Les Royaumes Renaissants *** Lausanne ***
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Les Royaumes Renaissants *** Lausanne ***

La ville de Lausanne et ses habitants
 
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 au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus

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jeahne
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jeahne


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MessageSujet: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:27

Sauvegarde du 28/07/2007 13:24:18
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=215983
Nombre de messages sauvegardés : 480
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scarpia a écrit:
Lausannoises, Lausannois, voyageurs,
entrez dans la bouleversante cathédrale gothique
qui remuera les plus incrédules d'entre vous
et fera tressaillir les croyants les plus intenses jusqu'à l'exaltation ultime.
Dame Genteloïse y recevra bientôt l'investiture spirituelle et y prendra place sur sa chaire, ex-cathedra.
Elle s'absentera pour de longues missions ecclésiales, et laissera son curé Scarpia en assurer le fonctionnement.
Les fidèles lausannois fréquentent parfois l'église Saint-François où siège la cure, mais les sacrements et les messes se tiendront dans ces lieux prestigieux que le Très-Haut honore de sa présence.
Ce bâtiment qui date déjà du 13ème siècle (édification entre 1170 à 1235 en l'honneur de Marie) s'étire de son portail principal au chevet sur une longueur de 99,75 mètres, et s'élance vers le firmament jusqu'à 79,60 mètres avec la tour-lanterne.
C'est du haut de la tour du beffroi qui domine la cité à 67,50 mètres, que le guet est assuré par nos miliciens chaque jour.
La cathédrale est dédiée à Saint Philadelphes, la grande âme qui magnifia par son coeur et dans sa geste l'Amitié si chère à Aristote et à Saint-François de Gênes.
Que le Très-Haut vous garde !
Que la fulgurance d'Aristote et l'extase de Christos vous accompagnent!

Pensez à modifier votre résidence sur le registre de l'Eglise :
Inscrivez-vous dans la paroisse de Lausanne (paroisse et non diocèse de Lausanne).
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=membre_edit


Frère Huon a écrit:
Un message arriva sur la porte de l'église :
Citation :
Mes enfants,
Je suis Mgr Huon, Archevêque de Besançon, responsable de votre paroisse.
Je suis en contact avec Rome pour pouvoir nommer rapidement un curé.
Je suis déjà ravi d'avoir appris qu'il y avait des prêtres candidats à la cure ... Smile
Genteloïse a écrit:
Genteloïse, curé de son état, venait d'arriver à Lausanne.
Elle avait quitté son église de Valence aprés avoir exercé sa fonction pendant une assez longue période. Aprés de nombreux mariages et baptèmes, messes et prêches, elle avait eu envie de découvrir de nouveaux horizons.
La voilà, devant cette belle église Saint François.
Elle entra, émue, elle admira son architecture, ses vitraux et s'avança pour se recueillir.
Elle s'agenouilla et sa prière s'adressa à tous les habitants de Lausanne.
En ce jour de prière, faute de messe, nous pouvons tout de même tous nous rassembler par une pensée commune.
Aujourd’hui, nous voici dans une nouvelle ville qui va se construire autour de nouveaux habitants prêts à œuvrer à son essor, prions pour cette nouvelle vie qui s‘offre à tous. Qu’elle soit placée sous les meilleurs hospices possible.
Mais n’oublions pas les enseignements d’Aristote, telles que ces paroles que je livre à votre méditation sur l‘idée suivante. L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes. »
Allez en Paix et passez un très bon dimanche.
Avant de partir, et pour tous ceux dont les pas les guideraient jusque dans ce lieu, Genteloïse souhaita leur rappeller que l'élection du premier Maire de Lausanne est en cours et qu'il convient que chacun participe à cet évènement.
Ayant fait son devoir dominical, Genteloïse s'en alla. Elle partait à la découverte de ce nouveau village, sans oublier qu'il lui fallait envoyer une petite missive à Mgr Huon, Archevêque de Besançon dont dépend Lausanne afin de se présenter à lui.
[quote="Frère Huon"]Bon, je recense les candidats ici :
scarpia a écrit:
Scarpia]http://cathedrale-besancon.actifforum.com/Paroisses-c4/Paroisses-helvetiques-f43.htm
scarpia a écrit:
[size=18][i]Scarpia caressa le trumeau et la figure d'Aristote qui l'ornait. Le prophète était la foi incarnée jusque dans son expression ataraxique.
Il lu le message déposé par son évêque. D'autres hommes et femmes de foi postulaient à la cure. Il s'en réjouissait. Les Lausannoises et les Lausannois n'étaient pas abandonnés. Il espérait que le choix de Monseigneur Huon serait le meilleur, que ce fut lui ou un autre forcément méritant.
Il ouvrit le portail et alla s'agenouiller dans le transept, devant le Choeur. A ses pieds, il laissa glisser une besace rengorgeant de miches de pain, de bouteilles de lait et autres victuailles.
Il laisserait l'église ouverte toute la soirée. Les vagabonds pourraient s'y reposer. Les âmes esseulées auraient son écoute et ses conseils.
Il plongea dans ses prières et son âme quitta son enveloppe terrestre et délicieusement, emplit la nef, l'abside et le transept, apaisée....
aylay a écrit:
j'avais promis a mère aquilane de venir faire une prière dans notre nouvelle église.
j'avancais la démarche assurée dans ce froid vif de mi février.
l"église s'imposa à moi comme une main tendue vers le ciel..
la batisse était magnifique .
un instant je retsai sfigée su rle seuil, regardant vers la ville , subjuguée.
je ne sais si la pureté de l'air l'altitude, la fraicheur de cette apres midi y était pour quelque chose ,
mais tout me semblait plus lumineux depuis mon arrivée .
je me signais et entrais dans l"église..
qulques personnes étaient en prière, mais un silence mystique régnit en ce lieu..
le plus doucement possible , je m'avancais dans l'allée centrale ne cessant d'admirer les vitraux de part et d'autres .
je crus voir notre infortuné visiteur du chalet ,le père scarpia , en totale communition avec Dieu.
je me mis à genoux, j'eusse aimé avoir autant de foi et de ferveur .
a plusieurs reprises ma foi avaient basculé pour renaitre aussitôt.
j'avais besoin de dieu, de la certitude de son existence..
et de son pardon quelque par pour mon manque de foi dans les épreuves
.
aidez moi seigneur à, vivre dans votre ligne de conduite , aidez moi dan s mon amour pour guido, aidez moi à devenir votre enfant seigneur .
par trois fois j'ai voulu être baptisée, et par trois fois , ce bonheur m'a été refusé.
je vous le demande humblement avec ferveur cette fois
accordez moi une place en votre sein seigneur,
permettez au père scarpia de me baptiser dans cette église mon Dieu.
je vous fais la promesse de
toujours oeuvrer pour le bien de tous les gens qui m'entourent sans exception..
j'ai un projet pour cela mon Dieu , mais j'ai besoin encore d'un peu de temps ,
je ne suis pas prête à accomplir cette mission
.

, tête baissée , longtemps je restais ainsi en prière , refoulant de mon coeur et de mon ame
tout ce qui avait une pensée noire ou négative,
sentant peu a peu dans ce silence réparateur un bien etre salvateur m'envahir
scarpia a écrit:
Scarpia se redressa, doucement, le sourire léger courant sur ses lèvres et éclairant son visage.
Il avança vers le transept sud et le déambulatoire, honora les diverses chapelles rayonnantes, puis, de retour dans la nef par le transept nord, il reconnut en cette femme agenouillée, en cette demoiselle Aylay si chère à son amie Malice, une âme pieuse et doutant d'elle-même.
Il s'approcha d'elle, lui posa une main légère sur le chef et la bénie
.
Que Dieu vous garde mon enfant ! Revenez dans cette maison quand vous le souhaitez. Elle est la vôtre.
aylay a écrit:
toute à ma priére, je n'avais point vu le père scarpia remonter dans l'allée, et sa main sur ma tête me fit légérement sursauter.
il me bénit simplement, et j'en éprouvais un étrange apaisement.
depuis le mariage d'éleonora et spock, je n'etais plus revenue dans une église,et la plénitude ressentie en ce lieu me donna le sourire .
avant de le voir disparaitre , je l'interpellais doucement
.
mon père un instant
quand saurez vous si vous obtenez cette paroisse, mon père?
c'est très important pour moi,
je désire recevoir le baptême, et cet acte de foi est sans cesse repoussé comme si dieu ne voulait pas de moi en son sein.
et ce serait un réel plaisir si c'était vous qui officiez dans cette ville
.
je le fixais, le voyant réflechir, j'étais suspendue à sa réponse.
peu etre connaissait il déja la réponse qui sait.
j'étais impatiente
,
jeahne a écrit:
Jeahne venait d'arriver à Lausanne . Elle avait besoin de prendre du repos, la route avait été longue et difficile . Ainsi qu'à chacune de ses étapes , le seul endroit qui lui permettait de retrouver un peu de Paix et de sérénité était l'église .
Elle entra donc dans l'église Saint François dont la stature imposante l'impressionnait , plus habituée qu'elle était aux petites chapelles de campagne. Elle s'approcha du bénitier , y trempa ses doigts et se signa .
Elle aperçut une autre jeune femme qui parlait à un prêtre . Jeahne ne savait pas qui était le Père chargé de cette paroisse , il lui faudrait se renseigner .
Puis à pas feutrés , elle pris place face à l'autel , s'agenouilla et se mit à prier .
scarpia a écrit:
Scarpia songea en la voyant ainsi, tendue vers son avenir d'épouse, qu'elle était bien une enfant du très-Haut dans toute sa plénitude et dans toute sa joie.
Aylay, un peu de patience encore. Merci de votre marque d'attention pour un clerc sans cure. Notre évêque se penche sur la foi et les qualités des postulants. Il a grande hâte de nommer un berger mais il doit agir avec sagesse et donc avec une certaine lenteur.
C'est sans doute l'affaire de quelques jours. Il nommera la bonne personne. Et en ce lieu bientôt, vous serez unie à votre bien-aîmé.
Remerciez le Très- haut pour ce bonheur d'aimer et d'être aimer, pour cette grâce qu'il vous a accordé avec toute la générosité dont il gratifie tous ses enfants.

Scarpia la laissa à ses dévotions, et se tournant vers l'entrée de la nef, il avisa une jeune femme inconnue encore de lui, qui pria fort dévotement. Il sourit, trébucha contre un prie-Dieu, se ressaisit in-extremis en s'accrochant à l'encensoir décoratif qui pendait à un pilier.
Ouf...
Il avait toujours aussi peu les pieds sur terre en certaines occasions. Il regagna le choeur pour y prier à nouveau.
jeahne a écrit:
La prière de Jeahne fit soudain interrompue par un bruit sourd . Elle sursauta , leva la tête et vit le prêtre accroché à un encensoir. Elle sourit en le voyant dans une telle posture . Mais il retourna bien vite à ses prières . Jeahne se dit qu'il avait évité le pire, l'encensoir aurait pu le blesser en tombant lui aussi . L'homme avait l'air affable , elle aurait bien parlé un peu avec lui mais Jeahne ne voulait pas le déranger et il lui fallait trouver un toit pour la nuit . Elle se leva , fit une genuflexion et sortit de l'église . Elle aurait l'occasion de le revoir sans nul doute .
semele a écrit:
Sémélé n'etait encore jamais entre dans l'église… elle en avait honte
elle qui était toujours aux messes et aimait par dessus tout se retrouver seule dans les églises…
En effet elle ne trouvait pas Christos dans la foule mais seule devant un simple autel
elle poussa a lourde porte et se retrouva dans un grand silence par rapport a la rue active
Elle regarda autour d'elle.Comme toujours elle etait submergée par la beauté et l'ambiance qui regnaient dans ces batisses
un silence qui n'avait rien de terrorisant mais qui inspirait le repos et la mediation
Sémélé regardait les vitraux
en effet ne sachant pas lire et ne comprenand pas le latin c'est par les vitraux qu'elle avait tout appris
elle chercha du regard sa "chouchoute" sa "favorite"
oui! elle etait la! une statue de Phaestis etait là
ELle s'agenouille (limite se jeta a terre) et commenca marmonner


Cher Aristote cher Christos et toi cher et tendre Phaestis
veuillez si vous pensez que je suis le bon chemin a continuer m'aider a me montrer la bonne voie …
Et le reste ne s'entendait plus
scarpia a écrit:
La nuit était là depuis longtemps, et lorsque Scarpia entra dans l'église, il découvrit Semele en orante, pieusement absorbée dans ses psalmodies.
La communauté s'enrichissait d'un nouveau coeur pur.
Il traversa la nef, alluma les bougies des candélabres et éclaira l'autel. La nuit serait une longue veille spirituelle ouverte à tous.
Il accrocha un placard sur le trumeau du portail principal de l'église à destination des Lasannois, des vagabonds et des pélerins.

Entrez donc hommes et femmes de foi, ou de peu de foi.
Venez goûter à la bonté et à la sérénité du Très-Haut dont ces murs témoignent avec allégresse et sagesse.
Entendez les paroles d'Aristote, si vous êtes prêts.
Sinon, prenez votre temps et venez vous réchauffer en pleine amitié.
La nuit entière est consacrée à l'anniversaire de la création de Lausanne, qui aura sept jours déjà.
aylay a écrit:
apres que le père scarpia m'eut parlé, je me retirais de l'église rapidement.
je ne savais toujours pas quand il me serait possible d'être baptisée,
mais je tenais cette fois, à garder ma foi intacte.
Surement que le seigneur savait ce qu'il faisait en me faisant patienter pareillement, il devait éprouver ma foi,
j'en étais sure a présent.
semele a écrit:
Aujourd'hui encore Sémélé vint à l'église pour se recueillir

Elle entra dans la batisse qui , comme je l'ai déja dit, etait empli de calme a l'inverse de la ville animée et bruyante qui se trouvait derriere la lourde porte
Elle se dirgea sans hésiter vers la statue de Phaestis et se mis a prier
Puis elle se releva ayant fini sa priere et chercha du regard un homme ou une femme de l'eglise
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jeahne
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:34

jeahne a écrit:
Jeahne entra dans l'église Saint-françois . Une jeune femme semblait chercher quelqu'un du regard .
Après avoir fait son signe de croix , Jeahne s'agenouilla et pria longtemps . Elle était encore poursuivie par le rêve qu'elle avait fait quelques jours plus tôt . Elle cherchait la Paix d'Aristote et surtout les moyens de comprendre , de donner un sens à ce rêve .
Au milieu de sa prière , elle fut interrompu par le souvenir d'une conversation qu'elle avait eu en taverne . Bizarrement , cette conversation fit germer en elle une idée qui allait dans le sens de sa quête : "un homme au coeur pur et à l'âme noble", là bas surement elle pourrait rencontrer quelqu'un qui saurait l'aider à le trouver. N'y avait il pas de plus gande pureté que celle qui réside dans l'amour de Dieu ? N'y avait il pas de plus grande noblesse que celle de vouloir défendre les valeurs d'Aristote au prix de sa vie ?
Doucement , Jeahne acquis une certitude , elle savait ce qu'elle devait faire, c'était maintenant d'une grande clarté .
Elle chercha à son tour du regard pour voir si le Père Scarpia était dans l'église.
scarpia a écrit:
Scarpia s'était à nouveau levé fort tôt. Il aimait observer l'éclosion des lumières sur les flancs des montagnes et respirer le réveil des senteurs de la vallée et du lac, aux premières lueurs, endormi.
Il remercia le Très-Haut pour cette nouvelle journée à Lausanne. Il but son coutumier grand bol de lait chaud, avala une tartine couverte de crême, enfila sa robe de bure, serra sa corde, et quitta le 3 place Saint-François, et fila vers la basilique Saint Philadelphes. Dans les champs déjà s'affairaient ses cocitoyens paysans.
Dans l'église une jeune femme était plongé dans la prière. Elle était bien seule. L'église demeurait terriblement déserte. La nuit et la journée d'anniversaire de la création de la cité avait été un échec. Les Lausannoises et Les lausannois n'étaient guère venus. Scarpia avait beau se démener, l'absence d'un curé offciel pesait gravement sur le moral des villageois, et son église demeurait suspecte.
Il accomplit plusieurs génuflexions tout le long de sa progression dans la nef. Il s'agenouilla enfin dans le transept, face au choeur, et tous ses soucis paroissiaux se dissipèrent. Il communiait avec ferveur, trésaillant à chaque mot de ses prières si souvent psalmodiées, qui ne demandaient rien, et qui l'emplissaient toujours de la joie la plus intense. Il souriait béâtement.
La raison et la sérénité d'Aristote reprenait le dessus.
Sa journée, à nouveau, serait heureuse.
Il se sentait à l'écoute du monde et de tous ceux qui viendraient en ce lieu ou le demanderaient ailleurs.
jeahne a écrit:
Alors que Jeahne cherchait le Père Scarpia , il entra dans l'église et alla derechef s'agenouiller et se plonger dans la prière .
Jeahne s'avança sur le bas-coté pour s'approcher du transept. Elle resta debout attendant que le Père Scarpia eut finit sa prière .
Frère Huon a écrit:
Un message de Besançon arriva à l'église de Lausanne :
Citation :
Mes enfants,
je suis heureux de vous annoncer que, par 9 voix pour et 0 contre, le conseil épiscopal de l'Eglise Aristotélicienne du SERG a désigné Genteloïse comme Evêque de Lausanne.
Un courrier est immédiatement parti à cheval pour en informer l'Empereur, qui doit symboliquement valider cette nomination.

Je nomme Scarpia Curé de la paroisse de Lausanne. Il lui faudra trouver un ou plusieurs diacres.
Scarpia est donc à même de célébrer des baptêmes et des mariages au nom de l'EA. Dès la confirmation de la nomination de Genteloïse, celle-ci ordonnera Scarpia à Lausanne.

Babarino n'est pas oublié et il intègre le conseil diocésain de Lausanne, à un poste à définir avec l'Evêque, Genteloïse.
Mgr Huon
semele a écrit:
En attendant ces mots Sémélé fut prise de joie!
oh oui oh oui un curé
Je connaissait messire babarino (le curé de mon ancienne ville!) mais j'ai appris à connaitre frere Scarpia et je suis sure qu'il fera un travail magnifique!

Elle voulait demander quelque chose mais il fallait se lancer!
Euh voila maintenant qu'il ya un curé je voulais faire ma demande
Ma foi d'Aristote est telle que j'aurais voulu savoir quelles etaient les démarches pour devenir diaconnesse
je suis baptisée (et ceux depuis bien longtemps!)
llylewin a écrit:
Llylewin arriva à l'église au bras de son bien-aimé.
En pénétrant à l'intérieur ils remarquèrent que le prêtre était absent, et que plusieurs personnes étaient présentes et attendaient sa venue.
Elle s'assit sur un banc pour se reposer un peu.

He bien, à peine nommé officiellement et déjà ses fidèles affluent... Visiblement c'est un homme très apprécié...
Je vais attendre sa venue, mais si tu as beaucoup de travail mon amour je ne t'en voudrais pas de retourner à tes affaires...
Je ne serais pas seule et si je venais à trouver le temps long, je pourrais toujours engager la conversation!
Sulie aka susu a écrit:
Sulië observa l'église et les gens autour d'eux.
Effectivement il y a déja pas mal de monde ici. Je vais encore attendre un peu avec toi, je travaillerai un peu plus vite tout à l'heure.
Avec de la chance le prêtre arrivera avant que je ne parte!
aylay a écrit:
aylay ayant appris la nomination du père scarpi comme curé de lausanne, accourut a l'église.
elle resta surprise de voir autant de monde , ,l'église d'habitude était presque toujours vide.
aylay sourit , c'était de bonne augure, cela prouvait que les citoyens de lausanne étaient des enfants de dieu.
elle fit un bonjour à tout le monde et silencieusement alla se mettre à genoux .
elle tenait tout particulièrement à remercier aristote d'avoir eu la bonté d'accéder à sa prière ..
elle se sentait sereine, heureuse, comme si cette fois , elle était sure que son baptême allait vraiment avoir lieu.
surtout que peu de temps avant en taverne dame sémélé avait eu la bonté d'accepter d'être sa marraine.
elle la vit un peu plus loin,elle aussi attendait le prêtre car elle esperait devenir diaconnesse
joignant les mains,aylays e plongea dans une longue prîère faite de remerciement et d'espoir mélés.
scarpia a écrit:
Scarpia avait passé l'après-midi auprès de ses vaches dans l'étable. Quelques Lausannois étaient venus le voir, comme pour l'observer, comme s'ils voulaient en savoir plus sur un évènement qui semblait s'être produit.
Il finit par comprendre qu'un courrier épiscopal était passé à l'église Saint-Philadelpes et y avait laissé une missive que chacun avait pu lire, et qui lui était destiné.
Mais, malgré les bondissements de son coeur, il avait poursuivi sa tâche auprès de ses bêtes qui le réclamaient après une nuit difficile, l'une d'entre elles ayant succombée soudainement, et s'était enquis des affaires de ses visiteurs, de leurs joies et de leurs soucis.
Enfin, alors que le soleil se précipitait à l'horizon, il avait gagné l'église pour y proposer des moments de prières ouverts à ceux de ses paroissiens qui viendraient trouver dans ce lieu sacré le repos de l'âme et la joie.
Il fut surpris d'y trouver autant de personnes en prière. Il y avait là jeahne dont il connaissait l'ardent désir d'entrer enfin dans la communauté des croyants, Sémélé si entière et d'une belle foi exigeante, Aylay, l'amie de Malice, et llylewin, qui aspirait à s'unir devant l'autel avec son bien-aïmé. Il les salua toutes chaleureusement en prenant le temps de leur serrer la main, de poser sur elles un regard juste et heureux.
Il lut enfin la missive de son archevêque. La joie incommensurable le submergea. Il était un coeur innombrable. Une immense tâche commençait. Il allait pouvoir servir l'Eglise Aristotélicienne et les hommes.
Il espérait pouvoir célébrer dimanche sa première messe, une fois sa nomination effective après celle du nouvel évêque.
Il demanda un instant aux femmes présentes pour aller se recueillir devant son saint Patron, François de Gênes, dans sa chapelle. Puis il commença les entretiens privés avec les paroissiennes qui le réclamaient.
jeahne a écrit:
Jeahne fut heureuse de voir la joie innondée le visage du Père Scarpia.
Une fois sa prière terminée , elle s'approcha de lui et l'entretint de son ardent désir de recevoir le sacrement du baptême avant de poursuivre sa route .
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jeahne
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:36

scarpia a écrit:
Scarpia la reçut les bras grands ouverts.
Chère Jehane
Je connais la profondeur de votre foi en Aristote. Le Très-Haut vous comptera bientôt parmi ses âmes les plus fidèles.
Inscrivez-vous donc sur ce registre que je viens d'installer dans le bas-côté.

Scarpia repris ensuite les aménagements nécessaires dans sa basilique. Il espérait pouvoir célébrer une messe, sa première messe, dimanche.
llylewin a écrit:
Llylewin attendait, tranquillement installée sur son banc que le père Scarpia ait fini ses aménagements avant d'aller le solliciter pour la célébration de son mariage.
Bonsoir mon père, je suppose que vous savez ce qui m'ammène ici, mis à part l'envie de vous féliciter pour votre nomination...
Je suis consciente que vous allez avoir beaucoup de pain sur la planche prochainement, c'est pourquoi j'attendrais patiemment que notre tour vienne.
Sulië et moi sommes tous deux baptisés, nos deux témoins le sont également et nous souhaitons une petite cérémonie en toute intimité.
Nous n'allons pas vous retenir plus longtemps, nous vous souhaitons une bonne soirée...
Et à dimanche pour votre premier office!
aylay a écrit:
le père scarpia s'affairait heureux de pouvoir bientôt officier dans cette belle église.
son visage irradiait une telle foi,que j'en eu les larmes aux yeux, j'avais entendu ce qu'il avait dit a Dame jeahne.
il n'était pas nécessaire que je le dérange plus longtemps dans ses préparatifs et puis d'autres personnes attendaient pour lui parler.
j'écrirais donc la requête sur le registre.
je me levais ,m'approchais du registre ,l' ouvris lentement et prenant la plume posée à coté ,me mis à écrire le coeur battant
.
scarpia a écrit:
Scarpia arriva bien tard, en fin d'après-midi pensez donc! en son église si chaleureuse de Saint-François.
Il s'était levé pourtant tôt. Mais il avait eu beaucoup d'ouvrage. Il avait préparé la cathédrale Saint Philadelphes pour son évêque et l'avait ouvert afin que les Lausannois aient aussi la joie de s'y recueillir.
Certes, l'immense basilique gothique était bien belle et tellement élancée que l'on y sentait le regard du Très-Haut et son incommensurable bonté semblait perceptible.
Mais sa petite église demeurait celle de ses paroissiens et la sienne. C'était dans cette maison que le Très-Haut semblait le plus proche des hommes, et mieux à même de bénir les grandes étapes de leur vie et de leurs travaux.
Une fois l'église ouverte et prête à acceuillir les fidèles et les passants, il lut attentivement le registre sur lequel beaucoup de Lausannois déjà témoignaient de leur foi et de leurs souhaits d'un sacrement.
Puis Scarpia se retira dans le presbytère pour y écrire la messe qu'il espérait pouvoir apporter à ses brebis demain.
A défaut, il ferait une bénédiction.
Genteloïse a écrit:
Genteloïse, ayant appris la nomination de Scarpia en tant que curé de Lausanne, elle s'empressa de se rendre en l'église Saint François.
Entrée dans l'église, elle se dirigea vers la sacritie où elle trouva Scarpia entrain de rédiger son message dominical.

- Bonjour Scarpia, je viens vous féliciter pour votre nomination.
Je voulais aussi vous remercier pour tout le travail que vous avez déjà accompli sur Lausanne et notamment pour mon accueil dans cette si belle cathédrale.
Je sais avoir en vous un fidèle adjoint sur lequel je sais déjà pouvoir compter et je vous en remercie.
Pour votre installation officielle, je vous tiens au courant dés que cela me sera possible.
Dés maintenant, il vous appartient de porter la bonne parole de l'église Aristétolicienne romaine. Dés demain je sais que nos fidèles seront au rendez-vous.
Mais je vais vous laissez travailler. Sachez que je suis à vos côtés.
Soyez bénis ainsi que tous les habitants de Lausanne et que la pensée d'Aristote guide vos pas.
scarpia a écrit:
Quel bonheur de vous recevoir en notre belle église Saint-François !
Je suis ravi d'avoir satisfait vos attentes. La charge est nouvelle, lourde mais merveilleuse.
J'espère vous revoir très bientôt Monseigneur!
Que la fulgurance d'Aristote accompagne votre geste là où vous déploierez vos talents et votre bienveillance!
scarpia a écrit:
La Messe du 24 février de l'an de grâce 1455 (RP et pas encore IG)
" Bong ! bong ! bong ! "
Ce n’était pas le bourdon de Saint Philadelphes mais c’était déjà de belles cloches !
Mes enfants,
nous voici donc ensemble au bord du lac léman, dans cette église où j’ai du faire souffrir une grande partie des pierres et des bancs jusqu’aux cul-de-lampes !

Tout en commençant ainsi, Scarpia se remémorait ses hématomes innombrables et réprimait l’irrésistible envie de s’appliquer une bonne pommade au miel.
Mes enfants,
voilà bien la première fois qu’en ces lieux encore totalement vierges il ya dix jours, un prêtre enfile son chasuble et commence à vous causer de toutes ses choses que le tympan et les bas-reliefs de notre basilique nous narrent avec de belles couleurs, et que les rares lettrés d’entre vous peuvent trouver dans les improbables manuscrits que les scriptoria des régions civilisées de l’Empire fournissent au compte-goûte et à des prix inconsidérés qui ne valent pas le prix des cornées et des pupilles monacales qui se sont usées des semaines à la lampe glaciale de leurs pupîtres torturés… bref…

Scarpia reprit ses feuillets dont il ne respectait plus, de toute évidence la lettre. Oh la la, il s’en éloignait même beaucoup ! bon, reprenons doctement, sans emphase.
Dans cette cité nouvelle qui, comme toute la Confédération Helvétique, surgit subitement, se cherche de nouvelles institutions, tâtonne dans sa quête d’une formule inusité, n’est-il pas de meilleure inspiration que l’Amitié incarnée par Saint-François, cette fraternité prônée par Aristote au temps des sanglants sacrificateurs d’hécatombes !
A ce moment, en songeant aux centaines de bœufs qui ruisselaient sur l’autel avant de bouillir et de finir dans les estomacs des Grecs d’antan, Scarpia eût une petite humidité au coin de l’œil. Les meuglements du matin, au moment de la traite, l’assaillirent. (Scarpia élève des vaches les enfants, suivez un peu tout de même!)
Etre Aristotélicien est exigeant, c'est un sacerdoce. Il faut chercher la foi en toute chose, il faut chercher derrière chaque chose la marque d'Aristote et l'appeler de tout son coeur.
Mettre genoux en terre en espérant recevoir bénédiction des cieux ne suffit pas, ça use seulement vos genoux, vos braies et les dalles toutes neuves de notre église.
Aujourd'hui, c'est le jour de notre première communion à Lausanne depuis la création devant le Très-Haut de notre communauté, dans sa maison la plus chère, dans la bergerie de Saint-François.

Scarpia fut parcouru d'un frisson. Quel bonheur que de communier avec les Lausannois, ses amis. Il reconnut là, derrière, Malice, et au premier banc, Semele, et tant d’autres encore, qu’il ne pouvait pas citer sinon ça lui faisait une messe bien trop longue.
Il ne put cependant s'empêcher d'ajouter.

Ce matin mon coeur est transporté, je sents une chaleur immense puissante, ennivrante, qui s'élance...
C'est l'alégresse!
Aristote est parmi nous ! ici en ses terres froides où sont venus pour défricher et propérer, et se mettre à l'abri d'un curé trop inquisiteur ou d'une belle-mère furibarde, tant de coeurs chaleureux et combattants.
Ces voyageurs, ces vagabonds, ces paysans, ces artisans et ces nobles cultivent sans distinction le meilleur et le pire sans doute!
Hé bien, allons donc ensemble vers le meilleur!
Délaissons, progressivement bien sûr ! pour éviter de se sentir totalement démunis, on ne sait jamais, l'erreur et la tromperie!
Car la chose la plus aristotelicienne en ce monde, c'est le pardon, et ici à Lausanne tout peut être pardonné car tout recommence comme aux premiers jours après le chaos!

Scarpia, les yeux humides et le visage tout rose de tant de paroles assénées avec émotion et conviction, entonna le credo aristotélicien que l'assistance reprit à sa suite.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Puis, il quitta sa chaire et vint offrir l'embrassade de l'Amitié aristotélicienne à ses paroissiens.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:37

aylay a écrit:
lentement j'entrais dansl 'eglise, au moment ou notre curé alllait entamer son office,
je m'en voulus un peu d'avoir dormi si tard.
je me signais , et vins sur les premiers bans écouter la prière.
le père scarpia me subjuguait, je sentais une telle foi dans ses gestes, ses paroles..
j'étais heureuse à l'idée que ce fut lui qui me baptiserait.
je fis le vide dans ma tête et me concentrais sur les paroles qu'il prononcait,
doucement je répetais les mots qui sortaient de sa bouche.
Frère Huon a écrit:
MgrHuon a écrit:

Mes enfants,
je vous envoie ce message pour vous dire ma joie de voir une première messe dans votre belle église de Lausanne.
Que le Très Haut veille sur vous tous !
Mgr Huon
lelouis d'la bertille a écrit:
lelouis très essoufflé arriva dans l'église alors que l'office avait déja commencé.
nous de dious,j'suis en retard marmonna t'il dans sa barbe, un peu moins hirsute que d'habitude..
ca faisait un bail que j'a va pas étè dans une église,
lelouis , tu a interessé a faire le mort, t'es pas blanc blanc..
ce curé là a une bonnne bouille, j'suis sur qu'il va te confesser
.
lelouis fait un signe de croix, il a très peur de l'enfer en fait.
il sait bien qu'il a beaucoup a se faire pardonner
.
j'ai rien dit à la bertille, elle sait pas que je suis là.
il se mit à genoux au fond de l'église, et tendant l'oreille, il écouta les paroles du père scarpia.
il essayerait de le voir à la fin pour être confessé
.
scarpia a écrit:
Scarpia tendit les bras vers Aylay...
Quelle joie de vous voir en ce lieu ! vous êtes déjà du troupeau des Aristotéliciens! il ne reste plus que le sacrement du baptême pour que vous entriez enfin en communion avec les paroissiens et le Très-Haut!
Puis il se tourna vers le louis d'laBertille, un homme un peu frustre mais droit dans ses bottes, comme Scarpia les aimait; pas forcément un croyant orthodoxe, et sans doute un gars plus porté vers la div' bouteille et d'autres élucubrations divinatoires, mais enfin un homme avec ses faiblesse et sa part de divin, même infime.
Comment allez-vous Louis ? c'est un grand honneur pour notre église Saint-François de vous acceuillir! je n'ai pas été trop fade j'espère ? vous y avez cru un peu à l'Aristote et au paradis avec les p'tits oiseaux ? Et la Bertille, où est-elle donc?
semele a écrit:
Sémélé arriva essouflée à l'eglise… elle ne s'etait pas réveillé mais la chaleur de son petit lit etait tellemnt bon…
pourtant Aristote etait meilleur et plus important!
Elle avait honte les biens materiels et superficiels de notre Terre l'avait happée et elle en avait oubliée le spirituel!
Mince a voir c'etait fini…Mais elle trouva quand meme le recital de Pere Scarpia
Elle alla dans un coin et recita la priere
Citation :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
[i]
Puis elle allluma un cierge pour s'excuser aupres d'Aristote son absence
Genteloïse a écrit:
En ce premier jour de messe en l'église Saint François, Genteloïse n'aurait pour rien au monde voulu rater cet évènement.
Aussi assise un peu à l'écart, méditant sur les derniers évènements de ces jours derniers, elle écouta avec attention, toutefois les paroles de Scarpia.
Que voilà un jeune curé bien dynamique, les habitants de lausanne devraient se plaire en ce lieu. Quel entousiasme:D.
Puis elle reprit le Crédo à l'unisson de Sarpia.
Enfin elle se leva et s'avança vers Scarpia afin d'échanger l'accolade de l'amitié.

- Merci Scarpia pour cette belle première messe. Les habitants de Lausanne sauront, j'en suis sûre reconnaître votre valeur.
Je vous souhaite un trés bon dimanche.
Ah oui, j'oubliais, soyez patient pour l'activation de votre fonction. Vous savez que notre empereur est trés pris et il faut savoir laisser du temps au temps pour que les choses se mettent en place. Je vous tiens au courant.
scarpia a écrit:
Merci Dame Genteloïse, notre évêque, d'avoir assistée à ma première messe.
Merci de votre bonté et de votre indulgence!

Il la regarda partir vers ses obligations missionnaires, et vit Semele entrer avec retard dans la basilique et prendre connaissance de la messe à travers son manuscrit, qu'il avait laissé là, pour les fidèles que les dimanche matin retiennent de grè ou de force, et parfois même des deux, au fond des draps bien chauds.
Il sourit.

Ah les enfants du Très-Haut ! qu'ils ne changent pas, s'il vous plaît!
scarpia a écrit:
Personne ?
Sans doute la cathédrale impressionnait-elle trop les Lausannois... Scarpia ouvrit toute fois le portail du bas-côté Sud et arpenta dévotement le bâtiment, honorant le choeur et la chapelle, un peu fourbu après la grande messe du matin à Saint François.
Prochainement, le dimanche 4 mars sans doute, il officierait ici pour une messe de bénédiction de cette grande nef afin que la communauté se familiarise avec elle !
Genteloïse a écrit:
Aprés avoir fait le tour de la ville, errant de-ci, delà, à la rencontre des uns et des autres, elle décida enfin à pénéter dans la cathédrale, lieu qui l'impressionnait au plus haut point.
Un peu chez elle de par sa nouvelle fonction, elle s'avança lentement, admirant là, une sculpture, là bas un vitrail. Quelle imposante demeure pensa-t-elle.
Elle se rappella alors l'église Saint André de Valence et ses fidèles, toujours un peu les mêmes, devenus des amis au fil du temps. Que devenaient-ils ?
Mais tout à coup, elle aperçu Scarpia, tout récemment nommé par Monseigneur Huon, curé de Lausanne.

- bonjour mon fils, alors vous êtes venu faire un tour à la cathédrale. Vous la trouvez bien vide. Et oui, c'est une demeure imposante qui n'est amenée à n'accueillir que des évènements d'importance.
Mais peut être de temps en temps pourrions nous y concélébrer la messe du dimanche, nous y amènerions ainsi peut être quelques fidèles.
Mais sachez que si vous souhaitez, l'utiliser pour des baptèmes ou des mariages, ce sera avec plaisir.
De toute façon, vous avez les clefs et je vous laisse la charge de son entretien.
Personnelllement je vais me consacrer au diocèse de Lausanne qui comprend plusieurs villages à visiter et à l'étude des idées, et je risque d'être absente assez souvent.
Mais maintenant mon fils, si vous le permettez, je souhaite adresser un message à partir de ce lieu aux habitants de Valence.

Genteloïse se dirigea alors vers le coeur et là, elle disposa un manifeste à l'intention de tous les habitants de Lausanne
Citation :
Bon dimanche à tous,
Je me présente à vous, Genteloïse, votre évêque à Lausanne.
Avant, j’étais curé à Valence et après de nombreux mois à œuvrer dans ce village, j’ai souhaité voir un peu de pays, d’où ma présence parmi vous.
J’ai le plaisir de vous annoncer la nomination de Scarpia au poste de curé de Lausanne. Toutefois je ne pourrai le nommer qu’une fois ma fonction personnelle officialisée par l‘empereur LJS.
Mais en ce jour de prière, faute de messe, nous pouvons tout de même nous rassembler dans une pensée commune.
Aujourd’hui, nous voici dans une nouvelle ville qui se construit avec de nouveaux habitants plus que jamais décidés à œuvrer à son essor, prions pour cette nouvelle vie qui s‘offre à tous. Qu’elle soit placée sous les meilleurs hospices possible.
Mais n’oublions pas les enseignements d’Aristote, telles que ces paroles que je livre à votre méditation sur l‘idée suivante. L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes. »
Allez en Paix et passez un très bon dimanche
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:40

Malice V. a écrit:
Malice avait été sermonnée par le père Scarpia pour sa molle participation à la messe! Oui, mais elle ne connaissait pas les prières, se levait quand tout le monde s'asseyait, commençait à chanter quand soudain tout le monde se taisait, et puis de toutes façons, elle ne savait pas les paroles. Pour elle, Aristote se trouvait dans le rire de ses amis, dans le regard de Hern sur elle, dans son amitié avec le père Scarpia.
Ce qu'elle avait aimé, c'était l'imbroglio de mots du tout premier sermon.
Quand le père Scarpia eut fini le tour de ses ouailles, elle se dirigea vers lui, amusée.
Bravo, mon père bien belle messe!! mais je voulais vous dire.. en toute conscience, je déclare avec conviction que l'acuité des solubles problèmes de la vie quotidienne entraîne une mission somme toute des plus exaltantes pour vous : l'élaboration d'une valorisation sans concession de nos caractères intrinsèques spécifiques. Et de plus, je n'ai pas compris quel était le prix exact des manuscrits. Allez vous ouvrir un scriptorium ici à Lausanne?
Et maintenant, Aylay et moi nous vous invitons au Chalet. Ce serait un honneur que de vous y recevoir tous les dimanches après la messe. Et comme ça, si on manque, vous nous ferez un petit résumé.

Elle lui adressa un sourire moqueur, sachant qu'il s'amuserait de son impertinence.
scarpia a écrit:
N'est-ce pas la mission qui m'échoie lorsque je suis venu dîner dans votre délicieuse taverne, chère Malice!
Et Scarpia ne put s'empêcher de se pourlécher les babines en songeant au délicat fumet du boeuf, à sa chair si tendrement cuite et rosée, et aux topinambours délicates en pagaille qu'il avait ingurgités après une harassante mais magnifique journée à soigner les âmes.
D'ailleurs, entre ses deux mollaires, un petit morceau dudit festin raviva encore sa mémoire séduite.

Convenons-en Malice! Vous êtes une perle! et pas uniquement dans votre besogne! vous avez bien saisi mon sermon! Aristote est dans votre regard et dans les liens qui vous unissent à vos proches, dans le miracle de l'amitié et des rires, et même dans les meuglements énamourés de mes vaches...
A la pensée de ses vaches laissées seules au n°3 place Saint François, il prit congé chaleureusement, et se hâta vers son étable après avoir laissé l'église bien ouverte, comme un asile pour tous.
Malice V. a écrit:
Malice accepta le compliment avec un sourire de plaisir. Elle aimait bien le père Scarpia, très loin de la représentation traditionnelle qu'elle se faisait des hommes de l'Eglise. Avec lui, on devait forcément finir par croire.. Enfin, elle n'en était pas là.
Quand il quitta l'église, elle n'en revint pas. Sous ses yeux éberlués, il laissa la lourde porte bien ouverte, comme chez lui, laissant entrer le froid glacial, et meme un peu de neige, qui s 'était remise à tomber , comme pour profiter de l'aubaine, spécialement pour s'inviter dans l'église.
Décidément, ce n'était pas ici qu'elle aurait chaud, et après un bref éclat de rire qui résonna sous les voutes, elle emboita le pas à Scarpia, sortant pour s'en aller rapidement retrouver la douce tiédeur de son auberge.
scarpia a écrit:
Scarpia ferma l'église Saint François.
Désormais les dévotions, les messes et les scacrements se tiendraient en la cathédrale
.
frère roger a écrit:
cathédrale de cette belle région : prêche épiscopale pour le renouveau de l'ordre cistercien

Dans la cathédrale de cette belle région près de l’autel richement décoré de plantes colorées et parfumées, de rubans de soie precieuse et de pierreries d’orient agrémentés, sous le grand crucifix doré se tient l'évêque fredstleu vêtu d’une soutane blanche et d’une echarpe de cérémonie recemment brodée, acceuillant la délégation du clergé local en affichant un grand sourire. le recteur de l'ordre cistercien est arrivé dans un somptueux cortège composé de la communauté des pères et moines cisterciens accompagné par une suite d'enfants de choeur. Après les avoir salué d’un signe de tête , le prélat fit signe à l’assemblée, agitée par l’émotion, de faire silence, et commença la cérémonie par ces propos :
cher duc/comte,
chers conseillers,
chers prélats de l'église,
chers frères et soeurs,
chers fidèles,
le XV° siècle fut un désastre pour l'ordre cistercien. plus de 200 abbayes ont disparus dans la tourmente : guerre avec l'anglais, peste, pillage en règles et incurie. les cinq abbayes rectrices Cîteaux, la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond disparurent aussi l'une après l'autre dans le chaos du milieu du XV° siècle. l'ordre cistercien a été menacé de disparition malgré sa longue histoire dans les royaumes renaissants.
Depuis, l'ordo cisternencis a pansé ses plaies grâce au charisme de Saint Arnvald et préparé en interne son avenir via la réactualisation de la charte de la charité (texte fondateur de l'ordre). les valeurs cisterciennes me semblent à même de permettre à une génération déboussolée par les hérésies galopantes, la décadence des moeurs et la molesse du clergé de retrouver des bases saines pour encadrer un RP religieux de fidèles comme d'éclésiastiques.je vous livre les valeurs qui nous semblent importantes à mettre en exergue.
Les valeurs cisterciennes

Arrow Foi
l'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. les cisterciens se doivent de respecter les textes fondamentaux, le dogme et la discipline de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne ainsi que la hiérarchie vaticane et éviter de sombrer dans l'acédie. les rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs éclésiastiques sont fondamentaux.
Arrow Charité
c'est une valeur cistercienne fondamentale d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur : charte de la charité. l'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. chacun agit dans ce domaine en âme et conscience. l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres du jeu, l'offre d'un salaire supérieur au minimun légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance sont encouragés.
Arrow Historicité
l'ordre cistercien attache une importance capitale à l'historicité. Le principale rôle de l'ordre cistercien est d'assurer un respect relatif de l'Histoire dans les RRs. Cette protection de l'historicité est une fonction primordiale afin d'éviter les anachronismes dévalorisant l'atmosphère ludique des RR.
Arrow Exemplarité
le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. il se doit d'être un exemple pour les fidèles de par sa conduite. ce devoir d'exemplarité passe notament par le respect d'autrui, des lois régionales ou royales et le respect des voeux prononcés. cette recherche de perfection et d'intégrité est capitale pour l'ordre cistercien.

frère roger s'avance pied nu, vétu d'une vieille soutane de pénitence vers l'autel pendant que l'assitance récite une prière éloquente en ces jours troubles : celle à la mémoire de notre Saint fondateur des cisterciens Arnvald, Patron aristotélicien du tryptique Justice, Vérité et Intégrité.
Citation :
SAINT ARNVALD, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.
Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.
Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.
Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais il a besoin.
Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité
Que les fidèles qui désirent communier dans l'amitié aristotélicienne s'avancent ...

L'abbaye Saint Arnvald de Noirlac, siège de l'ordre cistercien vous ouvre ses portes avec joie car l'hospitalité n'est pas un vain mot pour notre communauté monastique. Je vous signale que l'oblat cistercien est un statut spécial sans voeu de célibat pour celui qui désire continuer à vivre dans le monde tout en ayant un mode de vie guidé par les valeurs Aristotélicienne. Notre hostellerie, notre bibliothèque sainte illinda et notre tout nouveau séminaire Saint Benoit sont à la disposition des visiteurs de notre abbaye. j'engage toutes les personnes tentées par un vrai RP religieux de qualité comme fidèles ou comme éclésiastique à rejoindre l'ordre cistercien sans hésiter. je me tiens à votre disposition pour infos
Par la grâce de Christos et d'Aristote, que Foi et Raison nous guident!

bénédiction et salutations ludiques à tous

HRP/ N'oubliez pas de prier hebdomadairement pour le salut de Saint-Arnvald, PAR ICI. /HRP
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:42

scarpia a écrit:
Scarpia fut tout à coup submergé par cette entrée sans manière de toute cette débauche de pierreries, d'or et de lumière tapageuse déployée par cette ambassade de clercs cisterciens qui envahissait soudainement la cathédrale Saint Philadelphes.
Il travaillait à préparer les sacrements auxquels ses paroissiens aspiraient de tout leur coeur. Il manqua de renverser le contenu si rare de son encrier.
Ces moines et ces prélats inopportuns n'avaient pas eu un regard pour sa mise toute simple de frère franciscain, pour cette simplcité qu'il affichait comme tout acteur de l'Ordre Mendiant qui avait embrassé, et plus encore ils s'adressaient à une église vide, ce qui ne manqua pas de l'intriguer d'abord puis de le consterner.
Les rares paroissiens qui débarquèrent en la basilique, attiré par le chahus initial puis par toutes ces voix et ces bruits d'étoffes et de verreries, écoutèrent à peine ce prêche lointain psalmodié par des inconnus à la mise superbe et à la langue châtiée, et regardèrent leur curé les yeux écarquillés, interogateurs, inquiets même.
Scarpia tenta bien de s'adresser à celui qui l'avait poussé sans violence certes, mais avec autorité, lorsqu'il sétait enquis vainement de l'identité de cette troupe en chasuble, mître et crosse, et de ses désirs.

Mon frère
Ainsi vous entrez en la cathédrale sans même saluer son curé, représentant Sa seigneurie Genteloïse.
Vous prêchez sans avoir le souci d'édifier les âmes puisque vous ne daignez même pas les connaître.
Songez que malgré vos bonnes intentions votre route ne doit guère être jalonnée de véritable évangélisation et de rencontres sous le signe de l'Amitié aristotélicienne, chère à Saint-François de Gênes.
Mais je ne suis qu'un curé novice et franciscain, et bien triste de votre indélicatesse et de votre piètre souci des âmes

Il les écouta, les regarda partir, et entreprit de nettoyer et de mettre de l'ordre dans la basilique qui venait de subir une étrange et incompréhensible occupation.
Malice V. a écrit:
Malice était entrée par curiosité, ce grand navire de pierre l'intimidait un peu. Chaque bruit y résonnait comme dans le fond d'un puits! Les enfants de choeur de la procession avaient la voix des anges passant sous un tunnel, et le timbre puissant du prélat ricochait d'un mur à l'autre du transept.
Malice se dit amusée que le prélat avait sans doute voulu égaler le père Scarpia dans son gallimatias de mots, sauf que là, elle devait bien avouer qu'elle ne comprenait pas grand chose. Elle eut par réflexe un regard vers le lac, où tant de petits poissons qui la rendraient intelligente nageaient encore, heureux, inconscients qu'ils étaient dans leur eau froide de finir bientot écaillés de la belle manière!
Elle se dirigea vers un des bas cotés, admirant les Piétés accrochées au mur avec fascination, ou parfois un peu de répulsion. Tout n'était pas drôle, dans la vie dépeinte sur les toiles! Elle réprima un accès de toux, qui rebondit tout autour d'elle dans un écho sautillant. Elle regarda à droite, et à gauche, ... personne....et profitant du discours du prélat, s'amusa à tester l'écho.
BIP!
BIP, Bip, bip.. fit l'écho
GLOUP!!
GLOUP, GLOup, gloup... fit l'écho
Mais elle arreta ses essais acoustiques en entendant la voix tendue du père Scarpia s'élever..Oups, il ne fallait pas se faire pincer! Il semblait agacé. Elle s'assit prestement et pria.... que personne ne l'ai entendue jouer avec l'écho dans ce grand vaisseau de pierre!
Genteloïse a écrit:
l'AAP publiait hier.
scarpia a écrit:
Félicitations votre Seigneurie: votre nomination est encore plus officielle en attendant la nomination IG. Et la croix verte orne désormais votre bannière !
Que le Très-Haut vous garde!
jeahne a écrit:
Jeahne entra dans la cathédrale , se signa et s'agenouilla pour prier .
Le père Scarpia semblait en grande discussion avec Dame Genteloise mais Jeahne ne les vit pas , juste quelques gloussements résonnèrent un brefs instant sur les murs de la majestueuse cathédrale . mais ils ne suffirent pas à distraire Jeahne de sa prière .
Un long moment, elle remis son destin entre les mains d'Aristote , pris la force nécessaire et la sérénité qui incombait pour ce long voyage . En repartant vers la sortie , elle s'arreta un instant , alluma un cierge , mis quelques piècettes dans le tronc . Puis enfourchant de nouveau Caboche qui piaffait d'impatience , elle se dirigea vers les portes de la ville . Un léger regard en arrière pour Lausanne qui l'avait accueillie si chaleureusement , Jeahne reprenait sa route le sourire aux lèvres car elle sentait bien que le Seigneur la protégeait et la suivait pas à pas .
scarpia a écrit:
Des gloussements emplirent la cathédrale brusquement !
Scarpia leva les yeux vers la voûte de la nef. Le Déluge venait donc de recommencer et la vallée se remplissait comme un baptistère ? Au moins ce n'était pas un raz-de-marée qui balayait tout et démolissait les maisons de Très-Haut qui pululaient désormais dans tous les royaumes enchantés des hommes. C'était ingénieux vraiment!
Scarpia approuva et éprouva une immense joie. Il s'agenouilla dérechef dans le transept.
Pourtant, l'eau ne vint pas et le bruit cessa. Il entendit des pas précipités.
Quelqu'un s'asseyait au loin sur un banc et marmonnait d'expéditives paroles qui auraient bien pu passer pour une prière. Mais c'était Malice.
Scarpia ne put s'empêcher de sourire.
L'humanité avait à nouveau restitué la grande église au Très-Haut après le prêche mécanique de ces étranges Cisterciens.
Il voulut la saluer, mais déjà elle avait quitté la basilique, altière comme à son habitude.
Le Très-haut avait de bien étranges missionnaires pour remettre ses paroisses en ordre.
Scarpia le remercia dans un éclat de rires.
Genteloïse a écrit:
scarpia a écrit:
Félicitations votre Seigneurie: votre nomination est encore plus officielle en attendant la nomination IG. Et la croix verte orne désormais votre bannière !
Que le Très-Haut vous garde!
Merci à vous Scarpia. Aujourd'hui est un grand jour pour moi puisque je suis intronisée dans ma fonction, par Inorn, Archevêque de Lyon, Primat du Saint Empire, en la Basilique Saint Titus de Rome
Dés que je pourrais m'extraire de celle-ci mon fils j'aurai le plaisir de vous installer dans vos fonctions. De ce pas, je file à Rome.
A trés bientôt, prenez bien soin de l'âme de nos villageois et pour dimanche, préparez nous une belle messe entre 10 et 12 H.
Genteloïse, se dirigeant vers la sortie, aperçue jeahne en prière.
Elle s'approcha pour venir la saluer et lui dire un petit mot de bienvenue en ce lieu.
Celle-ci l'informa de son départ de Lausanne. Genteloïse lui exprima alors toute sa sympathie et lui souhaita bonne chance dans son voyage.

- Que les enseignements d'Aristote vous accompagne mon enfant. Soyez bénie et faites bon voyage.
scarpia a écrit:
Scarpia pouvait enfin placarder une belle annonce sur le portail de la cathédrale à l'adresse de ses paroissiens.
Les grandes messes allaient commencer et les sacrements allaient avoir toute autorité.

Lausannoises, Lausannois, et les autres !
Venez fréquenter la cathédrale Saint Philadelphes : la présence à la messe vous garantit un excellent moral et vous pourrez édifier votre âme aux préceptes d’Aristote sans vous ennuyer... c'est sûr !
Déambulez dans notre magnifique cathédrale gothique Saint Philadelphes et entendez l’appel du très-Haut, Ho ho ho !
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Que le Très-Haut vous garde !
Votre dévoué Scarpia
scarpia a écrit:
La messe du 4 mars de l'an de grâce 1455
Scarpia quitta le presbytère, se glissa par le transept méridional de la cathédrale Saint Philadelphes, s’abandonna à quelques génuflexions, parfois menues, et parfois bien prononcées jusqu’à menacer de se précipiter le torse sur les pavés, tout cela en passant devant le chœur !
Il grimpa sans tomber, ce qui le réjouit intérieurement (et les plus intimes du curé purent voir dans la solennité de son visage un éclair expéditif de ravissement), sur la chaire dominant la nef, et s’y planta pour y prononcer sa première messe en l’église de sa chère évêque, et sa seconde de toute sa vie de clerc.
Il n’avait pas l’air très en forme, mais la ville non plus me direz-vous !
Il s’éclaircit la voix un peu bruyamment.

Hum ! rup !hum !
Ces quelques syllabes fort peu intelligibles, servirent donc d’introduction à son sermon et envoyèrent d’énormes échos à qui mieux mieux à travers les immenses arcs croisés de la basilique. Toute la statuaire angélique, les Saint Philadephes, les Aristote et même les Christos, parurent un instant perdre leur mise hiératique, leurs chevelures semblèrent s’ébouriffer, et le drapé impeccable de leurs tuniques plus ou moins mince parut virevolter. Un Léviathan sur le tympan du portail principal, dehors, une gargouille tout là-haut bien perchée sur son pinacle, et un ange déchu ricanèrent.
Tout cela n’était pas très protocolaire, et était fort long à la lecture… Alors, cette messe, ça venait ?

Mes enfants
Certains se demandent ce qui peut bien obliger l’Eglise à vous pousser à quitter vos lits douillets pour venir, à une heure indue en ce jour de repos, se serrer sur des prie-Dieu inconfortables et qui déchirent des genoux déjà malmenés par les travaux et les jours dans les champs et les échoppes ! d’autres ne se le demandent même plus et s’adonnent aux vains plaisirs de la grasse matinée ou à celui du vin, en ce moment même, dans nos séduisantes tavernes…

Scarpia soupira et jeta un œil discret vers le vin de messe et les petits pains posés sur l’autel.
A ceux-là et aux autres, aux béni-oui-oui dépourvu de la claire conscience de leur adhésion au dogme aristotélicien et à ses rites, je n’ai rien à dire.
Il fit mine de descendre de sa chaire, puis se ravisa, après un clin d'oeil.
Ignorent-ils donc la crise que notre cité traverse ! Ignorent-ils donc que seuls les liens qui se tissent entre les hommes peuvent sauver chaque misérable créature que nous sommes, surtout vous !
Sans les autres, qui suis-je ? sans les autres, qui êtes vous ?
Souvenons-nous ensemble mes frères et mes sœurs de ces paroles du Logion 15 :
A des hommes qui se battaient, Christos a dit : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"

Oui, je vous le dis. La tempête a balayé Lausanne. Les animosités, les rancœurs et la mauvaise foi ont emplit cette vallée innocente que le Très-Haut a offert aux pionniers que nous sommes !
Venez faire amende honorable. Beaucoup parmi vous ont péché ! Le Très-Haut, Aristote, Christos et tout le cortège sont miséricordieux, mais il faut pas pousser non plus !
Par son incurie et son autisme, notre ancien maire a péché. Piètre berger, il n’a pas reconnu ses fautes.
Par la violence qu’ils ont exercée contre l’Hôtel de ville, les insurgés ont péché aussi, quelque soit la légitimité de leur combat, et l'immense travail salvateur accompli depuis.
Certes les croisades existent, et la violence n’est pas totalement condamnée par l’Eglise ! Il reste dans les Espagnes un royaume de Grenade à prendre !
Mais, cela n’empêche pas que les insurgés n’étaient pas des soldats du Très-Haut ! qu’ils viennent aussi manifester leur culpabilité, et hop, ils seront pardonnés bien sûr !
Jacquescoeur, Elisa22 si efficace, et tous les autres, venez chercher le pardon et la communion en ses lieux !
Et souvenons-nous de cet autre mot de Christos:
" Un homme vaut plus que tout ce qu’il a fait, que ce soit bon ou mauvais " (Logion 16)
Voilà, mon sermon portait sur la fraternité défaillante de notre communauté.
Allons, je chante le credo et vous le reprenez ensuite avec ardeur !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
AMEN

Alors, les paroissiens reprirent le credo aristotélicien.
Scarpia rejoignit alors l’autel et prépara le vin et le pain pour la communion qui devait unir les lausannoises, les Lausannois et les visiteurs.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:44

stefdebruoxella a écrit:
Stef qui avait assisté à la première messe de Lausanne avec Anna et Anthony etait content
d'avoir enfin pu rencontrer cet homme d'église dont il avait si souvent entendu parler.
Il faut dire que Stef avait du quitter promptement son nid d'amour afin de rejoindre la cathédrale sans détours ....
La minute d'avant il était dans les bras d'Anna et celle d'après dans le sillage de Scarpia .....
Stef était-il quelque peu fatigué ? Il ne comprit pas tous les mots usités par l'homme en soutane
Etait-ce du à un excès de travail ou simplement un language trop évolué pour le profane ?
Stef se tapota les joues pour se réveiller et pour tenter de comprendre la portée des mots enchaînés,
car il ne voulait pas que de lui on puisse médire ou même imaginer qu'il soit un illettré !

Stef acquiessa lorsque le bon père parla de la crise de Lausanne ....
Stef était aussi intrigué car le père parlait lentement ... il devait être suisse de naissance !!!
Lorsqu'il parla du très haut Aristote, Stef leva les yeux mais ne vit rien ...
Sans doute son incrédulité l'empêchait elle de voir ....
Alors que le père parlait de venir chercher le pardon, Stef se mit à 4 pattes en quête de la bête .....
Heureusement Anna qui connaissait bien des choses le rappela à l'ordre en lui expliquant ce que cela voulait dire .....
Stef était un peu gêné .... Rolling Eyes Embarassed
Il fit un effort pour chanter, mais il n'était pas des plus doués !
Il regardait Anna qui connaissait tout ça et il tentait de l'émerveiller ....
Mais pourquoi Anna se bouchait-elle les oreilles ??
A la fin de l'office, Stef embrassa Anna et lui dit "nous reviendrons amour, je n'ai pas tout
saisi mais j'aime bien ce bon père de famille ...." Anna rétorqua "bon père tout court Stef"
Il sortit de l'église en tenant Anthony dans ses bras et tenant Anna par la main.
Heureux il souriait .....
Annabelle01 a écrit:
Anna se tenais tout pres de Stef, elle voyais ses yeux devenir tout rond a certaine parole du pere et trouvais ca bien drole.
Elle etait contente de l'avoir tout pres d'elle tenant fierement Anthony dans ses bras.
A les voir tout les deux Anna eu envie de faire une priere et de remercier dieu pour les deux beaux cadeaux qu'elle avait pres d'elle.
Quand elle vue Sef se mettre a 4 pattes elle eclata de rire et mis rapidement une main sur sa bouche ...
Stef debout ^^ reste pres de moi
L'office terminé Stef l'embrassa doucement et son sourire la rendit heureuse.
Viens mon coeur allons a la maison...
Lucressia a écrit:
Lucressia s'était levé tôt ce matin pour être sûre d'arriver en avance à la messe. La veille, elle avait prévenu Haakon qu'elle serait prête à l'aube, et ils avaient donc convenus qu'ils se retrouveraient devant chez eux, dans la ruelle. Elle s'était vêtue d'une capeline longue qui lui couvrait la tête, et descendait jusqu'aux chevilles. Elle sortit dehors, jettant des coups d'oeil à la maison d'à côté, aux volets encore clos. Le froid matinal commençait à se faire sentir, ses bottines battant le pavé d'impatience. Elle hésita, puis finalement alla toquer à la porte.
Haakon_merak a écrit:
Haakon était fin prêt. Il se demandait juste pourquoi Lucressia tenait à arriver à l'église avant même que le coq n'eut réveillé une Lausanne bien endormie.
Il sourit. Pour sa belle Lucressia, il était prêt à tout. Il s'apprétait à prendre quelques forces en déjeunant quand quelqu'un frappa à la porte.
Haakon alla ouvrir prestement. Lucressia, plus belle que jamais, était sur le seuil. Haakon hésita, il aurait donné tout l'or du monde pour la faire entrer chez lui mais il savait que ce n'était pas très correct.
Il sortit, embrassa Lucressia tendrement et sourit.

Bien, Bien, Bie.... brouhhhh il fait un tantinet frisquet....
Haakon frissonna.
Allons y!!
Il prit alors la main de sa belle.
Lucressia a écrit:
La jeune fille sourit, se saisit de la main de Haakon, et l'entraîna d'un pas vif vers l'Eglise
Vite, vite, on va être en retard!
Ils rentrèrent dans l'Eglise, se plaçant dans les premières rangées. La jeune fille déposa un léger baiser sur les lèvres de son fiancé, sortit son livre des Vertus, attendant avec impatience que le prêtre débute la messe, qu'elle suivit dévotement, la main serrée dans celle de Haakon. Une fois celle-ci finit, elle alla saluer le prêtre et le féliciter pour son sermon.
scarpia a écrit:
Scarpia avait-il était entendu pendant son sermon ?
Il n'avait rencontré finalement, à l'issue de la messe dominicale, que peu de ses paroissiens.
Il avait aperçu un couple fort gentil, Annabelle01 et stefdebruoxella, mais ils avaient quitté la basilique avant qu'il n'aille les saluer et leur approter la Paix du Très-Haut et l'Amitié d'Aristote.
Ce lundi matin, il était venu répéter certaines parties de son sermon, s'interrogeant sur la clarté et la portée de ses paroles. Les Lausannoises et les Lausannois l'avaient-ils compris? les avait-il heurté ?
Il haussa finalement les épaules et s'apprêta à s'abandonner à ses prières, lorsqu'il prit conscience qu'un couple manifestement amoureux avait assisté à son étrange messe mutilée. Il acepta leur salut, et s'enquit des deux tourteraux.

Soyez les bienvenus en ce lieu déserté ce lundi matin, mais toujours habité par le Très-Haut!
La jeune fille le félicita pour son sermon.
Il éclata alors de rire et bascula si brutalement en arrière qu'il faillit goûter les dalles glaciales de la basilique mais dut à ses heureux prie-Dieu de retrouver un équilibre secourable.
Il se reprit.

Mes enfants, ce n'était pas la messe mais juste la reprise de mon sermon d'hier... Votre assiduité décalée est charmante !
Anonymous a écrit:
Arascar qui était assit avec LadyPassion au font de la Cathedrale avaient suivi avec intérêt la messe donnée par le père Scarpia qui devait les marier en ce même lieu ce mercredi.
Arascar sourit à sa douce en la regardant, tout en sachant que bientôt, il passerait une alliance symbole de leur union devant Aristote, et il en était fort heureux.
LadyPassion a écrit:
A la fin de l'office, Lady se leva et s'approcha du curé.
Mon père, je viens demander le pardon du Très-Haut. J'ai péché. J'ai pris les armes et je me suis révoltée pour prendre la mairie avec les autres. Bon, ce n'était qu'un rouleau à pâtisserie quand-même ... et j'ai pas tapé trop fort.
Lady rit doucement en repensant à la scène. Voyant le regard désaprobateur de Père Scarpia, elle vira au rouge puis reprit.
Mon père, pourriez-vous dire une prière pour l'ancien maire ? afin que le Très-Haut lui ouvre les yeux et les oreilles ? Qu'il voit où ont été ses erreurs ?
scarpia a écrit:
Scarpia avait un peu rougi à la vision de Lady avec son rouleau ! il en avait été estomaqué et réjoui.
Le Très-haut vous pardonne. Il est miséricordieux avec ceux qui avouent leur péché et reconnaissent qu'ils se sont fourvoyés, même lorsque la cause est juste.
Quant à Jacquecoeur, mon sermon lui est aussi adressé. Le pardon ne vient pas aux âmes égarés qui n'écoutent pas les appels qui leur sont lancés. Il suffit d'un pas. A lui de le faire.
Vous êtes bonne Lady. Vous méritez votre amour et votre mariage.
Etes-vous prête pour demain, et vous Arascar ?
Nous nous retrouverons alors pour un moment heureux, convivial et sacré!
Anonymous a écrit:
Vi vi mon père je suis prêt.
Se met au garde-à-vous, puis regarde sa chef douanière et lui fait un baise-main électrique.
Ma biche c'est demain le grand jour.
scarpia a écrit:
Je vous avais déposé le déroulé de la cérémonie mes enfants et j'espère qu'il vous convient.
Scarpia se rappelait avoir mal griffonné sur un parchemin le fameux déroulé.
Il avait pourtant fait une belle copie du déroulement de la cérémonie, soigné et puis tout, avec ses grandes étapes, ce qu'il allait dire, ce qu'il encouragerait les fiancés et les témoins à dire, mais il l'avait égaré quelque part.
Alors il avait du improviser ce qui lui avait semblé être un torchon de dernière minute, sur le dos d'une de ses vaches, juste avant la traite, et avant de se rendre à Saint Philadelphes, dans une hâte encore accrue par les meuglements de ses "petites" aux pis remplis et suppliant la délivrance...
LadyPassion a écrit:
oui.. demain et je suis prête .. enfin je crois ...Rolling Eyes et je vous promets que je ne prendrais pas mon rouleau à pâtisserie Laughing
Le rire clair de Lady résonna un peu dans la cathédrale. Après avoir discuté un moment de la cérémonie du lendemain avec Père Scarpia, Lady et Arascar quittèrent le lieu saint pour retourner à leurs occupations respectives...
scarpia a écrit:
Cérémonie du mariage de Ladypassion et Arascar, ce mercredi 7 mars 1455, en la cathédrale de Lausanne
Scarpia n’est pas en retard malgré une histoire de vache qui avait mal au pis et qu’il a pris le temps de soigner.
Toutefois, on l’attend, sacrebleu ! Mais « on », c’est qui ?
Un rapide coup d’œil dans la nef de Saint Philadelphes, et Scarpia mesure que les futurs mariés ont dans les cœurs de la communauté une place de choix, délicieuse et sucrée comme une gourmandise tout droit sortie de la meilleure patisserie.
Les futurs mariés, Ladypassion, sans son rouleau à pâtisserie, et Arascar, bien mis tous les deux, sont là dans le transept, devant l’autel. Leurs témoins Akhessa, son épouse, Leonessa et Feebleue sont assis sur les premiers bancs.

Mes enfant de Lausanne, mes chers futurs embagués,
A l’origine était le chaos… hum… passons sur l’histoire ancienne… Puis vint le premier homme flanqué de la première femme ou l’inverse pour les théologiens les plus puristes…
Bref, depuis ces temps immémoriaux, jamais au fond de cette vallée, où le pied de l’homme n’avait pas mis la main avant le 15 février 1455, un homme et une femme s’étaient présentés comme nouveaux époux devant un autel pour sceller leur mutuel amour et communier à jamais de la manière la plus étroite que connaisse le Livre des Vertus.
Vous tous, ici présents, femmes, hommes, et les autres, veaux, vaches, cochons, je vous invite à prier. Prions le Très-Haut pour cet amour magnifique que sa grâce a offert à ces deux êtres, prions intensément, chacun d’entre nous, seul avec nôtre sentiment du divin.

Scarpia laisse chacun prier quelques instants en silence puis il étend les mains vers l’Assemblée Aristotélicienne, ses ouailles de Lausanne réunis en son église, et poursuit.
Notre Très-Haut, nous te prions de bénir Ladypassion et Arascar, de renouveler à travers eux l’Alliance que tu as conclue pour toujours avec tes créatures par l’intermédiaire de tes prophètes Aristote et Christos.
Prenez, Très-Haut, sous votre protection, cette femme et cet homme!
Accordez-leur de pouvoir assurer par leur labeur la vie de leur boulangerie et d'élever leur marmaille innombrable selon Saint Aristote pour qu'ils fassent partie de ta famille éternellement.
Donnez-leur à tous deux, le plus tard possible, merci Notre Très-Haut, la joie d'être un jour tes convives au festin de ton royaume. Qu’ils se gavent de miel, de tartines au beurre, de ce chocolat chaud que nous ne connaissons pas encore, enfin de tout ce qui fait le sel de la mort, et que dans ce Moyen-Age finissant, à ingurgiter des fèves, des rutabagas et du pain noir, nous ne savons pas encore.

J’invite les fiancés Ladypassion et Arascar à se tourner vers notre assemblée, vers vous qui constituait notre Eglise Aristotélicienne et à s'exprimer sur la façon dont ils entendent s'engager l'un envers l'autre au seuil de la chambre nuptial… euh de leur nouvelle vie trépidante.
J’appelle vos témoins, à venir maintenant à vos côtés pour ensuite exprimer leur engagement à vos côtés.

Scarpia se tut et attendit, solennel.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:44

LadyPassion a écrit:
Lady était arrivée devant la cathédrale accompagnée de ses deux témoins, Leonessa et Lucressia. Toutes deux avaient aidé la future mariée à se préparer dès l'aube. Toutes trois entrèrent dans la maison du Très-Haut. Le soleil matinal éclairait l'intérieur à travers les vitraux multicolores, ce qui donnait une ambiance féérique.

Lentement, elles remontèrent l'allée jusqu'à l'autel. L'air était chargé d'émotion. Leonessa et Lucressia prirent place au premier rang. Lady s'arrêta devant l'autel et son futur époux la rejoignit. Elle lui sourit, les yeux brillant de bonheur.
Père Scarpia commença la cérémonie. En écoutant les paroles du curé, elle faillit éclater de rire, mais se contenta de sourire. Puis il attendit que les futurs époux prennent la parole et s'adressent à l'assemblée. Dans un froufrou de tissu, Lady se retourna vers toutes les personnes venues assister à son mariage et prit la parole.

Il y a maintenant plusieurs mois, j'ai fait la connaissance d'Arascar. Depuis ce jour, l'amour que j'éprouve pour lui n'a cessé de grandir. Je veux vivre avec lui avec la bénédiction et la protection du Très-Haut. Embarassed
L'émotion grandissant, elle laissa la parole à son futur époux.
thorin_ll a écrit:
Thorin arriva dans la cathédrale, Il avait mis son armure d'apparat. Il salua les fiancés et s'assit sur les bancs pour assister à la cérémonie.
Anonymous a écrit:
Arascar entra dans la superbe Cathedrale en uniforme d'Apparat, en compagnie de ses témoins, le Sergent Akhesa, et son mari Aakaas et Thalys.
Il vint se placer sur un petit banc, devant l'autel, à côté de celle qui serait qui serait bientôt son épouse et qui faisait battre son coeur.
Il suivit la messe avec vif intérêt, et écouta bien les paroles du père Scarpia, puis quand celui-ci s'adressa à lui il lui répondit.

Ça fait maintenant plusieurs mois, j'ai rencontré LadyPassion, et depuis ce jour, mon Amour pour elle n'a cessé de grandir. Je veux vivre avec elle et l'aimer, avec la bénédiction et la protection d'Aristote.
Arascar regarda sa chérie aux couleurs nationales, et il lui sourit pour lui donner confiance. 😉
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus 3-43
Anonymous a écrit:
Leonessa arriva dans sa robe Irlandaise devant la cathedrale , embrassa ces amis LadyPassion et Arascar puis les autres temoins et amis du couple. Elle penetra a la suite des deux amoureux. Ils etaient tellement beau !
La jeune femme s'assit sur les premiers banc avec les autres temoins et écouta tranquilement.
Quand Leonessa entendit qu'elle devait dire un petit mot pour le couple elle se leva , se tin toute droite et dit d'un voix claire:

Voila maintenant quelque temps que je vous connais et juqu'à aujourd'hui j'eprouve pour vous deux une profonde amitié. Que votre amour dur toujours, épaulez vous dans les bon comme dans les mauvais jours et le soleil brillera sur votre amour toujours! Que le Seigneur notre Dieu vous benisse!
semele a écrit:
Sémélé arriva a la cathedrale
Il y avait deja quelques personnes Des gens qu'elle connaissait d'autre pas du tout
elle s'approcha des deux fiances

Tout mes voeux de bonheur Alors prets pour le grand jour?
scarpia a écrit:
Scarpia reprit la parole pour inviter les autres témoins à s'exprimer.
Merci Leonessa. Aux trois autres témoins à présent...
akhesa06 a écrit:
Akhesa était entré à la suite d'Arascar et avait pris place dans les premiers rangs de la cathédrale auprès des autres témoins, pour ne rien perdre de la cérémonie. Elle était toute émue, comme à chaque mariage elle n'avait pas oublié ses mouchoirs Rolling Eyes Lady était si belle et gracieuse dans sa robe, et Arascar si charmant.
Elle les écouta exprimer leur engagement puis Leonessa témoigner, et prit la parole quand elle eut terminer.

Lady, mon lieutenant, depuis notre rencontre je suis témoin chaque jour de votre amour plus fort que tout. Vous vivez l'un pour l'autre, et c'est un bonheur de vous voir si amoureux.
Mon amitié pour vous restera aussi solide que l'amour que vous éprouvez l'un vers l'autre. Qu'Aristote veille sur vous et sur votre amour.
Akhesa leur sourit, une larme d'émotion dans les yeux, et laissa la parole aux autres témoins.
Aslevjal. a écrit:
Asle entra dans la Cathédrale. Par chance, il n'était pas en retard. Il alla s'assoir sur un banc, attendant le moment fatidique.
Anonymous a écrit:
Arascar attendait avec impatience le moment crucial de tout mariage, ce moment ou le père Scarpia lui demanderait "Arascar voulez vous prendre pour épouse LadyPassion ici présente" et dans sa tête il se disait déjà OUI JE LE VEUX !!!" puis l'échange des alliances et il se se sentirait bien qu'après cela.
Son teint était un peu pâle...Il était impatient d'être marié avec celle qui berçait son coeur.
hern a écrit:
Un pigeon vint deposer un parchemin aux pieds des mariés.
Absent de Lausanne , je tient toute fois à vous envoyer mes félicitations et mes meilleures voeux de bonheur.
Hern de Boismaury
Elystra a écrit:
Elystra arrivant silencieusement dans la taverne, elle avait un carosse sur roulette qui comprenait ses enfants nouveaux nées qui dormait silencieux aussi. Seulement Azalie était bien réveiller mais elle semblait calme pour une fois, heureusement!
Ne voulant pas déranger la cérémonie et gêner d'être si en retard, elle s'assis dans les derniers bancs dans le fond de la cathédrale. Elle tenait Azalie dans ses bras pour que celle ci reste le plus calme possible et qu'elle n'est pas l'idée de se mettre a courrir dans la bâtisse par amusement.
La jeune femme avait revêtue la seule robe qu'elle avait garder pour les événement spéciales comme celui ci et qui n'était pas trop large pour elle, n'ayant presque plus que des vêtements de grossesse. Dans la cathédrale reignait une sérénité douce, laissant reigner une plainitude qui rendait cette instant encore plus officielle et définitive. Quel merveilleuse journée pour un mariage!
Anonymous a écrit:
Aie arriva en courant comme un dératé. Il était en retard. Il entra précipitamment dans la cathédrale. Il resta dans le fond afin de ne pas perturber la cérémonie.
Une vague d'émotions le prit. Il pensait qu'il était beau de voir un couple dans une si parfaite harmonie.
Anonymous a écrit:
Feebleue arriva à la cérémonie ,entendit Arascar dire oui je le veux ,il avança dans les travées et se plaça au côté de Lady Passion puis prit la main de celle ci et celle d' Arascar et leur dit

Que le chemin de l'amour qui vous a trouvé reste à jamais le chemin qu'Arristote vous a tracé ,je suis ici pour temoigner de votre union ,pour me porter garant de votre amour qu'il soit beau et durable
que votre vie soit belle et pleine de sagesse vous qui vous aimez
thalys20 a écrit:
Thalys s'avance, voulant porter temoignage en ce mariage qui unit lady passion et Arascar
Mon Pères, chers freres et soeurs citoyens de notre ville.....
Lady Passion et Arascar
il n'est plus beau chemin que celui de l'amour... il n'est plus beau dessein que celui de l'amour... et votre Amour à tous deux, apporté sur l'autel de notre eglise pour le montrer au Trés Haut, est le signe que l'Amour sera désormais votre lien , votre chance et votre bout d'eternité !
Je porte témoignage de ce lien et rend grace a Dieu afin qu'il bénisse votre union"
Thalys de Casta di Santa de Comnenes
scarpia a écrit:
Quatre témoins se sont donc exprimés. Thalys, baptisée à Bergerac (changez votre résidence sur votre fiche aussitôt chère enfant) a remplacé brillamment un témoin défaillant...
Scarpia essuie quelques larmes d'émotion et reprend la parole.
Le voici ! Oui mes chers paroissiens, le moment le plus important de la cérémonie, le sacrement de mariage.
Il surgit tout bardé de ses joies, les baisers et les câlins sans risquer d’être interrompu par un jaloux, par un parent scandalisé ou par un prêtre qui abhorre le péché. Vous ne serez plus jamais seul.
Il est aussi chargé de ses devoirs. Vous allez vous promettre de vous aimer toute votre vie ! Quand, après ce jour plein de fromages fondus, de délicieux gâteaux, de musiques endiablées, de froufrou et de cotillons, vous vous lèverez chaque matin, c’est votre dulcinée ou votre époux que vous retrouverez ; vos repas c’est avec lui ou avec elle que vous les prendrez tous. Et vous le verrez vieillir chaque jour, se racornir inexorablement.

Avec Ladypassion et Arascar, avec les témoins, nous avons écouté la parole du Très-Haut, qui est en chacun de nous, dont chacun est une parcelle, et qui a révélé tout le sens de l'amour humain. Le mariage suppose que les époux s'engagent l'un envers l'autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d'époux et de parents.
Scarpia, le sourire aux lèvres, regarde alors intensément chacun des fiancés.
Ladypassion et Arascar, est-ce bien ainsi que vous avez l'intention de vivre dans le mariage ? Echangez vos consentements mes enfants…
Anonymous a écrit:
Le père Scarpia lui demanda si il voulait prendre LadyPassion ici présente pour épouse, il répondit....
Oui je le veux Je jure devant Aristote de la chérir jusqu'a ce que la mort nous sépare.

Veux tu être ma femme ??????????????????????????????????????????????
LadyPassion a écrit:
Lady fut un peu surprise par l'empressement de son chéri. Faut dire que la patience n'était pas son fort, et depuis le temps qu'ils rêvaient de ce jour. Elle prit la parole d'une voix plus posée.
Oui, moi, Ladypassion, je te prends ce jour, Arascar de Morason, pour époux, pour le meilleur et pour le pire, pour te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare.
L'émotion était si forte que sa voix se brisa sur les derniers mots. Elle regarda son chéri en souriant.
Anonymous a écrit:
Feebleue regarda LadyPassion et Arascar un sourrire lui traversa le visage en pensant à son futur mariage
scarpia a écrit:
Mes enfants, je vous invite à vous donner la main droite et je confirme votre union. Désormais, vous êtes unis par le Très-Haut dans le mariage.
Maintenant, je vous demande quelques instants de recueillement, en pensant à ce que le très-Haut a fait pour vous depuis que de la larve vous êtes devenus des êtres humains civilisés et embagués.

Scarpia retrousse alors sa chasuble et lance ses jambes en avant et en arrière et entonne une prière de remerciement.
Le Très-Haut est notre seul véritable salut !
Aristote est de tous les saints notre meilleur pote!
Et si Christos pour nous, est venu !
Le mariage c'est du pain béni pour les fêtes entre potes!

Allons procédez aux échanges des anneaux qui symbolisent votre alliance éternelle. Les voici :
Anonymous a écrit:
Arascar sourit nerveusement à Ladypassion, puis il lui passa l'alliance au doigt.
Aakass a écrit:
Aakass entra discrétement en saluant plusieurs personnes au passage d'un petit signe de tête, il avait eu une grosse journée et avait juste trouvé le temps de repasser à leur habitation commune d'Akhesa et lui même, pour se faire un brin de toilette et changer ses vétements.
LadyPassion a écrit:
Lady prit l'alliance et la passa au doigt de son mari. Sa main tremblait légèrement.
scarpia a écrit:
Qu'il en soit ainsi!
Votre bonheur commence aujourd’hui !
Comme disez Aristote, « l’Amitié est une même âme en deux corps ». L’amour conjugal est la quintessence de l’Amitié aristotélicienne.
Mais vous êtes aussi membre d’une communauté plus vaste où règne cette Amitié aristotélicienne.
Je vous laisse prononcer la prière personnelle des époux pour le monde qui vous entoure tous deux, vous un couple désormais uni et protégé de toutes les solitudes.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:46

Anonymous a écrit:
Arascar dit la prière.
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=priere&total=1
Arascar se mit agenoux....
Aristote bénissez cette union ici présente, et donner la sagesse a notre couple afin qu'il puisse surmonter les dures épreuves de la vie...Amen.
LadyPassion a écrit:
A genoux, Lady pria.
Aristote, en ce jour béni qui voit notre mariage consacré, veille sur notre couple. Veille aussi sur tous tes enfants. Protège les et garde les en ton sein. Apporte à tous la santé, le bonheur et la prospérité. Protège les voyageurs des brigands, les vagabonds des esclavagistes, et aide chacun à trouver sa place et la voie qui mène vers toi..
scarpia a écrit:
Scarpia s’avance, embrasse et glisse dans un murmure à chacun des époux ses félicitations et ses encouragements pour la réussite de leurs vœux.
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=mariage&id=178
Anonymous a écrit:
Arascar embrassa la mariée très tendrement, puis il remercia le père Scarpia pour son office.
LadyPassion a écrit:
Lady embrassa tendrement son mari puis remercia père Scarpia. Arascar lui tendit le bras et elle le prit en souriant. Lentement ils remontèrent l'allée pour sortir de la cathédrale...
Anonymous a écrit:
Et c'est après une messe de 13 heures qu'Arascar et Ladypassion sortir de l'église sur la marche nuptiale...Le principale était qu'ils étaient enfin mariés.
le-petit-pigeon-voyageur a écrit:
au moment ou les nouveaux mariés sortirent de l'église, un pigeon voyageur, passablement fatigué, vint laisser tomber devant eux un petit parchemin qu'il rapportait de bien loin
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Mariag10
elisa22 a écrit:
Elisa arriva en retard comme à son habitude, mais elle tenait à feliciter les nouveaux mariés
- mes amis, que l'avenir vous soit propice, et que vos reves, soit comblés, puisse votre amour durer toujours.
Anonymous a écrit:
Merci merci pour vos félicitations...Allez Zoooooooooooooo la suite a Morason et que la fête commence !!!!
Arrow [url=http://domainemorason.actifforum.com/index.htm
LadyPassion a écrit:
Lady]http://domainemorason.actifforum.com/index.htm
LadyPassion a écrit:
[i]Lady[/url] eut juste le temps de ramasser le parchemin que le pigeon venait de livrer qu'Elisa arriva.
Merci madame le maire Very Happy ...
et elle embrassa son amie avant de lire le message. Guido, en champagne ? Boit un coup pour nous mais pas trop Wink pensa-t-elle.
Oui vous êtes tous invités chez nous pour faire la fête
jms490 a écrit:
tout mes meilleurs de voeux de bonheur et de prospérité pour vous deux Very Happy Very Happy
Anonymous a écrit:
Aie participa à la joie ambiante et félicita les mariés :
Tous mes voeux de bonheur, de joie et de félicité !!!!

Puis à l'évocation du festin, il sentit son ventre se réveiller. Il s’empressa de suivre la noce qui déjà sortait de l’église.
Teodoric a écrit:
Teodoric et Dylo descendant de Fribourg rencontrèrent moultes imprévus dans leur intinéraire. Ils arrivèrent au pied de l'imposante église lors que les jeunes mariés partaient souriant suivi par les convives émus et enthousiasmés par cet belle union en direction de leur domaine.
Ils s'empressèrent de rejoindre la foule en liesse et de saluer les autres invités du regard. La joie était telle qu'ils ne purent adresser leurs voeux de bonheur au jeune couple, ils n'y manqueraient point lors du banquet.
Annabelle01 a écrit:
Toute mes félicitaions a vous deux et beaucoup de bonheurs...Coucou Aie ca va? 😉
Anonymous a écrit:
Feebleue à son tour alla félicité les jeunes mariés .
Longue vie à vous et que la paix reigne dans votre couple
Aslevjal. a écrit:
Au moment où les deux mariés s'embrassèrent, Asle ne put s'empêcher de manifester sa joie pour les féliciter.
VIVE LES MARIES !!!!!!
semele a écrit:
bravo! vives les mariés!

et meerci a messire scrapia pour cette emouvante ceremonie!
stefdebruoxella a écrit:
Stef rejoint Anna et cria haut et fort VIVE LES MARIES
Tous nos voeux de bonheurs et aimez-vous fort !!!!!!!
Eilinel a écrit:
La cérémonie avait été émouvante, le père Scarpia y avait mis toute son âme et l'émotion était à son comble au sein de la foule, Eilinel s'adressa aux deux jeunes mariés :

Toute mes félicitations ! On ne peut que vous souhaiter un avenir prospère et florissant à Lausanne et un bonheur éternel !
ayorjo a écrit:
Ayorjo, qui avait suivi la cérémonie un peu à l'écart, tint à féliciter les jeunes mariés et leur souhaiter tous ses voeux de bonheur:
FELICITATIONS!!!
Et voilà qui fut fait!
scarpia a écrit:
Diantre ! Quel remue-ménage !
Eh oui, mon Père, après les blabla et le premier sacrement en la cathédrale Saint Philadelphes, il faut tout remettre en ordre. Les heureux mariés se sont envolés, ils ont convolé en justes noces, et leurs invités ont quitté la maison du Très-Haut pour des ripailles inestimables. Et le curé doit rendre à la basilique sa sérénité et cette sacralité que toutes les grenouilles de bénitier adorent...
Scarpia range donc, restituant à la cathédrale son décor dentelé de pierre, sa statuaire si riche rehaussée de couleurs vives, propices aux prières et aux méditations...
wittek a écrit:
toutes mes felicitations mon Général
wittek s'inclina bien bas
Eilinel a écrit:
Eilinel était déja arrivée depuis un bon moment pour son baptème, le coeur palpitant, quelle joie emplissait son esprit !
LadyPassion a écrit:
Lady attendait déjà depuis un moment lorsqu'elle vit arriver Eilinel. Elle s'approcha d'elle, lui fit la bise et lui murmura :
Bonjour ma chère filleule... pas trop émue ? Tu n'aurais pas croisé notre bon père Scarpia en route ? J'espère qu'il ne va pas trop tarder...pourvu qu'il ne soit pas en train de cuver le vin de messe sous un arbre du jardin Rolling Eyes Laughing
scarpia a écrit:
Le baptême d'Eilinel le 10 mars 1455
Scarpia entre par le transept méridional, glisse sur une des dalles trop neuve et trop lisse de la cathédrale Saint Philadelphes, parcourt toute la longueur de ce transept, et se raccroche, tout démantibulé, à l’autel. Il se redresse, meurtri. Un filet s’échappe de sa bure et goûte sur les dalles, dégageant des senteurs boisées, fruitées et alcoolisées. Scarpia sourit et reprend contenance.
Eilinel est là fébrile, prête.

Notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir d’un nouveau membre. C’est une bonne femme, certes ! Mais après tout ça pourrait être un bon homme ! Alors réjouissons mes enfants ! Déjà qu’Aristote et Christos sont des hommes ! ça suffit !
L’entrée d’Eilinel, car c’est d’elle dont il s’agit, dans la communauté, n'est pas un acte anodin, mais non !
C'est une action qui va vous engager entièrement ma fille, votre corps, mais aussi votre âme. C’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre. Même la mort ne pourra rompre le lien qui vous unira à la grande famille des Aristotéliciens.
Cet engagement n’est pas un jeu ! Devenir aristotélicien c’est une tâche quotidienne et un labeur ardu ! regardez moi, dans quel état j’erre, et vous comprendrez la portée de votre engagement ! On ne passe pas de contrat avec le Très Haut ! Ni avec le salut de son âme ! ce n’est pas du donnant-donnant ! c’est un don de soi, gratuit !
Avec le baptême vous allez pouvoir faire le premier pas vers le soleil. Ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approchez-vous devant le baptistère, oui cette piscine, mon enfant et répétez votre profession de foi.
Que votre marraine LadyPassion témoigne ensuite en votre faveur.
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.
Eilinel a écrit:
Le visage d'Eilinel s'éclaircit lorqu'elle vit LadyPassion
Quelle joie de te voir !
Comment va votre époux ?
Mon coeur bat la chamade c'est un grand jour Embarassed !
Eilinel a écrit:
Eilinel s'avance jusqu'au baptistère et répéta sa profession de foi avec tout son coeur :
Je souhaite me faire baptiser, tout simplement parce que le baptême est pour moi un signe privilégié de la grâce du Très Haut, de la bienveillance que le Très Haut accorde a ceux qui lui portent amour. Je crois en le Très Haut car il est amour, il a créé l’homme dans l’amour et il a véhiculé sa parole en Christos et Aristote qui par leurs paroles et leurs actes nous ont sauvé et montré la voie a suivre. Même si je doute parfois ou si je commets des fautes, je pense que le Très Haut m’accompagne dans la vie et m’accompagnera dans la mort sur la bonne voie. Je ne croit ni à la fatalité ni à la guerre, ni a la haine, car ce n’est pas dieu qui guide ces actes là !
Je vous prie de m’accorder ce symbole de la grâce du très Haut qui sera l’accomplissement de ma foi.
LadyPassion a écrit:
Lady et Eilinel venaient juste de prononcer le nom du père Scarpia que celui-ci arriva d'une façon assez rocambolesque. Après avoir écouté ses paroles, Eilinel prononça sa profession de foi. Lady se demandait ce qu'elle pouvait bien dire.. c'était la première fois qu'elle se trouvait dans cette position de marraine ... elle même n'en avait point eu à son propre baptême Rolling Eyes ...
Soudain, elle réalisa qu'Eilinel avait fini de parler.

Rolling Eyes Ma chère Eilinel... on ne se connait pas depuis longtemps mais c'est un honneur et une joie pour moi d'être ta marraine en ce jour où tu vas rejoindre la grande famille des Aristotéliciens. C'est un jour très important puisque tu vas recevoir le baptême ... Je sais que ta foi en le Très-Haut est grande, et par ce baptême, tu vas devenir membre de sa famille et ...
Lady regarda le père Scarpia un peu génée. Elle ne savait pas ce qu'elle devait dire ou ne pas dire... et son arrivée quelque peu tardive ne l'avait pas vraiment aidé :?
scarpia a écrit:
Scarpia demeura attentif et recueilli, comme emporté vers un éther divin. Puis il s’avança vers Eilinel et reprit la parole. On entendit cliqueter quelques débris de la div’ bouteille qui s’était brisée dans la poche intérieure de sa bure.
Aristote est bon pour ses enfants et il sera toujours là pour vous quand vous aurez perdu le chemin. Si vous perdez foi, il saura vous pardonner et par sa force il vous donnera le courage.
Votre marraine sera aussi là, avec votre Père Scarpia, pour vous guider vers Aristote.

Ecoutez maintenant l'Ethique à Nicomaque:
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".

Vous, mon enfant Eilinel, qui désire rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:47

Eilinel a écrit:
Eilinel sourit en entendant le crédo du père scarpia. Le moment enfin attendu était arrivé, Eilinel se mit a prononcer le crédo aristotélicien à sa façon:

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant qui est au-dessus de tout ,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Le Paradis, et toutes les autres choses,
Il est le Juge de notre âme ici et à l'heure de notre mort.
Je crois en Aristote, son prophète,
Fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse transmise par le Trés Haut,
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, envoyé de Dieu,
Né de Maria et de Giosep, Couple pieux.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert et perdu la vie par le martyr sous Ponce,
Pour notre salut,
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
LadyPassion a écrit:
Après sa filleule, Lady prononca à son tour le crédo d'une voix un peu mal assurée à cause de l'émotion.
scarpia a écrit:
Scarpia haussa un sourcil. Cette version du credo lui rappelait vaguement quelquechose et de toute façon convenait...
Approchez-vous, Eilinel, de notre baptistère, notre baignoire ronde en pierre de nos belles Alpes, et descendez ces quelques marches. Vous serez purifiée de votre vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, vous serez baptisée et renaîtrez.
Aidez-moi chère Lady à guider notre agneau.

Scarpia entra dans le baptistère, suivi par LadyPassion. Ils tinrent Eilinel et l'aidèrent à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses superbes habits dégoulinèrent d'eau.
Scarpia aposa ensuite sur son front le signe de croix avec l’huile, la saint chrême, que contenait la fiole précieusement conservée dans la tabernacle.

Voilà mon amie, ma désormais soeur, je suis heureux de vous accueillir dans la communauté d'Aristote et je laisse s'exprimer les personnes qui voudraient vous signifier leur amour et leur joie.
Allons, pendant ce temps, je vais sonner les cloches tout de même, et célébrons ce baptême comme il se doit !

Scarpia courut dans le bas-côté méridional pour actionner la corde du bourdon de Saint Philadelphes, et saisit au passage une petite bouteille d’un elixir forcément aimable…
Bong !Bong ! Bong !
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=certificat&id=4058
Eilinel a écrit:
Eilinel était trempée, ah mais quelle eau ! elle se sentais le coeur léger, jamais elle n'avais été aussi bien de sa vie, après avoir reçu la croix sur son front elle remercia le père scarpia, et LadyPassion, puis le père scarpia allat sonner les magnifiques cloches de la Cathédrale
Merci mille fois Dame LadyPassion ! Vous ne pouvez pas imaginer ma joie , enfin si vous pouvez j'ai vu votre joie il y à quelques jours Laughing
Je suis enfin officiellement enfant de l'Eglise aristotélicienne !!! Laughing
Merci a vous Père Scarpia
Eilinel regarda la poche du père qui dégoulinait, cela sentais fort, elle sourit
LadyPassion a écrit:
Lady était heureuse de voir Eilinel si heureuse d'être baptisée. Elle serra sa filleule dans ses bras en souriant, puis regretta son geste car elle était toute trempée et les habits de Lady ne tardèrent pas à être tout aussi trempés..
Oui, te voilà maintenant membre de la grande famille d'Aristote. Ton bonheur fait plaisir à voir Very Happy par contre, je crois qu'on aurait bien besoin de se sécher pour ne pas attraper froid Laughing
Eilinel a écrit:
Merci Laughing J'aurais bien fait un feu dans un de mes champs en friche, mais nous allons sentir le feu de bois Laughing. Rassure toi j'y ait songé, il ne faudrais pas tomber malade 😉
Eilinel tendit à LadyPassion un linge épais pour qu'elle puisse se sécher
scarpia a écrit:
Scarpia revint vers les deux femmes et rit aux éclats!
C'est si beau un sacrement! celà me met toujours en joie! Le Très-Haut est là, ici en ces moments sacrés, en ce lieu, en nous! c'est magnifique n'est-ce pas?
Anonymous a écrit:
Arascar venut féliciter la filleule de son épouse.
Félicitation Eilinel ! Very Happy
scarpia a écrit:
La messe du 11 mars de l'an de grâce 1455
Scarpia, frais et guilleret, accueillît ce matin-là ses paroissiens sur le parvis de la cathédrale Saint Philadelphes.
Ah, depuis la colline d’où se dressait l’édifice tendu vers le soleil, les miroitements du lac était une douce berceuse pour les yeux tandis que les marmonnements et les gentillesses des Lausannoises et des Lausannois chantonnaient dans ses oreilles.
Bref Scarpia était heureux et sa curé était une vraie cinécure.
es oiseaux chantaient la fin de l’hiver, les vaches clochetaient à qui mieux mieux, et les amours allaient bon train dans le village.
Un autre mariage attendaient sa bénédiction après la messe.
Il entra enfin par le portail principal, gagna sa chaire et entama son sermon.

Mes chers enfants,
Lausanne est un village de petites maisons dans la prairie. Les révoltes se sont tues. Les frères et les sœurs de notre Eglise aristotélicienne s’aiment et tout va bien sur terre en attendant l’avènement du meilleur des mondes, le fameux soleil ou le paradis.
Ah l’amour !
Vous allez rétorquer : « qu’est-ce que le bougre aux muscles saillants cintré dans sa bure à nœuds connaît de l’amour ? hein ?
Il ferait mieux de parler de ce qu’il connaît et se taire sur ce sujet ! »
Et là, je m’énerve !
Bon, évidemment, je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même, puisque je me rétorque à moi-même ! mais bon!
A celà, je réponds : que dit Christos de l’amour, mes enfants ?

D’après le Logion 13, sur l’amour, Christos disait parfois : " L’amour est enfant de bohème, qui n’a jamais, jamais connu de loi. "
Bon, et alors ? du coup faut-il se marier ? ou alors se consacrer au Très-Haut comme croyant ou comme prêtre ? Rien n’est donc certain !
Le logion 13 ajoute : Un jour, un de ses disciples, amoureux d’une belle paysanne, se vit rejeté par celle-ci… alors Christos dit : " L’amour est enfant du salut, qui n’a jamais, jamais connu de loi. "
Tout s’éclaire non ? non !
Le Très-Haut ne répond à aucune loi. Car il est au-delà des hommes, et des femmes aussi bien sûr. Il est comme l’amour. L’amour est un don du Très-Haut et doit être vénéré. Tout est gratuit.
Prier, respecter les obligations aristotéliciennes contenues dans le Livre des vertus, tout cela est indispensable mais ne garantit ni votre salut ni le don de l’amour. Aimer est un acte gratuit. Aimer le Très-Haut est également gratuit.
C’est magnifique n’est-ce pas ?
Tout est possible, tout est ouvert, comme ici à Lausanne, ou vous construisez mes frères et mes sœurs un monde nouveau.

Scarpia entonna le credo aristotélicien.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
AMEN

Alors, les paroissiens reprirent le credo aristotélicien, tandis que Scarpia, sur l’autel, préparait le vin et le pain pour le partage fraternel et la communion.
Qui communie aujourd'hui mes enfants ?
guidonius a écrit:
Guidonius venait juste de poser ses bagages lorsqu'il entendit les cloches sonner. Il pit sa pelisse et alla à léglise. Il entra et se mit au fond. Fit ses prières en écoutant la voix du père Sxarpia. Il estépait bein que son baptème aurrait lieu rapidement et pourrait ainsi aller communier. Il sentait qu'il en avait de plus en plus besoin.
DarkAngel9 a écrit:
Darkangel entendit les cloches sonner, elle n'avait pas encore eu l'occasion de se rendre à l'église depuis son arrivée à Lausanne et il était donc grand temps de le faire. Elle se dirigea donc vers l'église et y entra. Elle pouvait entendre le père Scarpia faire la messe et pria avec lui. Elle reprit le credo aristolécien en coeur avec les autres paroissiens
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
AMEN

Puis elle s'avancea vers l'autel afin d'y recevoir le pain et communier ainsi
scarpia a écrit:
Mes enfants Guidonius et Darkangel,
Que le Très-Haut vous garde!
aylay a écrit:
rapidement a peine arrivée de voyage, je me précipitais à la cathédrale.
guidonius m'avait précédé, je vins m'agenouiller à coté de lui,
je lui pris la main,le regardais un instant le sourire aux lèvres ,puis reportais mon attention sur la prèche du père scarpia qui me bouleversait tout le temps.
sa foi et sa manière de tranmettre sa passion du très haut me laissait à chaque fois un peu hébétée mais tout simplement ravie..
je me sentais bien à l'écouter..
j'irai le voir très vite après ma retraite afin qu'il me baptise ,cela faisait si longtemps que j'attendais.
je n'avais plus revu semelle mais j'esperais qu'elle soit toujours d'accord pour me servir de marraine.
peut etre samedi ou dimanch eprochiansi j'étais revenue.
je me plongais dans la prière et pour quelques instants ,j'oubliais tout si ce n'est les paroles du père scarpia resonnant dans l'immense édifice.
guidonius a écrit:
Guidonius prit la main de Aylay. Il était content d'être avec elle pour assister à la messe. Ils récitèrent ensemble la prière:
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
AMEN

Guidonius regarda Aylay et lui fit un sourire. Il pensait à leur prochain baptême, et leur attachement à l'église . Lausanne était vraiment la ville de leur bonheur à tous les deux.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:50

Zoélie a écrit:
Dame Zoélie, venue assister à la messe du père Scarpia, se sent emplie de sérénité et réconfortée par la foi et l'amour qui se dégage de ces lieux.
Elle s'agenouille et se recueille un moment :
Citation :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.
Car elle me comprend, essence illuminant
Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même !
Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême,
Elle seule se sait faconner, en dansant.
Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais.
Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée,
Comme celle des beautés que Dieu proportionna.
Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure,
Et par son chant si clair et calme et grave, on a
L'impression que son chant recrée la chose, bien sur.
Celà fait, elle se lève et toute empreinte de cette légèreté de l'âme sort de la cathédrale. Elle se dirige vers la place Saint-François, à la recherche d'amis pour aller se détendre en taverne.
marquise66 a écrit:
Ne sachant où retrouver ses amis, Marquise se rendit directement à la cathédrale. Elle glissa un regard à l'interieur et vit seulement deux-trois fidèles en train de prier. Le mariage n'avait donc pas commencer..Mais où pouvaient bien être les futurs mariés? Marquise s'installa avec Bertrod sur les marches de la cathédrale et ils prirent leur mal en patience.
scarpia a écrit:
Scarpia déambulait en priant ici et là devant telle chapelle ou tel recoin particulièrement inspiré de la cathédrale.
Il salua Aylay et Guidonius et les encouragea à se préparer à leur prochaine entrée dans la communauté aristotélicienne.
Il salua aussi Marquise66 et son compagnon et les incita à la mesure et au rire.
Il leur tendit le registre du Vatican pour qu'il s'inscrire une fois pour toute, comme devaient le faire les futurs mariés qui n'étaient toujours pas là...

http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=membre_liste&PHPSESSID=76ed6b805089c1366f4e9e2186779d41
Il scruta les portails ouverts de la nef et des bas-côtés. Non, ils n'étaient pas là les tourtereaux...
guidonius a écrit:
La messe était finie, et Guidonius et Aylay saluèrent le père Sxarmia avant de retourner à l'auberge. Guidonius fit une dernière prière:
Aristote, toi qui vois toute choses ici bas, donne moi la force de poursuivre les buts que je me suis fixé, approfondis ma foi et garde-moi toujours dans tes lois et ton église. Protège mon amour et augmente notre ferveur pour que notre baptême soit l'accomplissement de notre foi.
Puis Guidonius prit Aylay par la main et ils rentrèrent chez eux.
marquise66 a écrit:
Marquise écouta le père les sermoner. Elle s'excusa une nouvelle fois auprès de lui et l'appela à la compréhension de son état. Enfin elle se saisit de la feuille que lui tendait le curé et remplit les informations dont il avait besoin. "Un papier de plus ou de moins" se dit elle...comme si ses croyances se reflêtaient dans un bout de papier...
jeahne a écrit:
Jeahne arriva à la cathédrale en ce dimanche matin sans trop savoir si la messe avait eu lieu ou pas . Quelques fidèles sortaient déjà, d'autres semblaient arriver .
Le père Scarpia paraissait quant à lui faire les cents pas en attendant du monde.
Jeahne rentra quand même dans la cathédrale . Depuis son retour de voyage c'était la première fois qu'elle revenait prier à Lausanne .
Elle s'agenouilla et resta un long moment à prier .
En ressortant , elle croisa une jeune femme qui lui parut étrangère à la ville et qui semblait attendre elle aussi . Jeahne sourit en voyant le père Scarpia lui présenter son registre. Puis Jeahne s'en fut dans les rues de Lausanne .
Kalipsos a écrit:
Kalipsos était enfn rentrée de la pêche pour le mariage de Llylewin et Sulië. Visiblement le mariage n'avait pas commencé. C'est alors qu'elle vit son amie Marquise. Apres lui avoir fait un large sourire elle se place près d'elle et attend que la cérémonie ait lieu.
Sulie aka susu a écrit:
Sulië arriva à la cathédrale, seul. Il était de coutume qu'il arriva seul pour ne voir sa future épouse en tenue de mariée seulement au moment du sacrement.
Il vit tous les gens qu'il avait convié avec sa douce et alla les saluer.

Bonjour à tous et merci d'être là!
Llylewin ne devrait pas tarder, elle m'a jeté dehors pour se préparer!
J'espère que vous avez tous fait bon voyage.
llylewin a écrit:
Llylewin arriva en retard, essouflée et les cheveux en désordre, sa robé à demi de travers et protant dans la main la couronne que son témoin lui avait envoyé par pigeon.
Trop nerveuse la veille, elle n'avait pas réussi à s'endormir avant une heure très tardive et s'était réveillée en conséquence: affreusement en retard.
Une fois devant la porte de la cathédrale, elle pris un instant pour se rendre un tant soit peu présentable et pénétra à l'intérieur du lieu saint.
Elle sentit tous les regards un tantinet courroucés se tourner vers elle, et ne sachant s'il valait mieux bredouiller quelques excuses ou se taire, elle se contenta de sourire aux gens qui avaient fait le déplacement, notamment à Marquise qui venait de loin...
Elle fit son signe de croix et alla rejoindre Sulië en attendant que la cérémonie commence.
marquise66 a écrit:
Marquise sauta dans les bras de son amie et l'embrassa.
-Quel plaisir de te voir! Tu viens assister au mariage toi aussi?
Elles resterent quelques instants à discuter de tout et de rien comme au bon vieux temps, quand enfin le futur marié se présenta devant la cathédrale. Elle le salua d'un signe de la main, celui-ci avait d'autres invités, et il aurait été mal venu de se l'accaparer dès son arrivée. Elle éclata de rire en entendant Susu dire qu'il s'était fait viré de la maison. Enfin elle s'aprocha de lui, lui glissa une bouteille de chouchen dans les mains et lui chuchotta.
-Je ne savais pas s'il vous en restait...
Elle lui déposa un bisou sur la joue et se demanda ce que pouvait bien faire Lly...Soudain, celle-ci débarqua comme une furie. Décidément, elle n'avait pas changer, toujours fidele à elle-même...Elle s'empressa d'aller la saluer.
-Tu es la plus belle! La plus en retard aussi mais la plus belle...dis donc c'est qu'il grossit ce ventre, c'est vraiment pour bientot! dépechons de faire la cérémonie avant!
Marquise éclata de rire. Elle alla rejoindre Kalipsos et elles entrerent toutes les deux dans la cathédrales, Bertrod suivant de loin.
Kalipsos a écrit:
Kalipsos vit arriver Susu puis Lly qui était en retard ^^ A croire que c'était une habitude bien bretonne...
- Lly tu es superbe, Susu aussi bien sûr :wink: , je suis ravie pour vous vraiment ! Ca fait plaisir de se retrouver comme ça comme au bon vieux temps. Allez je ne vous ralentis pas.
Elle laissa les mariés et repartit s'installer dans la cathédrale.
scarpia a écrit:
Cérémonie du mariage de Llylewin et Sulië, ce dimanche 11 mars 1455, en la cathédrale de Lausanne
Scarpia traînait dans la cathédrale, en attendant les futurs époux. Enfin, l'un après l'autre, ils avaient pointé leurs museaux, au comble de l'excitation.
Il aimait cette cathédrale. Elle était une source d’inspiration et de méditation inépuisable. Elle était habitée par le Très-Haut et toute sa cohorte bruyante de saints et de prophètes.

Saint Philadelphes n’avait-il pas dit pour l’éternité, et c’est long l’éternité !
« Un monde sans le Très-Haut serait aussi absurde qu’un Moyen-Age sans épis de maïs ! »

C’était là une implacable vérité qui emportait les doutes des apprentis agnostiques !
Mais enfin, Scarpia devait se consacrer après sa messe à un mariage, et il abandonna ses divagations métaphysiques pour retrouver le plancher des vaches, le fameux autel de Saint Philadelphes qu’il rejoignit.
Les futurs mariés, Llylewin et Sulië , parés de leurs plus beaux atours, et saucissonnés dans des étoffes de grand prix, avec des volutes ça et là qui échappent au ficelage, se tenaient au milieu du transept, devant l’autel. Leurs témoins MorteEau le farouche et Marquise sont agenouillés sur les premiers prie-Dieu.

Mes enfant de Lausanne, mes chers amoureux,
Ah l’amour ! ce don du Très-Haut !
Mais je ne vais pas recommencer. Notre messe a évoqué en long, en large et surtout en travers, cette alchimie étrange, ce tsunami fondamental qu’est l’amour, cette grâce dont le Très-Haut honore, non pas les plus méritants de ces créatures, non plus les pires brigands, mais les premiers venus !
Alors me direz-vous : « le premier venu, c’était moi ! »
Et là, vous remettriez en question la perspicacité du Très-haut ! et toc !
Bref, nous ne reparlerons pas de l’amour qui nous réunit à nouveau dans notre cathédrale qui devient une vraie bonbonnière à l’eau de rose.
Vous tous, ici présents, femmes et hommes, piétaille et sang-bleu, je vous invite à prier. Prions le Très-Haut pour l’amour unique dont il a fait don à ces deux bipèdes. Prions intensément, mes frères et mes sœurs, recueillons-nous.

Scarpia ferme les yeux et ses lèvres murmurent sa prière inaudible et chacun prie de même. Puis il étend les mains vers son troupeau agenouillé dans la nef et poursuit.
Notre Très-Haut, nous te prions de bénir Llylewin et Sulië, de les lier à jamais aussi indéfectiblement que nous ne sommes liés depuis le surgissement de tes prophètes Aristote et Christos. Prenez, Très-Haut, sous votre protection, cette femme et cet homme
J’invite les fiancés Llylewin et Sulië à se tourner vers notre assemblée, à s'exprimer sur la façon dont ils entendent s'engager l'un envers l'autre au seuil de leur vie de plaisirs débridés sous la houlette du Très-Haut.
J’appelle vos témoins, à venir maintenant à vos côtés pour ensuite exprimer leur engagement à vos côtés.
Sulie aka susu a écrit:
Sulië se tourna vers l'assemblée après avoir adressé un large sourire heureux à sa douce et prit la parole:
Si nous sommes ici réunis c'est pour qu'aujourd'hui, avec le Très-haut comme témoin, je vous crie mon amour pour Llylewin.
Depuis des années que je connais cette sublime femme, je n'ai jamais cessé de penser à elle, même tout le temps que nous avons été séparés ; et c'est pour continuer à vivre à ses cotés, dans la joie et le bonheur, pour continuer à vivre ces instants magiques en sa présence, pour élever et chérir notre futur enfant que je m'adresse à vous et que je souhaite m'engager pour le reste de ma vie en ce lieu.
llylewin a écrit:
Llylewin, heureuse de ne pas s'être faite lapider, sourit à Marquise et Kali qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps et leur chuchota à voix basse:
Les poissons blonds enfin réunis! Ca me fait plaisir! En tout cas merci d'être venues...
Elle écouta le discours du prêtre puis celui de son cher et tendre, qu'elle trouva très émouvant.
Quand son tour fut venu, elle garda le silence pendant un instant...
*Mince... Trou de mémoire... Improvisons...*

Nous somme tous réunis en ce lieux saint pour célébrer cette union devant les yeux du Très-Haut, pour qu'enfin l'amour que je te porte, mon cher et tendre, soit reconnu aux yeux de tous.
Nous nous connaissons depuis notre enfance, et je t'aime depuis les premiers jours...
Nous étions jeunes et bêtes, et chapardions le vin de messe en cachette, aujourd'hui, moins jeunes et à peine plus responsables, nous voici prêts à fonder une famille, et vous me voyez prête à me lier à cet homme que j'aime depuis si longtemps jusqu'à... La fin de nos jours et plus encore...
scarpia a écrit:
Scarpia invita donc les deux témoins s'exprimer à leur tour...
marquise66 a écrit:
Marquise était très émue par la joie de retrouver ses amis, mais aussi de les voir s'aimer à ce point. Elle se souvint alors de Alésius qui était au front à cet instant même et sentit son coeur se serrer.
Une fois que Llylewin eut finit de parler, Morteeau et Marquise se regarderent. Dans un léger "honneur aux dames", Morteeau laissa Marquise s'avancer la premiere. Elle prit son courage à deux mains et se rendit compte que sous l'émotion elle en avait oublié son discours...Elle décida alors de laisser parler son coeur.

-Sulië, Llylewin, et vous tous ici présent, je tenais à vous dire que je ne suis pas le témoin de ce mariage, je suis le témoin de cet amour, de cette merveilleuse histoire qu'ils vivent. Je me souviens encore de la premiere fois où ils se sont revus...C'était si beau...les tournées générales n'avaient de cesse et l'amour emplissait déjà la taverne...Mais n'allez pas croire que la tâche fut aisée... il a fallu guider nos deux tourteraux pour qu'ils savouent ces sentiments qui n'avaient jamais disparu depuis leur plus turbulante enfance. J'ai été le témoin de tout çà, et aujourd'hui je viens renouveler envers eux mon engagement, celui de les accompagner dans leur amour (et non pas dans leur couche comme ils le faisaient dans la mienne!) et de les guider vers l'entente. Je m'engage à faire tout mon possible pour proteger cet amour qui sera reconnu devant Dieu.
Soyez bénis mes amis et continuez à vous aimer jusqu'à ce que la mort vous sépare!
Marquise déposa un baiser sur le front de chacun des futurs mariés et se recula pour laisser la parole à son ami Morteeau.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:52

scarpia a écrit:
Bon, votre témoin s’est donc exprimé… Le second s’est évaporé manifestement…
La voix de Scarpia partit en vrille. Il hoqueta. Tout cet amour le submergeait.
Enfin ! le grand moment est là, mes chers paroissiens, mes chers tourtereaux. Le sacrement du mariage vous tend ses bras doux et divins pour vous accorder à tous deux les baisers et les câlins sans limite et sans la moindre honte, avec l’acquiescement des parents, de vos frères et de vos sœurs et de votre prêtre.
Unis, vous ne serez plus jamais seul. Vous mangerez chaque jour ensemble. Vous vous coucherez chaque nuit, et parfois même la journée, dans le même lit ou sur le même ballot de paille. Et l’enfant qui va geindre en abandonnant le confort inestimable de votre ventre ma fille, sera lui aussi un enfant du très-Haut et un membre de la communauté aristotélicienne !
Avec les fiancés Llylewin et Sulië, avec les témoins, nous avons écouté la parole du Très-Haut, qui est en chacun de nous, dont chacun est une parcelle, et qui a révélé tout le sens de l'amour humain. Le mariage suppose que les époux s'engagent l'un envers l'autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d'époux et de parents.

Scarpia, le sourire aux lèvres, regarda alors intensément chacun des fiancés.
Llylewin et Sulië, est-ce bien ainsi que vous avez l'intention de vivre dans le mariage ? Echangez vos consentements mes enfants…
Sulie aka susu a écrit:
Sulië qui commençait à être submergé par l'émotion du moment se reprit et répondit à Scarpia:
Oui mon père c'est ainsi que j'ia l'intention de vivre dans le mariage.
Puis il se tourna vers sa dulcinée et prit la parole, avec une voix légéremetn frêle.
Llylewin, veux-tu être ma femme?
llylewin a écrit:
La gorge de Llylewin commença à se serrer, elle inspira profondément pour reprendre ses esprits.
De plus, le bébé avait décidé de ne pas être laissé de côté et gesticulait comme un beau diable pour se faire entendre.

Oui, je le veux.
Et toi Sulië, veux-tu être mon époux et me supporter même après que la mort nous aie séparé?
Sulie aka susu a écrit:
Le sourire de Sulië devait être incroyable en cet instant, et emplie par la joie il répondit le plus calmement possible.
Oui je le veux.
scarpia a écrit:
Mes enfants, je vous invite à vous donner la main droite et je confirme par la mission qui m’a été confié par notre Eglise aristotélicienne, votre union indéfectible. Désormais, vous êtes unis par le Très-Haut dans le mariage.
Maintenant, je vous demande quelques instants de recueillement, en pensant à ce que le très-Haut a fait pour vous depuis que, geignarde créature potelée et rose sortie du ventre, vous êtes devenus de pitoyables êtres humains assoiffés de brioches sucrées à l’eau de rose et de sirupeux contes d’amour.

Puis Scarpia se lança alors dans sa prière chantée préférée, et retroussa, comme de coutume, sa chasuble se balançant en avant et en arrière. C’était la prière de remerciement pour le sacrement accordée par le Très-Haut.
Le Très-Haut est notre seul véritable salut !
Aristote est de tous les saints notre meilleur pote!
Et si Christos le célibataire pour nous, est venu !
Le mariage c'est du pain béni pour les fêtes entre potes!

Une fois terminée cette improbable danse spirituelle, il reprit sur le ton qui seyait à la sacralité du moment.
Allons procédez à l'échange des anneaux qui symbolisent votre alliance éternelle.
marquise66 a écrit:
Marquise s'avança avec le petit coussin sur lequel était disposé les alliances.

Elle tendit tout d'abord le coussin vers Sulië.
Sulie aka susu a écrit:
SUlië sourit à Marquise et prit l'alliance qui était destinée à celle qui allait être sa femme dans quelques instants.
Il se tourna vers Llylewin, avec les yeux légérement humide de joie et lui prit la main.
Tout en gardant ses yeux dans ceux de sa douce il lui passa l'anneau au doigt dans un mouvement légéremetn fébrile.
marquise66 a écrit:
La larme à l'oeil, Marquise se tourna alors vers Llylewin...
llylewin a écrit:
Llylewin regarda sa main sertie de l'anneau, qui lui sembla peser une tonne... On lui avait raconté un jour que les anneaux avaient quelque chose de maléfique, mais elle trouvait au contraire que c'était la plus belle chose qu'elle n'avait jamais vu.
Elle attrapa à son tour l'anneau que lui tendait Mama de sa main tremblante et faillit se tromper de doigt sous le coup de l'émotion; elle réussi finalement à le mettre à la bonne place et regarda son désormais époux avec une vive émotion.
A cet instant une seule pensée lui trottait en tête: Quand est-ce qu'on a le droit qu'embrasser le marié?
scarpia a écrit:
Qu'il en soit ainsi! Embrassez-vous ! et goulûment encore !
Votre vrai bonheur commence aujourd’hui, dans la paix d’Aristote et de Christos !
Comme disait Aristote, « l’Amitié est une même âme en deux corps ». L’amour conjugal est la quintessence de l’Amitié aristotélicienne.
Votre premier geste et votre première prière d’époux sera pour la communauté aristotélicienne.
Je vous laisse prononcer la prière personnelle des époux pour le monde qui vous entoure tous deux, vous un couple désormais uni et protégé de toute les solitudes.

Scarpia embrassa les deux époux, leur glissa dans un murmure ses félicitations et ses encouragements pour la réussite de leurs vœux.
Hauts les cœurs ! célébrez votre nouvelle vie mes enfants !
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=mariage&id=183
MorteEau a écrit:
Morteeau arrive a cheval dans Lausanne qu'il traverse comme une diable sur le destrie.
devant l'eglise il se laisse tomber a terre, les chevaux n'avais jamais vraiment etais sont affaire.

d'un regard il reconnais tout de suite Marquise devamt l'autel et derrier Llylewin, juste a coter d'elle Sulie. et pour leurs faire face le pretre qu'il avais sauver de la noyade dans une marre de lait.
Bonjour, Bonjour, et desole pour mon retard... j'ai perdu sur la route un fer a mon cheval.
Je suis le temoin de cette amour, qui grandi chaque jour un peut plus comme le ruisseau qui devien rivier puis fleuve. Tres vite je suis devenu ami avec eux car leurs joie, ils ne la garde pas pour eux seul mais elle rayonne. Comme Saule dans un ciel d'ete. Leur amour est une chose forte pronfonde et solide qui ma toujours toucher, comme ami puis comme confidant et Diacre.
un grand loup blanc et borgne entre alors dans l'eglise et viens ce placer derrier Lyllewin, il lui laiche la main, regarde le pretre une seconde puis repart doucement comme il est venu.
Vous avais la benediction des Meres mes ami dit Morteeau non sans joie Dommage Sulie que tu n'est pas porter la courrone de chene que je t'avais faite...
Morteeau prend alors Marquise par la main et lui depose une tendre bise dessus Heureux de te revoir Mama cela me semble faire un siecle.
Sulie aka susu a écrit:
Sulië vit Morteeau entrer en trombe dans la cathédrale, il lui adressa un alrge sourire.
Tu es tout pardonné mon vieil ami, tu es là et c'estce qui compte!
Puis il se tourna vers l'assemblée et prit la parole en ces mots.
Mes amis prions le Très-Haut pour la joie qu'il nous fait de nous unir,
Prions pour ceux qui n'ont pu venir aujourd'hui,
Prions pour que tous les jours soient emplis de joie et de bonheur,
Prions pour que l'enfant que ma douce et moi allons avoir soit fort, robuste et qu'il crie la joie et le bonheur de sa vie,
Enfin prions pour nous tous et pour ce jour heureux qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.
llylewin a écrit:
Llylewin fut heureuse de voir son témoin arriver.

Bon, en tant que retardataire notoire je ne peux rien te reprocher, je suis heureuse que tu aies pu venir grand frère!
Je ne sais pas quoi ajouter aux dires de mon époux...
Je voudrais louer la gloire du très haut pour le bonheur qui emplit ma vie à chaque instant
Prions pour ma marraine Anubis qui doit affronter seule la mort de son mari et l'éducation de leur enfant
Et enfin je voudrais prier pour cette ville de Lausanne qui est le témoin de notre union aujourd'hui et qui sera celle de la naissance de notre enfant demain! Que son essort soit plein de prospérité et exempt de tensions!
Anonymous a écrit:
Vive les mariées. Very Happy
marquise66 a écrit:
Marquise fit un énorme bisou à Morteeau et embrassa les mariés.
-Toutes mes félicitations! Contente de revoir également Morteeau. Et si nous allions discuter dehors? J'ai cru comprendre qu'il y avait un banquet dans une certaine boulangerie au nom charmant....
Eilinel a écrit:
Félicitations a vous deux ! plein de bonheur !!!
Décidément le père scarpia ne chôme pas ! Laughing
Kalipsos a écrit:
-Félicitation! s'écria Kali qui s'était assise au premier pour pouvoir profiter au maximum de toute la cérémonie. Elle sortit de sa poche quelques pétales de roses blanches et les lança sur les mariés. Enfin elle suivit tout le monde jusque la boulangerie.
llylewin a écrit:
Rayonnante de bonheur, accrochée au bras de son Susu de mari, Llylewin prit la parole:
He bien, malgré quelques difficultés nous y sommes enfin!
Nous voilà condamnés à nous supporter jusqu'à ce que mort s'en suive!
Que diriez-vous d'aller fêter cela chez nous?
Le chouchen coulera à flots même si -snif- je n'ai pas le droit d'en boire; ça n'en fera que plus pour vous!
ayolos a écrit:
Ayolos arriva a la cathedrale tres en retard eja les jeunes mariés et les invités quittaient la cathedral, il s'etait aisser absorbé par son travail et n'avait pas vu l'heue passer, sa femme le suivait elle aussi s'était laissé aller sur son travail. Ils s'avancèrent vers Llylewin et Silue.
- Toute nos félicitation que votre bonheur dure eternellement.
Nous sommes désolé d'arriver si tard, mais certaines chose nous ont retenu et nous nous sommes lasser absorber par notre travail. Nous sommes désolés d'avoir rater la ceremonie.

Ayolos et Ëlãwan etaient confus d'arriver si tard pour le mariage.
scarpia a écrit:
Scarpia s'enquit de chacun des invités, et de ceux qui venaient encore une fois la cérémonie terminée.
Puis, doucement, sans s'en rendre compte, il se rapprocha de sa chaire, s'assit, et il se sentit opiner du chef... Il s'endormit au beau milieu de la maison du Très-Haut, épuisé par une longue et belle journée de dévotion et de service à ses paroissiens...

Chut ! ne l'éveillez pas encore!
Malice V. a écrit:
Malice était enfin revenue de son long voyage. Elle en avait détesté chaque minute, surtout la halte à Langres et ne quitterait pas Lausanne avant un bon moment!
Elle avait mené Baccarat aux écuries, l'avait pansée, bouchonnée, étrillée, avait récuré et poli ses sabots, nourrie et abreuvée! La belle jument machonnait maintenant placidement son foin, et Malice put aller faire quelque chose qui lui tenait à coeur: aller voir le père Scarpia. Comment s'était il occupé de lui, pendant ces longs jours où peut etre trop occupé par son sacerdoce, il avait surement pensé à autre chose qu'à se nourrir?
Elle se précipita vers la cathédrale, retrouvant toujours avec bonheur les rues devenues vite familières. Elle ne se lassait pas de Lausanne, ne regrettait pas un instant d'avoir quitté Langres à jamais.
Elle franchit les lourdes portes de l'édifice majestueux, y trouvant le calme, et les vestiges d'une cérémonie, sans doute un mariage, aux bouquets de fleurs qu'on voyait un peu partout.
Elle ne fit aucun geste de dévotion, s'arrêtant juste un instant, écoutant le silence de l'écho, respectant aussi la magnificence du bâtiment si imposant. Elle eut une pensée pour les bâtisseurs de cathédrales, ces hommes qui construisaient des prodiges architecturaux.
Il ne faisait pas vraiment chaud, elle resserra frileusement son châle sur ses épaules, puis se décida à avancer vers l'autel. Elle s'amusa à avancer lentement, pour voir ce que pouvait ressentir une mariée le grand jour.. Puis secoua la tête devant la futilité dont elle faisait preuve.
Elle regarda tout autour d'elle, mais personne n'était visible. Elle grimpa sur un banc, se hissa sur la pointe des pieds s'attendant à voir Scarpia écroulé dans un coin, mais de son perchoir, elle ne vit rien. Puis elle entendit le bruit d'une douce respiration... Elle appela sans oser trop élever le ton, sa voix, comme un sacrilège, réveillant l'écho jusqu'alors endormi:
Mon père? Scarpia? Messire Scarpia? Où êtes vous??
Avant que l'écho ne fit silence, elle se dirigea vers la chaire, commença à en gravir l'escalier, avec précaution, ayant conscience que tout un chacun n'avait pas accès à cette petite tribune. De là haut, elle aurait un meilleur point de vue pour dénicher Scarpia qu'elle était sure de trouver endormi quelque part comme à son habitude. Ensuite, elle irait voir dans les confessionnaux.
Mais ce ne serait pas la peine. Il était là, avachi sur lui même, sans doute épuisé par le travail et un manque probable de bonne nourriture prise régulièrement!
Elle posa la main à son épaule et failli le secouer doucement, puis se ravisa. Il avait sans doute besoin de ce somme. Mais dans ce froid...elle eut un soupir indulgent, il ne pensait jamais à sa santé!
Elle redescendit sur la pointe des pieds, fonça droit à la sacristie, espérant y trouver une couverture ou un vêtement chaud. Elle regarda autour d'elle, et remarqua dans un coin un amas laineux roulé en boule. Elle l'attrapa, l'étendit devant ses yeux.. un plaid! parfait!
Elle retourna jusqu'à la chaire, monta en silence, et là haut, recouvrit les épaules du bon prêtre endormi, s'assurant qu'un peu de chaleur l'envelopperait pour le reste de sa sieste.
Satisfaite de sa vigilance, elle retourna au Chalet, reprendre enfin ses activités de tavernière.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:54

scarpia a écrit:
Scarpia s'éveilla fort tard.
Un arc-en-ciel étincelait devant lui, et l'aveuglait à moitié. Il était dans la cathédrale! Il s'y était endormi!
Un plaid avait été glissé sous lui et lui avait permis de dormir douilletement.
Il alla prier, puis il s'avisa qu'il devait rentrer au 4 place Saint François prendre une collation et libérer ses vaches de l'accumulation du lait pendant la nuit.
guidonius a écrit:
Guidonius avait été boulversé par l'annonce de la maladie d'Arascar. Il éprouva le besoin de venir dans l'église. Il entra dans ce grand vaisseau maintenant silentieux et plongé dans la pénombre. Il revit mentalement le mariage d'Arascar et de lady. Une cérémonie si belle, si joyeuse et si pleine d'avenir.
Il s'agenouilla devant l'autel et fit une prière.

Aristote, toi qui voit tout, qui peut tout, fais que notre ami arascar en réchappe. Toi qui a présidé à l'union de ce jeune couple, donne leur la force de surmonter les épreuves que la vie leur impose et qu'il retrouvent le bonheur qu'ils méritent!. Ait un oeil bienveillant sur tes enfants, ne les abandonne pas dans ces moments terribles! amen!
Il resta un long moment à méditer dans l'église puis il regagna le chalet.
Diaphane. a écrit:
Diaphane se sentait le besoin de se rendre a la cathedrale, elle s'y dirigea d'un pas lent, entra a l'interieur. La jeune femme alla vers un banc et y prit place. Ses pensées vagabondaient mais un seul évenement lui revenair sans cesse en memoire, celui de son baptème prochain, le jour où elle serait acceuillie dans la grande famille aristotélicienne et où elle serait en communion avec le Très haut.
Diaphane resta un long moment dans ce lieu de culte a admirer ce qui l'entourait et a prier...
guidonius a écrit:
Guidonius se leva très tot comme à son habitude. Sur la route du marché, il fit une petite halte à l'église. C'etait le grand jour, et ce soir il se coucherait baptisé. Il avait essayé de se confesser mais personne n'était disponible pour le moment. Il alla devant l'autel. Surelemtn Aristote l'entendrait et lui donnerait peut-être son absolution. Il se mit à genoux et commença à prier. Ce n'est pas que la liste de ses péchés soit longues, mais il existaient et cela le rendait triste. Il se confessa donc mentalement à Aristote.
gromeleugromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleugromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleugromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleugromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu gromeleu
Il resta ensuite un long moment dans une profonde méditation, pensant aux bienfaits que lui accorderait son baptème, sur qu'il allait maintenant entammer une vie plus vertueuse et plis sereine. Puis il récita son crédo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Puis il fit son signe de croix et sortit de l'église. Il devait maintenant se préoccuper du ravitaillement pour la fiesta du soir.
Elystra a écrit:
Elystra arriva a la cathédrale, elle portait une de ses jupes de printemps nouvellement acquis. La température était douce en cette période de l'année, l'air sentait bon le renouveau. Elle monta les marche de l'église prête pour se grand jour...
Elle n'en revenait pas comment la ville était en ébullition en se moment, autant par les merveilleuses nouvelles que par les plus tragiques. La vie avant tout! Se répètait t'elle toujours en se moment. Ne pas se laisser abattre par les malheur qui arrivait tout autour d'elle et vivre les moments de bonheur et de vit pleinement.
Elle pénétra dans l'immense cathédrale, pour la première fois depuis son arrivée. Elle avait eu tant a faire, qu'elle n'avais pas pris le temps encore de se receuillir pour elle, pour réfléchir. C'est grande bâtisse religieuse avait toujours eux le don de lui amener une paix bienfaitrice a l'âme. Elle qui avait si peu vécu ca foi depuis qu'elle voyageait n'avait pas encore eu la force de revenir vers elle... celle ci était pourtant si ancré en elle...
Elle marcha dans l'allée s'installa aux troisièmes rangs et s'agenouilla les mains croisées pour parler seuls avec Aristote qui lisait ses pensées certainement. Se confessant en silence pour elle seule... plus tard aurait t'elle la force de le faire devant monsieur le curé mais pour l'instant elle se devait de le faire seule... Peut-être ne l'entendait t'il pas? peu importe... une jour il percevrait sans doute son cri quand elle aurait la force de le dire au grand jour.
Pour l'instant elle était silencieuse, encore seule dans cette immence cathédrale, méditant et attendant l'événement qui ne tarderait certainement pas a se présenter... si future filleule et son ami allait aujourd'hui rejoindre la famille de Dieu.
scarpia a écrit:
Les Baptêmes de Guidonius et Diaphane le 15 mars 1455 vers 21 heures
La nuit était tombée sur le lac, et Scarpia s’était occupé de la traite du soir. Puis il avait été offrir son bras secourable à ses paroissiens dans les bonnes tavernes de Lausanne, et tendre aussi l’autre bras et lever le coude pour resserrer les liens de l’Amitié aristotélicienne…
Alors, célébrer deux baptêmes après ses travaux et ses dévotions du jour, au Très-Haut, et du soir, à Aristote et à Christos, et aussi à la div’ bouteille, c’était là une mission nocturne qu’il avait à cœur de relever ! hauts les cœurs !
Il arriva en sueur, sa soutane de bure collée à sa peau burinée par le soleil et les embruns de sa Bretagne natale. Il prépara l’autel, alluma les candélabres, tout ça avec sa vivacité coutumière et quelques bris sans importance.
Puis, il plongea dans ses prières en attendant la venue de Diaphane et de Guidonius, les deux candidats au baptême, et de leurs témoins Elystra et Manu95.
Il se trouva transporté par l’extase de ses prières. Il en était ainsi depuis la révélation de sa vocation. C’était son bonheur.
Diaphane. a écrit:
Diaphane entra dans l’église et alla s’asseoir, une grande nervosité c’était emparée d’elle. Ce jour était un grand jour pour elle puisqu’elle allait être baptisée.
La jeune femme remarqua sa marraine et alla la rejoindre, c'est avec un sourire aux lèvres qu'elle lui fit face, elle lui tendit les mains puis prit place près d'elle...

Bonjour chère marraine, je suis contente que tu sois là.

Diaphane la regarda un instant puis joignit les mains et se mit a prier un moment...
guidonius a écrit:
Guidonius arriva en courrant dans l'église. Il était en retard comme à son habitude. Il se demanda s'il n'allait pas devoir s'acheter une clepsydre pour mieux maitriser son temps. Il avança dans l'alée centrale? Jetant un coup d'oeil cisculaire, il vit quelques paroissiens d"jà présents, et le père Scarpia déjà pret. Il se dirigea vers lui et lui dit:
Pardon mon père pour ce léger retard. Me voilà prêt, ou du moins je l'èspère.
Elystra a écrit:
Elystra regarda son amie avec un sourire rassurant, l'heure n'était plus a la prière mais a l'action a présent. Elle se leva, pris la main de Diaphane et se dirigea vers Guido qui était arrivé en coup de vent dans la sainte baptiste.
Ne t'inquiète pas tout ira bien, mon amie...
guidonius a écrit:
Guidonius apercu Manu qui arrivait. Il était content que son parrain soit là. Il lui fit signe de s'avancer jusqu'à ses cotes. Il fit un sourire à Elystra. Elle avait bien remarqué son angoisse passagère.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:54

scarpia a écrit:
Scarpia sentit la présence de cœurs impatients derrière lui. Il se redressa satisfait et vit les deux candidats au baptême et un des deux témoins…
Mes enfants, soyez les bienvenus dans votre maison, à l’heure tous les deux, dans notre cathédrale !
Savez-vous bien ce qu’est le baptême mes enfants ! ce n’est pas qu’un simple bain dans une piscine étroite qu’on appelle baptistère.
Certes vous aurez les habits trempés et votre corps sera moulé et apparent ! Mais le baptême n’est pas juste un exhibitionnisme sacré pour satisfaire un prêtre frustré !
C’est le premier pas vers le soleil, vers le réchauffement de votre âme putride, vers son assèchement, vers son élévation !
Vous devrez ensuite mener une vie exemplaire répondant au exigence des 7 vertus (humilité, abstinence, simplicité, désinteressement, patience, harmonie et courage) mais aussi des 7 valeurs (effacement, suffisance, circonspections, prodigalité, renoncement, autosuffisance et témérité).
Sinon c’est la lune qui vous attend, sa froideur, sa mollesse et ses affres.
Evidemment le Très-Haut pardonne, sinon ce ne serait pas une vie mais un enfer que de mener une telle existence si triste, mais enfin il faut que ce soit dit !
En entrant dans la famille aristotélicienne, vous acceptez aussi que votre Père à Lausanne, et que votre marraine et votre parrain puissent vous aider, même si vous ne vous jugez pas cela nécessaire. Leurs sagesses et leurs fois seront des guides qui doivent vous aider à éviter l'erreur.
Approchez-vous devant le baptistère Diaphane et Guidonius et répétez votre profession de foi.
Que votre marraine Elystra et votre parrain Manu95 (s’il parvient jusqu’ici) témoignent ensuite en votre faveur.
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.
guidonius a écrit:
Guidonius, à l'invitation du père Scarpia s'avança jusqu'au baptistère. Il fit un léger signe de la tête à Diaphane pour la laisser passer devant. Même le jour de son baptème il se devait de se conduire en galant chevalier. Il attendit que Diaphane fasse sa profession de foi avant de prononcer la sienne.
jeahne a écrit:
Jeahne n'avait pas oublié . Elle arriva à l'heure à la cathédrale au moment où Guidonius aussi arrivait en courant .
Assise non loin de l'autel , elle esquissa un sourire mais Guidonius semblait un brin perturbé et Jeahne ne voulut pas le troubler davantage en l'apostrophant .
Diaphane aussi était là en compagnie de sa marraine .
Pauvre Guidonius , Jeahne savait qu'Aylay en serait pas là ce soir, elle espérait que la compagnie de ses amis lui permettrait quand même de fêter ce sacrement dans la joie qu'il méritait. Jeahne serrait au fond de sa poche le médaillon d'Aristote qu'il lui avait été remis quelques jours auparavant lors de son propre baptême . Elle se souvenait de l'émotion ressentie . Elle était heureuse de savoir que Guido allait surement ressentir la même chose .
Diaphane. a écrit:
Diaphane se releva et prit la main de son amie qu'elle suivit a pas feutrés vers Guidonius. c'est en arrivant pres de ce dernier que le père Scarpia les interpella.
Diaphane écouta l'homme d'église avec attention et un léger sourire se dessina sur ses lèvres a certaines phrases du prêtre puis quand ce dernier les invita a joindre le baptistère,elle obéit et comme demandé prononca sa profession de foi d'un voix posée...
Je souhaite recevoir le sacrement du baptême parce que c’est une façon pour moi de démontrer ma foi envers le Très Haut. Cet acte me permettra de joindre la grande famille aristotélicienne de l’accompagner dans la voie a suivre. Voie qui parfois on tentera de m’éloigner mais vers laquelle toujours je reviendrais en signe de loyauté envers la foi que j’ai embrassée.
Ayant terminé d e parler la jeune femme attendit patiament la suite des evenements.
guidonius a écrit:
L'émotion de Diaphane était visible et Guidonius comprit que la jeune femme aurrait du mal à prendre la parole. Il la laissa respirer et faire sa déclaration puis il prit la parole.
Père Scarpia, et vous tous qui êtes venus nous soutenir aujourd'hui, je viens demander pour moi le baptème. Il est de tradition dans ma famille de ne donner le baptème aux garçons que lorsqu'ils quittent leur enfance et deviennent homme. Je pense que ce là est bien. Ca m'a permi de prendre conscience que je ne voulais pas vivre ailleurs qu'au sein de notre église. Je souhaite ardemment qu'Aristote me conseille et me guide dans tous les actes de ma vie. Je veux vivre pleinement ma foi, aider mon prochain et tenter de rester conforme à tous les enseignements et toutes les lois d'Aristote
scarpia a écrit:
Que les parrains et la marraine s'expriment à leur tour sur leurs filleuls si ardents !
Elystra a écrit:
Elystra écouta le père Scarpia, faire son discours rempli de son humour habituel mais tellement véridique qu’on ne pouvait que le croire avec un sourire. Puis elle laissa Diaphane expliquer les pourquoi de sa volonté d’entré dans la maison du Très Haut, de rentré dans cette grande famille.
Elle se sentait émue, son propre baptême avait été si émouvant pour elle. Lorsque sont tour fut venu de parler, elle ne su pendant un moment pas quoi ajouter de plus a ce que Diaphane venait de dire, sa version a elle de ce si grand événement. Elle laissa la parole a Guidonius avant de s'approcher et faire face a la jeune femme en commencant a parler d'une voix émue.

Diaphane... tu mérites tant de bonheur et de joie, tu vas aujourd’hui entrer dans la famille d’Aristote. Cette si grande et belle famille, dans laquelle je suis déjà. Je sais que ton cœur recèle de bonté cachée pour beaucoup de gens. Mais aujourd’hui, je te sais digne du Très-Haut, au fond de toi je sais, je sens que tu approuves mes paroles.
Aujourd’hui est un si grand jour pour vous deux! Ma filleule tu mérite tout l’amour qu’Aristote peut te donner et je sais que tu en a également de cachée mais si visible a ses yeux, qu’il ne peut que t’accepter les bras ouverts comme moi je t’es déjà accepter dans ma maison, dans ma famille, dans ma vie.
manu95 a écrit:
Manu s'avance devant l'assemblé. Il vois dans la foule dame Jeahne, Mais ne trouve pas Aylay. Il prend alors la parole :
Mon cher fileul, et avant tout ami. Je suis fier aujourd'hui, de te voir ici même, pour ce grand évènement qu'est le baptème. Je suis fier de parainer un homme au coeur généreux, jovial, respectueux, et qui fait preuve de grandes qualité de bontée. Ta foi en notre seigneur est forte, tes valeures, nobles. La famille aristotélicienne sera bientôt la tienne, car je sais que tu le mérite. J'ai trouver en toi un ami, et bientot j'aurai non seulement un filleul, mais aussi un frère spirituel. encore une fois je te le dit, je suis fier de partager ces lien avec toi.
manu s'arrète de parler. son voyage à été epuisant et ses jambes le soutiennent difficilement. il reprend sa place d'origine pour laisser la parole au Père Scarpia
scarpia a écrit:
Par ses paroles inspirées, par ses quatre voix, le souffle duTrès-Haut emplissait la cathédrale et les cœurs.
Un éther divin mettait Scarpia en extase.
Il s’avança vers Guidonius et Diaphane et reprit la parole. Ses pas étaient légers et ma cathédrale plus mystérieuse et sacrée que jamais.

Aristote est bon pour ses enfants et il sera toujours là pour vous quand vous aurez perdu le chemin. Si vous perdez foi, il saura vous pardonner et par sa force il vous donnera le courage.
Votre marraine sera aussi là. Votre parrain ne manquera jamais à sa parole. Et Scarpia vous apportera toujours son soutien et ses rares lumières dans l’Amitié aristotélicienne.
Cette Amitié est le fondement de notre Eglise. Dans l'Ethique à Nicomaque, l’Amitié est le fondement de tout Amour, l’Amour du Très-Haut, de son prochain, de son âme-frère ou de son âme-sœur. L’Eglise est une communauté fraternelle.

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Vous, mes enfants, Diaphane et Guidonius, qui désiraient rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
guidonius a écrit:
Guidonius écouta Manu parler. C'est vrai qu'il avait trouvé en lui plus qu'un ami, bientot un vrai fr^re de coeur et d'esprit. Il pensa à Aylay, en voyage qui n'avait pu venir, et à ses amis Malice, Hern, Lpounet, Sulatam et tous ses mais qui étaient encore aux champs en train de travailler. Leur présence lui manquait, mais l'absence d'Aylay lui fit un énorme pincement au coeur. Le père Scarpia repirt la parole et Guidonius l'acouta attentivement. Il sentait maintenant sa réelle intention de rentrer dans le droit chemin tracé par Aristote. Et quand le Père Scarpia l'invita ) prononcer son crédo, c'est d'une voix forte et assurée qu'il le prononça:
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:55

Chef.des.ombres a écrit:
Une ombre avançait dans les rue de Lausanne, sa direction était, il semblerait t'il, la Cathédrale où se célébrait en se moment des baptème. Derrière lui se trouver une panthère, puissante et dangereuse, qui avançait silencieusement devant deux être aussi silencieux qu'elle. Le groupe était vêtu de cape, mais le chef de groupe, chef des ombres, était vêtu de noir, que cela va de sa cape a ses vêtement, tous étaient aussi noir et morne que son ésprit et son coeur en larme depuis peu.
Mais ceux qui le connaissait, ceux là aurait vu que son regard était devenu froid et cruel comme avant ce jour... Ou l'amour l'avait habité... Depuis il était devenu autre qu'avant qu'il soi amoureux. Pour le moment, il se stoppa, devant lui se trouvé la Cathédrale. Chef des ombres marmonnait des paroles en regardant ce lieu jadis pure a ces yeux. Mais où brulait maintenant les flammes de la rage et de sa bouche de faible paroles sortirent :

"Je crois en Satan, le Trés-Haut tout puissant,
Déstructeur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort... "

Tout en parlant, il avancer, ses deux accompagnateur se stoppant a la porte et y restèrent avec la Panthère. Alors que celui ci continuer ses louanges silencieusement.
"Et en moi, son chasseur d'âme,
le fils de Satan et de la lune,
envoyé pour enseigner la peur et rage
et les lois divines de la brutalité aux hommes égarés.
Je crois aussi en mes hommes,
Né de la cruauté, de l'ignorence et de l'idiotie de ce monde.
Ils ont voué leurs vies à nous montrer le chemin des Enfers.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous ce monde,
Ils sont mort dans le martyr pour nous massacrer.
Ils ont rejoint la Lune où l'attendait le Trés-Haut.
Je ne crois plus en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle."

Se sentant près des paroles et oreille des autres, il se tut pour finir par :
"AMEN "
Puis retira la capuche de son visage, affichant un sourire du passé, un sourire confiant, souriant, mais pour ceux qui l'ont déjà vu, un sourire de puissance et de rage.
Diaphane était devant lui, il lui sourit calmement et sans un mot lui fit un signe de la tête pour lui dire un salut. Quand elle fût baptiser, on lui demanda a lui, parrain, de faire ses voeux. Un sourire ironique passa sur ses lèvres un instant puis il pris parole.

"Diaphane, Diaphane, Diaphane..."
Il murmura ce prénom un instant puis enchaîna.
"Je suis ici car je me fais ton parrain, comme te la dit ma soeur, tu mérite le bonheur. Mais comme tu le sais, il est long a trouver. C'est pourquoi je veux simplement de souhaiter plein de courage et mon soutien a cette recherche. De vie d'Aristolicien, je l'avait entre vue, mais je l'ai perdu car je ne lui courrait plus après, ce bonheur.
C'est pourquoi je serais toujours là pour le cherchait avec toi, quand tu pleurera, je sécherais tes larmes. Quand tu rira, j'écouterais le murmure de tes éclat de voix. Et quand tu voudra parler, je serais l'oreille qui sera la pour t'écoutait.
Je me souviens le jour de mon baptème, ce jour fût si béni de dieu. Et il me laisse si doux souvenir que je lui dit merci. Mais il ne m'est pas resté longtemps car j'avait plus la foi de ma jeunesse... Alors, Diaphane, ma petite diaphane.... Ne la perd pas, ne la perd pas pour le salut de ton âme.
Mais n'ai pas peur, je serais là et quand la vie sera cruel et douloureuse, ensemble nous prirons...
Je te souhaite tout le bonheur que ce monde peut offrir ! "

Il fit un signe de croyance, puis montra son sourire sincère et chaud. Avant de relever sa capuche et de se blottir dans l'ombre de sa cape. là où personne ne verrais son regard.
A son cou pendait le signe de baptème qui était le sien, un signe sacré, où était visible une marque de coup d'épée. Heureusement, celui ci n'était visible...
Chef des ombres recula et laissa place au autres.
guidonius a écrit:
Guidonius vit s'avancer Chef des Ombres. Il eut un pincement au coeur. Il savait le malheur qui avait frappé Chef des Ombres, et sa présence dans la cathédrale, prouvait qu'au fond de lui brillait encore une petite éteincelle. Il se promit d'aller le voir en taverne le plus vite possible. Chef des Ombres avait besoin qu'on lui montre qu'on comprenait sa douleur. Il fallait qu'on l'aide à redevenir le poète et le joyeux luron qu'il était.
scarpia a écrit:
Que votre parrain récite le credo Guidonius !
Chef-des-ombres, retirez-vous de la cérémonie, je vous prie. Je vous recevrais ensuite si vous souhaitez toujours être baptisé et abjurer cette foi antiaristotélicienne.
Diaphane, allez vous asseoir pour le moment. La sérénité de votre baptême vient d'etre terriblement troublée.
Nous continuons sous le regard du Très-Haut avec Guidonius.
manu95 a écrit:
A sa sollicitation de l'homme d'église, manu se lève à nouveau, ses jambes eure du mal à le porter mais il récite cependant son crédo

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Chef.des.ombres a écrit:
Les larmes coulèrent sous les yeux de chef des ombres, sa main serrait de toute ses force il tourna dos pour se dirigait vers la porte... Il en avait raz le bol de cela, toute cette mascarade ...
Arrivant sur le pas de la porte, il posa sa main sur son épée, la fis avançait sur son ceinturons et retira son fourreau et son épée pour la lancer a Victor.
Puis refaisant demi tour, il repartit vers les personnes au bout ...
Il avait l'âme en sang et en pleure et sa propres famille s'en contre fichait...
Arrivait au bout, il alla dans un coin pour rester seul...

Citation :
(HRP : Scarpia, tu es fort pour entendre des murmures de mon personnages qu'il a fais à voix plus que basse !
Tu ne respecte pas les règles RP !
Mon personnage est noir, car il a perdu sa femme et n'a aucun soutien ! Alors ne poste pas des Rp qui ne son pas lucide !)
Diaphane. a écrit:
Les paroles d’Elystra atteignirent le cœur de Daipahne comme une résonnance. Elle étaient amie cest vrai mais elles etaient désormais plus que cela, elle le savait. C’est avec une expression émue qu’elle la regarda et lui sourit.
La jeune femme allait prononcer son crédo lorsqu’elle entendit un murmure provenir de l’entrée de la Cathédrale, n’y comprenant rien elle se retourna vers Ely. Lorsque son parrain lui parla Diaphane sourit, elle savait qu’il serait la pour elle, elle se retourna ensuite vers le père Scarpia et allait prononcer son credo quand celui-ci rabroua son parrain et lui intima d’allé s’asseoir. C’est le cœur triste qu’elle obéit et alla s’asseoir en retrait.
scarpia a écrit:
Approchez-vous, Guidonius, de notre baptistère, notre baignoire ronde en pierre de nos belles Alpes, et descendez ces quelques marches. Vous serez purifié de votre vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, vous serez baptisé et renaîtrez. Aidez-moi cher Manu95 à guider notre agneau.
Scarpia entra dans le baptistère, suivi par Manu95. Ils tenaient Guido et l'aidèreent à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses superbes habits dégoulinèrent d'eau.
Scarpia aposa ensuite sur son front le signe de croix avec l’huile que contenait la fiole qu’il avait en main : le délicat chrême.

Voilà mon ami, mon désormais frère à part entière, je suis heureux de t'accueillir dans la communauté d'Aristote.
Ceux qui veulent signifier leur amour et leur joie de ton baptême peuvent s'exprimer.
Allons, mes amis, je vais sonner les cloches tout de même, pour avertir la communauté de son enrichissement de deux nouveaux membres, et vous allez célébrer ce baptême comme il se doit !

Scarpia courut dans le bas-côté méridional pour actionner la corde du bourdon de Saint Philadelphes, un sacré bourdon, coulé dans le meilleur des bronzes, épais et sonore !
Bong !Bong ! Bong !
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=certificat&id=4117
scarpia a écrit:
Puis Scarpia, le coeur partagé, heureux du baptême de Guido, mais inquiet du déroulement interrompu de baptême de Diaphane, alla s'asseoir à ses côtés et lui prit la main.
Avez-vous compris les raisons de l'interruption de votre sacrement mon enfant ? Etes-vous sûre de votre engagement aristotélicien ?
manu95 a écrit:
manu était heuruex de compter Son ami parmi les sien, dans la joie il serre chaleureusement guido dans ses bras.
et bien félicitation à toi mon ami.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:56

guidonius a écrit:
Guidonius était content. Il se sentait tout d'un coup devenir un autre homme. Il prit Manu dans ses bras et lui fit un chaude accolade.
Manu, merci d'etre venu, tu sais combien ta présence a été importante pour moi aujourd'hui, et sous peu, nous aussons encore l'occasion de nous serrer dans nos bras comme de vrais frères de coeur
Puis il vit le Père Scarpia se diriger vers Diaphane. Il était inquiet pour la suite du baptème de Diaphane. Aussi, se dirigea-t-il vers eux:
Père Scarpia, soyez indulgent pour Diaphane qui n'y peut rien. Ce pauvre Chef des Ombres a perdu la raison depuis la mort de son épouse, mais au fond de lui je sais qu'il y a encore une éteincelle. Aristote n'a-t-il pas dit qu'il nous fallait tout tenter pour ramener les brebis égarées dans le troupeau? Il serait dommage que nous privions l'église d'une ouailles parceque son parrain a momentannement perdu la raison
scarpia a écrit:
Scarpia regarda Guido et éclata de rires !
Et que croyez-vous que je fasse en ce moment mon fils? me croyez-vous donc un homme dur? est-ce entre les mains d'un homme dur que vous avez remis votre âme pour sa renaissance spirituelle ? Allons messire ! et croyez-vous que la foi aristotélicienne et le sacrement du baptême puissent se négocier?
Scarpia se leva, tapota amicalement sur l'épaule de Guidonius et l'éloigna doucement de Diaphane.
Vous êtes bon messire Guidonius et l'Eglise vous compte parmi elle désormais. Mais faites confiance encore à votre curé pour le soin des âmes...
Scarpia s'en retourna vers Diaphane toujours murée dans le silence...
Diaphane. a écrit:
Diaphane écouta le père Scarpia et allait lui répondre quand Guidonius vint vers eux et interceda en sa faveur. Elle ne parla point pour ne pas l'interompre.
Elle resta un moment perdue dans ses pensées mais une fois que l'homme d'Aristote revint vers elle La jeune femme lui sourit..

Mon père messire Guidonius a raison pardonné a mon parrain, la mort de sa chere épouse la terriblement boulversé. Je comprends sa peine, et je vous le dit ma foi en le Très Haut n'en est que plus forte alors si cel aest encore possible, pourioons nous continuer?? je vous en prie mon père..
scarpia a écrit:
Vous êtes sincère Diaphane. ChefdesOmbres viendra me voir ensuite, mais il ne peut être votre parrain.
Allons, venez Diaphane! A votre tour de renaître à la vie, d’émerger comme une âme aristotélicienne digne du soleil ! Venez descendre ces quelques marches de notre baptistère.
Aidez-moi chère Elystra à guider notre nouvelle soeur.

Diaphane plongea à son tour dans la baptistère et reçut la croix aristotélicienne sur le front et dans son cœur.
Elystra a écrit:
Elystra était pétrifiée de voir tout se qui se passait et comment les choses avait tournées si rapidement, si imprévisible… Pourquoi Diaphane devait t’elle payer pour pareil impulsivité? Elle la suivit en baissant le regard, elle n’osait plus voir son frère depuis un temps. Sa présence lui rappelait son amie perdue à jamais. Elle ne voulait pas vivre sa tristesse, elle avait encore tant a faire et si peut de temps… plus tard elle se laisserait aller plus tard… en secret comme toujours.
La solitude que cet homme devait ressentir était prenante mais la jeune femme était incapable de voir la vérité et encore moins de l’accepter pour l’instant. Elle suivit son amie et s’assis avec elle, lui prenant la main autant pour la rassurer que pour se rassurer elle-même. Dans son regard luisait une lueur d’incompréhension totale.
Aux paroles de Guidonius, elle fronça les sourcils. Ils était si dure d’admettre qu’il avait peut-être raison… son frère de cœur avait perdue la femme de sa vie, la douleur était trop forte pour qu’il garde sa raison totale.
Elle tenait toujours la main de son amie lorsqu’elle parla mais ne dit rien tout avait été dit… Elystra était toujours prête pour le baptême si désiré de son amie. Elle se leva et accompagna Diaphane dans la baptistère.
Malice V. a écrit:
Malice avait fermé la taverne un peu tard, d'ailleurs, tout le monde semblait avoir fermé sa taverne.
Elle arriva essoufflée, entra en regardant en coin les sbires et la belle panthère qui attendait patiemment leur maitre. Il y avait si longtemps qu'ellen'avait pas vu Chef des Ombres qu'elle l'avait cru parti pour une autre ville. Elle lui adressa un regard compatissant, puis se dirigea rapidement vers un banc, pour ne pas troubler la cérémonie.
Quand elle venait d'habitude, la grande batisse était presque vide, mais là, elle bruissait de tous les menus bruits que fait une foule qui se recueille: toux discrètes, raclement de pieds contre le sol de pierre, une voix de femme chuchotant à un enfant de se taire, prières murmurées, reniflements rapides, et même un baillement!
A l'évidence, Guidonius était baptisé déjà. Manu était à ses côtés, et Malice ressentit une bouffée de rancune. Puis elle se morigéna: ne pas avoir de laids sentiments dans une église! Elle regretta l'absence de Hern, retenu hélas loin de la cérémonie, et aussi d'Aylay, qui devait pester que le baptème aie lieu en son absence. Elle aurait surement apprécié la cérémonie, Malice connaissait son envie de passer par ce Saint Sacrement, elle aussi.
Elle serra sur ses épaules son joli châle de douce laine, et reporta son attention sur le bon déroulement du baptème...
Diaphane. a écrit:
Diaphane se leva et suivitg le pere Scarpia vers le baptistère...
Oui mon père je cromprends ce que vous me dite, je ne vous cache pas que cela me peine au plus haut point mais qu'y puis-je??
Une fois devant le Baptistere Diaphane prit la main de son amie et y entra avec son aide, elle resta la a recevoir le sacrement du baptème qui prouvait a tous sa foi et sa venue en la grande famille du Très Haut.
scarpia a écrit:
Voilà chère Diaphane, vous voilà Aristotélicenne!
Acceptez avec joie votre nouvelle vie!

Scarpia l'embrassa, embrassa sa marraine, sourit à Malice qu'il aperçut près d'un des piliers de la nef, lui adressa un petit signe, et alla s'agenouiller dans une des chapelles de la cathédrale, le corps et l'âme épuisés par ces deux longs baptêmes, et soucieux de retrouver un lien paisible avec le Très-Haut avant de regagner sa maisonnette.
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=certificat&id=4118
guidonius a écrit:
Guidonius était heureux que le baptème de Diaphane ait eu lieu quand même. Il s'en voulut d'avoir douté un instant de la bonté du Père Scarpia, et il se dit qu'il irait s'en axcuser dès que l'occasion s'en présenterais. Il alla voir Diaphane et lui fit une chaleureuse accolade.
Ah Diaphane, je suis bien content que tout se soit bien ternminé. Il faudra que nous nous occupions de Chef des Ombres pour ne pas le laisser ainsi s'en aller dans la folie.
.Puis il alla vèers Malice. Elle n'avait pu venir à temps à cause de tout le travail que lui demandait la taverne, d'autant qu'il n'y avait plus personne en ce moment pour lui donner un coup de main.

Ah malice, je suis content que tu ais pu venir en vitesse malgré la taverne. L'absence de nos amis me manque en ce moment, mais nous nous rattrapperons à leur retour.
Et il embrassa son amie, sa vieille complice depuis Langres.
Diaphane. a écrit:
J'accepte avec joie ma nouvelle vie d'Aristotélicienne mon père

Diaphane recut le baiser du prêtre avec devotion et lui sourit timidement puis elle se dirigea vers sa marraine un sourire radieux aux lèvres, le pas dansant.
ça y est Ely je suis enfin baptisée
Malice V. a écrit:
Ah, Guid, il faut te féliciter ou quelque chose comme ça? Et t'as pas froid, tout mouillé comme un poisson fraichement peché, là? Et puis tu fais des gouttes par terre! Bon, et bien, bravo, tu es passé de l'autre côté de la force, maintenant!
Malice embrassa Guidonius, du bout des lèvres pour ne pas se retrouver la figure trempée. Puis elle se tourna vers Manu, lui adressa un signe de tête. Guido rayonnait, mais à part ça, le baptème en semblait pas l'avoir trop transformé, sauf qu'il était mouillé. Malice espérait qu'il sècherait un jour.
Et puis Malice se demandait comment il allait s'y prendre pour appliquer la bienheureuse règle de l'abstinence...

(va pour cette fois, mais ne t'avise plus de m'appeler "vieille"!! Twisted Evil )
guidonius a écrit:
rhoo Malice, me comparer à un poisson, j'espère que je sent pas la marée, manquerait plus que ça, je vois d'ici la tête d'Aylay.......et puis, me fache pas, c'est pas toi qui est vieille, c'est notre amitié, te rend tu compte qu'elle date presque de ma naissance?
heu.... pourl'absitence, j'ai dit que j'essayerais, j'ai pas dit que j'y arriverais mdr
Elystra a écrit:
Elystra fit un grand sourire a Dia fière de son amie. Elle ramassa la serviette qu'elle avait amener avec elle pour la passer autour de ses épaules et la séché un peu avant de sortir a l'extérieur... le temps était doux mais tout de même.
Bravo mon amie, je suis fière de toi...
La jeune femme ne su pas quoi dire de plus. Un bonheur immense l'envahissait elle se souvenait de cette béatitude et se sentiment d'accomplissement qui avait résulté de son propre baptême... repris 2 fois mais passons... Elle ne cessait de sourire devant la joie qui habitait a présent la cathédrale. Essayant de chasser la pensée de son frère pour se consacré a son amie qui avait besoin d'elle aussi en se moment pour une joie bien plus grande.
jeahne a écrit:
Jeahne avait assisté avec bonheur aux deux baptêmes . Manu récita le credo avec une telle ferveur que Jeahne eut du mal à contenir son émotion . Après les paroles de Chef des Ombres elle ne put s 'empecher de trembler en le voyant la main sur la garde de son épée mais finalement ce fut pour enlever son ceinturon et déposer ses armes . Il faisait peine à voir ainsi murer dans sa douleur , si seul .
A la fin , le moment des félicitations venu , Jeahne s'approcha de Diaphane qu'elle félicita, elle la connaissait peu mais son bonheur faisiat plaisir à voir.
Puis elle s'approcha de Guidonius que son parrain Manu venait de féliciter également . C'est alors que surgit Malice qui embrassa le frais baptisé , il était bien entouré .


-Bienvenu à toi dans la grande famille d'Aristote Guido, je t'aurai bien donné l'accolade mas tu es légèrement ...humide ...

dit Jeahne en riant , permets que je t'embrasse puisque bientôt nous serons frère et soeur
et elle lui fit une grosse bise sur chacune de ses joues .
Puis elle recula pour laisser Guidonius savourer son bonheur et se remettre de ses émotions . Elle se retrouva à côté de Manu auquel elle sourit .Mais le voyant manifestement fatigué , voire épuisé elle s'approcha plus près de lui et le regarda d'un air interrogateur :
Bonjour Messire , vous semblez mal en point , j'espère que vous avez fait bon voyage.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:57

scarpia a écrit:
Ce matin-là, vendredi donc (suivez un peu les enfants d'Aristote et les autres morbleu !), Scarpia revint en la cathédrale Saint Philadelphes.
Il avait moult choses à préparer.
La soirée avait été riche en émotions, en joies pour les deux baptisés, et en peine pour Chefdesombres. Le Très-Haut offrait aux hommes tant de libertés, que la vie était immense en émerveillement et incommensurable aussi en tragédie.
Mais la communauté aristotélicienne de Lausanne se renforçait. La fraternité était bien là.
Elle était aussi dans les tavernes, quand bien même certains étaient des mécréants indécrottables comme la douce et généreuse Malice et son ami Hern.

Bong Bong Bong ! et reBong ! Bong ! rereBong!
Scarpia avait grand plaisir à sonner ainsi les cloches. Il annonçait ainsi par ce code sibyllin qu'un mariage se tiendrait ce soir vers 21 heures dans la basilique qui n'en pouvait plus de tous ces épanchements de bonheur et qui rosissait chaque jour davantage.
Elle finirait par devenir une église rose comme une bonbonnière avec des coeurs palpitants, des fées clochettes béâtes et des guimauves à qui mieux mieux.
Scarpia en resta songeur un instant, et se remit à la préparation de la cérémonie du soir. Qu'allait-il bien dire aux jeunes mariés et aux Lausannois qui éveille leurs âmes et élève leur foi...
Mystère et triple buses !
hern a écrit:
Hern arriva essoufflé il n'avait pas put venir plus tôt mais même en retard il ne voulait pas faire défaut à son ami.
Les cloches sonnent déjà à la volée quand il pénétre dans ce lieu saint, il n'y avait pas encore mis les pieds depuis son arrivée à Lausanne, il n'avait rien contre Aristote en particulier mais ne se sentait pas plus que cela des vocations dans ce domaine.Il fait de petits signes de mains à ses amis present, sourit a sa princesse.
Il se précipite vers Guidonius qui tout mouillé de l'eau baptismale sourit de toutes ses dents visiblement heureux de l'événement.
Lui claque chaleureusement l'épaule amicalement.

Et bien te voilà tout mouillé et tout ému mon ami, félicitations ,j'arrive un peu tard ne m'en veut pas , mais je n'aurais pas loupé cela tu te doute bien.
Laissant son ami tout à sa joie il rejoint Malice qu'il a vu un peu plus loin dans les rangées , se place derrière elle et passe ses bras sur ses épaules pour la serrer contre lui. Il hésite quelques secondes , secoue la tête regarde a droite et a gauche ,profite que tous le monde regarde les deux fraîchement baptisés pour déposer un baiser dans son cou.Il lui murmure.
Dommage qu'Aylay ne soit pas là quand même.
eleonora37 a écrit:
Un pigeon arriva.
Citation :
Ba j'en étais sur j'ai envoyé deux pigeon au cas ou Guidoooooooooo Félicitation je t'envoie d'énorme baisers et vais de ce pas boire un verre en taverne en ta santéEmbarassed
Je suis heureuse pour toi j'aurai aimé te serré dans mes bras pour te le dire prends soin de toi
Ton ami Eléo
guidonius a écrit:
Hern était venu aussi, malgré son travail et Guidonius était heureux. Il ne manquait que quelques amis de Langres qui étaient en retraite spirituelle, et Aylay pour que son bonheur soit parfait. Sur le parvis de l'église il lança l'invitation:
Allez, mes amis, allons fêter tout ce la joyeusement. Tous à l'auberge !!!! Je vous ai trouvé un petit barricaud de vin et préparé un petit cochon de lait dont vous me direz des nouvelles
Et il lança le départ pour l'auberge.
manu95 a écrit:
Manu suivait Guido de près, afin de retourner à l'auberge, il a vait hate de fèter le baptème de son ami. Dans la foule il vis Jeanne. Voila de quoi lui faire oublier la fatigue. il irait la voir une fois à l'auberge
manu Vis aussi malice et hern. Malice sembaais un peu distante vis à vis de lui mais aussi, avec tout ce qui s'est passer à Langres. Enfin un jour il ne sera plus maire, ce sera un bon soulagement.
Elystra a écrit:
Elystra se sentait euphorique, elle se sentait stressée et prenait a peine le temps de respirer. Elle se trouvait présentement dans une des pièces d’essayage avec sa première dame d’honneur et témoin. Nerveuse, elle se sentait nerveuse… Comme si toute son existence allait se jouer sur se moment cruciale de sa jeune vie.
Azalie se trouvait près d’elle sur la table regardant sa mère faire les cents pas et la belle jeune femme en beige et vert qui s’acharnait a essayer de calmée sa mère et surtout d’ajuster cette robe que son frère avait préparer spécialement pour elle, pour ce si grand jour, avant la tragédie.
La jeune femme avait l’impression de ne jamais avoir été si nerveuse, elle avait les mains moites et tremblantes. Cela fessait si longtemps a présent qu’ils désiraient crier au monde, en toute liberté, leur amour. Maintenant ils le pourraient sans crainte.
Elle percevait les gens qui commençait a entrée dans la cathédrale et son angoisse croisait de minute en minute. Les deux jeunes femmes était la depuis quelques heures à la demande d’Elystra pour s’assurer que tout était parfait.
Ses cheveux avaient été relevés en un chignon qui laissait des boucles de cheveux bruns encadrés son visage ovale. Le corset vert forêt qu’elle portait avait été serré a étouffé autour de sa taille se qui avait rendu son souffle court et bref. Une couronne de mousseline avait été attacher a son chignon et descendait jusqu’au sol.
Sa robe était simple, beige sans folie ni grandeur, jugeant que sa beauté seule était une grandeur pour les yeux de son futur mari. Son frère n’était pas supposé venir, le jeune femme lui avait demander avec émotion de l’accompagner jusqu'à l’hôtel il y avait tellement longtemps, comme une père aurait du faire, mais celui-ci atterrée par la mort soudain de sa femme ne se sentait pas le courage de venir a la plus grande tristesse de la jeune femme.
Elle se sentait toujours aussi nerveuse, regardant sans cesse Diaphane pour s’assurer une approbation dans ses yeux s’assurer que tout était parfait, que tout serais parfait comme ils le souhaitaient tant.
azalie! a écrit:
La table était si haute, la petit fille regardait le sol, fessant balancer ses pieds au dessus de lui. Elle avait une fringante envie d’aller jouer dehors, ce début de printemps était si plaisant pour elle. On y retrouvait de la boue, de la glace fondue presque en eau… Merveilleux pour se salir de la tête au pied!
Mais sa mère ne semblait pas vouloir que la petite s’amuse. Quel rabat-joie! Diaphane l’avait mis sur la petite table pour l’empêcher de se sauvé et l’avait habillée de la tête au pied essayant de lui faire comprendre qu’elle devait rester propre pour l’événement. Que plus tard, elle pourrait se salir… Mais la petite fille ne voulait pas attendre, elle voulait sortir maintenant!
Elle tourna la tête vers l’extérieur, voyant presque d’elle-même tout les futurs jeux qu’elle pourrait y faire… Sa petite robe était beige accompagner d’une petite ceinture verte, elle portait au cou une minuscule chaînette contenant deux anneaux et elle ne mesurait pas du tout l’importance de cette chaîne.
Aslevjal. a écrit:
Asle entra dans la Cathédrale, et se dirigea à pas lent vers l’autel. Son regard scrutait l’édifice, découvrant les visages familiers de chaque Lausannois qui était venu assister à la cérémonie. Un parfum de grande fête régnait déjà dans l’air. Chacun semblait s’être vêtu de ses plus beaux atours pour ce jour si particulier.
Il avait passé beaucoup de temps à choisir sa tenue pour la cérémonie, et avait eu de grandes difficultés à la cacher à Elystra, si curieuse. Il portait un pourpoint court, moulant avec un col haut. À sa taille il était maintenu par une ceinture. En dessous, il avait vêtu une chemise à manches longues et des braies courtes. Les manches du pourpoint étaient fendues au niveau de l'avant-bras ce qui permettait de montrer les vêtements de dessous. Par dessus, il portait, une houppelande. Sa tenue était simple, mais élégante à la fois. Il n’avait pas vraiment l’habitude de choisir ses vêtements de cérémonie seul, et priait intérieurement pour que ceux-ci plaisent à son amour, sa future femme. Ils voulaient tant que ce jour soit parfait….
Arrivé devant l’autel, il aperçut alors Guidonius, son témoin. Il lui adressa un sourire amical, mais légèrement inquiet. Pourquoi ressentait-il tant d’appréhension pour ce moment qui devait être le plus beau de sa vie ? Ce devait sans doute être la peur des engagements que cela signifierait pour lui : serait-il capable d’être un bon mari pour Elystra ?
Il tenta de se rassurer… bien sûr, ils voulaient tous deux de ce mariage, ce n’était que la suite logique des évènements : ils s’aimaient tous les deux plus que tout. Son regard, parcourant toute la cathédrale, s’arrêta sur le landau au premier rang, où étaient allongés Antoine et Emmanuel, les deux petits jumeaux. Elystra et lui avaient tenu à ce que toute la famille soit réunie, même les plus jeunes.
Le jeune homme se sentait de plus en plus nerveux, l’heure fatidique approchait, et chaque seconde d’attente semblait durer une éternité. Que faisait donc son amour ? Ce n’était pas encore le moment, mais il avait l’impression que la cérémonie aurait déjà dû commencer. Son agitation traduisait bien son état d’inquiétude… et si elle ne venait pas ?
Diaphane. a écrit:
Diaphane aidait son amie a se préparer, pour son mariage,elle avait fait le nécessaire pour lui faire passer sa robe et l’ajuster comme convenue. Une grande nervosité était palpable autour d’elles, son amie devait être la pire en effet celle-ci faisait les cent pas, usant le pauvre plancher sous ses pas. La jeune femme la regardait amusée de la voir dans cet état, mais elle comprenait son amie, elle avait tant désiré ce moment et depuis si longtemps.
Diaphane en plus de son amie devait s’assurer que la fille de cette dernière serait prête pour jouer le rôle qu’on lui avait désigné, celui de porter les anneaux, mais la fillette n’avait qu’une idée en tête jouer. Diaphane savait l’enfant curieuse de nature et le doux temps a l’extérieur l’attirait énormément mais la jeune femme avait assise Azalie sur une table et c’était acharnée a lui passer sa robe et a coiffer sa chevelure pour finalement lui passer autour du cou une chaîne sur laquelle pendait 2 anneaux. La fillette était aussi peu attentive que sa mère et elle essayait tant bien que mal de lui expliquer qu’elle pourrait allé jouer dehors plus tard mais elle s’avait bien que l’enfant ne l’écoutait qu’a demi.
guidonius a écrit:
Guidonius vit arriver Aslejval. Il avait fait des efforts pour sa tenue vestimentaire et avait tout de l'air du jeune marié engonsé dans les vetements tout neufs. Guidonius lui fit un grand sourire. Aslejval avait l'air assez inquiet.

Alors mon ami ? tu n'arrives pas à cacher ton angoisse ... ne t'inquetes pas, tout va bien se passer, tu as une fiancée formidable, de beaux bébés, et te voilà tout beau comme une charette neuve....
Il lui fit une légère tape dans le dos, et attendit l'arrivée du Père Scarpia
Chef.des.ombres a écrit:
Chef des ombres était nerveux pour sa soeur. Il avait revêtit des affaires d'une fine couture de ses soins.
Ses armes a sa ceinture, son emblème cousue a l'or du ses vêtements. il avait fais l'effort de s'habiller autre que par du noir. Il avait l'âme triste et en pleure, mais il s'interdisait de faire du mariage de sa soeur, un jour noir.
Elystra était dans une salle pour se changer, sûrement avec la servante et Diaphane.
Arrivant à la porte, il frappa doucement celle ci pour dire qu'il était l'heure.
Se fût Diaphane qui lui ouvrit, ou plutôt entre-ouvrit la porte pour lui voir de qui il s'agissait. Chef des ombres, lança un petit sourire, se forçant a paraître de bonne humeur malgré tout. il était chef de groupe avant tout... Et puis, Jilia ne devait pas voir son père se morfondre comme cela.
Quand il entra dans la pièce, un sourire illumina son visage tendrement. La robe qu'il lui avait fais était parfaîte sur elle, même si il trouvait assez simpliste son style. La beauté de Elystra faisait facilement le reste.
Approchant doucement de sa soeur, il l'embrassa tendrement sr le front lui disant :

" Elystra, petite soeur, tu es vraiment magnifique ! "
Affichant son sourire le plus sincère. Puis doucement il ajouta quelque chose.
" Mais pas encore assez ! "
Souriant de l'interrogation de sa soeur, il sortit de son dos une rose Rouge qu'il racourcie rapidement pour la joindre à la chevelure de sa bien aimée soeur. Souriant il l'embrassa sur le front une nouvelle fois.
"Voila, maintenant tu es vraiment magnifique !"
Chef des ombres lui fit un doux sourire face a la joie qu'il lisait dans le regard de sa soeur. Il lui prit le bras, voulant l'inviter a sortir. Tout en lui disant doucement " Il est l'heure maintenant ! " il l'a fit se dirigeait vert la porte. L'ouvrant et avançant avec elle.
Arrivait un peu plus loin, se trouvait la salle public de Mariage. Victor et Nanami avec Broxigor et Jilia était devant, loin devant pour regarder le mariage. Dans la salle, il reconnut des gardes habillés en civils. Sa le fit sourire, tout se passerrait bien voyons...
Azalie était dans sa petite robe, et attendait sa maman. Quand ils fûrent au début de l'allée, un silence total se fit et une musique de cérémonie de mariage commença. Il sentait des regards d'admiration sur sa soeur, et cela le faisait sourire. Dans sa tenue blanche, ses armoiries sur son armures blanche, ses armes et la fierté de son regard sur sa soeur. Il s'était fais le plus beau possible, en son honneur.
Maintenant, bras dessus-dessous, ils avançèrent ensemble vers la fin de l'allé, Vers Asle, son futur beau frère. Vers des jours souriant pour ce jeune couple. Et il espèrait que cela durerait ...
azalie! a écrit:
Azalie ouvrait la marche, ses pas était petit mais de plus en plus ferme. Sa mère la suivait mais la fillette ne comprenait pas pourquoi elle devait marcher a pas si lent… pffff qu’elle dommage, les adultes était vraiment … plate!! Elle regardait tout autour d’elle sans vraiment faire attention sur qui elle fixait son regard.
Soudain elle distinguait une silhouette familière… Papa!!! C’est mon papa!!! Ne portant plus attention a se qui l’entourait, elle se mit a courir dans l’aller pour le rejoindre, son père chéri! Arriver tout près de lui elle se pris les pieds dans sa petit robe beige et tenta de reprendre son équilibre en reculant d’un pas. Elle tomba sur ses petites fesses avec un bruit mat qui résonnait dans l’église. Un silence se fit avant d’entendre les pleurs de l’enfant résonner sur les murs de la sainte bâtisse.
Ça fait mal!!!! La jeune fille ne se rendait pas compte de l’attention qui était portée sur elle par les invités et elle n’arrêtait pas de pleurer pour autant, les larmes abondantes coulaient sur ses joues. Elle voulait que son père la prenne!! Maintenant!!!

PAPAAAAAAAAAAAAAAA!!!!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 14:58

scarpia a écrit:
Scarpia aborda le parvis de la cathédrale sereinement, plongé dans ses prières, le sourire aux lèvres.
Il leva la tête et observa le tympan qu'il connaissait si bien, celui portail central dont les battants étaient largement ouverts, comme il les avaient laissé avant de s'offrir cette balade de méditation.
Le soleil et la lune s'opposaient sur le deuxième et le troisième registres. Et les haut-reliefs du premier registre représentaient les figures saisissantes du Très-Haut flanqué des deux prophètes, Aristote et Christos.
Tout était là, sur ce livre d'image... l'alpha et l'oméga des dogmes de l'Eglise aristotélicienne.
Aslevjal. a écrit:
Le bruissement provoqué par le déplacement soudain des invités attira l’attention d’Asle. Chacun s’était tourné vers l’entrée de la Cathédrale pour voir la mariée entrée. L’orgue commença à jouer la marche nuptiale. Impatient, il concentra toute son attention sur la porte, comme tous ceux qui étaient présents. Les secondes semblaient s’écouler encore plus lentement, c’était insoutenable.
Une petite silhouette se dessina sur le pas de la porte. Azalie entra dans l’allée d’un pas maladroit, jetant des regards intrigués autour d’elle, d’un air de se demander pourquoi on la regardait avec tant d’intérêt. Elle portait une petite robe beige, et les alliances étaient accrochées à un collier autour de son cou. Elle marchait lentement, comme prévu. Cette petite présence si familière lui redonna le sourire, malgré l’appréhension.
Ce fut alors au tour d’Elystra d’entrer dans le bâtiment, au bras de CDO, et accompagnée par Diaphane. Sa robe à elle aussi était beige, simple, mais suffisante pour mettre sa beauté en valeur. Les artifices auraient été superflus, son charme s’exprimait naturellement. Une couronne de mousseline recouvrait ses cheveux, renforçant la pureté de son visage. Elle aussi semblait inquiète, il arrivait à lire une certaine crispation dans ses mouvements, que peu d’autres auraient pu noter.
Il se tourna vers Guidonius, un large sourire aux lèvres. Il en était sûr… ce mariage était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Dès lors qu’il se mariait avec son amour, il savait que tout serait parfait. Comment avait-il pu avoir si peur quelques secondes auparavant ? Il l’aimait ! Toute son attention était maintenant retenue par son aimée, qui avançait lentement vers lui, trop lentement à son goût. Chacun de ses pas les rapprochaient de l’heure fatidique.
Un cri enfantin le sortit de ses rêveries : Azalie s’était mise à l’appeler à pleine voix, et accourut vers lui. Arrivée en face de l’autel, elle se prit les pieds dans sa robe, et tomba juste devant son père, sur les fesses. Elle se mit alors à pleurer, alors que le silence régnait dans l’édifice. Oubliant tout ce qui était prévu, il ne pu résister à l’appel de sa fille, et la prit dans ses bras, pour la rassurer et la consoler. Il commença un doux mouvement pour la bercer.

Ce n’est pas grave…. Tu n’as même pas de bobo. Je suis là….
Il l’embrassa sur le front, rassurant. Lorsqu’il releva les yeux, il vit que son amour était arrivée à ses côtés, rayonnante. Il redécouvrait la délicatesse de ses traits, plus beaux que jamais, il était impossible de s’en lasser. Dans ses bras, leur petit ange s’était calmé, reniflant, et essuyant ses larmes. Il sourit à son amour, lui faisant comprendre que rien ne pourrait perturber leur union. Avant que le prêtre ne prenne la parole, il lui glissa, discrètement :
Je t’aime…
Elystra a écrit:
La joie de voir son frère en se jour si important pour elle, lui amena un sourire de nervosité sur les lèvres. Il avait su passer outre sa tristesse si grande pour venir l’accompagner et en plus il avait la force de lui sourire. Cet acte de courage était tout a son honneur et démontrait la grande force de caractère de Chef des ombres, malgré les tragédies qui pouvait hanté sa vie a présent. Il les laissait de côté pour elle sa sœur de cœur…
La jeune femme remontait l’allée au bras de son frère, elle avait toujours voulu que cet instant se passe exactement de cette façon. Son frère et ses amis prêts d’elle, son futur mari sûrement aussi angoissé qu’elle. Elle avait le bras sous celui de son frère, et le serrait par instant suivant les battements irréguliers de son cœur. Cette instant avait été si désirer qu’il devait être accomplie dans la joie et le bonheur. Moment parfait de sa vie!
La petite Azalie la devançait mais bientôt la petite fille se mit a marché plus vite jusqu'à courir vers son père. Elystra fonça les sourcils et eu un sourire en voyant la petite fille tomber puis se mettre a pleurer… elle ne pleurait jamais très longtemps dans les bras de son père mais le peu qu’elle versait comme larme démontrait a tous la qualité de cordes vocales que leur fille avait.
Elystra continuait de remontée l’allée avec un sourire sincère cette fois, l’intermède si simple et enfantin de leur fille avait laissée partir toute son inquiétude et son stress pour revenir à ce moment de base qu’était le mariage… Elle allait s’unir avec l’homme qu’elle aimait pour le meilleur et le pire, mais surtout maintenant plus rien ne pourrait contredire cette union qui aura eu comme témoin le Très-Haut lui-même.
Elle répondit au sourire de son fiancé, la petite fille avait accoté sa tête sur son épaule quelques larme était rester sur ses joues signe de sa précédente détresse, et le jeune homme lui souriait. Elle avait l’impression qu’elle ne pourrait plus parler, sa gorge était si sèche par l’émotion. Ses yeux brillaient tout de même d’amour pour cet homme attendant patiemment le début de la cérémonie.
Diaphane. a écrit:
Diaphane attendait la futur mariée près de Asle, souriante elle regardait le frère et la sœur remonter l’allée de l’église tous deux était magnifique, lui par sa prestance et son allure fière, elle par sa simplicité et son visage rayonnant et que dire de la petite fille qui les devançait sinon que la joie se dessinait sur son petit visage aux joues rondes a la vue de son père.
Azalie remontait l’allée maintenant au pas de course désireuse de rejoindre son père mais malheureusement sa course fut interrompue par un quelconque obstacle que la fillette avait trouvée sur son passage, ce qui la précipita au sol. Frustrée l’enfant se mit a pleurer faisant résonner les fondations de la cathédrale, perturbant la solennelité de l’endroit. Au moment ou la petite fille fut dans les bras paternel, elle cessa ses larmes se blottissant contre son père.
La jeune femme avait un sourire amusé, cette enfant mettait de la vie partout où elle passait, puis son attention se reporta sur son amie et son frère qui continuait d’approcher vers eux.
scarpia a écrit:
Scarpia entra et traversa la nef. Les fiancés étaient là, devant l'autel. Leurs enfants les accompagnaient. Les témoins étaient aussi au rendez-vous.
La noce allait pouvoir commencer.
Il souriait toujours profondément en harmonie avec le monde. Il salua chacun de ceux qui étaient là. Et ils étaient nombreux. Il posa une main fraternelle sur le bras de ChefDesOmbres.
Il éprouva les inquiétudes et les fébrilités des uns et des autres, et il essaya par un regard, par un geste d'apaiser ces troubles, de les encourager aussi, tant l'instant méritait ces affolements des âmes.
Il s'approcha de l'autel, l'effleura délicatement, puis se plaça simplement face à la nef, et embrassa du regard les amoureux inquiets et toute la noce éclatants dans leurs habits aux étoffes soyeuses et colorées.
Malice V. a écrit:
Cette fois ci, Malice n'était pas en retard. Elle s'installa comme d'habitude près de son pilier préféré. De là, elle avait une vue directe sur un splendide tableau, une madone à l'air doux tenant à son sein un enfant. Le peintre avait donné à la madone des détails très roses et très tendus, et Malice se dit que bien des hommes devaient aimer voir ce tableau, et repartir de leur contemplation dans un état proche de l'extase... mystique!
Elle croisa benoitement les mains dans son giron, baissa la tête d'un air pieux, et fit semblant de prier. Elle se demanda en frissonnant de froid si une église vouée au diable aurait un chauffage intégré par sorcellerie dans les bancs pour réchauffer les ouailles. Puis elle releva vivement le tête, cherchant à voir si quelqu'un avait deviné ses pensées impies.
Mais la mariée entrait, escortée de sa famille..et Scarpia allait officier. Malice se demanda comment il allait animer cette pure cérémonie avec curiosité!
scarpia a écrit:
Scarpia observa un petit moment les visages de ses paroissiens. Il remarqua Malice, qui paraissait grelotter malgré la chaleur des effusions amoureuses et amicales de la basilique...
Il ouvrit les bras, renversa un candélabre, le retint de justesse et prit enfin la parole.

Ah Lausanne !
Lausanne est belle, amoureuse cité au bord de son lac immobile et fidèle. Lausanne inspire l’amour à tous les pionniers qui sont ici depuis quelques semaines. Lausanne leur donne raison. Car Lausanne est une création du Très-Haut !
Les amoureux ont raison de s’épanouir dans leurs amours, de goûter aux fruits des vergers savoureux plantés sur la terre par le Très-Haut, de se vautrer dans les pailles et les lits, de faire ripaille jusqu’à satiété, de vider goulûment les bouteilles divines, de s’abandonner aux danses comme à des transes extatiques !
Car le Très-Haut est très clair sur la vie !
Selon le Logion 9 , Christos n’a-t-il pas conseillé ceci :
" Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. "
Et aimer c’est vivre ! aimer les cerises, le bon lait tout chaud expulsé du pis de la vache, aimer son prochain, aimer le Très-Haut comme votre serviteur, ou aimer son autre soi-même, cet être extraordinaire qu’on appelle son âme-sœur...
Et ces deux-là s’aiment !
Cet homme et cet femme se présentent comme nouveaux époux devant l’autel de saint-Philadelphes pour sceller leur mutuel amour et communier à jamais de la manière la plus étroite que connaisse le Livre des Vertus.
Vous tous, ici présents, femmes, hommes, croyants et mécréants, unis dans le même hommage pour cet amour don du très-Haut, je vous invite à prier.
Prions le Très-Haut pour cet amour magnifique que Sa Grâce a offert à ces deux êtres, prions intensément, chacun d’entre nous, seul avec nôtre sentiment du divin.

Scarpia laissa chacun prier quelques instants en silence puis il tendit les mains vers l’Assemblée et poursuit.
Notre Très-Haut, nous te prions de bénir Elystra et Aslejval, de renouveler à travers eux l’Alliance que tu as conclue pour toujours avec tes créatures par l’intermédiaire de tes prophètes Aristote et Christos. Prenez, Très-Haut, sous votre protection, cette femme et cet homme et retire-les des coeurs à prendre, des célibataires pathétiques désoeuvrés les vendredi et les samedi soirs !
Accorde à ses serviteurs dévoués de la communauté de Lausanne de pouvoir assurer par leur labeur leurs vies indissolublement liées et d'élever un jour des marmots en pagaille.
Donne-leur à tous deux, leur pain quotidien tout au long de leur vie commune, et offre leur, le plus tard possible, merci Notre Très-Haut, un aller simple au festin de ton royaume.
J’invite les cœurs ardents Elystra et Aslejval qui se trémoussent et s’impatientent à se tourner vers notre assemblée, vers vous qui constituait notre Eglise Aristotélicienne, et qui êtes là ce jour, et à s'exprimer sur la façon dont ils entendent s'engager l'un envers l'autre…
Qu’ils parlent d’eux-mêmes, de leur tendre passion, de ce qui leur passe par la tête, y compris des vélos et des araignées qui encombrent leurs boîtes crâniennes…
Que vos témoins ensuite Guidonius et Diaphane viennent à vos côtés pour exprimer leur engagement à vos côtés.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:00

Aslevjal. a écrit:
Chef des Ombres laissa Elystra près de l’autel, alors que Diaphane alla la rejoindre à sa place de témoin. Guidonius alla lui aussi rejoindre Asle. La cérémonie pouvait enfin débuter. Après s’être assuré qu’elle n’allait pas pleurer à nouveau, il déposa Azalie debout sur le sol, lui tenant toujours la main pour la garder près de lui. Il sourit à son petit miracle, puis releva les yeux vers Scarpia, qui débutait le protocole. Tout au long de son discours, Asle regardait son amour, comprenant maintenant le sens de chacune de ses phrases, et l’importance de l’engagement qu’ils allaient prendre tous deux.
Plus le temps passait, plus il avait de difficultés à supporter l’attente : il lui tardait de passer la bague au doigt de sa belle, et de l’embrasser… ce serait leur premier baiser de couple marié. L’aura de charme qu’elle dégageait était enivrante, et il était difficile pour lui de se concentrer pleinement sur autre chose que le doux regard de sa muse.
Le prêtre récita sa prière, les deux futurs mariés se dévisageaient en silence, aussi heureux l’un que l’autre. Puis, lorsque l’homme d’Eglise se tourna vers eux pour leur demander de réciter leurs engagements, Asle lâcha la main d’Azalie pour prendre celle d’Elystra, la regardant droit dans les yeux. Il prit la parole, mû par le bonheur de pouvoir enfin montrer l’amour qu’il éprouvait pour elle à tous.

Dès la première fois que je t’ai rencontré, j’ai su que tu n’étais pas comme les autres. Tu avais l’air si douce et innocente, personne ne pouvait rester indifférent à ton charme. Très rapidement, j’ai compris que je ne m’étais pas trompé : tu es la femme de ma vie, et rien ne pourra jamais nous séparer. C’est pourquoi aujourd’hui, nous nous retrouvons ici, dans cette cathédrale, pour montrer à tous la force de notre amour. Je jure de t’aimer et de te chérir, de te protéger, toi et nos enfants, jusqu’à la fin de notre vie. Je m’engage, par ce lien qu’est le mariage, à te donner tout mon amour, et à garantir ton bonheur du mieux que je le pourrais. Je le jure devant tous nos amis ici présent, et devant le Très Haut. Je t’aime…
azalie! a écrit:
Azalie retrouva enfin ses pieds part terre, il n’était pas trop tôt!! Elle aimait son père… mais passer la journée dans ses bras était plutôt… ennuyant! Elle se dirigea d’un pas fébrile vers le jeune homme qu’elle avait déjà vu dans sa maison… Comment s’appelait t’il déjà? Giii… Guiiii…Guiiidd… raah beaucoup trop compliqué!
Toi?
Elle le pointa du doigt pour bien se faire remarqué en fronçant les sourcils, elle voulait s’asseoir sur le banc a côté de lui. Il y avait une minuscule espace vide. C’était sa place! Bien entendu…
Elystra a écrit:
Elystra écouta son amour lui démontrer par les mots son amour pour elle, mais plus que les mots, le ton de sa voix, ses yeux sur elle amoureux qui avait le don de faire se débattre son cœur dans sa poitrine. Toute sa personne, qui l’aimait tant elle, Elystra, depuis le premier jour de cette rencontre rougissante.
Se sentir si aimer par l’être qu’elle chérissait le plus au monde était une euphorie plus que grisante pour elle. La jeune femme sentait le rouge lui monté au joue pendant qu’Aslevjal parlait. Elle l’aimait tant comment de simple parole pourrait dire ou démontrer tout l’amour qu’elle avait pour lui?

Aslevjal… Tu es l’homme qui a commencé à me faire vivre dès notre rencontre, avant toi je n’étais rien, sans toi je perds tout. Je me sens vivre à tes côtés. Mon être, mon âme n’est faite que pour être avec toi. Qu’Aristote en soit témoin aujourd’hui, notre âme n’appartient qu’à l’un pour l’autre à jamais. Tu as toujours été présent pour moi, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserves, mais notre vie ensemble est si merveilleuse jusqu'à présent que l’avenir ne peut être que fabuleux. Je t’aime…
guidonius a écrit:
Guidonius sourit en voyant la difficultée qu'avait Azalie à prononcer son nom. C'est vrai que pour une petite fille de cet age, ce n'était pas aisé. Il fla vit s'avancer maladroitement vers lui. Il se leva et alla lui prendre la main pour l'assoir à coté de lui.
Viens Azalie, on va s'assoir tous les deux, là bas, et tu sera juste entre papa et moi. Ca va te plaire beaucoup cette place, tu verra tout très bien. Viens.
Il amena Azalie à coté de lui, et l'assis sur le banc.
Puis il regarda Diaphane. Scarpia avait demandé qu'ils fassent un engagement en tant que témoins:

Après toi, Diaphane, honneur aux dames.
Diaphane. a écrit:
Diaphane regarda Guidonius et lui sourit, puis elle fit un pas de côté et elle prit position pour faire face a ses 2 amis...
Je connais Aslevjal et Elystra depuis quelques mois déjà, dès le premier instant j’ai su qu’ils était destiné l’un à l’autre comment pourrait il en être autrement, leur amour est si beau, si pur, si farouche l’un envers l’autre. Asle je t’ai vue braver maints dangers pour sauver ta bien aimée, je sais que tu donnerais ta vie pour Ely et sache que pour cela je t’admire, continue de veiller sur elle et ta famille, continue aussi a être un amoureux tendre et affectueux pour ta femme, un père attentionné pour tes enfants et un ami sincère pour ceux qui t’estime comme moi.
Ely tout comme Asle je sais que tu donnerais ta vie pour lui que tu affronterais mers et mondes pour le sauver. Mon amie vivre en ta compagnie ma fait découvrir une jeune femme forte, aimante, passionnée, douce et bien plus encore. L’amour que tu porte en toi est éclatant, merveilleux, tu as su trouver quelqu’un a ta juste mesure qui vibre au son de la musique de ton cœur y ajoutant même 3 nouvelles notes, Ma chère Ely soit heureuse continue de chérir ceux qui t’entoure. Je vous souhaite tout le bonheur qui soit mes amis.

Sur ces mots La jeune femme leur sourit affectueusement, le regard brillant, la gorge serrée par l’émotion
guidonius a écrit:
Guidonius avait écouté Diaphane attentivement. C'était à son tour maintenant. Il fit un sourire à Diaphane, puis regarda Elystra, lui fit un clin d'oeil, et se tourna vers Aslejval:
Père Scarpia, vous voyez, ce jeune homme, engoncé dans ses beaux habits de marié, eh bien, je vais vous dire ce que j'en pense.
Guidonius prit une longue respiration, et regarda Aslejval avec un air faussement sévère.
Ce garçon, la première fois que j'ai eu connaissance de son existance, je me suis méfié de lui. Terriblement, au point que j'aurrai pu le considerer un ennemi. J'ai appris à le connaitre au fil des jours, et des semaines. J'ai appris à l'apprécier et à mieux voir qui il est réellement. C'est donc, en parfaite connaissance de cause, père Scarpia, que je suis son témoin aujourd'hui, au moment ou il va prendre l'engagement le plus important de sa vie, devant Aristote.
Guidonius respira encore une fois et continua:
C'esy un garçon gentil, prévenant avec sa compagne, attentif à ses enfants. Certes, comme nous tous, il aime à rigoler et boire en taverne, mais je le sais conscient des engagements qu'il prend et prèt à les assumer pleinement. Il est devenu mon ami, et aujourd'hui je suis fier d'être le témoin de l'amour qu'il porte à Elystra. Je sais qu'il vivra cet engagement pleinement dans la foi d'aristote. Ce sacrement que vous allez leur donner, je sais qu'il le mérite vraiment.

Guidonius fit un sourire à Aslejval, et se rassit.
azalie! a écrit:
Azalie s’ennuyait… Tout était silencieux et beaucoup trop solennel pour elle… Elle regarda le bas du banc fessant danser ses petites jambes d’avant en arrière jusqu'à se retrouver les fesses sur le bord complètement du banc. Cela allait encore dure longtemps? Tout ses gens qui parlait et elle ne comprenait rien de ce qu’il disait… c’est d’un ennui… La voix de ses parents parvenait à ses oreilles, mais elle n’y portait pas attention.
La petite fille regardait tout autour d’elle à la recherche d’un endroit à explorer… et restait pour la première fois ébahi devant les couleurs que reflétaient les vitraux de la sainte bâtisse.
scarpia a écrit:
Mes enfants, ça roucoule dans les grandes largeurs, et ça gazouille aussi !
Je vous invite à vous donner la main droite et je confirme votre union.
Désormais, vous êtes unis par le Très-Haut dans le mariage.
Maintenant, je vous demande quelques instants de recueillement, en pensant à ce que le très-Haut a fait pour vous depuis que vous avez posé votre petit pied menu sur cette terre, que vous avez pris de la pointure après avoir usé pas mal de chausses !
Entendez la prière de remerciement pendant ce moment de grâce.

Scarpia retrousse alors sa chasuble et lance ses jambes en avant et en arrière et entonne une prière de remerciement.
Le Très-Haut est un sacré personnage bien trop haut pour nos petites cervelles !
Nous nous en remettons à lui pour le salut de toute notre ribambelle !
Les unions de deux êtres qui s’aiment par Sa Grâce devant l’autel,
On en aime, vous les futurs embagués et nous les parasites, la part belle !

Allons procédez à présent aux échanges des anneaux qui symbolisent votre alliance éternelle.
[quote="guidonius"]Guidonius entendit le père Scarpia demander les aliances. Il prit Azalie par la main:
Viens Azalie, c'est à ton tour de faire quelque chose pour papa et maman. Ca va leur faire une jolie surprise.
Il monta jusqu'au père Scarpia tenant Azalie par la main. En passant devant Elystra et Asejval il leur fit un sourire.


Regardez, Père Scarpia, cette jolie petite fille a quelque chose pour vous autour du cou.
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Azalie10
azalie! a écrit:
Azalie]https://i.servimg.com/u/f10/11/03/99/42/allian10.jpg
azalie! a écrit:
[i]Azalie suivit le géant qui la tenait solidement... elle était part terre et ne pouvait même pas se déplacer a sa guise!! Non mais!! Elle fronçait a nouveau les sourcils dans son habituel position de regards suspect pour tous. Elle se laissa néanmoins faire et laissa le curé prendre les alliances.
La fillettre chercha ensuite a se déprendre de sa main fermement tenu par l'homme beaucoup trop grand pour elle... Avec effort et abilité elle réussit a déprendre sa main pour la réfermé d'un geste boudeur sur ses bras croisés.
scarpia a écrit:
Chère Azalie, mon enfant, remets ces anneaux à tes parents afin qu'ils s'échangent ce symbole de leur attachement...
Elystra a écrit:
Elystra se pencha sur sa chérie qui semblait bouder devant son manque de liberté. Elle sourit puis retira les alliances de la chaine qui entourait son cou.

Puis donna sa propre bague a son futur mari, puis ensuite pris la main de son amour. Elle avait l’impression que ses mains tremblaient. Cette bague était le signe de leur union mutuelle, leur alliance entre eux. Plus que seulement une bague s’était leur mémoire de se jour et tout ce qu’il impliquait entre eux. Elle releva le regard vers son amour en lui enfilant la bague solennelle, puis garda ses mains dans les siennes attendant qu'il fasse de même pour elle. Son époux…
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:01

Aslevjal. a écrit:
Après avoir écouté les paroles touchantes de ses deux amis et temoins, Guidonius et Diaphane, Asle concentra son attention sur Azalie, qui leur apportait leurs alliances, accrochées autour de son cour. A l'air suspicieux qu'elle prenait, elle ne devait pas se douter de l'importance qu'avait ces deux anneaux pour ses parents.
Il laissa son amour prendre le collier, et détacher chacune des bagues, puis prit celle qui était destinée à sa belle. Il prit sa main dans la sienne, et mit l'alliance sur son annulaire, lentement et délicatement. Elle était parfaitement taillée pour son doigt, comme si sa place avait toujours été ici.
Il releva les yeux vers elle, croisant son regard. Il comprenait maintenant l'importance de ce geste, et tout ce qu'il symbolisait : leur union et leur amour pour le reste de leur vie. Maintenant, le monde entier savait qu'ils s'aimaient. Il lui fit un grand sourire, plus rien ne pouvait l'empêcher de redescendre de son nuage de bonheur.
scarpia a écrit:
Qu'il en soit ainsi!
Votre bonheur commence aujourd’hui.
L’amour conjugal est la quintessence sucrée et enivrante de l’Amitié aristotélicienne.
Car vous êtes aussi, depuis votre baptême, membre d’une communauté plus vaste où règne cette Amitié aristotélicienne.
Aussi, je vous demande de prier pour ceux de notre communauté auxquels vous voulez penser à l’heure de votre bonheur d’être deux à jamais, et d’être soustrait aux affres de l’ultramédiévale solitude.
Je vous laisse prononcer la prière personnelle des époux pour le monde qui vous entoure.
Aslevjal. a écrit:
Invité à prier, Asle se mit à genoux devant l'autel, et prit la parole, s'adressant au très haut.
Aristote, accorde a mon couple le bonheur que nous souhaitons. Protège nos enfants, et fais leur entendre ta voix pour les guider vers un chemin qui sera le meilleur pour eux. Aide moi à apporter le bonheur à ces êtres qui me sont si chers et pour qui je pourrais donner toute ma vie, car c'est en toi que nous avons foi.
Elystra a écrit:
Elystra se plaça au coté de son mari, en croisant les mains en signe de reconnaissance du Très Haut. Puis elle se mis a réciter la prière qu'elle avait penser durant la journée avec humour d'abord.
Aujourd’hui est un grand jour, un jour de prière, de bonheur et de joie dans nos cœurs. Surtout les nôtres sans doute.
Elle se tourna vers son mari les yeux brillant avant de continuer.
Donc j’aimerais profiter de cette instant, pour priée pour ceux qui sont moins heureux que nous en se moment… Pour commencée je voudrais priée pour les vaches de notre bon curé… car sans elle, celui-ci n’aurait pas lait donc sans doute pas de revenu pour ramener chez lui la pain et le vin, et celui-ci mourrerait de faim qu’elle tragédie… Prions également pour les plus pauvres d’entre nous, que Lausanne devienne une ville prospère…
Puis prenant un ton plus sérieux, elle continua…
Je voudrais également priée pour mon frère qui traverse une dure épreuve, que nul ne devrait jamais vivre et je crois qu’aujourd’hui tous devrions lui envoyer notre sympathie et notre amitié car il en a grand besoin en se moment de tristesse pour lui, et pour nous également.
Chef.des.ombres a écrit:
Chef des ombres était dans les rangs avec tous. Attentif aux paroles de chacun et souriant en ce jour béni... Mais il ne pouvait tenir en place, toujours souriant il se leva. Attirant maladrotiement quelques regard suspicieux. Approchant du couple, il pris la main de Aslevjal et de Elystra et les mirent l'une au dessus de l'autre puis regardant les deux il voulu lui aussi prendre la parole.
" Mes deux être cher a mon coeur ! Je me souviens encore du jour de nos rencontre a chacun d'entre vous ! "
Se tournant vers Elystra il enchaîna :
" Ma soeur, une partie de moi, je me souviens du jour où, avec tes petits yeux rong, ton arc, tes flèches et ton petit rongeur, tu es venu a moi. Ce n'était pas un jour comme les autres, il s'agissait ce jour d'un jour de simple bonheur. Tu as vite su gagner ma confiance et mon amour. Mais pas que le mien, celui de toute notre famille et surtout celui de Aslevjal ! "
Se tournant maintevenant vers Aslevjal il continua.
" Toi Asle, mon ami, mon lieutenant de confiance, tu es arrivait dans mes rangs avec ton arogance, ta pertinance a vouloir en baver mais ta persévérence a suivre ta volonté. Durant tout le temps où j'ai pu t'observer je n'ai vu que persévérence, arrogance, amour et confiance !
C'est pourquoi aujourd'hui, je suis heureux que je puisse t'offrir ici, maintenant, la main qui compte tant a tes yeux et aux miens et qui n'est que celel de ma bien aimée petite soeur ! "

Puis regardant le prête, il posa sa propres main sur celle du couple et ajouta une dernière fois.
" Qu'Aristote embrase votre couple d'un amour éternelle qui illuminera votre vie d'un bonheur que nul ténébre ne pourra obscurcir ! Car c'est l'amour qui fera briller votre vie a vous et vos enfants !
Soyez heureux, soyez vous ! "

Puis silencieusement il se recula, pour faire un signe au prête qu'il pouvait continuer...
scarpia a écrit:
Merci de votre témoignage émouvant CDO.
C'est une bien belle prière que vous adressez tous deux au Très-Haut...

Scarpia quitta l'autel, les embrassa tous les deux et les félicita pour la beauté et l'intensité de leur amour. Il avait les yeux bien humides...
Que votre nuit de noce soit belle mes enfants! Réjouissez-vous, réjouissons-nous tous !
Scarpia se précipita sur la corde du transept septentrional pour actionner le bourdon de Saint Philadelphes!
Bong Bong Bong !

http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=mariage&id=190
guidonius a écrit:
Au moment ou Scarpia se mit à sonner les cloches, Guidonius se mit à crier, suivi de la foule:
VIVE LES MARIES!!!!!!!!!!!!! VIVE LES MARIES!!!!!!!!!!!!!!!!!
Aslevjal. a écrit:
Le moment tant attendu était enfin arrivé. CDO vint les féliciter, et Asle ne reussit pas à trouver les mots pour exprimer son émotion à son ami. C'était grâce à lui qu'il avait rencontré Elystra.
Mais ses pensées dévièrent vite vers un autre sujet, il n'avait encore pas embrassé la mariée.... sa femme. Doucement, il s'approcha d'elle, passa ses mains autour de sa taille, et déposa un long baiser sur les lèvres, tendre et amoureux. Il aurait pû rester des heures à l'embrasser ainsi, mais une petite main tirant sur son pantalon pour attirer son attention l'en empêcha. Azalie était à côté d'eux, et semblait impatiente de jouer. Il rit doucement.

Ah te voilà Aza... tu as été très gentille pendant la ceremonie.... ne t'inquiètes pas, tu pourras bientôt aller jouer dehors.
Malice V. a écrit:
La cérémonie avait été belle, émouvante, et les interventions de chacun empreintes de sincérité.
Malice se disait simplement, entre deux frissons d'émotion, et un tremblotis de froid, que la meme chose eut pu etre dite sans meler Aristote à tout ça. Pourquoi fallait il se cacher derrière la religion, pour exprimer de l'amour , ou regretter une faute? Ne pouvait on le faire au nom de son propre bonheur? La religion empêchait donc d'etre égoiste? Il faudrait qu'elle en parle un jour avec le père Scarpia.
Mais il était temps d'aller féliciter les mariés. Elle attendit que le vacarme du bourdon cesse, s'approcha du groupe entourant les époux, et fit la bise aux héros du jour, les félicitant chaleureusement.
Je vous souhaite un bonheur infini, à vous et à vos enfants. Bravo, quelle belle cérémonie!
Puis elle chercha du regard Chef des Ombres, il était là, très en recul par rapport au groupe, se dirigea vers lui, lui dit doucement.
Messire, j'ai appris la triste nouvelle, et je devine par expérience votre accablement, votre tristesse. Hélas, si certains trouvent le salut dans la religion, d'autres pas. Ce que je peux vous dire, c'est que le temps seul fait son affaire, et aplanit les douleurs. Et un jour, on se rend compte que le temps a passé, que le vide est toujours là, mais qu'on souffre un peu moins. Faites moi confiance. Laissez vous aimer de votre famille et de vos amis, celà aussi vous sera un bienfait. Et sachez aussi qu'évoquer sa douleur aux oreilles de quelqu'un qui vous comprend est parfois libérateur. N'hésitez pas à passer au Chalet, je vous y espère...
Elle resta un peu , face à lui, se tordant les mains, ne sachant pas si sa démarche avait été maladroite ou pas..mais sincère, oui!
Elle lui fit un sourire d'encouragement, puis avec un mot d'excuse recula d'un pas, chercahnt Scarpia pour le féliciter la cérémonie qu'il avait orchestrée? Elle ne le voyait pas, sans doute était il encore pendu à la corde de son bourdon.
Anonymous a écrit:
VIVE LES MARIES !!!!!!!!!!! :wink:
Elystra a écrit:
Elystra écouta les paroles de son frère remplis d’émotion, a chacune de ses paroles elle avait l’impression qu’une boule se formait dans sa gorge. Il avait voyait si juste en eux, avait sa façon bien a lui de les percevoir et de les comprendre.
Tous ses amis aujourd’hui avait fait de cet journée un événement mémorable. Diaphane qui avait su trouvez les mots juste pour décrirent son cœur et son amour si grand pour Aslejval, voyant juste qu’au tréfonds de son âme ses émotions comme une véritable amie pouvait le voir. Guidonius qui avait su relever avec humour leur passion pour la vie et les bonnes choses.
Ainsi que Chef des ombres, l’homme qu’elle considérait comme son frère malgré quelques différents ou malentendus, celui qui les connaissait depuis si longtemps, qui avait su les appréciés même dans leurs pires erreurs et stupides entêtements. Aujourd’hui, tous ses amis si précieux pour eux s’étaient réunis pour leur faire hommage… rendre cette journée inoubliable.
La jeune femme avait les yeux brillant de larmes contenues devant tant d’émotion et de bonté de la part de tous, elle avait l’impression qu’elle pourrait bientôt pleurer de joie. Elle gardait toujours les mains de son amour au creux des siennes, comme si maintenant qu’il était enfin union dans le mariage il ne se séparerait plus… enfin au moins jusqu’à la fin de la lune de miel. Elle écouta le curé finir la cérémonie, puis finalement entendre les cloches sonnées, ils étaient bien marier a présent!
Serait il enfin le temps de sceller toute cette cérémonie par le baiser conventionnelle? Enfin… Elle releva les yeux pour les plonger dans ceux de son amour reflet de la joie qui l’habitait, sa nervosité l’avait complètement quitté ne restait que cette euphorie. Les cloches résonnaient dans sa tête comme des milliers de promesse du bonheur à venir.
Elle sentit son amour se penché vers elle pour cueillir lui-même se baiser tant mérité après cette journée d’émotion, elle lui répondit avec bonheur tendrement. La jeune femme passa ses mains derrières son cou pour approfondir encore son baiser, profitant de son droit de l’embrasser le plus passionnément possible en se jour bénie par le Très Haut. Son amour décolla légèrement ses lèvres des siennes et Elystra le regarda a regret sans comprendre.
Elle baissa le regard sur un petit ange impatient qui ne s’était pas gênée pour venir interrompre ses parents. Avec un rire elle la pris dans ses bras, pour l’embrasser également… sur les joues… dans le cou et un peu partout jusqu'à ce que la fillette relâche son air boudeur et se mette a rire de joie.

Merci mes amis!! Merci mon père. Nous vous invitons tous à fêter cet heureux événement dimanche, pendant une bonne partie de la journée dans notre demeure… Tous sont invités bien entendu!!!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:02

guidonius a écrit:
La cérémonie était terminée et l'émotion des nouveaux mariés était visible. Guidonius alla les féliciter chaleureusement:

Bravo mes amis, félicitation à vous deux. Que votre bonheur continue de croitre jour apres jour comme je le voit depuis que nous sommes tous à Lausanne

Puis il quitta l'église pour aller se préparer à la fête qui allait suivre
hern a écrit:
La cérémonie terminée, Hern s'approcha des jeunes mariés .
Toutes mes félicitations et tous mes voeux de bonheur, que la vie soit douce avec vous, que l'amour guide à jamais vos pas l'un près de l'autre.
Leur bonheur faisait plaisir à voir.
scarpia a écrit:
La Messe du 18 mars de l'an de grâce 1455
Scarpia n’arriva pas à l’heure pour la messe ce matin-là. Il avait une bonne demi-heure de retard.
Et que croyez-vous que les Lausannois pensèrent pendant leur attente ? Ils n’en pensèrent absolument rien, ou plutôt, ils ne s’en étonnèrent pas et même en furent plutôt rassurés. Scarpia restait tel qu’en lui-même, occupé à des méditations rocambolesques ici ou là.
Mais vous le savez puisque vous êtes Lausannois vous-mêmes.
Et justement où donc était-il avant de se pointer tardivement à son autel, sous le transept ?
Un coup d’œil à sa mise suffit à renseigner les Lausannois…
Vêtu d’un pagne, les épaules couvertes de sa bure jetée négligemment et même pas enfilée, il sortait d’un bain dans l’eau glacé du lac…

Mes Chères Lausannoises, mes chers Lausannois,
et tout ceux qui ne me sont pas chers,
Ce qui arrive, vous l’avouerez ! On ne peut pas aimer tout le monde ! Aimer tout le monde c’est n’aimer personne, pour plagier un écrivain que le Très-Haut fera naître bien plus tard !
Or un curé est un homme, et aussi vaste que soit son cœur, il ne peut tout de même pas être aussi grand qu’une basilique. Un curé n’est pas un béni-oui-oui, un ouistiti ou un mièvrerie sur deux pattes !
L’amour ! voilà le sujet d’aujourd’hui ! Il y en a de l’amour à Lausanne, au point que votre curé n’a même plus le temps d’aller tremper ses guibolles et de parfaire l’impeccable musculation de son corps, un corps qui fait beaucoup pour l’assiduité de certains d’entre vous à ses élucubrations matinales du dimanche.
Or l’amour et la foi c’est bure beige et beige bure !
L'homme a besoin de croire pour aimer, l'homme a besoin de croire pour faire confiance, et il y a une part d'aveuglement dans tout ça.
« Tu as un corps moins massif que ma vache et un groin plus aquilin que celui de mon cochon… » Voilà ce qu’une femme amoureuse déclare à l’immonde hominidé qu’elle croit aimer, et donc qu’elle aime.
Il faut accepter de ne pas voir, accepter de se laisser guider par Aristote et Christos, accepter de se laisser guider par leurs voix qui résonnent en nous. Et parfois ça fait un sacré boucan il faut bien l’avouer !
Et l’amour comme la foi se cultive, s'entretient. L'amour se mérite après un combat permanent. Il n'est pas donné de croire, il faut y travailler. Si bien que le bonheur de l'homme, inséparable de l'amour, passe nécessairement par la croyance.
Alors la foi et la vérité ne sont pas des potes me direz-vous ? pour croire il faut prendre des vessies pour des lanternes !
Aristote et la vérité d’un côté, et Christos et la foi de l’autre alors ?
Mais non ? Christos le maître de vérité et l’apôtre de la foi, tout ça à la fois, a déjà éclairci nos sombres cervelles, et un chouia la mienne.
Que nous apprend le Logion 4 ?
Ecoutez triple buses !

Parfois, devant les démonstrations métaphysiques que les disciples lisaient d’Aristote, il arrivait qu’ils soient découragés. Il demandaient alors : " Maître, a t’on raison d’être rationnel ? " Et Christos répondait : " La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. "
Nous voilà bien avancés…
Rien de tel que la récitation du credo aristotélicien pour nous remettre nos méninges d’aplomb :

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Allons reprenez donc ça tous en chœur avant que je vous nourrisse de pain et de vin et que le bourdon de Saint Philadelphes sonne à toute volée !
Bong ! bong ! bong ! bang!
Malice V. a écrit:
Malice était allée tôt au marché espérant faire affaire sur de belles viandes, pour le repas dominical. On était tristes au Chalet, elle aimerait assez qu'au moins, les ventres soient contents.
Mais au retour, elle fit un détour par la cathédrale. Le père Scarpia faisait les gros yeux à ses infidèles paroissiens, aussi Malice allait tenter d'éviter la séance de grosses oeillades grondeuses. Elle savait cependant que Scarpia ne serait pas dupe, ne croirait pas une demi seconde à l'arrivée de la Foi dans l'âme de Malice.
Elle était entrée par le portail sud, avait remonté la travée, frissonnant à nouveau de la fraicheur qui regnait en ces lieux. Ferait il un jour chaud, dans ce pays?
Elle avait choisi le banc près de son pilier préféré, celui qui dévoilait si on penchait un peu la tete le si joli tableau troublant de la Madone et de son enfançon.
Quand Scarpia fit son entrée, Malice n'en crut pas ses yeux. Elle porta la main à sa bouche, étouffant un "OH" de stupéfaction.
Puis il commença sa messe par un sermon fort peu... orthodoxe!
Malice eut d'abord un sourire de connivence, elle commençait à s'habituer aux exentricités de leur curé. Puis sa bouche s'élargit en un franc sourire amusé, qui se transforma bientot en rire. Elle eut du mal à réprimer un éclat de rire aux déclarations de la femme amoureuse. Le sermon n'allait pas dans le sens de la modération.
De vieilles dames lui jetèrent des regards courroucés, on lui souffla des ''tais toi, gueuse irrespectueuse'', et le fou rire prit Malice aux tripes. Elle l'étouffa comme elle put en enfouissant son visage dans son épais châle de lainage douillet, bouchant aussi son regard pour n'ouvrir les yeux que dans l'obscurité des épaisseurs du châle.. Elle pleurait de rire dans la laine, les épaules secouées de soubressauts convulsifs. Ses voisines se poussèrent d'un mouvement de fesse latéral, comme si elle avait la peste.
Malice écarta un coin du châle, jetant un oeil à ces personnes, prête à demander pardon, espérant que leur mine revêche la calmerait.. mais ce fut pire, et avec un long gémissement de rire retenu, elle se cacha à nouveau, visage voilé dans les genoux. Elle s'étranglait, pleurait , et au temps pour la discrétion!
Elle attrapa son panier, et le visage toujours muselé dans le châle, elle s'enfuit par la porte la plus proche!
Dehors, enfin, elle prit une très profonde inspiration, retrouvant peu à peu son sang froid. Elle essuya ses yeux, l'esprit plein de bulles.. même pas honteuse, ou à peine.
Scarpia allait lui en vouloir! Mais qu'avait il, lui aussi à dire des choses pareilles?
Le bourdon sonnait, semblant la tancer de sa grosse voix, pour son irrespectueuse attitude..
Bong ! bong ! bong ! bang!
aylay a écrit:
apres une nuit d'insommie et de beuverie salutaire, la tête lourde et cotonneuse,
je réalisais qu'un petit tour à la cathédrale ne serait pas inutile.
devant moi quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir malice qui se faufilait en cati mini dans la sombre batisse..
un sourire éclaira mon visage fatigué
mais que diable vas t'elle faire là?
à mon tour je la suivis, curieuse de voir mon amie en priêre.
j'étais quasiment sure que le déplacement en vaudrait la chandelle.
je me faufilais à la suite de malice, mais me positionnais un peu en arriere d'elle .
et là le miracle se produisit comme à chaque dimanche.
le père scarpia en tenue déguingandée nous offrit un sermon que mon coeur et mon âme ravis , jouirent à écouter..
et qui plus est, le spectacle était aussi dans la cathédrale.
j'étais au théatre mais a une representation de fort bonne facture..
et malice se mit à se courber et le père à gesticuler...et les figurantes indignées à murmurer et à se retourner...
quel duo d'acteurs, je mijotais dans mon jus de plaisir avec une innocence celeste..
.je me repaissais du spectacle .
à mon tour voyant malice se tordre de rire, je me laissais aller enfouissant ma tête sur mon opulente poitrine..
un restant d'alcool surement , me fit tourner la tête légérement , mais je n'en continuais pas moins à rire .
c'était la plus belle messe qu'il m'est été donné de voir en ce jour.
je fis un signe de croix

merçi seigneur très haut , vous me redonnez le gout de vivre avec une rapidité fulgurante comme le dit si bien notre bon et beau curé scarpia.
et oui dia il a bien raison, son physique avantageux est un gage de clientéle .
pardonnez moi seigneur , je divague ca doit être les vapeurs d'alcool qui m'occasionnent des égarements
.
malice venait de quitter la cathédrale encore toute secouée de rires étouffés.
je décidais de la rejoindre à l'extérieur laissant le talentueux scarpia aux prises avec les bigotes du cru , mon dieu comme je me sentais ragaillardie..

merçi merçi seigneur..
et en trébuchant sur le coin le ban, je fonçais vers la sortie..tête baissée
Lucressia a écrit:
Lucressia et Haakon était installés près de l'autel, côte à côte, attendant l'arrivée du père Scarpia. Etrangement, le temps lui parût... long. Elle jettait de furtifs coups d'oeil vers l'entrée de la cathédrale, se demandant ce qui pouvait bien se passer. Peut-être avait-il eu un accident? ou pire encore? Elle regarda Haakon, son front se barrait d'un prix soucieux:
Ne crois-tu pas qu'on devrait passer chez le père Scarpia prendre de ses nouvelles mon amour? Je commences à m'in...
Fort heureusement, c'est le moment que choisit le prêtre pour faire son entrée dans la cathédrale, provoquant un soupir de soulagement chez sa paroissienne,r apidement étouffée par un hoquet de surprise devant son accoutrement. Elle le regarda s'avancer dans la travée, les yeux écarquillés de surprise. Elle ferma els yeux, secoua la tête, rouvrit les yeux, vit haakon juste devant elle, lui sourit, déposa un tendre baiser sur ses lèvres.
Pfffiou je suis fatiguée mon ange, j'ai des hallucinations. J'ai cru voir le père Scarpia arriver, à moitié débraillé, et... ah ben non, c'était réel...
Elle eut alors droit au sermon le plus étrange qu'il lui ait été donné d'entendre... Se demandant si c'était sérieux, ou une plaisanterie, elle se força à conserver son calme, se mordant la lèvre et gardant le nez fixé dans le livre des Vertus, redoutant de croiser le regard d'une autre personne et de partir d'un fou rire incontrôlable. Mais elle ne pu bientôt plus se contrôler, son dos était agité de soubresauts, et elle se blottit contre Haakon cachant son visage dans sa tunique, tentant tant bien que mal de dissimuler son hilarité.
jeahne a écrit:
Jeahne avait assisté à la messe du Père Scarpia , sans trop en croire ses oreilles .
Mais finalement , elle se dit que c'était sans doute la meilleur moyen de ramener au bercail les brebis égarées et qu'ainsi le Père Scarpia était certain de gagner les faveurs de ses paroissiens les plus ...négligents .
Par contre les grenouilles et autres adeptes de la pénitence seraient sans doute choqués , grand bien leur fasse .
Le Père Scarpia était bien un homme de chair et d'os capable de comprendre les soucis quotidiens de ses ouailles se dit Jeahne en souriant .
Reprenant son sérieux le temps du Credo , qu'elle tenta vainement de réciter avec ferveur, elle ne put s'empecher d'en perdre le fil en entendant glousser tout autour d'elle les paroissiennes présentes et toutes aussi médusées et amusées qu'elle.
A la fin de la messe Jeahne se signa en direction de l'autel puis ressortit afin d'entamer sa journée de pêche .
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:02

scarpia a écrit:
La lune ! la lune ! la lune !
Scarpia s'était éveillé en sursaut, et comme un glas, cette imprécation résonnait en lui depuis la messe...
N'avait-il pas exagéré ?
Où donc étaient les petits oiseaux multicolores et les nymphes des arbres, les rires en cascade des angelots et les pitreries des marmousets ?
Scarpia avait froid. Tout lui semblait glacé.
A quoi sa tenue débraillée dominicale l'avait-elle exposée ? à la maladie du corps ou aux tourments de l'âme ?
Etait-ce le Sans-nom, le Très-Bas, qui s'aggripait à lui, ou bien juste les miasmes putrides et passagers du lac et de l'air glacé de Lausanne ?
scarpia a écrit:
Scarpia apposa près du chambranle de la petite porte découpée dans le portail central ce placard écrit de sa main ferme:
Citation :
La messe de mercredi 28 mars 1455, et des mercredi suivants si les paroisiens sont encore frais pour une telle heure, aura lieu de 22 heures à minuit heures françaises, ce qui fait 16 à 18 heures pour les Lausannois du Nouveau Continent.
scarpia a écrit:
Scarpia entra dans la cathédrale et fut bien surpris de la trouver vide...
Mais après tout, il allait pouvoir se consacrer à la méditation...
scarpia a écrit:
Messe du 25 mars 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia arriva tôt en la cathédrale. Nul paroissien encore n’avait pénétré dans l’asile sacré du Très-Haut, et l’air frais de la basilique semblait plus pur encore qu’à l’accoutumée, et les particules lévitant dans les raies de lumières semblaient emplies de la présence divine.
Scarpia s’agenouilla devant l’autel, et ses préoccupations se dissipèrent. Affairé, il n’avait guère vu ses chers Lausannois et ceux qui lui étaient moins chers. Accaparé par des tâches cléricales non pastorales, peiné par la demande d’annulation d’un mariage qu’il avait lui-même célébré, il s’était éloigné un peu de ceux qui avaient besoin de ses piètres enseignements ou qui aspiraient à s’en gausser.
Qu’à cela ne tienne, le dimanche servait à recoller les jointures, à serrer ses paroissiens entre ses bras vigoureux, à les hisser haut jusqu’à la voûte.

Chers grands Enfants du Très-Haut
L’Eglise est notre maison commune ! Alors venez chez vous morbleu !
Enfin, pas tous en même temps parce que sinon ça devient invivable ! vous vous multipliez et vous croissez, et forcément ça fait du tintouin quand vous êtes tous là dans notre basilique Saint Philadelphes ! enfin, je l’imagine…
Utopie me direz-vous ! Et alors ? J’ai pas le droit de faire des rêves moi aussi ?
Je sais, peu de Lausannois visitent encore ses lieux et tirent la barbe lithique du bon vieux Aristote et titillent les tétons tout aussi lithiques du bel éphèbe Christos ! mais ce petit nombre est de la meilleure eau, et cette eau, cette rivière que dis-je, ce lac plutôt, un jour sera un océan !
Evidemment, ce serait un océan bleu vermeil, avec des poissons multicolores, un ciel azuréen, des plages de sable fin, et, portant nos rêves éthérés, un aviso glisserait sur les eaux huileuses et douces…
Je m’égare ?
Certains s’égarent, d’autres ne connaissent même pas le chemin de la cathédrale. Et c’est de la faute à qui ? Au Père Scarpia ? à l’Eglise Aristotélicienne ?
Triple buses ! pourquoi pas au Sans-nom, au Très-Bas ?
Ca devient intéressant pensent certains d’entre vous ? il en est où le Très-Bas ? ça en fait un bout de temps qu’on nous en a pas causé de ce bougre ?
Alors je vais vous en donner quelques nouvelles, mais juste un peu. J’en garde pour plus tard. Les scoop ça se livre pas d’un bloc. Il faut vous tenir en haleine.
Le Sans-nom est tapi, toujours aux aguets, mais sa malignité n’est pas à la hauteur d’une âme humaine même la plus vile. Le Très-bas est un minuscule, une larve que grandissent les paroles mensongères des imbéciles qui encombrent de leur bêtise les espaces riants de notre chère Lausanne sise dans la verdoyante Helvétie.
Alors forcément, quand des bipèdes, égarés par la bouillie de ces mensonges ou englués dans leurs ignorances, rencontraient nos adorables prophètes, ceux-ci ne prenaient pas la chose au tragique.
Entendez donc le logion 14 :

A des mécréants venus le contredire, Christos répondit : " Croyez en Dieu, car hors du Très-Haut et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors du Très-Haut. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu. "
C’est ça la foi, c’est une grâce toute simple, qu’il suffit d’accepter. Ensuite, tout est à faire par chacun d’entre vous. Mais tout ça vous le savez depuis toujours.
Allons, c’est pas tout ça, mais unissons nos voix cristallines mes enfants pour le credo aristotélicien.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Scarpia, satisfait, alla sonner le bourdon de Saint Philadelphes qui réchauffait tant son cœur.
Bong ! Bong ! Bong !
Puis il parcourut la nef pour saluer ses paroissiens.
jeahne a écrit:
Jeahne arriva à la Cathédrale au moment où le Père Scarpia commençait son sermon .
La nef n'était pas encore très remplie mais nul doute que les lausannois allaient arriver petit à petit . Après avoir trempé ses doigts encore engourdis par le froid du petit matin, dans le bénitier , Jeahne se signa et avança doucement dans la nef pour prendre place juste devant le chancel.
Le sermon de Scarpia était moins drôle que le dernier auquel Jeahne avait assisté mais il était tout autant propice à la réflexion . L'allégorie océanique la laissa songeuse :

- serais je un poisson multicolore ? tiens donc ? devrais je me tremper dans les eaux du Lac afin d'en goûter l'huileuse surface ? cela aura surement un effet bénéfique sur ma peau ....mais est ce bien là le but ? quelque chose doit m'échapper là ...il faura que j'aille en toucher deux mots au Père Scarpia ...faudrait peut être que je reprenne quelques leçons de catéchèse moi .

Concentrée sur le sermon Jeahne écoutait avec avidité les paroles de Scarpia , mais elle n'en pipait pas grand chose :

-aviso ? a vise eaux ? ha vise Haut ? à vies eaux ? qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ça ?pfff

Finalement le credo qu'elle récita avec ferveur la rassura sur sa capacité à communier avec le très Haut même si le très Bas lui chatouillait régulièrement la plante des pieds pour tenter de l'attirer dans de funestes égarements. Lorsque le bourdon résonna sur Lausanne , Jeahne était déjà repartie pour entamer sa journée de pêche , l'appel de l'estomac étant presque aussi important que celui d'Aristote .
Malice V. a écrit:
Malice, entre le nettoyage de l'auberge, les emplêtes au marché et quelques heures à la pêche était venue à l'église. Elle ne croyait toujours pas, mais elle aimait le lieu, grandiose et sollenel, et elle aimait le prédicateur, grandiose et très contradictoirement iconoclaste.
Elle n'avait pas croisé Scarpia de la semaine, ou si peu, et tout simplement, il lui manquait. Elle redoutait qu'il ne cherche à l'éviter, lui reprochant peut etre son fou rire passé, ou autre chose qu'elle ne savait deviner.
Elle se cacha plus qu'elle ne s'appuya près de son fidèle pilier, et se perdit dans la contemplation de son tableau tant aimé, la Vierge et son enfant. Le regard doux de la madone semblait fixer Malice et lui disait : Sais tu que si tu ne donnes pas la vie, ta vie est inutile?. Malice secoua la tête, reporta son regard dans celui de la mère universelle, répondant mentalement: Tu n'as pas le droit de me dire cela, tu sais bien tout comme moi maintenant que faire des enfants, je ne le peux. Ne crois tu pas désormais que si je devais être mère un jour, une vie germerait déjà au sein de mon corps stérile? Et si ma vie est donc inutile, veux tu me dire que je n'ai plus qu'à mourir? Malice ferma les yeux sur ce dialogue imbécile, gorge serrée sur sa douleur. Donner de l'amour devait être suffisant pour avoir le droit légitime d'exister, non? Si scarpia voulait bien lui accorder un jour un moment, elle tenterait de lui en parler, de le lui demander..
Mais il arrivait justement, et lançait son sermon. Etait ce parce qu'elle était dans un état d'esprit particulier, mais elle trouva Scarpia un peu colère, agacé. Elle l'écouta pieusement, mais se dit à la fin que le Tres Haut et le Sans Nom n'étaient pour elle que l'autre nom de Bonne Morale et Imbécilité. Tout le monde en était pourvu, plus amplement du second que du premier, et Malice reconnaissait qu'elle souffrait souvent abondament d'accès pernicieux du second.
Elle ne chanta pas le credo, elle n'en connaissait pas les paroles. Alors que le bourdon sonnait, elle resta assise sur le banc, les mains jointes entre ses genoux, tête baissée. Elle ne savait pourquoi, mais elle avait envie de pleurer..
scarpia a écrit:
Scarpia circulait dans la nef. Il répondait aux inquiétudes de ses paroissiens peu habitués à ce qu'il leur parle des choses néfastes du monde côtoyant les paradis accessibles.
Il aperçut Jehane, s'éclipsant déjà.
Et il avisa aussi sa chère Malice, derrière un pilier, au front bien soucieux. Il s'approcha doucement d'elle, l'embrassa fraternellement, et s'enquit d'elle.
Malice V. a écrit:
Scarpia était là auprès d'elle , lui demandant des nouvelles. Elle se leva prestement, lissa ses jupes rapidement. Elle lui sourit, s'efforçant de lisser aussi les rides à son front, apaisant la tension qui l'habitait.
Joli sermon, mon père, mais si menaçant.. Oh, et votre hiérarchie vous laisse parler des .. tétons de Christos comme des .. appendices à titiller? Ca se dit, ça?
Elle rougit un peu..chercha coment sortir de ce pas délicat. Elle eut le beau tableau dans son champ de vision..
Oh, je voulais vous dire que ce tableau est fort beau, si serein.. meme si on voit aussi les tétons de la Madonne. Toute la famille s'expose ainsi, alors? Avoir un enfant la rend si heureuse qu'elle en oublie les strictes lois de la pudeur?
Elle eut un soupir..
Que dit votre Eglise, Scarpia? Une femme accomplie est elle forcément mère?
Absurdement, sa réponse importait à Malice. Pourtant...Qu'avait elle besoin des conseils de l'Eglise?
scarpia a écrit:
Scarpia sourit...
Certes il avait été menaçant, mais la foi doit être raisonnée et reconnaître toutes les dimensions du monde, même les plus sombres. Il en savait plutôt assez sur le sujet.
Quant aux évocations un chouia érotiques, n'étaient-ce pas les envolées lyriques d'un admirateur de la beauté créée par le Très-Haut ? et les esthètes pouvaient-ils n'être pas bénis par le Très-Haut ? enfin il croyait la chose absconse désormais...

Chère Malice, vous me faites le grand honneur de me consulter.
Vous vous interrogez sur l'accomplissement de l'homme, sur le destin que le Très-Haut lui a tracé...
Mais nous sommes en 1455... Les hommes possèdent le libre-arbitre. L'homme ou la femme doivent certes créer pour se justifier et ils doivent aimer...
Une femme peut créer en engendrant des mouflets aux sales figures et aux mains pleines de doigts... Mais si c'est là une commune voie, ce n'en est pas la seule possible...
Malice V. a écrit:
Malice éclata de rire!
Des mouflets plein de doigts!! Ah, oui, vue sous cet angle, la chose est de suite moins empreinte de tendresse! Je n'avais jamais remarqué que le marmot de la madone avait les mains pleines de doigts. Ohh, j'espère que votre phrase ne me va pas gacher le plaisir que j'ai à me perdre dans cette toile que vous voyez là..
Elle laissa son regard voguer à nouveau vers le tableau, mais si le bébé semblait y agiter ses menottes, le nombre de doigts, Aristote merci, ne semblait pas excéder la dizaine. La madone avait maintenant comme un regard moqueur.
Vous savez, Scarpia, c'est ce tableau qui m'enchante. Chaque fois que je viens ici, il me jette un sort. J'entend la Dame me parler, et l'enfançon gigote dans son giron. Mais je lui rétorquerai désormais ce que vous m'avez dit. Il est d'autres créations que la vie. A moins que toute création soit la vie? Qu'en sais-je? Ah, peste soit de mes émois! Scarpia, trouvez moi une autre place dans votre église! Montrez moi un autre tableau où mes yeux iront se perdre. Et dites moi, depuis votre chaire, vous, que regardez vous?
scarpia a écrit:
Ce que je regarde... le monde invisible vers lequel tendent les piliers et la voûte, les aspirations invisibles de mes paroissiens qui les hissent au-dessus d'eux-mêmes, de leurs occupations de tous les jours...
Vous êtes bien spirituelle chère Malice...
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:03

scarpia a écrit:
Messe du 1er avril 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia faisait crisser les pavés du déambulatoire.
Il traînait ses sandales de cuir, et, les mains dans sa bure, il dodelinait de la tête. Il n’avait pas l’air dans son assiette.
Plusieurs fois son front rencontra le Très-haut, enfin sa maison, où il s’incarne forcément, et dans laquelle il est totalement. Car il est dans chaque pierre, dans chaque nervure, dans chaque relief, bas ou haut, et dans chaque arrête, qui fait mal quand on a l’idée, ou l’absence d’idée, de se précipiter dessus la tête la première.
Mais les piliers du déambulatoire ne semblaient pas l’écarter de son drôle de chemin demi-circulaire, de ses allers-retours, de cette méditation soupirante. Il titubait et reprenait encore moins vaillant.
Enfin il monta en chaire au grand soulagement de ceux de ses paroissiens qui s’étaient extirpés de leurs lits, arrachés à leurs amours débridés ou ennuyeux, ou parfois même à leurs solitudes pas tentantes du tout.

Mes chers petits Aristotéliciens,
et tous les autres qui me sont chers aussi, et qui sont là, ceux qui sont venus voir la bouille du curé ou son corps impeccablement moulé dans sa bure, ceux qui s’ébaudissent sur le front impressionnant d’Aristote ou les mollets affûtés de Christos,
A vous tous, je vous dirai que je n’ai pas grand chose à vous dire aujourd’hui, car, par ma foi, qui va de là à là, de mes orteils à la pointe de mes cheveux, je me sens sec ce matin, aride, pour tout vous avouer immensément désertique, saharien.
Alors quoi ? me direz-vous avec bon sens, retournez donc au débit de boisson le plus proche, et offrez-vous un bon petit déluge ou un gros, et ça vous ragaillardira !
Et vous n’avez pas tort ! boire et offrir à boire, c’est très aristotélicien ! ça irrigue, ça délie la langue, ça déploie la pensée, ça rend truculent et fraternel !
S’offrir à boire, c’est s’offrir son cœur, et offrir à boire c'est offrir son cœur à l'autre. C'est donner à soi-même, à l’ami, à l'étranger, à celui qui a soif, à celui qui cherche un peu de chaleur humaine, une occasion de s'évader, de partir en quête du divin, de sentir les évanescentes aspirations que le Très-Haut a placé dans nos âmes et que trop d’entre nous, fourbus par leur labeur ou la préoccupation d’agrandir leur gentilhommière, n’entendent pas. Dans ces longues discussions de taverne, ces diatribes de comptoir, combien de fois avons nous senti cette chaleur nous envahir comme une prière d'espoir? Donc oui, s’offrir un coup ou offrir un coup est une métaphore pour lui manifester notre amour.
Mais je ne me sens pas sec parce que je suis dans le doute et que ma foi vacille.
Mais non, mes chers Lausannoises et Lausannois. Je me sens sec parce que je répugne à mettre de la pensée dans les mots de ma messe d’aujourd’hui.
La pensée ça s’insinue dans les mots, et vous le savez bien. C’est imperceptible. Il suffit de dire… « Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent… » et ça y est, on est saisi par la conscience du temps, des saisons…
Or la pensée, c’est bigrement compliquée et parfois dangereux.

Selon le Logion 11,
lorsqu’on demandait à Christos comment l’on pouvait trouver le bonheur, le prophète répondait : " Le bonheur réside dans les choses simples, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux. Car comment être heureux lorsqu’on s’interroge sur des mystères que le Très-Haut a fait si complexes que nous ne les comprendrons qu’une fois arrivés dans le soleil. "

Ca veut dire quoi me direz-vous ? qu’il faut être des imbéciles pour être de bons Aristotéliciens ?
Si je vous réponds, je vous mets de la pensée, or ce n’est pas le jour pour en mettre.
Je vous propose donc la pensée d’un autre qui dira un autre jour, donc ça ne compte pas : « L’intelligence est le seul outil qui permet à l’homme de mesurer l’étendue de son malheur. »
Psalmodiez avec moi notre bon credo aristotélicien !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Mes enfants, allons dans la paix de l’Aristote et du Christos, buvons ce vin et mangeons ce pain, et n'oubliez pas :
Tant qu'il y a du bon vin, c'est qu'Aristote n’est pas loin,
Tant qu’il y a du bon pain, c’est que Christos ne viendra pas qu’à la Saint Glinglin,
Et tant qu’il y a de bons copains, c’est que les deux ne nous aiment pas que de loin.
aylay a écrit:
j'étais debout depuis l'aube ne pouvant dormir en ce jour..
je rentrais à peine de pêche..
et j'avais couru ne voulant pas manquer aujourd'hui le sermon du père..
un peu enretard, je me mis en retrait vers le fond, je m'agenouillais et me mis à écouter le père..
je l'admirais pour ses homèlies qui semblaient parfois si farfelues mais toujours si justes , si proches de ce que chacun pouvait penser
, comme si chaque fois , il arrivait à percer à travers nos esprits embrouillés et nos coeurs déroutés.
je souris , comme il avait raison et comme nous étions idiots avec notre intelligence, à vouloir toujours chercher midi à 14h..
je répetais le crédo en même temps que scarpia.
.je me sentais triste et seule, il avait encore une fois raison,
autant aller se saouler à la taverne, une fois le cerveau embrumé, tout n'est plus que petits oiseaux et tout semble plus beau.
je restais la à osculter une planche de bois fissurée , qui hypnotisait mon regard.
ayorjo a écrit:
Malheureux de n'avoir pu encore organiser son baptême, son emploi du temps surchargé ne lui le permettant pas, Ayorjo restait néanmoins fidèle et assidu aux messes du bon père Scarpia, bien que le plus souvent restant au fond et dans un coin de la demeure du Très-Haut, il écoutait attentivement les paroles de l'homme d'Eglise, ne pouvant s'empecher parfois d'étouffer un rire dans sa chemise!
Quel bonheur d'entendre ces discours, parfois décalés, qui redonnent courage et détermination, car la vie de paysan n'est pas facile tous les jours, se dit Ayorjo.
Ayorjo se recueillit alors dans la prière, demandant au seigneur de lui pardonner ses écarts de conduite, assez rares soit dit en passant!, le remerciant également de faire pousser son blé, de lui apporter le poisson pêché dans le lac, et lui demandant simplement de veiller sur lui et ses proches.
Ayorjo était ému, de se retrouver à l'abris dans cette majestueuse batisse, sachant que ses prières étaient entendues, il resta à genoux, regardant autour de lui les autres paroissiens, jeta un oeil sur le père Scarpia debout près de l'autel, et remercia le ciel de lui apporter la joie, ici à Lausanne, que la vie soit faite de labeur ou pas, qu'importe, il se réjouit d'avancer dans la vie, parmis ses frères et soeurs, et là était bien l'essentiel!
Malice V. a écrit:
Elle était occupée par ce concours de pêche, mais Malice n'aurait pour rien au monde manqué la messe de Scarpia. Ce bougre d'homme avait eu le juste talent pour l'attirer régulièrement en la maison de ce dieu qu'elle ne reconnaissait pas, et qu'elle ne savait pas prier pour elle. Elle ne savait que demander pour les autres, car si ce Dieu existait, il n'exaucerait sans doute pas un voeu personnel en chatiment de ses doutes. Voilà pourquoi ici, elle ne demandait rien pour elle.
Enfin, si, elle demandait à Scarpia le renouvellement hebdomadaire de leur amitié. Elle se sentait bien présomptueuse de souhaiter pareil privilège, mais elle y tenait de toutes ses forces!
Mais il entrait à la lumière des rosaces, le front sans aucun doute rouge.. de la fièvre?
Le discours la dérouta, comme d'habitude. Tavernière, elle reconnaissait le bien fondé des paroles de Scarpia, mais aussi, elle eut la sensation de sonder la profonde vanité des actions des hommes. Oui, s'agiter, écarter des cuisses ou en forcer, boire à perdre la mémoire pour trouver du bonheur, quelle vaine chose! A quoi celà menait il donc? Etre homme ou etre fourmi, quelle différence, à la fin? A quoi servait la présence de l'homme sur terre?
Sans réponse à celà, elle revint dans ses sabots de tavernière, ne vit que de son coeur éperdu les tourments que Scarpia endurait sans doute, et ne sut qu'une chose: elle l'aiderait de son mieux, s'il voulait de son aide, et ça passerait sans doute par un moment en taverne, autour d'un verre ou deux. Scarpia choisissait toujours la distance, mais il en était une qui ne changeait jamais: celle qui sépare deux etres dont les bras sont tendus pour trinquer ensemble..
jeahne a écrit:
Après le départ de Manu et sa ballade au bord du lac, seule , Jeahne ne pouvait se résoudre à retourner à l'auberge .
Sa tentative d'écriture pour se changer les idées ayant échouée, elle se dit que l'atmosphère de la cathédrale serait sans doute propice au repos de son âme .
Comme à chaque fois , Jeahne se signa en entrant et s'installa dans un recoin de la nef . Elle croisa les mains sur le dossier du prie dieu, y posa la tête une fois agenouillée et elle pria , mais ses idées et la ferveur nécessaire s'échappèrent vite . Elle pensait à Manu, au bord du lac, ses pensées revinrent à l'étranger et à son chien .
Elle se mit à sourire en songeant à lui , et ainsi qu'elle lui avait déclaré , elle pria pour le mécréant qui s'était permis de lui conseiller d'oublier la voie spirituelle .Elle demanda à Dieu de lui épargner les mauvaises rencontres mais surtout de lui ouvrir le coeur à la Paix et à la sérénité de l'âme . Puis elle demanda pardon à Christos de n'avoir sans doute pas su comprendre cet homme qui l'avait blessé par ses railleries mais qui savait semble t il apprécié les dons et les bienfaits du Seigneur .
Puis les pensées de Jeahne revinrent doucement à Manu ....son coeur se serra .
Au bout d'un long moment , Jeahne finit par quitter l'église , elle se sentait bien seule soudain et ses pas hésitaient quand à la direction à suivre . Sans doute ses frères du Temple saurait lui apporter le réconfort dont elle avait besoin .En pensant à Guido ,elle retrouva le sourire un bref instant et finalement elle s'en alla à travers les rues de Lausanne .
Energus a écrit:
Colomban ne put s'empecher d'entrer dans la cathedrale qui lui paraissait si grande. Il s'installa comme toujours sur un banc du fond. Il mit à genou et ferma ses yeux. Ainsi il resta quelques minutes ... le corps figé ... l'âme vide. Puis il se mit à parler intérieurement à Aristote. Il ne voulait point déranger les fidèles assis devant lui.
Puis il se leva et se relaissa tomber sur le banc. Celui-ci émit quelques craquements sous son poids (bien qu'il ne soit pas lourd du tout !). Le bruit amplifié par les hauts murs alerta quelques Ames en prièrent qui se retournèrent vers lui. Il devint rouge et baissa la tete.
Apres quelques heures passées assis sur le meme banc afin de reposer ses pieds et ses jambes lourdes, il ressortit de la batisse et se dirigea vers une taverne qui lui semblait bien chaleureuse...
Energus a écrit:
Arrivé tôt ce matin à Lausanne, Colomban avait courru dans toutes les rues de la ville à la recherche de l'Eglise. Hélas les aiguilles du temps tournaient, tournaient, tournaient bien trop vite.
Soudain les cloches se mirent à sonner. Il se fia donc à cette mélodie et se laissa guider.
Devant le parvi il gravi les marches quatre par quatre, il en loupa d'ailleurs les deux dernière et s'affala sur le sol qui lui arracha quelques épaisseurs de peau sur les mains. Il entra tout essouflé. Son souffle résonnait dans toute la batisse...
Voyant que la messe était bel et bien fini, ces yeux se mirent à briller de déception.
Il alla tout de même s'assoire pour se repentir, mais le coeur bien noué.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:04

Zoélie a écrit:
Zoélie avait entendu le prêche du bon curé, si bien moulé dans sa robe de bure.
On le sentait en réflexion et ses doutes lui donnaient un air de profond romantisme.
Mais celà s'accordait à merveille à l'atmosphère méditative de la cathédrale.
Zoélie songeait à ce qu'elle avait lu récemment :

Citation :
...Alors Christos répondait : " Mes amis, l'âme est composée de deux parties: la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader. "
Zoélie nota ces paroles sur un parchemin et le déposa près de la chaire pour aider aux "non-réflexions" du bon père Scarpia.
scarpia a écrit:
Messe du 11 avril 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia sautillait dans sa bure, plus vite qu’elle, au point que parfois une bure à jambes fines et musculeuses, ou un visage angélique et rieur posé sur un ectoplasme drapé, s’offrait au regards des orants venus assister à la messe du mercredi, ordinairement peu coutumière du débarquement du curé, et plutôt routinière.
Scarpia était gai. Quelques jours de retraite l’avaient irradié, et il revenait en son église comme de retour de quelque firmament, l’âme auréolé d’étoiles, et le cœur moelleux et palpitant.
Il ne monta par en chaire, mais se plaça derrière elle devant les marches, et sa voix s’éleva, douce et profonde, venant de derrière, d’un corps invisible.

Mes chères Lausannoises, mes chers Lausannois,
L’absence est parfois une bien bonne expérience pour ceux qui volontairement s’effacent comme pour ceux qui remarquent qu’il manque quelqu’un.
Et ne ronchonnez pas parce que j’ai pas mis mon présentoir à bure sur l’escabeau vertigineux. De toute façon il n’y a rien d’autre à voir que le bonhomme habituel.
Donc je reprends.
Dimanche, je n’étais pas en ces lieux ! et alors ? cela vous a-t-il empêché de croasser sous les gargouilles et même d’aller, pour les plus croyants intrépides d’entre vous, jusqu’à pénétrer jusqu’ici, à tremper vos mains pleines de vos joies et de vos peines dans le bénitier, et à poser vos yeux éblouis sur notre exquise statuaire, nos vitraux impayables et de respirer l’air frais et chargé de présence divine de la cathédrale !
Evidemment non ! un curé ça sert à quelque chose certes ! il faut bien que les âmes soient gardées, mais chacun doit garder la sienne, ne pas la vendre, l’avilir. Le berger n’est qu’une aide, une béquille parfois, pas un chien de garde. Le don de soi, c’est très bien, mais il faut savoir en garder un peu pour soi. Et c’est valable pour tous, votre curé compris, qui s’est retiré du monde pour rassembler ses petits morceaux de soi disséminés au fil des jours dans la charge de la cure, pour se remettre en conserve, reprendre un peu de saveur, et s’offrir à nouveau à ses frères et sœurs.
Je vous encourage tous, à vous retirer en vous-même, à ne pas vous dissoudre dans l’image de votre curé sur sa chaire. La chaire est vide. La chair est faible. Entendez juste le Verbe, et encore, n’entendez que ce que vous voulez. Sans corps, les mots sont libres et disent des parts de vérités plus grandes.
Et sans voix également, comme dimanche, la voie de la vérité est tout aussi claire. Un berger n’est pas indispensable. Il accompagne. Il faut savoir s’en passer.

Rappelez-vous ce que Christos disait dans le Logion 19 : " Si vous vous demandez ; Qui suis-je ? d’où viens-je ? où vais-je ? Alors vous pouvez vous répondre à vous même : Je suis moi, je viens de chez moi, et j’y retourne. "
Les bras m’en tombent ! à quoi sert donc un tel apôtre, vous-dites vous ?
Il a la plus grande utilité. Il est inutile et vous le dit. Il est donc précieux. Car il vous rend à vous-même, à votre liberté.
Et en plus il est caustique.
C’est ça l’Eglise Aristotélicienne ! rien à voir avec toutes les boutiques à superstitions où des tenanciers impotents vous promettent monts et merveilles à condition que vous vous prosterniez plus bas que notre bonne vieille terre !
Allons, réjouissons-nous d’être ensemble et ici à Lausanne, en attendant de rejoindre le fameux soleil qu’évoque notre Livre des Vertus dans L’éclipse VII :
"Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié. »
En attendant, et c’est déjà ça :
« Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent …»
En quoi croyons-nous donc alors mes chers paroissiennes et mes chers paroissiens ? chantons-le !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Bon, c’est fini pour aujourd’hui. Et n’oubliez, nous recevons deux nouveaux aristotéliciens demain. Recevons-les ensemble.
Scarpia quitta sa place de derrière la chaire et rejoignit ses paroissiens pour les saluer chaleureusement.
scarpia a écrit:
Les Baptêmes de Youkou et de Cagalli le 13 avril de l'an de grâce 1455
Scarpia ouvre le portail central.
Allez mes jolies, à vous l’honneur de pénétrer dans la maison du Très-Haut !
Gling gling gling ! font les cloches, Meuh ! Meuh !
Scarpia prendrait-il son lieu privilégié de méditation, le coin le plus gothique de la cité, cette maison qui bruisse et murmure des prières et des confessions de tant de Lausannois, pour une étable ?
Mais non, moules à gauffres, ses vaches avancent avec prudence sur les dalles trop neuves et trop lisses de la cathédrale Saint Philadelphes, parcourent toute la longueur de la nef jusqu’au baptistère. Elles sont chargées de jarres qui se balancent sur leurs flancs et gouttent ici et là… floc ! floc !
Et Scarpia, avec toute la précaution dont il est capable, c’est-à-dire un peu tout de même, remplit la piscine des futurs baptisés de l’eau du lac chauffée aux braises de sa forge…
Puis il accompagne ses vaches jusqu’au portail, les laisse fourrager et ruminer sur le parvis et retourne près du baptistère.

Notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir de deux nouvelles recrues. Ce sont peut-être des inconnus pour un grand nombre d’entre vous ! Et alors ? l’occasion d’élargir notre continent à des territoires vierges nous est accordée aujourd’hui par le Très-Haut !
Des âmes toute neuves devant l’amour du Très-Haut frappent à la porte ! Qu’elles entrent ! la baignoire fume et l’air se réchauffe !
Cagalli a écrit:
Cagalli arriva dans l'église vêtue d'une robe blanche pour son baptême comme le veut la tradition, elle vit qu'il n'y avait pas beaucoup de monde et alla s'asseoir puisqu'elle devait être baptisée après Youkou, elle écouta ensuite le prêtre
stefdebruoxella a écrit:
Stef arriva à l'église en compagnie d'Annabelle sa douce et tendre chérie !
Stef, comme à l'accoutumée était très heureux et souriant lorsqu'il se promenait avec Anna,
mais aujourd'hui il l'était encore d'avantage puisqu'il était le parrain de Cagalli qui
allait aujourd'hui, entrer dans la grande communauté aristotélicienne !
Stef & Anna gravirent les marches menant à la grande porte de l'église et il aperçu Cagalli qui était déjà arrivée.
Ils se dirigèrent vers elle et lui demandèrent si elle avait des nouvelles de Youkou ?
Es-tu prête pour le grand voyage qui te conduira au sein de la communauté caga ?
Stef et Anna lui firent la bise et s'installèrent à ses côtés .....
Cagalli a écrit:
Cagalli entendit que des personnes entraient dans l'église, elle se retourna et reconnu Annabelle et Stefdebruoxella, elle se leva alors pour les saluer

Bonsoir à vous, non je n'ai pas eu de nouvelles de Youkou, cela fait deux ou trois jours que je ne l'ai pas vu
En revanche je suis sure que je suis prête à accomplir cette nouvelle étape au sein de la communauté aristotélicienne^^
Annabelle01 a écrit:
Anna tenait fierement le bras de Stef, elle regardait partout mais ne voyais pas Youkou et disait en elle... Ah!! les hommes toujours en retard ^^
Elle etait fiere d'etre la marraine de Youkou...
Alors Cagalli tu vas bien? tu es prete?
Cagalli a écrit:
oui je vais bien merci et vous?
elle s'assoit de nouveau sur sa chaise tout en guettant l'arrivée de Youkou
Youkou a écrit:
Après un parcours mouvement pour vous retrouver ( je ne connais guère les lieux encore )
J'ai enfin trouvé le chemin... Et me voici
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:05

Annabelle01 a écrit:
Anna eu un sourire voyant Youkou arriver en courant a l'église, elle se leva pour l'accueuillir comme il se doit.
Bonsoir Youkou, j'espere que tu es pret pour ton bapteme, nous t'attendions, viens avec moi..
Youkou a écrit:
Bonsoir Anna
Je suis prêt, désolé de cette attente mais dans toute cette agitation je m'étais un peu perdu, je te suis de ce pas
Annabelle01 a écrit:
Anna pris le bras de Youkou avec le sourire et avanca devant l'autel en attendant que le pere Scarpia commence la cérémonie.
stefdebruoxella a écrit:
Haaaa il est arrivé .......
Stef se leva pour accueillir You qui était encore tout essoufflé par sa course folle.
Bonjour Youkou comment vas-tu ? Tu es un peu en retard mais cela n'a pas grande importance ....
Es-tu fin prêt pour entrer dans la grande communauté ?

Puisque nous sommes tous présents, la cérémonie peut commencer ....
Allons prévenir le père Scarpia .....
Stef prit le bras de Cagalli et emboîta le pas d'Anna et Youkou qui se dirigeaient vers l'autel .....

Tous avaient du soleil plein les yeux ...... Razz Laughing
Annabelle01 a écrit:
Annabelle tenait la main de Stef dans le sienne et le regardait dans les yeux. Elle etait heureuse d'être pres de lui et avait le sourire aux levres.
Elle se pecha doucement pres de son oreille pour lui murmurer..


Je t'aime
Youkou a écrit:
Bonsoir Stef,
Je m'excuse a nouveau pour le retard.
Je suis très heureux de pouvoir entrer dans la communauté religieuse grâce au baptème
scarpia a écrit:
Scarpia laissa les candidats tout frétillants au baptême et leurs marraines et proches s'installer, et reprit la parole.
L’entrée de Youkou et de Cagalli, car c’est d’eux dont il s’agit, dans la communauté, n'est pas un acte anodin, mais non !
C'est une action qui va vous engager entièrement mes enfants, votre corps, mais aussi votre âme. C’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre. Même la mort ne pourra rompre le lien qui vous unira à la grande famille des Aristotéliciens.
Cet engagement n’est pas un jeu ! Devenir aristotélicien c’est une tache quotidienne et un labeur ardu ! regardez moi, dans quel état j’erre, et vous comprendrez la portée de votre engagement ! On ne passe pas de contrat avec le Très Haut ! Ni avec le salut de son âme ! c’est un don de soi, gratuit, une projection absolue et sans retenue !
Avec le baptême vous allez pouvoir faire le premier pas vers le soleil, ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approchez-vous devant le baptistère mes enfants, l’un après l’autre et répétez votre profession de foi.
Que vos douces marraines, Annabelle01 et Niac, baptisées et Aristotéliciennes, témoignent ensuite en votre faveur.
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.
Youkou a écrit:
Youkou s'avance et reprends donc sa profession de foi
Pour moi, le baptême est un signe privilégié de la grâce de Dieu, de la bienveillance que Dieu a, en particulier, pour l'être humain qui est baptisé.
Le baptême est un signe de l'amour inconditionnel de Dieu pour l'être humain.
J'aimerai beaucoup que vous puissiez m'accorder mon père, en me baptisant, une vie sous la grâce de Dieu.

Aussi, je tiens à remercier le père Scarpia, Annabelle ( ma marraine ) ainsi que toutes les personnes présentes ici avec nous...
stefdebruoxella a écrit:
Je suis hyper heureux pour vous deux You et je sais que vous êtes fin prêt pour cette transhumance .....
Je vous félicite tous deux ....
Stef souriait lorsqu'il fût rejoint par un des enfants de coeur de Scarpia !
Celui-ci lui lui dit " Sieur Stef, je suis désolé de vous annoncer que vous ne pouvez être
le parrain de baptême pour Cagalli car vous n'êtes pas baptisé vous-même.
Depuis un certain temps c'est devenu obligatoire et nous ne pouvons aller à l'encontre des règles édictées."

Stef était sous le choc de la nouvelle mais compris aisément que les règles étaient indispensables !
Il se plia donc aux règles établies et se retira après avoir embrassé Cagalli !
C'est à ce moment là que dame Niac arriva dans l'église et qu'elle se proposa pour être
marraine de Cagalli et dès lors la cérémonie pouvait suivre son cours .......
niac a écrit:
Niac entra dans l'église et salua d'un signe de la main les gens qui s'y trouvaient déja et qu'elle ne connaissait pas.
Elle apercut ensuite Cagalli qui était magnifique dans sa ravissante robe blanche.
Elle se dirigea vers elle et lui fi la bise, Niac était heureuse en ce jour elle allait devenir la marraine de Cagalli et cela lui faisait vraiment plaisir.
aylay a écrit:
discrétement je me faufilais dans la cathédrale
j'avais envie de voir un baptême dans cette demeure..
de puis ma plus tendre enfance, je n'avais plus eu l'occasion d'assister à un baptême.
je m'agenouillais un instant et me mis à prier..
au moment ou le père scarpia commenca à parler , je redressais la tête et avec attention ,écoutais le déroulement de la cérémonie..
avec un soupir je me dis que peut être je finirais bien par être baptisée un jour..
il me fallait à nouveau trouver un parrain ou une marraine..
j'eus un sourire un peu triste..
dire qu'arckange était dans la ville voisine..je baissais la tête à nouveau,
plongée dans mes souvenirs..
stefdebruoxella a écrit:
Stef retourna s'asseoir ! Un soupçon d'amertume au coeur !
Mais très vite il se dit qu'il était présent pour la fête du jour et aussitôt il reprit son air enjoué !
Stef regardait cette fête qui suivait son cours et profita aussi de l'occasion pour ne plus quitter Anna des yeux !
Elle si belle, si femme, il se dit "que de chance !!! j'ai moi" !
juny a écrit:
C'est ce soir que mon tendre Youkou va se faire baptiser.
Je remercie de tout mon coeur sa marraine Annabelle, le père Scarpia et toutes les personnes qui ont aidées à ce baptème. Merci infiniment.
Je m'approche de Youkou et lui prends le bras tout en lui souriant
scarpia a écrit:
Scarpia attendait à présent la profession de foi de Cagalli et les témoignages des deux témoins, Annabelle01 pour Youkou et Niac pour Cagalli...
Cagalli a écrit:
Cagalli salua Niac puis dit sa profession
Pour moi le baptême c'est se rapprocher encore plus du Seigneur, et également une étape à franchir sur le chemin qui nous mène vers lui,
c'est également un signe de la confiance que je lui porte et qu'il a pour moi
niac a écrit:
il me semble que Cagalli est prete a entrer dans la grande famille aristotelicienne , par le rite du bapteme.
Annabelle01 a écrit:
Moi Annabelle, je guide Youkou dans la grande famille aristotelicienne, je le crois pret a faire ce grand pas.
Youkou je suis fiere d'être ta marraine et de t'accompagner en ce jour si important.
scarpia a écrit:
Scarpia demeura attentif et recueilli, comme emporté vers un éther divin, pendant les interventions fort laconiques malheureusement des uns et des autres. Puis il s’avança vers Youkou et Cagalli et reprit la parole.
Aristote est bon pour ses enfants et il sera toujours là pour vous quand vous aurez perdu le chemin. Si vous perdez foi, il saura vous pardonner et par sa force il vous donnera le courage.
Votre marraine sera aussi là, avec votre Père Scarpia, pour vous guider vers Aristote.
Ecoutez maintenant l'Ethique à Nicomaque:
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Vous, mes enfans Youkou et Cagalli, qui désirent rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Youkou a écrit:
Youkou se tourna vers le père Scarpia et d'une voix qu'il tenta de faire la plus claire possible se mis à déclamer le crédo aristotélicien...
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Commençant à perdre quelquepeu son souffle, Youkou s'élança tout de monde sur la fin du crédo
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

C'est donc, ici et aujourd'hui que je prête Allégeance à l'Eglise Aristotélicienne...
Ayant fini, il repris sa place
Malice V. a écrit:
Un baptème... Le rêve d'Aylay, mais pas celui de Malice. Pourtant, elle entra dans la cathédrale, pour le plaisir des lumières des cierges, pour l'encens, pour l'écho familier, et pour revoir enfin le père Scarpia.
Le frisson habituel la saisit, en haut de sa travée. Au fond, quelqu'un professait sa foi, avec ferveur. Quelque chose que Malice ne saurait jamais faire.
Elle alla glisser un écu dans le tronc commun, et aussi alla se choisir un cierge, qu'elle alluma à un trognon de cire à la flammèche vacillante, bientot éteint. Elle le planta fermement un peu à l'écart des autres, et murmura:
Brule pour mes amis. Pour Hern, mon tendre amour... Pour Aylay, ma folle amie... Que je ne les perde jamais! Brule pour Scarpia, aussi. Que ta flamme l'éclaire de tout ce qu'il mérite de bon.
Elle resta recueillie devant la multitude de cierges , un instant de plus, puis alla s'asseoir.
Voyant la cérémonie, elle se demandait pourquoi les gens avaient tant le besoin de se tourner vers le divin. Avoir foi en leur propre bonne morale ne leur suffisait pas? Ou cherchaient ils un moyen de s'absoudre de leurs erreurs volontaires? Tout celà n'était qu'une histoire de pardon?
Mais sa réflexion fut interrompue par la prière dite par le père Scarpia.
Il y avait un quelque chose différent... Depuis quand...? Elle se rendit compte que personne ne devait écouter vraiment la prière, puisque personne n'avait relevé. Elle eut honte de son inattention!
Héberluée, elle entendit le baptisé la répéter fidèlement.
Elle enfouit son visage dans son chale, pour cacher son rire naissant.
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