Pour moi les jeux sont faits, mais un certain concours dans ce tournoi a mon attention particulière, vu qu’il semble que je doivent y payer un prix.

Il regarda Malice et Aylay en souriant, finis sa part de fromage et termina son verre de vin, avant de sortir.

Venom a écrit:: Venom entra dans la taverne, un bouquet champêtre à la main :

Il interpella Aylay ? Aylay ? …. Malice ?.... Aylay ?

Ou est la nouvelle maire de ce village que je la félicite, qu’elle paie son coup à boire…

Il est toujours bon pour un homme de commerce comme lui de se mettre bien avec les maires les CAC et Douanier.

Mais là c’était bien autre chose, c’est son amie qu’il voulait féliciter.

Il pris un pichet vide le remplis partiellement d'eau et dépose le bouquet bien en évidence sur le comptoir.

Et s'installa dans un fauteuil attendant que l'une ou l'autre des co-propriétaires ne se présente.

aylay a écrit:: descendant les escaliers quatre à quatre

j'avais entendu un appel dans la salle de l'auberge

je restais surprise sur la dernière marche en voyant ce cher william assis sagement dans un fauteuil un gros bouquet de fleurs posé à ses cotés ..

he bien et bien dites moi cher ami quel bonvent vous amène et pour qui sont ses si belles fleurs

je m'avançais le sourire aux lèvres et lui tendis les mains avec tendresse

quel plaisir de vous revoir cher william.

malice ne va pas tarder je pens e,

je fis un sourire complice a william, j'ai comme l'impression qu' elle ne vous laisse pas indifférent?

est c e qu e je me trompe?

et j e vins m'asseoir en face de william heureuse un instant de pouvoir me reposer aprés l'agitation de ces jours d'élection.

Venom a écrit:

Venom assis confortablement entendit des pas descendre de l’étage.

Aylay Arriva face à lui. Il se leva, elle lui tendis les mains qu’il saisi puis les baisas.

Très chère Aylay je vous félicite pour votre élection.

Quelqu’un m’a dit il y a quelque temps être maire c’est trop de travail. En tout cas vous cela ne vous effraie pas a ce que je vois, je vous souhaite une bonne réussite dans cette tâche.

Quand elle lui parla de Malice

Citation :: malice ne va pas tarder je pense .... j'ai comme l'impression qu' elle ne vous laisse pas indifférent?

Venom toussa, Madame le maire est peut être pressée de célébrer un mariage ou d’enregistrer des nouveaux nés dans sa communes... il sourit en espérant avoir écarter ce sujet délicat par cette boutade.

Sachez que je vais partir d’ici deux jours.

Je me suis accordé une bien trop grande pause dans mon voyage de commerce. Mais soyez rassurée je compte bien mettre Lausanne sur mon étape de retour. Et je m’arrêterais à nouveau dans votre établissement pour l’accueil et la compagnie que vous et Malice m’avez offert.

Mais une élection cela se fête, sortez un pichet notamment si Malice doit arriver.

Malice V. a écrit:: Malice revenait du moulin, après avoir fait le tour du marché pour trouver du blé bon marché. Il fallait alimenter la taverne en bon pain, et Aylay voulait de la farine point trop onéreuse pour continuer à praztiquer la vente du pain à bas prix.

Revenir en sa taverne faisait toujours du bien à Malice. Clients souvent chaleureux, Aylay, Florette et Prune dans leurs activités respectives, comptes, jeux, machouillage d'os, dans l'ordre.. c'était sa maison, son foyer, et pas seulement son travail.

Elle franchit la porte, leva les yeux après avoir posé dans un coin ses chaussures de ville. Elle adorait l'été marcher pieds nus sur les tomettes fraiches de la grande salle. Elle tachait de se chausser pour le service en salle, mais quand elle restait derrière le comptoir, ses pieds se rafraichissaient au contact du carrelage. Aussi, elle avait des poulaines de cuir, faciles à enfiler, facile à virer d'un coup de cheville. Elle les mit à ses pieds, entra dans la grande salle. Justement Aylay et Venom parlaient ensemble et Malice arriva comme leur hôte annonçait son départ. Malice s'attrista:

Vous partez, mon ami? Nous vous regretterons. C'était un plaisir de vous avoir parmi nous!!

Puis elle s'assit sur une chaise, franchement dépitée.

C'est une triste nouvelle, Venom. Nous nous étions habituées à votre présence, à vos prévenances! Un client comme vous est du pain béni... Mais vous dites que vous reviendrez? Vous serez absent combien de temps?

Trop de départs, ces derniers temps, la nouvelle affectait franchement Malice. Elle ne pouvait pas vraiment le laisser paraitre, aussi, elle se releva, et partit vers l'arrière cuisine en disant:

Mais vous êtes là encore deux jours? Alors nous allons faire un bon dernier repas ensemble!!

Venom a écrit:: Venom vit entrer Malice au moment où il faisait part à Aylay de son prochain départ, cela sembla lui couper les jambes et s’assis dans une chaise.

Malice, Vous semblez fourbue, ne soyez pas triste vous saviez que je devais continuer mon voyage, mais cette auberge et prévue sur ma route en retour.

Il s’approcha de Malice posa sa main sur son épaule et le regarda dans les yeux.

Si vous regrettez le client qui s’en va dites vous que c’est un ami qui reviendra. Vous m’avez fait vivre de très bon moment ici toutes les deux. Je vous promet que d’ici trois semaine je serais de retour, si les affaires sont bonnes et la route sans embûches, je serais même au chalet un peu avant.

Reprenez vous, ne me laissez pas comme dernier souvenir votre mine attristé, je veux vous voir sourire, boire et peut être même chanter…

Il se redressa et mis de l'entrain dans son allure et ses propos

Allez c’est moi qui vais servir la tavernière et la maire de Lausanne ce soir… reposez vous. Donnez moi les clefs de la cambuse, je vais voir ce que je vais vous préparer un repas à ma façon avec ce que vous aurez et du vin oui surtout du vin qui nous fera chanter.

Il leva sa main de l’épaule de Malice, se lissa la moustache et s’approcha de la piéce qui servait de cuisine…

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Malice V. a écrit:: Malice le regarda en riant, un peu moins chiffonnée.

Comment, vous voulez cuisiner ce soir? Soit, je vous laisse la place, vous voilà maitre à bord! Je vais chercher le vin, plusieurs bouteille, ça nous aidera à chanter, et sachez à l'avance que plus je suis cuite, moins je chante bien! Vous voilà prévenu, ne venez pas vous plaindre ensuite!

Alors elle s'éclipsa vers la cave, et en ramena plusieurs bouteilles, puis laissant le cuistot d'un soir en cuisine, elle monta à sa chambre se refaire une beauté. Elle espéra qu'Aylay ne consacrerait pas trop de temps à la mairie, de façon à participer l'esprit dégagé à ce dernier repas en compagnie de leur cher William!

Venom a écrit:: Venom Regarda ce qu’il y avait dans la cambuse comme matière première …

Du poisson frais évidement, des truites.... de la farine ?? oui il y en a … un peu d’huile…

Tiens des amandes bien craquantes, voila un bonne base… un peu de vin blanc hélvète… Il y goûta au goulot … Humm très sec.. Parfait. Voici mon plat principal…

Il faisait tinter les casseroles avec enthousiasmes, vidant les truites, les enfarinant, les faisant légèrement revenir dans l’huile, puis versant le vin blanc les amandes et les couvris.

Coté légumes … des carottes... Du céleri, oui.. … Du sel… et des épices...

La musique de cuisine repris, tchack tchack … épluche, découpe, rince, coupe en petits dés, passe au feu vif, faisant sauter ces petits légumes dans une poêle profonde…

Il les incorpora aux truites, comme un écrin autour de chacune d’elle….

Il y avait aussi du jambon de la charcuterie de montagne. Comme entrée en matière très bien…

Pour la fin du repas il ne savait pas faire de pâtisserie, mais il y avait du fromage a base de lait de vache ou de brebis, des frais des forts, des pâtes molles et quelques fruits…

Il revint en salle après plus de trois quart d’heure de cuisine avec les premiers plats la charcuterie, laissant les truites aux chauds dans leurs papillotes entourées de leurs carottes / céleri.

Voici l’ouverture de ma pièce, en quatre actes minimum… Aylay est-elle arrivée ?

Servez moi à boire Malice j'ai le gosier sec, en cuisine il fait bien plus chaud qu'ici...

Il sourit de contentement, oui il était heureux de préparer ce repas pour elles, le tout est que ce ne sois pas le dernier.

Malice V. a écrit:: Pimpante et fraiche, Malice avait attendu que William et Aylay arrivent pour lui tenir compagnie. En attendant, elle sirotait un petit vin rouge fruité venu du Languedoc. Elle avait déjà dressé une table gaie, nappe blanche immaculée, en lin bien raide et empesé, de petits bouquets en centre de table, des bougies pour faire briller comme pierres précieuses le contenu des bouteilles de vin.

William apparut, portant force plats et cocottes.. Aussitôt, Malice la gourmande saliva, le nez frémissant.

William, vous êtes un homme de ressource! Cela sent fort bon! Il ne nous manque qu'Aylay! Espérons que la mairie nous la laisse un peu!

Elle le servit généreusement.

Goutez ce vin, messire, et dites moi s'il ne vous vient pas la farouche envie d'aller visiter les Corbières!!

Elle servit le verre d'Aylay, espérant que celle ci arriverait tout bientot!

aylay a écrit:: j'avais pu enfin me liberer de la mairie non sans mal et j'entrais au chalet en chantonnant

la porte d'entrée était ouverte et une excellente saveur de poisson arrivait à mes narines ..

hu m vite!! j'accelérais le pas

malice a du se mettre au fourneau

je restais surprise malice et william étaient installés à table et une assiette visiblement m'attendait.

hum que cela sent bon

jevins vite me mettre à table

qui a cuisiné ce diner est ce toi malice ou vous william?

je me lêchais déja les lèvres envoyant tous ces mets

devant moi la table était plaisante , et déja le vin brillait dans les verres

je meurs de soif j'ai eu une journée très animée

je meurs de faim

je levais monverre en regardant tour a tour william souriant et malice , ma coupine de toujours

a nous, au chalet , à lausanne, à l'amitié

Equiman a écrit:: Attiré par un fumet s’échappant par une des fenêtres de l’auberge. L’homme s’approchât de l’huis et comme mu par une soudaine décision entrât.

« Allons courage !, ces braves gens ne vont pas te manger, rien que ton odeur les dissuaderont efficacement… ! »

« Bien le bonsoir Mesdames et Messire, pourriez vous je vous prie me dire qui est la tenancière de ce bien sympathique établissement ? »

« J’aurais grand besoin d’un bon bain, du gite et du couvert. Voici près d’un mois que j’ai quémandé un logis auprès de notre cadastre, mais hélas son responsable semble s’être évaporé dans la nature ! »

Sur ce, le voici qui se dirige vers la table la plus éloignée des gens, sans doute de peur de les déranger par son odeur, s’affale sur un banc et…..

« Mais avant tout, un grand hanap de votre meilleur piquette, j’ai une soif à assécher le lac »

Venom a écrit:: Aylay venait de rentrer, juste au moment de trinquer.

Je trinque à ce chalet et aux belles dames du Lac de Lausanne qui le tiennent avec tant de chaleur.

Il huma puis goûta ce vin choisi par Malice.

Très bon choix ma chère, … Allons asseyons nous nous avons faims, restaurons nous, j’espère que vos bonnes impressions ne s’arrêterons pas au fumets de ceux-ci.

Un homme entra à cet instant il vint demander le gîte et le couvert et s’installa a une table du fond.

Venez étranger nous festoyons, ne restez pas dans votre coin, venez il y a du vin …

Je vous présente la tavernière Malice et la propriétaire de cet endroit Aylay, qui depuis peu est maire de Lausanne et je ne doute pas qu’elle vous aide dans votre établissement sur Lausanne.

Venom qui était emporté par l’enthousiasme de fêter son départ avec ses amies et un peu par le vin qu’il lui faisait rougir les joues se demanda soudain si il ne s’était pas un peu vite engagés envers cet homme et surtout Aylay.

Malice V. a écrit:: Un inconnu à la porte..., il entra et s'annonca, alla s'assoir à l'écart!

Venom etait sans doute dejà habitué aux manières des lieux, car il invita l'homme à leur table. Aussitot, Malice se leva, ajouta verre, cuillère et une belle tranchée de pain devant une chaise vide! Puis elle alla devant l'inconnu, tendant la main pour l'inviter..

Messire, venez donc avec nous, nous ne refusons du monde à notre table que quand les chaises sont toutes prises! C'est à notre table que je vous servirai notre meilleure piquette, ce n'est pas un grand vin, mais il est ensoleillé, c'est un vin des Corbières! Venez, et vous aurez ensuite une chambre, un tub, dès que vous aurez bu et mangé avec nous! Il y aura aussi le registre à remplir.

Quand au cadastre, c'est un ami très cher qui s'en occupe, messire Ayorjo, mais il est absent pour un bon moment, encore, je le crains!

Elle retourna s'assoir, désignant la chaise vide à l'homme.

Installez vous là, messire, trinquez avec nous! Messire Venom est un de nos clients, et s'en va tout bientot, aussi il s'est chargé lui même de nous composer un festin! Vous serez un gouteur imprudent comme Aylay et moi!

Sur cette petite pique insolente, elle regarda William Venom avec un grand sourire...Elle se tourna encore une fois vers leur nouvel hôte, son verre déjà levé pour trinquer, les yeux curieux.

Messire, quel est votre nom? Nous n'allons pas trinquer avec un inconnu!! Je voulais vous dire aussi que si vous êtes en panne de logement, vous pouvez habiter l'auberge à l'année, ou au mois, nous étudierons un prix de location fort honnête... Mais en attendant, trinquons!!

Equiman a écrit:: L’homme après in instant d’hésitation, fît mine de se lever pour répondre a l’invitation si gentiment faite, mais hésitas..

« Je vous remercie, gente dame, l’accueil de votre auberge vous fait honneur et réjouis mon cœur, mais je crains de vous incommoder par mon odeur, et puis…..

Fi de ma gène, c’est avec joie que je me joins à vous ! Il ne sera pas dis que je refusasse une invitation faites avec autant de cœur, et puis je dois dire que l’envie d’un bon verre de vin, me met l’eau à la bouche »

L’homme décidé s’installa, parmi les autres commensaux et levant son verre…

« Mon nom est Equiman, sellier de mon état, et c’est dans cette bonne ville que j’espère m’installer, Dame Malice, nous discuterons plus tard de la location ….. Santé à vous et votre cordialité

C'est avec plaisir que je partagerai ce repas qui me semble avoir été concocter avec un soin particulier pour une occasion particulière si je ne trompe. Messire, vous avez un don mes papilles jamais ne se trompent, et mon nez me le confirme »

Equiman a écrit:: Se réveillant, après une nuit merveilleuse dans un lit, rendez vous compte, un lit … cela faisait longtemps que l’homme n’avait plus eu un luxe du genre. Etirant sa grande carcasse, il ouvrit la fenêtre en grand, et… humant un air frais chargé de senteurs, tombât en extase devant la beauté de la vue s’offrant à lui…

« Whaaaaw ! Voilà ce que j’appelle bien commencer la journée, quelle splendeur !!! »

Après quelques ablutions et s’être vêtu de frais, l’homme descendis, passant par la grande salle, il espérait trouver Dame Malice toute à ses comptes, mais personne… La salle résonnait encore aux échos de la soirée, il se souvint avec joie de la charmante soirée passée en compagnie de ses gens qu’il ne connaissait pas jusqu'à là.

« Bien charmantes compagnie, il faudra que je n’oublies pas de remercier Dame Malice, cette soirée bien arrosée fut un régal »

Ne trouvant toujours pas la tenancière, il prit une page de son carnet et nota ces quelques mots.

Dame Malice,

Tout d’abord, un grand merci pour votre accueil chaleureux,

Je serais heureux de pouvoir garder ma chambre pour quelques jours,

nous débâterons des modalités ce soir, si vous le permettez ?

Votre établissements est des plus agréables et j’aimerai s y passer quelques temps.

Vous souhaitant une excellente journée,

Bien à vous,

Equiman

Sur ce, laissant le mot bien en vue, c’est sifflotant que l’homme sortit de l’auberge, repus, reposé et guilleret comme un pinson, pour commencer cette superbe journée !

Malice V. a écrit:

Malice passa ce midi à l'auberge en coup de vent, pour voir si des clients souhaitaient manger. Elle devait aller au marché trouver des poissons à 17.80 écus, du blé point trop onéreux, quelques légumes pour avoir un beau teint, passer au tribunal pour témoigner contre le sieur Comolo, aller au lac, pecher un poisson ou deux, publier la carte de pêche..

Elle vit de loin les volets d'une des chambres ouverts. Elle sourit: messire Equiman était levé!

Elle eut une respiration heureuse, en entrant dans son auberge. Elle adorait ce lieu! Sur le comptoir, une feuille. Elle la lut, et un sourire naquit à ses lèvres. Paarfait! Quoi de plus satisfaisant qu'un client heureux? Un client amical? Messire Equiman était les deux, et sa place à l'auberge était tout assurée!

Elle écrivit à la suite des mots d'Equiman:

Citation :: Je permet, avec grand plaisir!

Equiman a écrit:: Après une journée des mieux remplie, c’est aux petites heures, aux heures bleues comme les nomment les gens proches de la nature. Cette fenêtre magique ou le silence est roi, la faune nocturne s’est endormie, tandis que la diurne ne c’est pas encore réveillée, instant fugace qui ne dure qu’un court moment, c’est ce moment que choisi Equiman pour rentrer retrouver sa couche.

Prenant soin de faire le moins de bruits possible, il passât par la grande salle, ouvrit sa besace et déposât diverses choses sur le comptoir.

Griffonnât sur un bout de parchemin quelques mots.

Dame Malice,

Voici quelques champignons, céleris sauvages et bleuets des champs que j’ai pu cueillir ce bon matin, je suis sûr que vous pourrez en faire profiter votre clientèle.

Vous souhaitant la bonne journée

Equiman

Sur ce, montant les marches il rejoignit sa chambre, s’affalât sur son lit et sans demander son reste s’endormi. C’est le moment que choisit, un pinson sur le rebord de la fenêtre pour lancer son trille, sans doute pour rythmer les rêves du dormeur.

Malice V. a écrit:: Dès son lever, elle avait vu la récolte exposée sur le comptoir, lu le petit mot. Décidément, il faisait bon compter messire Equiman parmi ses clients. Malice ne le croisait pour ainsi dire jamais, mais le lien avec lui ne se brisait jamais tout à fait, grace à ses attentions..

Des champignons, des céleris, pour le bonheur du ventre... Du bleuet..Centaurea Cynaus. Ah, la belle idée! Malice se couchait souvent fort tard, à cause des clients tardifs de la taverne, et au petit matin, ses yeux accusaient leur propriétaire de mauvais traitements, grace à un perceptible gonflement, quelques poches inesthétiques. Les vingt ans de Malice étaient loin.. Avec Centaurea, la fleur casse-lunettes, Malice pourrait se faire des décoctions décongestionnantes. Son regard s'en trouverait rafraichi! Pour le moment, elle mit les fleurs en vase, pour le plaisir de voir du bleu dans la taverne. Et murmura un merci...

Elle aimait le bleu, et rêvait de faire venir des pastels de la belle région de Toulouse, pour décorer les murs d'un air azuré. Malice aurait toujours le coeur au sud...

Equiman a écrit:: De retour du petit théâtre, ou il avait expié tout en s’adonnant à sa prose chérie. Equiman débordant d’énergie avant d’enter dans l’auberge, avisat adossé au mur du chalet un tas de buches, certainement prête à alimenter les réserves de bois pour l’hiver.

« Ha ! Et bien voilà de quoi canaliser mon énergie, et de surcroit de remercier Dame Malice de ses bons services ! Allons un peu d’huile de coude mon ami! »

Finissant par trouver une hache, dans la réserve, tombant la tunique dégageant le billot il se mit au travail. A grand renfort de « HAN ! » retentissant les bûches une à une suivirent le même sort et furent fendues, rangées, alignées en tas bien ordonnés. C’est bien fourbu, dégoulinant de sueur, les mains en sang mais heureux qu’il s’assied sur le billot.

« Ha, un grand seau d’eau, voilà ce qu’il manque à mon bonheur ! »

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Malice V. a écrit:: Revenant du moulin où elle avait entreposé dix sacs de bon blé, quasi offerts par Ray et Aylay, Malice perçut du coin de l'oeil un changement dans le décor. Elle fit mieux attention, et remarqua les bûches. Elle alla y voir de plus près, appelant doucement: Hern? Tu es là?

C'était autrefois sa tâche, et il était revenu.. Mais non, elle tomba nez à nez avec Equiman.

Vous? C'est votre labeur, toutes ces bûches empilées?

Elle le contempla désolée qu'il se fut senti obligé de se livrer à cette corvée pénible.

Messire, nous ne demandons pas à nos clients de fendre le bois pour chauffer leur bain. Nous employons un jeune homme, avec Aylay, depuis le départ de Hern. Mais voyez vos mains? Et celà vous fait sourire? Ce bucheronnage vous a plu? Ahh, messire, vous me plongez dans l'embarras! Mais laissez moi tout d'abord vous remercier! Vous aurez un bain chaud et le sourire de la tavernière en prime!! Et des soins! Venez avec moi à l'abreuvoir, que nous lavions vos paumes. J'ai un onguent souverain pour ce genre de blessures..

Elle le prit par le poignet, évitant à son regard curieux et appréciateur de trop s'attarder sur son torse nu. Au devant de l'abreuvoir, elle le lacha et se saisit d'un seau, qu'elle emplit. Tendez vos mains!! L'ordre était péremptoire..

Equiman a écrit:: Tout à sa béatitude, assis sur son billot Equiman tout d’abord ne remarquât l’arrivée de Malice, mais bien vite son pas énergique et sa voix bien reconnaissable entre mille, le doute n’était plus permis. Elle lui fit face et sans un bonjour ce mis à le tancer gentiment d’un débit rapide.

Messire, nous ne demandons pas à nos clients de fendre le bois pour chauffer leur bain. Nous employons un jeune homme, avec Aylay, depuis le départ de Hern. Mais voyez vos mains? Et celà vous fait sourire? Ce bucheronnage vous a plu? Ahh, messire, vous me plongez dans l'embarras!

Equiman, encore sur le coup de la surprise ne put rien dire, mais regardât ce petit bout de bonne femme si énergique et pétillante et ne put s’empêcher d’éclater de rire.

Hahahahaha ! Bien le bonjour à vous aussi, Dame Malice. Ne vous inquiétez point, il me fallait un exutoire et c’est tout à mon plaisir que je me suis acquitté de cette tâche, il est dans ma nature de n’en faire qu’à ma tête. Et voyez, comme pour l’esprit sans exercice le corps se fane et se flétrit je vous ai donc rendu service tout en me rendant service, nous sommes donc quitte.

Sur ce, le prenant par le poignet, elle le guide vers l’abreuvoir. Le tableau est des plus amusants, lui du haut de son 1,96 mètre se faisant guider tel un enfant surpris en plein vol de confiture vers le coin ou il devra purger sa punition. Mais en définitive, c’est de bon cœur qu’il suivit Malice heureux que l’on prenne soin de lui.

Tendez vos mains!!

Ne résistant point, il lui tend les paumes, la regarde d’un regard malicieux et éclates de rire.

HAHAHAHA Hahaha !

Malice V. a écrit:: De l'eau du seau, elle arrosa les mains écorchées en ralant! Mais enfin, personne ne sait fendre du bois sans se blesser? Elle jeta un regard courroucé à l'homme qui riait.

Ah, ça vous fait rire?

Elle trempa sa main dans l'abreuvoir, et d'une pichenette, éclaboussa le visage amusé qui la contemplait narquoisement, puis d'un ample geste de la main, l'arrosa franchement en riant à son tour.

Tenez! Ca rafraichira votre corps fané et flétri! Je tiens qu'un bon arrosage requinque les plantes les plus frippées!

Une dernière éclaboussure, et elle s'enfuit de quelques mètres pour échapper à une éventuelle vengeance. De là elle se retourna, le regardant inondée d'un rire d'enfant qui aime jouer avec l'eau!

Equiman a écrit:: Ce prenant au jeu, et riant de plus belle Equiman se saisit du seau et fait mine de poursuivre Malice.

Attendez Belle Dame, je vous vous faire voir ce dont mon vieux corps fané et flétri est encore capable…Hahahaha, Courez donc, pour que je ne vous rattrape….

Comme deux enfants, riants aux éclats, voilà que s’engage une course poursuite. Oubliant l’un et l’autre le tracas de la journée, c’est avec insouciance qu’ils s’adonnent au jeu.

Frippée ! …non mais ! ……….. Attend donc friponne…..Hahahaha !

Yawa a écrit:: Yawa et Roxetrice décidèrent, après cette rude et riche journée d'aller se poser au chalet et profiter de son atmosphère accueillante..

S'approchant, elles furent arrêtées, surprises par de hauts cris..

Ne sachant que penser du vacarme, elles coururent au devant de sa source et découvraient, médusées sire Equiman, peu vétu, courant hilare, chargé d'un baquet d'eau...Devant lui Dame Malice, la tavernière fuyait vivement hoquetant de rires...Elle s'arrêta net devant les deux jeunes femmes ..

Bonjour Dame Malice..Nous pensions prendre collation en vos murs..Mais...sommes nous obligées de passer par le bain aussi ? demanda Yawa en riant..

Et les deux nouvelles arrivantes entrèrent en riant de bon coeur dans la taverne..

Vraiment l'ambiance ici est joyeuse..

Equiman a écrit:: Quelque peu surpris par l’apparition des deux jeunes femmes, Equiman penaud se sent un peu de trop dans le décor.

« Bien le bonjour, Mesdames… Heu, désolé … Pardonnez ma tenue »

Se retournant, évaluant la distance, prenant son élan, plonge dans le lac tout proche, l’eau est fraîche et apaisante. Nageant quelque brasses, se retourne sur le dos et se laisse flotter au grès de l’onde. Repensant à la scène que ces jeunes dames ont pu surprendre, il éclate.

« Hahahaha ! Voilà qui va animer les discutions au coin de l’âtre…. Désolé Dame Malice, excusez mon insouciance…. »

Nageant jusqu'à la rive, il extirpe sa grande carcasse de l’eau s’ébroue comme un jeune chien, s’installe au soleil, et se laisse aller à la somnolence, appréciant la chaleur sur sa peau.

Equiman a écrit:: Réveillé par le doux gazouillis des oiseaux, Equiman se réveille en pleine forme, le soleil semble paresser, pas encore entièrement levé, il arrose le lac d’une lumière rosée. Ouvrant la fenêtre comme à son habitude, il hume les senteurs que dégage la nature.

« Hummm, belle journée pour flâner… »

Assis sur le coin de sa couche, il semble rêver, soupire…. Un sourire éclaire son visage, peut-être un doux rêve lui traverse la tête, dans ce cas quel beau rêve…

Se décidant enfin, il s’active…fin prêt après des ablutions sommaires, il sort de sa chambre, dans le couloir, passant dans le couloir il ne peut s’empêcher de passer sa main sur la porte ou il sait dormir la douce Aylay, soupire encore….et d’un pas décidé descend dans la grande salle. Prend en passant dans une panière sur le comptoir, un petit pain fleurant bon la cannelle, et d’un pas guilleret sort du chalet.

« A moi, cette splendide journée » longeant la berge il rencontre une sente semblant s’enfoncer dans la forêt, il l’emprunte, et se laisse emporter avec un bonheur indicible.

aylay a écrit:: en ce samedi matin alors que le soleild éja envahissait la chambre. j 'ouvris un oeil ,le sourire aux lèvres . ma nuit avait été peuplée de doux réves , une bouffée de chaleur me vint aux joues

hum jevais prendre mon temps aujourdhui , allez ma petite , tu commence à te rouiller,

et j'ai entendu dire au marché que l'on trouvait des bolets et pas mal de chanterelles aussi .

zou debout

avec rapidité je me débarbouillais

puis déscendis dans la salle commune, tout "était silencieux sauf prune qui me sauta dans les jambes

tiens ma belle je lui lançais un morceaux de pain beurré

viens avec moi on va ramasser des champignons cela changera au diner

je laissais un mot sur la table pour malice afin qu'elle ne s'inquiète pas d e mon absence.

je jetais un oeil vers l'escalier espérant secrétement voir descendre équi mais seul le silence entrecoupé de petits grognements de prune remplissait l'air frais de la pièce.

je me munis d'un baton robuste,d'un panier en osier ,j'emportais une gourde que je passais autour de mon épaule , et un petit couteau qui ne me quittait jamais .Mon chapeau sur la tête , je quittais le chalet ,prune sur mes talons en direction des collines et des bois tout près.

kenra a écrit:: attention dame aylay!!

si vous trouvez celui ci ne pas ramasser car tres toxique meme mortel

un bolet satan rare heureusement

celui ci est bien meilleur un bolet aussi mais royal celui la

:D une recette de sauce pour vos tranches de viandes grillée

Faire chauffer l’huile dans une poêle à feu vif

Ajouter l’ail, la moitié du persil et les cèpes et laisser fondre pendant 4 à 5 minutes

Bien remuer en permanence

Ajouter le fond de veau bien chaud, la crème fraîche et le reste du persil

Saler et poivrer

Laisser cuire 3-4 minutes à feu moyen

Ajouter le beurre en pommade et mélanger jusqu’à ce qu’il soit fondu.

Rectifier l’assaisonnement si nécessaire

Servir bien chaud nappé sur tout ce qui vous plaira

Malice V. a écrit:: Encore une soirée morne au comptoir. Au fond quelques tables étaient occupées, mais Malice n'avait pas envie de faire la causette pour parler banalités avec des inconnus.

Malice avait encore le poème au théme de l'absence dans le coeur. La nostalgie l'empoignait comme un géant serrerait un jouet d'enfant dans son poing.

Ray était au diable vauvert, à faire le fou sans elle. Elle sourit en pensant qu'il arrivait à lui faire parvenir de tendres missives, tout de même..

Soupir.. Mesure t-on l'attachement qu'on porte aux autres à l'aune du manque que l'on ressent en leur absence? Dans le rond d'eau posé sur le contour du fond d'une carafe, elle prit du bout du doigt un peu d'encre transparente et traça un R du bout du doigt, sur le comptoir, rêveusement

Et Ayorjo? Il était où, ce gredin? Plus de nouvelles du tout, et depuis un bon moment!

Soupir.. Malice mordait sa lèvre nerveusement. Tous ces absents lui donnaient l'envie de partir. Etre absente aussi, pour que tout retrouve un cours normal, n'etre pas là sans eux, mais nulle part, sans eux. Serait ce un équilibre différent? Son ongle gratta un petit A sur le bois du comptoir..

Et Hern? Où était Hern, qu'elle avait sans doute dégouté de revenir jamais dans cette auberge dont il était après tout l'un des quatre mentionnés dans le nom! Rechargeant le bout de son doigt d'encre transparente, elle fit un H plein de déliés à côté du A invisible

Soupir... ..elle n'aurait pas besoin de tracer un S, Scarpia était revenu tout récemment, enfin!

Et puis elle fit un V, car leur cher William Venom tardait à revenir.. Sa route l'avait mené loin, et son retour n'était pas pour demain!

Soupir!

Et puis elle secoua la tête, refusant de sombrer plus avant dans le culte des absents! Sur les initiales tracées, presque plus visibles, elle dessina un grand A vigoureux! Puis elle fit une grimace à la lettre.. A comme Bwana...

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Zoélie a écrit:: La baronne qui se la pétait pas (la baronne qui cartonne l'avait surnommé dit quelqu'un.. ) avait un peu plus de temps pour elle, à présent qu'elle n'était plus au conseil.

Elle se décida à venir faire un tour au chalet, comme le lui avait conseillé la délicieuse Malice.

Elle se sentait, cependant, intimidée, ne connaissant pas si bien les lieux.

shishuro a écrit:: Shishuro entra gaiement dans l'auberge, il venait dire bonjour ... Il vit dame Zoélie et s'inclina en la saluant. Ensuite il vit Malice.

Alors comment va le petit monde ? J'espère que tout se passe bien ici ... Et dame Aylay n'est-elle pas là ? Pioufff vivement la fin des élections ... je déteste cette période ...

Malice V. a écrit:: Malice sortit de sa torpeur. Son filleul était là, léger et impertinent, aimable et joyeux, une crème de filleul!! Malice lui fit un sourire, et vit derrière lui Zoélie.

Elle fit un signe de la main, puis soudain, tressaillit! Oups!

Elle fit fissa le tour du comptoir, regardant en meme temps l'état de l'auberge! Tables luisantes, pas de miettes, carafons rangés, chaises poussées sous les tables.. oui! La taverne était bien assez belle pour y recevoir de la noblesse!

Baronne!! Soyez la bienvenue! Ohh, au diable!! Zoélie!! Sois la bienvenue! pfff, je ne sais pas comment on parle au grand monde, moi!

Espérant ne pas faire offense à la baronne, Malice resta naturelle. Elle s'avisa qu'elle était nus pieds, sa langueur l'avait sans doute poussée à envoyer balader ses poulaines sous le comptoir, cherchant sous la plante de ses pieds la fraicheur des tomettes. Et elle s'était précipitée au devant de Zoelie sans y penser davantage. Elle regarda ses pieds, eut envie de rire.

Fillou, et Zoelie, installez vous, prenez place! Que désirez vous boire?

J'ai reçu une petite cargaison de Verveine du Puy, c'est.. gouteux et alcoolisé ce qu'il faut!.. Equiman n'a pas tout bu de mon Armagnac..Et j'ai les traditionnels hypocras, hydromels et eaux de vie.

En même temps, elle déplaçait ses bouteilles en les faisant tinter les unes contre les autres, juste pour le plaisir de voir les flammes des chandeliers luire au travers des liqueurs, comme des escarboucles au soleil.

shishuro a écrit:: Ouais moi ca me va ... allez c'est moi qui offre pour nous trois lol ...

Shishuro regarda Zoélie et se dit qu'il avait une baronne à côter de lui et il en était fier. Ensuite il rigola

lelouis d'la bertille a écrit:: éssouflé et attristé lelouis arrive au chalet et tambourine à la port e

ou c'est t'y qui a du monde faut v'nir m'aider y a le jérome de la ferme du panier qu'est raide mort sur laroute c'est point humain de lelaisser ainsi .

noun dou dious qu' y est ce qui va l 'annoncer à sa mère ,et labertille qu'est pas là , c pas dious possible.

il entre qu 'en même se jette sur un verre de vin qui trainait sur la table

suis tout retourné ma belle dit il à malice qui vientvers la porte surprise de sa precipitation et toi en montrant le jeune homme

viens donc avec mouai s, onva le porter chez lui !!

hern a écrit:: Après son passage au marché et ses emplettes terminées, il avait décidé de passer au chalet.

Il n'avait vu Aylay ni Malice depuis un bon moment, se sentait un peu coupable d'avoir ainsi déserté le chalet.

Arrivé devant la porte il s'aperçoit que le bois avait été fendu, sans doute equinam se dis t'il.

Inspirant un grand coup il entre dans la taverne .Rien n'a changé depuis son départ.

Quelques villageois et villageoises attablés qu'il salue à la cantonade.

Le louis qui vitupère sans un coin et derrière le comptoir Malice en train de préparer les boissons à servir.

Bonjour le Louis, bonjour Malice.

Il s'avance , hésite une seconde, puis se penche au dessus du comptoir pour poser un baiser sur sa joue.

Ça va?

Malice V. a écrit:: Le Louis inquiétait grandement Malice, qui ne comprenait pas de quoi il parlait.. et meme s'il avait sa raison! Vu qu'il en profitait pour vider les fonds de verre, nul doute qu'il galéjeait encore! Vieux fou!!

L'arrivée de Hern la rassura quant au Louis. Hern saurait gerer le vieil ivrogne!

Hern posa une bise timide sur sa joue, Malice sourit. Elle lui chuchota:

C'est plaisir que de te voir! L'auberge des 4 était bien triste sans son troisième!! Oui, ça va...

Elle donna elle aussi un baiser à sa joue, pour le bonjour, et aussi.. pour se souvenir... Puis un coup d'oeil au Louis qui accrochait Shishuro, et elle posa la main sur le bras de Hern, alarmée:

De plus, tu tombes bien, le Louis est agité et m'inquiète!! Il dit qu'il y a un mort sur la route! Je ne sais si on doit y croire!

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

hern a écrit:: Un mort , il ouvre des yeux comme des soucoupes, il a encore trop pochtroné le Louis tu ne crois pas.

Devant l'air inquiet de Malice ,il se résout à aller voir l'homme qui vide les uns a la suite des autres les fonds de verre en s'esclaffant.

Du calme l'ami , il recule un peu devant l'haleine du Louis à couper au couteau. Si tu nous expliquais celà calmement.

Un mort dis tu ou cela?

shishuro a écrit:: Shishuro était toujours là !!!!!! Il voyait dame Zoélie mais elle paraissait absente, comme dans la lune ... Elle était surement déjà très occupée par son titre et par ses travaux pourle duché.

Dame Zoélie, vous me paraissez absente ??? Est-ce votre boulot ? Bon allez je vous offre un verre

Shishuro commenda deux chopes et essaya de "réveiller" dame Zoélie.

lelouis d'la bertille a écrit:: la dame malice semblait pas bien comprendre la situation et lelouis devenait nerveu x, heureusement un autre homme qu'il avait déja vu auparavent entra dans la taverne..

ben le bonsoir mon brave gars , la dame malce y semble pas comprendre mon histoir e lavoix du louis était de plus en plus pateuse les verres de rouges ajoutaient au choc de voir le jeune jérome raide lui avai tcoupé les patte s.

c'est t'y vrai mon bon gars , c'est le jerome le fils de la louison de la ferme du panier qu''est tout raide s' la chaussée.

foi du louis , j'a i pas bu et c'est t'y vrai de vrai noun dou dious la pauvre femme qui quiva lu dire à la louison?

faut le prendre et lui ramener à la louison

lelouis gesticule se redresse et se dirige vers la porte et s'adressant à hern

v'nez donc avec mouai s, vous m'semblez ben costaud ca ira à tous les deu x et lelouis ouvre la porte à toute volée

c'est t'y pas malheureux un gars si jeune ,j' suis chamboulé pour su r et il s'en va titubant plus de desespoir cette fois que de verres bus

hern a écrit:: Tu es bien sur Le Louis, tu m'a l'air d'avoir quelque peu abusé de la dive bouteille quand même .

Le bonhomme ne semble guère l'écouter et la démarche chaloupée est déjà dehors à l'attendre.

Il repasse la trogne violacée par la porte.

Ben alors tu vient 'y cré vingt diou?

Il hausse les épaules fataliste.

Bon je vais voir de quoi il en retourne et je revient, on ne sait jamais , même bourré comme un cochon il a peu être bien vu ce qu'il prétend.

J'espère qu'aylay sera là à mon retour, cela fait longtemps que je n'ai pas trinqué avec vous deux Malice.

Alors mon gars c'est y pour aujourd'hui ou pour demain?

La voix embrumée du Louis se fait impatiente.

Bon j'y vais a tout à l'heure.

Malice V. a écrit:: Malice les voit partie, s'inquiète un peu quand meme. Le Louis n'est pas un bandit, pas un assassin, il ne ferait pas une entourloupe à Hern. Mais il est complèment ivrogne, jusqu'au trognon de son foie, et par conséquent, imprévisible.

Malice voudrait bien qu'Aylay soit là, le courage de bwana lui donnerait l'assurance de saisir son rouleau à patisserie, et de suivre les deux hommes, pour voir de quoi il retourne exactement.

Shishuro, ça t'ennuie d'aller avec Le Louis et Hern? Voir de quoi il en retourne, avec ce mort dans la rue?

Elle a attrapé le rouleau de pierre, le cache sous le comptoir..

aylay a écrit:: la porte est grande ouverte lorsque equi et moi arrivons au chalet .

Nous discutons le sourire aux lèvres , les yeux dans les yeux, revenant de la cueillette aux champignons.

equi s'est servi de sa veste pour panier et une belle quantité de chanterelles orangées tapissent ainsi le fond.

malice , houhou tu e s la ?

prune comme une folle nous passe devant et entre dans le chalet en aboyant.

aussitôt arrivée à la porte ,nos sourire se figent

malice est derriere le comptoir blanche comme un linge shishuro a ses cotés zoélie assise un peu plus loin.

je me précipite ausitôt

que t'arrive't il tu es blanche , qui a t'il ?tu es malade ,une mauvaise nouvelle?

equi a deposé en vitesse les champignons sur la table et nous rejoint inquiét.

Equiman a écrit:: Entrant à la suite d’Aylay, Equiman dépose leur récolte sur la table, et vois la mine déconfite de Malice.

Holà, Malice vous avez vu un fantôme ? Que vous arrive-t-il?,

je vous sers un remontant ? je vois que vous en avez besoin

Posez ça malheureuse, s’il vous tombais sur le pied ! lui prenant l’objet contendant des mains Expliquez-nous !

hern a écrit:: Après avoir ramené le corps du jeune homme à sa mère et laissé le Louis rejoindre sa Bertille comme il le brayait avec un peu de bave au coin des lèvres, il revient au chalet.

A son grand étonnement le Louis n'avait pas raconté d'histoire, ils avaient bien trouvé le corps d'un jeune homme mort sur le bord de la route.

Un peu remué par cette découverte macabre et par la jeunesse du mort, il entre dans l'auberge.

La présence de ses amis lui ramène le sourire, qui bien vite s'efface à la vue de l'inquiétude sur leurs visages.

S'approchant d'Aylay il l'embrasse sur la joue, serre la main d'Equinam.

Et bien que se passe t'il vous m'avez l'ait tout chaffoin tous?

Malice V. a écrit:: Tout chaffoins? Mais Hern, nous étions inquiets!! LeLouis ne mentait pas? Il y avait bien ce jeune homme mort?

Malice écarquilla les yeux, le coeur désolé en pensant à la pauvre mère..Perdre un enfant est si injuste...Elle prit une inspiration, grande goulée de courage, et sourit à ses amis, désignant le rouleau de pierre qu'Equiman lui avait ôté.

Bon, je peux ranger mon arme? Et puis.... nous sommes tous réunis, allons nous diner ensemble? Chacun met la main à la pate, et on met tout sur la table, puis on pioche dedans? Au petit bonheur et à la bonne franquette? Aylay ramène des champignons, en plus!

Elle les regarda en souriant, attendant leur réponse, mais ajouta rapidement:

Auparavant, qui vient avec moi à l'église faire une prière pour ce pauvre jeune homme mort et pour sa mère éplorée? J'ai ouïe dire que notre curé n'a pas préparé sa messe, aujourd'hui, mais qu'importe!

hern a écrit:: Oui Malice c'est vrai tu a parfaitement raison une chose vraiment horrible.

Hummmm la cathédrale pardonne moi, mais déjà avant je n'y allais guère ,mais là depuis les dernières frasques de notre curé, j'évite encore plus.

Mais si tu peut faire une petite prière pour moi pour ce pauvre malheureux ainsi que pour sa pauvre mère, je t'en remercie.

Je vais m'occuper du repas en attendant , j'ai fait des courses cela tombe bien, je vous fait griller une bonne cote de boeuf de mon étal?

Si vous avez pas tout bu, je vais aller chercher quelques bonnes bouteilles à la cave le temps que vous alliez à la cathédrale et reveniez ce devrait être prêt.

aylay a écrit:: hern arriva très vite sur ces entre fait s

et le sourire nous revint un peu malgré la tristesse de cette mort .

tu as raison malice jeviens avec toi il ne faut pas le laisser partir sans une pensée charitablle

viens

je pris malice par le bras et me tournantvers les hommes je leur dis:

vous les hommes

vous avez tout ce qu'il faut pour préparer le dejeuner alors au boulot

je savais que je pouvais leur faire confiance hern"était un excellent cuisinier et équi me semblait gourmand donc ild evait être touche à tout

onverrait bien le résultat

je fi s un gros bisous à hern ravie de le revoir un peu chez lui et je volais un long baiser amoureux à équi

a tout à l'heure mon coeur

je reviens très vite

Equiman a écrit:: Regardant les femmes se prendre le bras et sortir, Equiman ce dit que c’est beau l’amitié.

Ce retournant, vers Hern

« Je crois que c’est nous les hommes, allez montre ce que tu as dans ta besace l’ami, ne perdons pas de temps, moi je m’occupe des champignons, mais je suis desséché, pourrais tu nous servir un verre, toi qui connais la maison ! »

S’affairant, il emporte les champignons dans l’arrière salle et commence à les nettoyer

hern a écrit:: Je vais aller nous chercher de quoi arranger la sécheresse de ton gosier équi.

Cela tombe merveilleusement bien, je suis passé à mon échoppe , j'ai la quelques belles cotes de boeur bien tendres.

On va en mettre une à griller.

Avec les champignons en légumes ce sera parfait.

Hummmm tu t'y connais en champignons j'espère?

En Éclatant de rire, il jette deux grosses bûches dans la cheminée pour réactiver le feu , puis prend le chemin de la cave.

Allume la bougie toujours au même endroit, descend en souriant, repensant au jour ou il avait surpris Aylay et Malice saoule dans la cave.

Ouvre les yeux en grand

Masette elle n'ont pas fait semblant de boire.

Les casiers sont à moitié vide, heureusement les meilleures bouteilles ne sont pas encore toutes parties.

Il réfléchit un instant a ce qui irait le mieux avec la cote de boeuf et les champignons, jette son dévolu sur un bourgogne, un hospice de beaune.

Se ravise ,une ne suffira pas en prend trois pour faire bonne mesure.

Remonte en sifflotant.

Equi on goûte le vin avant pour étre sur qu'il ira?

Equiman a écrit:: Oui, t’inquiètes Hern, j’adore les champignons, et sur ceux-ci pas de doute

Hern s’active ravive le feu, on sent qu’il retrouve ses marques et descend à la cave.

N’ayant encore jamais mis les pieds dans la cuisine, je tâtonne un peu pour trouver les accessoires nécessaires, mais je fini par les dénicher, et m’attelle à la préparation des champignons.

Hummmm, si je n’avais pas si soif, j’en aurais l’eau à la bouche

J’entends des bouteilles qui s’entrechoquent un sifflotement et Hern apparait guilleret, il semble en effet avoir trouvé son bonheur

Equi on goûte le vin avant pour étre sur qu'il ira?

Bonne idée l’ami et peut être aussi un filet dans la sauce, mais c’est peut être du trop bon pour ça ?

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

aylay a écrit:: j'entrais en coup de vent au chalet malice était restée un peu en arriere elle ne tarderait pas à me rattraper

l'odeur de girolles me mit l'eau à la bouche et dans le foyer une braise superbe rougeoyait.

hern et equi me regardérent avec un petit air coupable

dans leur main un verre chacun ils avaient commencé à déguster

ma visite à l'église m'avait fait du bien,je me sentais sereine ,heureuse à vrai dire.

je vins enlacer équi tendrement et levant la tête vers lui je l'embrassais sur la bouche

hum tu es toujours aussi doué hern le vin semble de qualité

equi me regarda déçu que je ne parle que du vin et pas de son baiser

alors éclatant de rire

je lui murmurais à l'oreille

toi aussi tu es très doué mon coeur

j'ai vu scarpi à l'eglise mais je n'ai pas osé lui parler il semblait plongé dans ses prières ,malice avait sans doute envie de lui dire un petit bonjour

elle ne va pas tarder je pens e

je me mis à chantonner en préparant la table

prune me courait dans les jambes , sentant la bonne humeur dans la pièce.

hern a écrit:: Ne t'inquiète pas , si il en manque on ira en chercher une autre.

Sert deux verres , contemple la robe , hume le parfum du vieux bourgogne.

Satisfait trempe ses lèvres dans le breuvage couleur rubis.

C'est le moment qu'Aylay choisit pour entrer dans la taverne.

En quelques pas elle rejoint equi . Laissant les deux à leurs retrouvailles, il décide que l'heure de mettre la viande a griller est venue.

La braise est abondante et la viande grésille quand il la dépose sur le feu.

Rapidement une agréable odeur vient se mêler à celle des champignons qui mijotent.

Aylay chantonne en mettant la table, l'air parfaitement heureuse de son amie lui fait chaud au coeur.

Ha scarpia est parmi nous, je ne savais pas.

Il faut dire que je ne fréquente la cathédrale que pour vos baptêmes.

Bon Aylay tu trinquera bien avec nous en attendant Malice, ca va la faire venir je pense.

Il sert un troisième verre qu'il tend à son amie.

Dis donc vous avez mis une sacré claque à la cave, il va falloir que je vous repasse une commande pour regarnir.

Malice V. a écrit:: Malice entra au moment où Hern parlait de sa cave. Elle s'indigna pour jouer!

Quoi? On a mis une claque à la cave? C'est Aylay qui boit!! Moi, je ne consomme que l'eau du lac...

Elle prit l'air benoit d'une vierge offensée, alla directement à l'offenseur, lui vola son verre, et but dedans.

Tu me pardonnes, hein? mais comme tu ne m'as pas servie...

Elle finit le verre, appréciant toujours avec délices les vins choisis par Hern. Puis elle posa le verre devant son ancien possesseur..Elle leva la tête en riant, appela bwana.

Il est vide, ce verre! Aylay, tu peux renvoyer le sommelier? Il travaille trooooop mal!

Puis elle huma le bon air qui flottait dans l'auberge. Ses narines gourmandes frémirent de plaisir... la viande grillée lui rappela son seul agréable souvenir de Langres. Pour cacher sa brusque émotion, elle alla se déchausser, et revint nus pieds, appréciant le contact froid du sol lustré. Le monde devrait se vivre sans chaussures, pour en apprécier parfaitement le fait de le savoir sous soi, stable et aussi éternel que le déciderait le Très Haut.

roxetrice a écrit:: Je me sentais seule. En sortant de l'atelier, je pensais à cette invitation de hern pour manger au chalet des quatre. Cela serait une bonne idée pour me changer les idées et voir du monde , cela ne pourrait que me faire du bien.

Et puis il faut fêter la réélection de notre chère Aylay à son poste de maire de Lausanne.

Ne voulant pas y aller les mains vides, Je passe au marché prendre une bonne bouteille de vin et au jardin faire un bouquet.

Voilà une bonne bouteille à partager entre amis et beau bouquet pour honorer Aylay

et je me dirige vers le Chalet.

roxetrice a écrit:: plus j'approche du chalet plus une odeur de viande grillée m'indique que je suis peut être en retard. J'ai faim .

J'entre dans la taverne et je vois Malice et Hern en grande conversation, Aylay est près de Equiman, elle est rayonnante et chantonne.

Scarpia semble être de la fête aussi.

Hern me voyant entrer me fait un signe de la main

- Roxetrice, bienvenue, vous êtes venue, comme c'est gentil. Et vous n'avez pas les mains vides. Quelle bonne idée!

- Aylay ce bouquet est pour toi

- J'ai pensé à amener ma flûte pour vous divertir

Aylay me rejoint et se saisit du bouquet tout en me remerciant chaleureusement.

Hern s'approche, saisit la bouteille de vin, me sert de son fameux bourgogne et m'engage à m'avancer vers le groupe déjà formé.

Malice V. a écrit:: Malice tendait son verre à remplir à Hern, en riant ! Son vin montait à la tête, rendait gai, amenait le rire aux lèvres. Le plaisir de Malice était vif et intense, entourée de ses amis, dans leur belle auberge. Le moment ressemblait à un dimanche en famille, où l'on est libre d'être soi, heureux tout simplement, sans masque ni faux semblants, sans habits empruntés à une charge parfois trop lourde..

La porte s'ouvrit sur Roxetrice, qui arrivait les bras chargés, vin et fleurs, et un sourire en prime! Malice eut une exclamation contente!

Oh, bienvenue, Roxetrice!!

Hern tenait encore la bouteille et servit d'emblée l'arrivante qui n'eut pas besoin de lui voler son verre.

Tout allait pour le mieux.

roxetrice a écrit:: Merci Hern de m'avoir invitée à venir passer un moment avec vous.

Je suis très heureuse de partager ce moment avec vous.

Merci à vous tous, Aylay, Malice, Equiman de m'accueillir aussi chaleureusement.

Le repas fut chaleureux et bon vivant. Chacun y allant pour raconter une histoire. Le bonheur avec la bénédiction de Scarpia

hern a écrit:: Mais oui bienvenue Roxetrice. Vous avez fort bien fait de venir.

Venez manger avec nous de cette cote de boeuf qui ne saurait tarder d'être cuite.

Resservant une tournée générale il vide sans effort la première bouteille .

Aylaye et equinam dans les bras l'un de l'autre se sourient.

Un couvert a été rapidement ajouté pour leur invitée.

L'ambiance est bon enfant, les blagues et les rires commencent à emplir la salle.

Mes amis installez vous la viande est juste ce qu'il faut, si quelqu'un veut bien amener les champignons, j'ouvre la bouteille de roxetrice et nous passons à table.

roxetrice a écrit:: Chers amis je ne voulais pas troubler votre amicale quiétude et suis très heureuse d'être parmi vous.

l'odeur de la viande rotie et des champignons cuisinés au beurre et à l'ail venait taquiner nos narines. notre verre de vin vide, nous avons partagé ce repas divin et la bonne humeur ambiante.

le vin commençait à faire son effet, les rires s'amplifiaient, chacun s'entrainant à travailler les quatrains.

l'amitié avant tout.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Equiman a écrit:: Equiman l’esprit légèrement embrumé; aussi bien par l’excellent vin que par la présence de sa douce à ses côtés le couvrant d’attentions les plus agréables. Appréciant l’ambiance amicale de l’assemblée, se sentait bien, rassasié, rasséréné.

Etendant les jambes, il essaya de se remémorer à quand remontais la dernière fois qu’il c’était senti à ce point dans la plénitude.

Il observa ses amis alentours, eux aussi semblaient bien, leurs blagues légères, leurs rires francs et et clairs sonnaient vrais.

Hern heureux de retrouver ses amies, est en verve, les faisant rires aux éclats.

Malice les pieds nus observant l’auberge et l’assemblée un sourire aux lèvres, irradie de bien être.

Roxetrice, la flûte facile agrémente la discussion de petits airs guillerets et enlevés, semblent heureuse d’être parmi nous.

Aylay, ma douce, dont je surprends un regard appuyé plein de passion, laisse aller sa tête sur mon épaule.

Les amis quel bonheur ! il lève son verre déjà bien entamé et porte un toast.

A l’amitié, au chalet et à nous mon coeur!

shishuro a écrit:

Une lettre était écrite pour dame Malice, elle venait de son filleul qui était encore en Franche-Compté, la lettre était la suivante :

Shishuro a écrit:: Marraine,

comment vas-tu ? Alors tout se passe bien chez vous à Lausanne ? J'espère que oui ... Ne commencez pas une guerre comme les Francs-Comptois, c'est une bataille horrible où des Francs-Comptois se battent contre d'autres Francs-Comptois, c'est vraiment affreux. Pour le moment je défends la ville contre ceux qui veulent reprendre la ville. On est beaucoup et je pense que nous allons le remporter (enfin je l'espère). J'espère en tout cas que tu recevras bien mon pigeon.

Maintenant je te laisse car je dois retourner au combat.

Bien à toi.

Ton filleul qui t'adore.

Malice V. a écrit:: Le moment était doux, et gai, chaleureux et amical.. Les jolis vins de Hern aidaient à rire plus fort, et les sourires autour de la table aidaient à se sentir heureux. Les yeux brillaient, et les paroles étaient enlevées.

L'éclat de rire de Malice fut brisé par l'arrivée d'un pigeon. Elle se leva, et glissant sur ses pieds nus, elle alla détacher le message de la patte du volatile.

Souriant encore, elle le déroula et le lut. Autour de la table, on riait, et on s'interpellait, et les rires et le son de la flute se firent soudain lointains et inaudibles!

Malice leva la main devant sa bouche, les mots de son riant filleul dansaient devant ses yeux. Une vision de Shishuro blessé la traversa, avec une vague de peur et de dégoût pour la gent humaine, toujours prête à faire embrocher les jeunes idéalistes qui rêvent de défendre la liberté des autres!

Oh, noon, nonn!! Mon fillou...mais quoi, la guerre en Franche Comté? Les Chevaliers Teutoniques sont là bas?

Elle revint vers la table, blanche comme un linceul, donna le billet à Hern..

Tu savais? Tu as eu des rumeurs sur ce conflit là? Tu aurais pu etre pris dedans, dans tes pérégrinations!! Faudra t-il que je me fasse du souci pour toi aussi??

hern a écrit:: La fête battait son plein, la joie la bonne humeur était de mise , les sourires fleurissaient sur les lèvres.

Le vin était doux au palais, la viande succulente et les champignons bien vite avalés avec délectation.

Les yeux de tous pétillaient du bonheur d'une soirée entre amis.

De temps en temps entre deux rire un air de flûte s'élevait apportant une touche de douceur à cette réunion bon enfant.

Aylay et Equinam tendrement enlacés semblaient totalement comblés.

Un pigeon qui arrive un message, le sourire de Malice qui chavire, elle blêmit à la lecture.

Quelques mots et elle lui tend la missive de son filleul.

Oui j'en ai entendu parler en effet lors de mon passage à St claude, avec l'aide du maire j'ai pu repartir sans encombres, mais la franche compté est à feu et a sang, une armée privée y a pris le pouvoir par la force, bafouant le scrutin des citoyens.

Les temps sont troubles , des armées privées se forment, j'ai entendu parlé de l'une d'entre elle près de Genéve récemment d'ailleurs.

D'où la volonté d'Aylay de former notre propre armée.

Il saisit la bouteille, verse un verre à Malice ,dont la pâleur n'a pas encore diminué.

Boit un peu tu es blanche comme un linge.

Ne t'inquiète pas je suis prudent quand je voyage .

J'espère qu'il n'arrivera rien à ce jeune Shishuro, si les templiers se battent c'est que les choses sont encore plus grave que je ne le pensait.

roxetrice a écrit:: Un grand froid s'abattit sur notre petit groupe. Le désarroi de Malice nous glaça tous.Je n'avais aucune notion des dangers alentours.

Hern est-ce si grave que cela ?

Sommes nous en danger ?

Oh que Dieu nous préserve de tout soulèvement ou de toute répercussion de ces évènements. Et qu'ils préservent ceux qui nous sont chers.

Hern pour nous remonter remplit nos verres qui se vidèrent d'un trait en une fraction de seconde.

Je pris ma flute et commençais à jouer pour calmer les esprits, même si nos pensées allaient vers nos amis, surtout ceux qui étaient en voyage.

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