Sur le Lac , au 22 juillet 2007

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Sauvegarde du 03/08/2007 10:27:38
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jeahne a écrit:: Jeahne avait marché un bon moment dans les rues de Lausanne . Mais il lui fallait bien vite reprendre une activité faute de quoi, elle n'aurait plus rien à manger d'ici la fin de la semaine et surtout pas de quoi payer la location de sa chambre à l'auberge .
Elle rentra donc au Chalet, où il n'y avait toujours pas âme qui vive , fila dans sa chambre , attrapa son matériel de pêche, vérifia son bas de ligne .
En redescendant elle passa aux cuisines , pour essayer de trouver quelques vieux restes qui pourraient servir d'âppats .
Quelques têtes de sardines trouvées au fond d'une poubelle , quelques vers extirpés de vieux bouts de fromages oubliés au fond d'un placard , un vieux crouton de pain trempé dans une bouteille d'huile de foie de morue qui trainait sur le comptoir , voilà qui ferait très bien l'affaire .
Ravie de ses trouvailles , Jeahne fila en direction du Lac où elle retrouva avec sa joie sa barque toujours en état .
Après l'avoir détaché du bord , elle la poussa et sauta dedans . S'atellant aux rames avec vigueur , elle se dirigea vers son petit coin habituel tout en scrutant les flots pour tenter d 'apercevoir quelques pêcheurs .Elle esperait bien pouvoir faire causette en surveillant sa canne et éventuellement partager son casse croute de midi avec d'autres pêcheurs .
Mais elle ne put résister longtemps aux charmes du paysage qui s'offrait à elle . Relevant sans même s'en rendre compte les rames , son regard se portait sur les rives éloignées du Lac , tout autour d'elle les montagnes surplombaient les flots gris-bleus , Dieu que ce coin était beau et qu'il faisait bon vivre à Lausanne .....la barque dérivait doucement ...... .

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Guilhèm de Cerveza se baladait dans Lausanne et ses environs. Ses pieds le menèrent vers le lac. Il avait une forte attirance pour tout ce qui est constitué d'eau; lac, rivière, torrent surtout et mer agitée encore plus. il aimait entendre le clapotis violent de l'eau qui fait une chute de plusieurs mètres avant de se fracasser sur la roche impassible. Il aimait entendre rugir le vent de tempête déferlant sur l'océan, sentir les embruns qui diaprent la grève, et le son assourdissant des vagues s'élançant à l'assaut des quais, des rochers.
Il regarda le lac. Ecouta le clapotis timide des vaguelettes.
Il se prit à déclamer quelques mots :
O lac perché sur les hauteurs
Ton eau est à jamais assoupie
Tu joues une bien piètre mélodie
Ton cri faible n'a aucune couleur
Il n'alla pas plus loin. Il était entièrement déshabillé maintenant. Il se jeta dans l'eau trouble.
Sur le dos, il se laissait bercer par le lent flux et reflux du lac. Le ciel était limpide.

jeahne a écrit:: Jeahne avait enfin réussi à se mettre à pêcher malgré l'allégresse communiquée par les paysages autour d'elle .
L'air était frais mais le soleil déjà haut dans le ciel réchauffait nettement l'atmosphère . Le petit bouchon se dandinait joyeusement sur les ondulations de la houle qui agitait les eaux du Lac .
Son pied droit , dont elle avait oté la chausse tenait la canne précautionneusement entre deux orteils .
Et la tête nonchalement appuyée sur le plat bord de l'embarcation, elle révassait , les yeux protégés par son chapeau de pêche. Elle avait bien essayé de sortir son carnet de notes et de plancher sur quelques vers de son accabit mais les rimes n'étaient pas aux rendez vous ...l'inspiration n'était pas là ...il aurait fallu .....ptetre que si .........
Soudain ses yeux furent attirés par une masse flottant entre deux eaux non loin du bord qu'elle venait de quitter , elle se redressa subitement ce qui fit dangereusement tanguer la frêle embarcation,
hAAAaaaaaaaWHAAAAaaaa
l'un des orteils se coinça sous la canne
ouiiiiiiiiiiille
Mais Jeahne réussit par un brillant dandinement de tout son corps à rétablir l'équilibre de l'esquif.
Se concentrant sur l'objet immergé elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un corps ...humain semblait il .

Rhola ......
Jetant un regrad déséspéré autour d'elle pour essayer de trouver de l'aide , du secours ....elle ne voyait rien ...aucune embarcation à l'horizon ....
rholala
Elle se pencha pour s'assurer qu'elle ne révait pas
va falloir que je plonge là ...vraiment
Le corps semblait inerte ....il fallait faire vite . Jeahne enleva prestement sa deuxième chausse , hésita à enlever le reste mais se résolut à plonger telle quel, toute habillée , le temps pressait .
En quelques mouvement de bras elle fut près de ce qui se révéla finalement être le corps d'un homme . N'écoutant que son courage , elle lui attrappa le torse , enroula son bras autour de son cou et se mit à le tirer vers le bord .......c'est alors que le bougre se mit à se débattre , il était bien vivant elle se tourna et s'aperçut alors qu'il était nu comme un ver ..............

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Alors qu'il rêvassait tranquillement, il entendit un "Plouf!" et son corps, par la vague engendrée par le Plouf, fut bercé plus fort, presque secoué. Il ne le remarqua qu'à peine, il rêvait à un océan déchainé, aux vagues géantes jetant les esquifs de gauche et de droite, au vent grondant pour se donner des airs terrifiants, l'averse violente dont les gouttes perçaient le manteau roulant des vagues.
Soudainement, il se sentit capturé. Etait-ce un monstre marin? D'instinct, il se débattit avec vigueur tout en tournant la tête vers le monstre qui tentait d'en faire son repas.
Ses yeux s'écarquillèrent.
Ce n'était pas un monstre. Pas au sens commun du mot du moins. Il resta muet deux secondes d'ébahissement. Et sans plus chercher à échapper à la prise, il s'y sentait confortable, il dit :
Belle naïade je vous cru monstre marin
Vos bras que je pensai horribles tentacules
Sont en vrai de tendres et doux follicules
Dans lesquelles je resterais jusqu'au matin
Mais, belle dame, jolie pêcheuse
Je vous vois porter vêtements
Débarrassez vous-en prestement
Afin de gouter à l'eau danseuse.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

jeahne a écrit:: Soudain le corps qu'elle croyait mourrant, cessa de s'agiter ,pendant un instant , elle imagina le pire mais deux yeux la dévisagèrent et comble du comble pour un noyé , il se mit à déclamer des vers ....
Remuant allégrement ses jambes histoire de s'approcher du bord , Jeahne eut la nette impression que l'homme se laissait aller dans ses bras et ne faisait aucun effort pour ....pour ...ne pas se noyer et l'aider à surnager ....
Puis les vers parvinrent à ses oreilles :
tenta ..quoi ?
follicules ....?
les yeux de Jeahne s'arrondissaient au fur et à mesure que les vers s'élançaient dans les airs ....

Jusqu'au matin ? dans le Lac ? bha il est pas bien lui .....
me débarasser de mes vêtements ?
La goutte qui fait déborder le Lac ....Jeahne oubliant toute once de courage lâche le gus , et piquant un fard monumental, se retourne , avale une tasse énorme en essayant de rétorquer ses quatre vérites au bonhomme , et file aussi vite que lui permettent ces petits bras et ces petites jambes s'accrocher comme à une bouée à sa barque qui miracle n'avait point trop dérivé. Hoquetant , toussant et maudissant le poête immergé , elle sort de l'eau et se hisse à bord de son embarcation .
Recouvrant ses esprits , elle se dresse sur le fond de sa barque , lève un poing rageur
nan méo , ça va pas bien vous là ....., vous vous noyez si vous voulez, mais me faites pas des frayeurs comme ça ......ni des propositions comme ça au beau milieu de ma séance de pêche .....bougre de......fieffé ......vil....tentacule folliculaire, je t'en ficherai moi

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Guilhèm goutait pleinement à la sensualité des bras de la belle naïade et, avec l'eau glissant en une douce caresse sur les balises, le mât se dressa pendant qu'il déclamait. Il la vit arrondir les yeux, ce qui l'embellissait encore plus.
Il vit le visage de la jeune femme prendre une charmante couleur de soleil couchant. Elle l'avait lâché, il en avait ressenti une légère déception. Et alors qu'il s'apprêtait à lui offrir d'autres paroles, il eut l'impression que quelque chose avait dû outrer la belle pêcheuse car elle se mit à nager rageusement vers sa barque.
Nullement inquiet ni effarouché, un dicton de son pays disait : Femme en colère, Avenir prospère, il nagea en direction de la barque tranquillement. Arrivé à proximité, il fit attention à se positionner de l'autre côté de la ligne; un hameçon la terminait, il ne voulait pas qu'accidentellement, il vienne éperonner le mat toujours dressé.
Le menton posé sur la barque, il lui dit tout de go :
Vous vîntes dans l'eau me rejoindre
Alors que je me laissais flotter à rêvasser.
J'ai cru que d'ébats aquatiques vous désiriez
Car vos fins bras vinrent me ceindre.
Belle nageuse, je vous vois courroucée
Et je ne peux comprendre pour quelle raison;
Car je ne vous ai pas noyée de mots à foison.
Belle pêcheuse, c'est sans arrière-pensée
Que je vous ai parlé de fort belle façon
Car votre beauté est sans comparaison.

jeahne a écrit:: Le poête ne semblait absolument pas se rendre compte de la frayeur qu'il avait causé à Jeahne . Il ne trouva rien de mieux que de venir s'appuyer sur sa barque qui se mit à pencher dangereusement .
Non content de cela , il se remit à déclamer . Jeahne qui était d 'ordinaire sensible à la poésie se trouvait pour l'heure très embarassée de sa posture et avait quelques mal à apprécier les vers du ...ver .....qui se revélait plus que ......frétillant..... accroché à sa barque .
Messire ...je ...vous ...enfin ..bon ...je crois comprendre que vous ne vous noyez point ?
Dans ce cas vous m'en voyez ravie et je souhaite reprendre ma partie de pêche . Disons que j'ai été quelques peu ..surprise ..un noyé qui me propose soudain de me déshabiller ..., et me parle de follicule.....avouer que celà est quelques peu ...perturbant .
Jeahne grimace ...ma foi, il n'est pas laid ....la surprise aurait pu être pire....un vrai noyé ...morbleu ...beurkkkk
Elle essaye désesperement de faire pencher la barque du coté opposé mais le gaillard est bien accroché et bien qu'elle s'évertue à appuyer sur le plat bord opposé, la gîte est certaine ....
Sachez que si je "vintes "vous rejoindre ce n'etait que pure charité aristotélicienne envers une brebis que je pensais égarée, ... voire en perdition totale et non point pour quelqu'ébats ou débats que vous imaginez.......
Belle nageuse, je vous vois courroucée
Et je ne peux comprendre pour quelle raison;
Car je ne vous ai pas noyée de mots à foison.
Belle pêcheuse, c'est sans arrière-pensée
Que je vous ai parlé de fort belle façon
Car votre beauté est sans comparaison.
La teinte rose des joues de Jeahne virent au carmin malgré le froid qui l'étreint , elle est trempée ...
Messire ...auriez vous l'obligeance de bien vouloir ....cesser vos flatteries ...soit vous montez à bord et je vous ramène ....
Elle réalise qu'il serait fort génant de le faire monter en l'état actuel des choses dans sa barque ...d'autant qu'avec sa chemise mouillée, un quelconque partage d'un espace aussi etroit que la barque préterait vite à une certaine confusion....réciproque ....Elle attrappe son chapeau et le presse devant elle
heuuuu ..disons plutot que vous nagez jusqu'au bord et je vous suis pour m'assurer que tout va bien ? ......puisque en fait de noyé vous me semblez ...vif comme un gardon ....

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Guilhèm fut esbaudi d'entendre la jeune femme lui dire qu'elle l'avait cru noyé. Il comprit aussi pourquoi elle avait semblé courroucée lors qu'elle le tenait dans ses bras; il avait pour habitude de se dévêtir aussi souvent qu'il en avait l'occasion.
Belle et douce pêcheuse voici ma raison:
Dans les océans, je fus très tôt baigné.
Je nageai avant de pouvoir marcher.
Douce et tendre demoiselle, les saisons
Toujours m'aperçoivent me dévêtir
Ce qui est pour moi un véritable plaisir
Tendre et fraîche nageuse voici l'horizon:
Soleil et vent me sont agréables caresses
Et la pluie est la plus suave des ivresses
Je vous prie de pardonner ma méprise,
Je vous avais pensé d'humeur badine
Désireuse de folâtrer telle une ondine
Lors que du noyé vous assuriez la prise.
Les joues de la jeune femme prirent une teinte des plus charmantes, le sang qui vint les teindre d'un rouge vif marquait la blancheur de sa peau. Guilhèm se sentit envouté.
Elle lui proposa de grimper dans la barque. Puis elle sembla hésiter sur l'opportunité de sa proposition. Elle lui proposa alors de regagner la rive par ses propres moyens et qu'elle le suivrait pour s'assurer de sa bonne santé.
Il aurait plus volontiers grimpé dans la barque mais, son émoi bien visible s'il sortait de l'eau risquait de l'effaroucher. Ou du moins, de la mettre dans l'embarras et Guilhèm n'était pas sûr que ses joues ne s'enflammassent pas à la vue dudit émoi.
O gentille jouvencelle,
Vous rejoindre dans la barque serait un bonheur!
Mais que dis-je! Ce serait un très grand honneur!
Las! Je me vois contraint de décliner votre offre
Car votre embarcation à la taille d'un coffre.
Puisque mes rimes semblent vous troubler
Je ne vous dirai point que votre grande beauté
Mériterait bien plus surement un écrin duveteux
En lieu et place de ce coffre-barque souffreteux.
O aimable damoiselle,
Je m'en vais donc à la nage regagner la rive
Où je compte que vous accepterez de partager
Un quignon de pain que j'aurai badigeonné
Avec des herbes ou avec des oeufs de grives.
Il libéra la barque tout en la retenant pour éviter que la jeune femme ne soit jetée à nouveau à l'eau sans justification.
Il s'éloigna lentement, il n'était pas pressé, il n'était jamais pressé.
Instinctivement, il se mit à nager sur le dos; il préférait cette nage aux autres car elle lui permettait de regarder le ciel. Il avait oublié que son émoi était visible dans cette position.
Arrivé sur la rive, il utilisa sa chemise pour se sécher. Il enfila ses braies. Il se regarda et fit le constat que son émoi était maintenant discret. Il en sourit.
Il étala sa chemise sur l'herbe puis regarda vers le lac, s'inquiétant de savoir si elle le rejoindrait ou non.

jeahne a écrit:: Et c'était peu dire qu'il fut frais comme un gardon , l'état de sa mature en témoignait ostensiblement quand il se mit a nager vers le bord sur le dos .
Le belâtre ne manquait pas d'air ni d'une certaine envergure , pour ne pas dire une envergure certaine .
Au moins avait il eu la courtoisie de ne pas la faire chavirer , Jeahne leva les yeux au ciel en signe de reconnaissance envers Aristote ....Elle se dit qu'il était grand temps d'aller à confesse compte tenu des incroyables tribulations charnelles qui lui arrivaient ces derniers temps ....Nul doute qu'Aristote lui envoyait là des tests auquels il convenait de répondre avec la plus grande ferveur .
Néanmoins , après ces considérations hautement spirituelles , elle n'eut aucun mal à le suivre d'un regard connaiss.... aiguisé, rejoindre les verg..les berges du Lac.
Jeahne se signa une fois de plus en implorant Aristote de bien vouloir cesser de jouer avec ses nerfs .....
Elle attendit patiemment que le belâtre se soit rhabillé avant de commencer à souquer ferme en direction de la terre ferme ...Non sans avoir largement aéré sa chemise afin qu'elle sechat plus vite , en tournant bien évidemment le dos à la rive .
Jeahne ne se souvenait pas avoir jamais vu le gardon à Lausanne ....Sa barque ayant touché le sol salvateur, elle en sauta lestemment et s'approcha de lui .
De plus près et d'un visu nettement plus net compte tenu de l'élément terrestre plus adéquat à une mutuelle inspection, elle le dévisageat et se mit à sourire ......
Certes le gardon était fort bien bati , à tout point de vue et sous tous les angles qu'elle avait eu le loisir d'apprécier mais il ne s'agissait que d'un grand gosse dont la moustache commençait à peine à envahir le museau .
Jeahne pouffa en pensant à une certaine autre moustache qu'il lui manquait tant d'aller houspiller .
Remise de ses émotions lacustres , Jeahne s'avança plus près, et s'adressa à lui en souriant :
Alors jeune homme , vous m'avez fait une sacré peur ....je me présente , Jeahne , citoyenne hélvète et habitante de Lausanne , templière de mon état , qui êtes vous donc ? Je ne pense pas vous avoir déjà croisé ici à Lausanne , vous êtes un fieffé coquin ....., les berges du Lac grouillent de pêcheurs et vous vous permettez une baignade en tenue d'Adam ...Vous êtes également fort doué pour la poésie que j'avoue tâter aussi à mes heures perdues ...se pourrait il que le théatre de dame Kallioppé soit la raison de votre présence à Lausanne ?

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Il la laissa le détaillé, il trouvait bien agréable de sentir ses yeux se poser partout sur son corps. Pendant qu'elle promenait ses yeux sur lui, il ne la quitta pas des yeux. Il en tira la conclusion, suite aux regards insistants de la jeune femme, qu'elle ne devait pas être de nature prude.
Il sursauta intérieurement qu'elle elle lui annonça qu'elle était templière. Peut être accepterait-elle de parfaire son éducation dans le maniement des armes. En plus de la dextérité qu'il acquerrait, ce serait de belles occasions de rapprochement.
Il avait déjà eu l'occasion de voir des femmes manier l'épée, il leur trouvait une grâce que peu d'hommes peuvent avoir en raison de l'épaisseur de leur muscle. Comme il n'avait ni la carrure ni l'épaisseur d'un forgeron, il pensait que sa manière de combattre convenait mieux à son corps sec et vif.
Il esquissa un sourire quand elle le qualifia de coquin. Mais aussitôt l'ébauche de sourire disparu lorsqu'elle parla de poésie; il n'était encore qu'un novice en la matière.
Je suis enchanté de vous connaître Jehane
Saviez-vous que c'est un nom de sirène ?
Cependant votre maintien vous dit reine.
J'en ai pour preuve votre peau diaphane!
Plus que le soleil elle émet une vive lumière
Qui éblouit assurément mes yeux ravis.
Voyez-les vous regarder débordant d'envie,
Resplendissante et majestueuse templière.
Oserai-je vous quémander quelques leçons ?
Les chemins sont peu sûr pour le trouvère,
J'avoue y avoir déjà connus quelques revers.
Désirez-vous de mon pain un quignon ?
J'irais quérir des oeufs dans les buissons
Si vous acceptiez de partager mon repas
Ainsi que des plantes s'il s'en trouva.
Je n'ai sur moi, hélas, aucune boisson.
O mais que je suis distrait et sot et malpoli !
Je rime et j'oublie le devoir de présentation :
Guilèm de Cerveza, trouvère par adoration
Des rimes et des mots portés par l'ancolie.
Je rougis que vous me qualifiez de coquin,
Point le suis tant que vous semblez le penser :
J'aime vivre nu et ce, sans arrière-pensées.
Les habits siéent bien mieux aux vils faquins.
Je suis arrivé dans Lausanne de bon matin
Et ne trouvant rien à y faire je vins au lac
Pour m'y baigner et profiter du lent ressac.
Mais je dois vous lasser avec mon baratin !
Sachez encore que le théâtre de Kalliopé
Ne fut pas la motivation de mon arrivée
Mais il est plaisante raison pour y rester.
Maintenant le repas m'en vais chercher.
Il pivota sur la pointe des pieds et se dirigea vers les buissons.

jeahne a écrit:: Et le voilà reparti dans ses déclamations,
Jeahne sourit ...il s'avérait difficile d'avoir une conversation suivie avec lui
il était sympathique bien qu'un peu illuminé
Sans autres explications que ses vers , il disparait dans les buissons pour chercher des oeufs semble t il
Jeahne reste plantée là , ne sachant que faire ...il lui fallait bien vite retourner à la pêche faute quoi elle devrait se contenter les jours à venir de quelques miches de pains ..si le trouvère s'en contentait lui, elle aspirait à d 'autres nourriture que cela.
Néanmoins , elle s 'assoit laissant ses pieds trainer dans le ressac léger qui anime le bord de l'eau
Guilhèm était sans conteste un être particulier, attachant surement.......
elle rit
vivre nu...en voilà une idée ....
quoique ...
cela mériterait peut être un essai ....
Elle rougit ,un peu honteuse d'elle même , jette un regard alentours pour s'assurer qu'il n'y a personne susceptible de lire dans ses pensées . Par Aristote , si ces idées là arrivaient aux oreilles de ses frères du Temple ...il en serait fait de sa.... carrière .........
Puis elle réalise : des leçons ? mais des leçons de quoi ? ...
Tranquille , le lac est calme , le temps est doux ...ses pensées divaguent , s'enfuient ........elle n'a toujours pas revu Aylay, Hern, Malice .....Manu.......
Ils lui manquent ...
Elle se retourne et lance dans les airs sans trop savoir s'il est là , tout près ......plus loin dans un arbre , un buisson ....va savoir
hola Trouvère ...dépeche toi .....j'ai des choses à faire .......
songeuse de nouveau ......
ramener du poisson , frais , frétillant .....voilà qui contenterait ses hôtes ...
Bien que Malice soit maitresse dans ce domaine
au fait comment va t elle ?
Hern ...comment va t il ?
Et Aylay ...sourire ...sacrée Aylay ....
Non loin , sur les bords du lac , du bruit .... ......des voix ......claquement sec ......des roues qui grincent
Jeahne sourit ..heureusement que le gardon s'est rhabillé sinon il en était fait de sa réputation .....

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Il entra dans le sous bois proche du lac. Assez rapidement il trouva de l'ail des ours et aperçu le va et vient de merles et de grives. Il trouva deux nids bien garnis dont les oeufs étaient froids. Ils n'avaient pas encore été couvé, ils seraient parfait à manger.
Il ressortit du côté opposé au lac, récolta de la menthe et de la sauge. Un peu plus loin il aperçu de la rue, il y couru. Il cru entendre la voix de Jehane, trop loin, trop d'obstacles, il ne put comprendre les mots.
Il n'avait pu trouver toutes les plantes qu'il désirait, cependant il retourna vers le lac à grandes enjambées. Il craignait que s'il s'absentât trop longtemps, elle ne fût retournée pêcher.
Alors ? commença t-il à peine revenu, il sortit un couteau de sa ceinture, trancha le pain, Allez-vous m'enseigner l'art du combat ? Il brisa la moitié des oeufs sur chaque tranche de pain, se leva prestement pour aller laver les plantes. Revint aussi vite les déchirer sur le pain garni d'oeufs.
Il tendit une tranche vers Jehane : Je n'ai pu trouver toutes les plantes requises. Un voile de dépit enveloppa son visage.

jeahne a écrit:: Jeahne le voit réapparaitre soudain, des oeufs et des herbes à la main.
Il prépare avec attention deux tartines et lui en tend une.

Je n'ai pu trouver toutes les plantes requises
Elle éclate de rire devant son air dépité
Grand dieu , Trouvère ,....non ......Gardon ...cela te sied beaucoup mieux .....
alors Gardon, est ce donc là une médication secrète ?
En plus d'être poête serais tu docteur ès tartines ?
Ne t'en fais pas pour les herbes, si tu en mets trop je n'aurai plus le gout des oeufs à mon palais .
Elle croque dans la tartine à pleines dents et le regarde amusée
Alors comme ça , tu voudrais que je t'enseigne l'art du combat ?
Elle finit une bouchée et prend un air beaucoup plus sérieux
Sache que les templiers ne combattent pas pour le plaisir du combat mais au service du seigneur .
Notre épée est sa lumière , elle est là pour détruire la nuit de la mécréance, de la malignité des infidèles et pour que triomphe la Vérité portée par Aristote.
Il n'est pas question que j' enseigne l'art de tuer à un homme dont je ne connais ni les motivations , ni les aspirations profondes .
Elle se penche vers lui et chuchote

et puis ...avant que je ne t'enseigne cela s'il advenait que je le fasse , il vaudrait mieux pour toi que tu prenne l'habitude de te vêtir . Faute de quoi ,en plus d'être trouvère tu pourrais bien devenir castra......
Elle se lève en riant , s'essuie la bouche d'un revers de main, retient un rot mal à propos

Je vais te laisser , Gardon , je te remercie de cet agréable repas
Si tu cherche une chambre , il y a une bonne auberge à Lausanne , le Chalet des quatres , Ce sont des amis à moi qui la tiennent. Vas y de ma part , nul doute que tu fera grand effet sur les tenancières .

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Guilhèm fut profondément attristé de la réponse de Jehane. Il avait espéré qu'elle acceptât de lui enseigner les rudiments déjà du combat. Il était souvent sur les chemins et ils n'étaient pas sûr; de nombreux brigands attendaient les passants, cachés derrière un rocher ou un arbre. Il avait déjà rencontré un homme qui avait exigé ses biens. Ne sachant pas se battre, il donna les 26 deniers qui représentait toute sa fortune. Il avait craint que l'homme le tuât par frustration. Mais il l'avait laissé poursuivre sa route.
Il tenta d'expliquer ses motivations à Jehane :
Je suis un simple apprenti trouvère, son chagrin lui avait fait perdre la versification, et je dois beaucoup voyager pour améliorer mon art. Ma jeunesse, mon inexpérience du combat me font la proie des malandrins. Si je pouvais apprendre les rudiments seulement, je pourrais me défendre.

Il marqua une pose, enfourna une bouchée de pain. Une fois la bouchée mâchée et avalée il continua : Je repars ce soir. J'espère vous revoir à mon retour et que vous me ferez l'honneur de m'enseigner une partie de votre art. Je visiterai l'auberge de vos amis à mon retour.

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

jeahne a écrit:: Il a l'air si ennuyé que Jeahne secoue la tête en souriant et lui lance , un peu malgré elle :
On en reparlera à ton retour Trouvère , mais l'idée de t'enseigner cela ne me plait guère . Je pourrai éventuellement te donner quelques conseils pour le combat au baton . Nous l'enseignons au Temple à nos écuyers les plus jeunes .De toute façon , tu n'as probablement pas d'épée donc cela ne te servirait à rien ...
Debout , elle le dévisage , drôle de bonhomme que celui là ......poête , un brin illuminé qui veut apprendre le combat ...c'en est même étrange .....
Bon voyage , Trouvère , je reste à Lausanne encore quelques temps ....je suis souvent sur le Lac ou à l'auberge . Mais préviens moi la prochaine fois que tu prends un bain ... que je ne lance pas ma canne n'importe où , je crains désormais de pêcher du gardon rimeur .....
Puis Jeahne le salue d'un geste de la main , en souriant
et merci pour la tartine , elle était fameuse ....je m'en souviendrai ....bonne chance à toi, qu'Aristote te garde sur les chemins hélvètes.
Jeahne se dirige vers sa barque , dans laquelle elle reprend place , puis s'éloigne du bord en le saluant encore de la main .
Tout en songeant à lui, elle plante tranquillement, régulièrement ses rames dans les flots émeraude du Léman pour en longer les berges et retrouver un coin tranquille , il est temps d'achever enfin cette journée de pêche et de ramener deux ou trois poissons ....

Guilhèm de Cerveza a écrit:: Il l'écouta d'une oreille distraite; il avait annoncé son départ proche, mais dans ses pensées il était déjà sur les chemins.
Cette faculté à se projeter dans le futur lui jouait de vilains tours parfois. Combien de fois n'avait-il pas achevé une conversation de façon impromptue car il venait de penser à ce qu'il ferait dans les heures, ou les jours, à venir.
Toutefois, il entendit clairement ce qu'elle lui avait dit en repartant voguer sur le lac. Et c'était des choses qui l'avait mis d'humeur joyeuse. Elle n'avait pas refusé de lui enseigner l'art du bâton, et elle l'invitait à revenir nager dans le lac. C'est ce qu'il en avait conclu.
Il la regarda jeter ses lignes.
Il se leva en ramassant sa chemise qui avait séché. Il l'enroula autour de sa besace et quitta la rive du lac le pas léger.

jeahne a écrit:: Jeahne avait vu le trouvère s'en aller depuis sa barque .
Elle ramait tranquillement le long des berges du Lac essayant de repérer un bon coin .
Finalement elle opta pour celui qu'elle occuppait un peu plus tôt .
Elle remonta un bas de ligne , jeta des poignées d'amorce tout autour de son embarcation et repris sa position préférée , pieds nus , allongée sur le fond et le nez pointé vers les nuages pour y reconnaitre des formes amusantes .....
Le temps passait , pas beaucoup de touches .....
Ca pitait bien un peu mais sans plus ......de ferrage efficace .....
Elle se dit que le raffut qui provenait du bord du lac devait surement déranger les poissons et les faire fuir.
Finalement elle aurait mieux fait de changer d'endroit et de s 'éloigner du bord . Mais l'heure tardive l'en dissuadait . Elle se redressa et se préparait à remballer son matériel quand elle aperçut de nouveau ...un nageur ...bien vivant celui ci .....

mais ......c'est une manie ....
pas étonnant que je n'attrappe rien ...
qu'est ce qu'ils ont tous à venir se baigner sous le nez de ma canne aujourdhui ?

jeahne a écrit:: pffff ...rien pas une touche .....
Ce n'était décidémment pas un bon jour et cela ne servait à rien d'insister .
Jeahne commença à remonter ses lignes sans plus prêter attention au nageur .
Elle pensait en souriant au trouvère , cela la mettait de bonne humeur , cette rencontre l'ayant beaucoup amusée ....et cela la distrayait de cette fichue journée de pêche perdue .
Tout en rangeant son matériel , elle songea au devoir qui l'attendait pour le Temple , il lui fallait se hâter pour le finir , il ne lui restait que quelques jours .....

hern a écrit:: Ressort de l'autre coté de l'embarcation , derrière elle, là ou elle ne peut le voir,elle range ses affaires.
Prenant sa respiration il passe sous la barcasse pour la faire tanguer, comme ci celle ci venait soudain d'être soulevée par un énorme poisson.
Le tangage s'accentue, il sourit à l'idée de Jeahne , les mains prisent avec son attirail et qui doit chercher désespérément son équilibre.
Il revient vers l'arrière de la barque tentant de ne pas se faire voir encore ,mais de voir la tete de son amie.

jeahne a écrit:: RHOOooo...rhaaaaaa...HIIIIIIiiiiiiiiiii.............
Etrangement la barque se met à tanguer alors qu'aucun houle n'agite le Lac
RhoooooOOOOOooooo
v'là aut'chose maintenant
bon sang..... j'aurai mieux fait de rester couchée aujourd'hui moi
Jeahne essaye tant bien que mal de conserver l'équilibre mais ses deux mains sont prises , l'une dans un bas de ligne et l'autre par son épuisette.
Elle écarte les pieds en évitant les hameçons qui se mettent à danser au fond de la barque sur les quelques flaques qui y stagnaient.
Rhooooo HAAAAAAAAAaaaaaaaaaaa
La barque tangue , danse toute seule...Jeahne fronce les sourcils :
Ca c'est encore un coup du gardon
Sors de là gredin ......tu vas voir ce qui en coûte de me chercher des noises comme ça ...
elle pose in extrémis ses deux mains sur les plats bords lachant tout le matériel , ses pieds glissent sur le fond humide et ses jambes font presque le grand écart facial ......ils glissent, glissent .....
ayyyyeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuu
Puis les pieds se calent contre les parois ,la position n'est certes pas gracieuse mais néanmoins efficace . La barque ne bouge plus et Jeahne a l'allure d'une étoile de mer écarquillant tous ses bras en même temps ou d'un singe suspendu entre deux arbres qui s'écartent sous la force du vent et qui ne sait pas lequel lâcher.....
Bon.....et maintenant ?
GARDON......sors de là dessous ....
Soudain elle entend du clapotis derrière elle , baissant la tête entre ses jambes écartelées , elle aperçoit la tête de messire Hern hilare qui dévisage à l'arrière de la barque .

hern a écrit:: GARDON......sors de là dessous ....
Il ne saisis pas le sens de cette phrase, mais peut importe.
Elle lui tourne le dos tentant du mieux possible de garder son équilibre.
Le roulis commence à s'apaiser, elle a alors une réaction fort drôle, de regarder entre ses jambes pour l'apercevoir.
Son regard furibond le fait éclater de rire.
Gardon...... je ne suis pas un Gardon moi.
A la force des bras il vient se mettre en équilibre à l'arrière de la barque, pesant de tout son poids, la faisant s'incliner dangereusement vers lui.
D'un coup il relâche le tout se laissant tomber en arrière dans l'eau.
L'embarcation se met à tanguer furieusement ainsi brusquement relâchée.

jeahne a écrit:: HEEEEEEEEEERNNNNNN...................
non ...mais...mais qu'est ce que ???????
Après le roulis , vlà le tangage
qu'est ce que vous faites ici ? non mais ça va pas ? ......
RHOOooooooo
Jeahne a juste le temps de lui lancer un regard furibond que la voilà cul par dessus tête au fond de la barque quand Hern la relâche brutalement .

hern a écrit:: Le regard furibond le fait exploser de rire, puis elle disparaît à sa vue, chutant lourdement dans la barque qui danse dans un tangage important.
Le choc semble avoir été rude au bruit qu'il a perçut, soudain inquiet , il empoigne à nouveau le franc bord de l'embarcation et se hisse rapidement à bord.
JEAHNE ca va.............
Il la voit allongée dans le fond du bateau les jambes en l'air sur le banc de nage, il a une folle envie de rire, mais ne voyant pas ses traits, il s'approche un peu inquiet.
JEAHNE houhou

jeahne a écrit:: Les quatres fers en l'air au fond de la barque , Jeahne est un peu sonnée du choc ...mais elle entend fort bien l'espiègle Hern qu'elle découvre sous un jour nouveau .
JEAHNE ca va.............
Elle ne bouge pas , reste les yeux fermés ...il va voir .......
Jeahne est à la fois furieuse de s'être fait malmenée de la sorte et en même follement contente de voir que Hern semble avoir repris gout à la vie ...La dernière fois qu'elle l'avait vu ........elle s'inquiétait pour lui ....
elle fulmine ...l'heure n'est plus à l'inquiétude mais au réglement de compte ...il va voir de quel bois elle se chauffe ......
Il grimpe à bord ...elle ne bouge pas , ne frémit pas

JEAHNE houhou
Hern s'approche , elle entrouve un oeil, elle rit intérieurement devant son air inquiet ...
D'un mouvement vif , elle se redresse , lui attrappe une jambe , qu'elle soulève en y mettant toute sa hargne et le fait basculer de nouveau à l'eau ..mais emportée par son élan et la vigueur qu'elle a été obligée de déployer pour le soulever elle part avec lui à la flotte ..........................

hern a écrit:: Elle ne bouge pas ,il s'approche vraiment inquiet, quand elle ouvre un oeil rieur, lui saisit une jambe et l'envoie valser par dessus bord.
Le bateau tangue emportée par l"élan qu'elle a donné la voila qui le suit dans sa trajectoire.
Il tombe a plat dos en riant, mais ne rie plus quand elle tombe sur lui l'enfonçant sous l'eau , la surprise ne lui a pas laissé le temps de fermer la bouche, il avale une tasse monumentale.
Cherche quelques secondes a se raccrocher a ce qu'il peut dans un geste instinctif.

jeahne a écrit:: Jeahne pour la seconde fois de la journée se retrouve à l'eau .Mais cette fois ci dans un entrelacs inextricables de bras et de jambes . Elle se redn compte qu'elle est tombée sur Hern , essaye tant bien que mal de sortir la tête de l'eau..mais il lui faut trouver la bonne direction ...
les bulles ? ...où vont elles ?
elle se démène, gigote...
par là c'est bon ...suivons les ......
Sa tête jaillit hors de l'eau , elle prend appui sur la barque et tente de retrouver son souffle ....
Hern ?
où est il ?

hern a écrit:: Il avait saisi un bras mais celui ci lui échappe, il ne sait plus s'il a la tête en bas et les pieds en l'air ou le contraire.
Il suit le mouvement du corps qui s'éloigne de lui. C'est sûrement par là qu'il doit aller, vite , la tasse qu'il a bue lui a ôté le peu d'air qu'il avait.
Il émerge de l'eau comme un diable qui sort de sa boite. Ouvre la bouche pour aspirer une grande bouffée d'air, s'accroche au bordage de la barque et se met a tousser et cracher la moitié du lac qu'il a dut ingurgiter pour l'occasion.
PUFFFF PUFFFF PUFFFFFFF JEAHNE PUFFFFFFFF vous avez tentée de me noyer ma parole PUFFFFFFF PUFFFFFFFFFFFFF
La bouche grande ouverte , il la regarde, s'il n'était pas a moitié asphyxié il se mettrait bien à rire.

jeahne a écrit:: HAAAAaaaaa
Jeahne sent que Hern lui attrappe le bras mais l'étreinte se déserre et soudain il sort la tête jus te à côté d'elle et ouvre la bouche pour reprendre une bouffée d'air .....dont il manque manifestement...
Et les voilà tous les deux pendus sur le bord de la barque, à moitié asphyxiés l'un comme l'autre ...
Jeahne se tourne vers Hern qui a tout l'air d'une carpe en train de pousser ses derniers soupirs :
Vous aviez bien du toupet Messire Hern ...c'est vous qui venez me fiche à l'eau et vous vous plaignez que je veuille vous noyer ......Rendez grâce à Aristote que je n'ai pas réussi ..
En même temps qu'elle lui dit cela , elle lui jette un regard noir en fronçant les sourcils puis commence à pouffer ....et finalement éclate de rire . Il ne perd rien pour attendre se dit elle tout en se hissant dans la barque , puis elle lui tend la main pour l'aider à monter à son tour

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

hern a écrit:: Ayant restituer au lac la majeure partie de l'eau ingurgitée, il arrive enfin a retrouver sa respiration.
Elle finit par éclater de rire et se hisse avec souplesse dans l'embarcation.
Elle lui tend la main, il s'en saisit, la regarde un grand sourire aux lèvres, se fait fusiller du regard quand elle comprend ce à quoi il pense.
En riant il se hisse dans la barque. S'affale au fond de l'embarcation pour finir de reprendre son souffle.
Bonjour Jeahne cela faisait longtemps que nous ne nous étions point vu.
Toujours aussi espiègle à ce que je vois.
Cela fait longtemps que vous êtes revenue à Lausanne?
Il la regarde amusé, elle est trempée de la tête au pieds, l'eau ruisselant encore sur son visage, collant quelques cheveux que la natte ne retient plus à son front.

jeahne a écrit:: Jeahne s'affale avec lui au fond de la barque . Mine de rien, le plongeon l'a vidé de l'énergie qui lui restait ....
poufffffff....marre de ce Lac moi...depuis ce matin je passe mon temps dans l'eau ....
Elle se tourne vers Hern en souriant :
voilà des retrouvailles peu communes , mon cher Hern....quand à l'espièglerie , je crois que j'ai trouvé un maître dans le domaine.......
Je suis rentrée il y a peu, je suis passée à l'auberge , n'y ait trouvé personne ....
et vous comment allez vous ?
Jeahne grimace
heuu non...je veux dire ...quoi de neuf ? enfin non ..la santé ça va ? On a l'air malin tous les deux là.....
Elle essaye d'essorer à même le corps ses vetements une fois de plus trempés
mais ...à propos .....que faisiez vous dans le Lac ...? c'est une nouvelle habitude ?

hern a écrit:: heuu non...je veux dire ...quoi de neuf ? enfin non ..la santé ça va ? On a l'air malin tous les deux là.....
mais ...à propos .....que faisiez vous dans le Lac ...? c'est une nouvelle habitude ?
Sourit la voyant s'emberlificoter dans ses questions. Attrape la besace de la jeune femme pour la glisser sous sa tête.
Alors dans l'ordre:
De neuf ..................et bien déjà votre retour.
La santé va , juste une petite entaille de rien , une maladresse...... rien de grave.
L'air malin oui en effet.........mais bon personne ne nous a vu , je n'irais dire à personne que vous avez tenté de me tuer.....
Pour le lac , j'avais pris chaud à ranger tous ces foutus morceaux de bois, alors comme l'eau était fraîche ,je me suis dis qu'un bain me rafraîchirais et je vous ai vu , je n'ai pas pu résister à l'envie de vous jouer un tour. Mais je crois que ma facétie s'est un peu retournée contre moi.
Regarde autour de lui pour chercher quelque chose pour essuyer le visage de la jeune femme ruisselant d'eau. Ramasse un linge qui n'a visiblement pas servit pour le poisson puisqu'il n'en voit pas dans la barque, essuie sa joue et le lui tend.
Et vous que nous vaut votre retour parmi nous? Je vous croyait partie aux ordres de votre temple après que nous nous soyons séparé à Genéve.

jeahne a écrit:: Et le voilà qui s'installe de tout son long en travers de la barque , tête appuyé sur le plat bord et les pieds dans le vide ...
Jeahne saisit le linge qu'il lui tend, s'en essuye le visage , s'apprête à s'installer comme lui en riant :
J'ai fini ma mission, qui m'a amené à Belley finalement et puis je suis rentrée , toute seule comme une grande sur les chemins hélvètes ...

Soudain, elle prend un air presque soucieux quand elle voit la trace d'un hématome sur le front de Hern, elle y passe sa main doucement pour dégager quelques mêches qui masquent la contusion :
est ce moi qui vous ai fait cela en vous renversant ?........
non ?...quand même pas ? je m'en voudrai terriblement...ha, j'ai compris ...c'est la maladresse dont vous me parliez

hern a écrit:: Ses doigts écartent ses cheveux pour révéler une légère blessure. Il sourit espiègle.
Quand je vous dis que vous avez faillit me tuer.
Elle hésite quelques secondes, voyant son sourire, elle lève la main pour le frapper à l'épaule.
D'un geste vif il s'en saisit et pose un baiser sur le bout des doigts.
Je vous taquine , en effet c'est la maladresse dont je vous parlais, j'ai eut un tête à tête avec une bûche et c'est elle finalement qui a eut le dernier mot.
Une mission pour votre temple donc, comme celle qui nous avait amené à Genéve .
Regardant le ciel il se rend compte que l'après midi est désormais bien avancé.
Je vois que vous êtes bredouille aujourd'hui ma chére, puis je pour me faire pardonner vous inviter à partager mon repas ce soir.
Je me suis installé au bord du lac, ce n'est pas le grand confort, mais un poisson grillé , avec un filet d'huile d'olive et un peu de gros sel , ce n'est pas non plus ce qu'il y a de pire.

jeahne a écrit:: une bûche ? tiens donc et qu'en est il advenu de la malheureuse ?
Jeahne rit en se saisissant des rames qu'elle tend à Hern
pas étonnant que je sois bredouille , aujourdhui tout frétille dans ce Lac sauf les poissons...
Du poisson grillé par les bons soins de messire Hern , voilà qui me ravit le palais à sa simple évocation...

se penche et lui chuchote
j'espère que vous avez une bonne bouteille dans votre ...nouvelle demeure ...
lui pose les rames autoritairement dans les mains
en attendant de me la faire visiter , tenez ,..... ramez cher ami , pour vous faire pardonner vos facéties justement
et Jeahne s'allonge en travers de la barque à la place de Hern...

hern a écrit:: La bûche je crois qu'elle a dut finir dans la cheminée avec les autres.
Il s'installe sur le banc de nage , empoigne les rames et entreprend de regagner la rive tranquillement, profitant de la douce chaleur qui persiste encore.
Ses yeux vagabondent du lac qui miroite de milles feux, à la jeune femme qui installée en travers de la barque, la tête légèrement penchée vers l'eau profite également de la chaleur des derniers rayons du soleil.
Ma demeure, c'est beaucoup dire, en fait c'est très rudimentaire je vous prévient , mais la vue par contre sur le lac est imprenable.
Il me reste du vin qu'Aylay m'avait amené il y a quelques jours, peut être aussi quelques petites choses.
Mais par contre la pêche a été bonne pour moi, vous ne mourrez pas de faim.
Et puis les couleurs du soleil couchant sur le lac je vous assure que cela vaut d'être vu.
Il rame doucement , prenant soin cette fois de ne pas l'éclabousser. C'est l'heure ou les oiseaux viennent pécher, de temps à autre un plouf retentissant se fait entendre quand un oiseau se laisse tomber pour saisir un poisson.

jeahne a écrit:: Elle le regarde en souriant, elle voit son regard qui s'éloigne , se perd sur le Lac, et revenir...
Le silence s'installe, simplement rythmé par les coups de rames et les bruits de la nature environnante....
Elle s'endormirait presque là , bercée....tranquille.
Sa journée a été riche en émotion,
Elle songe ...des images défilent dans sa tête ....son arrivée à Lausanne ......l'auberge ..Hern......Aylay et Malice ...et puis ......le temple........
se souviens de son devoir en cours de rédaction ...
pfffff plus tard ...pas la tête à ça ......
Manu...Guido......son mariage.....faudra qu'elle y aille , et Hern ira t il ? sourit en pensant au premier voyage avec eux pour aller à Langres ...épique ......Elle qui avait si peur de voyager , elle est rompue à cela maintenant .....
Hern rame doucement , elle le dévisage ..il a l'air en forme malgré sa bosse ...sourire ...tant mieux .....elle n'aime pas le savoir triste ......
Soudain la barque vibre , elle a touché le bord .....

hern a écrit:: Il l'observe tout en ramant doucement, elle a fermé les yeux , perdue dans ses songes.
Il ne dit mot la laissant à ses pensées.
La barque heurte le bord doucement, il ramène les rames au fond du bateau, saute prestement sur le ponton. L'embarcation est arrimée rapidement.
Il revient tendre sa main pour l'aider a sortir de l'embarcation, non pas qu'elle en est besoin, mais cela fait partie de l'éducation dont il a du mal à se défaire.
Elle le regarde interogative, mais finis par accepter l'aide. Il est surpris quand le jeune femme vient poser sa main dans la sienne, étonnamment douce, pour quelqu'un qui manie l'épée et accessoirement les rames. En un bond souple la voilà près de lui.
Il tend le doigt vers la cabane de réparation des embarcations à quelques pas de là.
Voilà mon château provisoire. Je vous avais prévenu ce n'est pas le luxe. Mais je devrais vous trouver une couverture propre pour que nous fassions sécher vos vêtements pendant que je préparerais le feu.
Si madame veut bien se donner la peine.
En souriant il lui tend le bras.

jeahne a écrit:: Jeahne saute de la barque et prend le bras de Hern ...
ce cher Hern ....il ne doit pas y avoir à 1000 lieues à la ronde un homme aussi galant que lui , voire même dans toute l'Hélvétie .
Elle se tourne vers lui et fait une révérence en riant :

très cher , je ne suis pas en tenue de bal pour me rendre dans votre splendide chateau , j'espère que vos gens me laisseront entrer ?
et croyez vous que je pourrai laisser ma canne à pêche au vestiaire ?
Ils s 'avancent bras dessus , bras dessous vers la cabane .
Arrivés à la hauteur de l'amoncellement de planches , Jeahne s'exclame:
Grand dieu , qu'allez vous faire de tout cela ?
Elle lâche le bras de Hern, va poser son matériel contre la cabane , se tourne vers lui , l'oeil malicieux :
c'est pour faire griller le poisson ? il doit être de taille ......

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

hern a écrit:: Oui j'avais peur de manquer de combustible j'en ais fait des réserves.
Quand à la taille du poisson j'ai dut le couper en huit pour le rentrer dans ma réserve ,imaginez , incroyable.
En riant il se dirige vers l'endroit ou il a entreposer ses maigres affaires dans le local, en revient avec un grand drap blanc.
Tenez si vous voulez ôter vos vêtements mouillés , vous pourrez mettre ceci.Je les feraient sécher pendant que nous dînerons, vous verrez le coucher de soleil sur le lac, vu de cet endroit est vraiment très beau.
Je vous laisse vous changer , je vais préparer le feu.
Laissant la jeune femme aller dans la remise, il s'active pour préparer un feu de bois , les flammes montent bien vite.
Il va falloir attendre un peu que tout celà fasse de bonnes braises, j'espère que votre ventre peut attendre un peu.
Pour vous faire patienter je vous sert un verre de vin, des que vous serez prête.

jeahne a écrit:: C'est ça ...moquez vous ...ça ne me dit pas ce que vous comptez faire avec tout ce bois ....pfff
Jeahne prend délibérement un petit air hautain et vexé ...et viens prendre le drap que lui tend Hern
heuuu..vous voulez que je me change ? ici ?
Elle regarde autour d'elle ...
mouai , on va faire avec , de toute façon je n'ai pas trop le choix ...si je reste ainsi je vais attrapper une congestion pulmonaire ...
Elle s'aproche de lui et attrappe le coin de ses braies qui dépasse juste au dessus de sa ceinture et en riant
vous devriez en faire autant Hern ...sinon vous allez aussi attrapper une congestion .......
Puis elle pose une main sur sa poitrine, sur laquelle l'eau du lac perle encore par endroit et le pousse en riant :
allez voir ailleurs si j'y suis ......
Puis elle entre dans la cabane .
Quelques instant plus tard , elle en ressort, enturbannée telle une hindou digne de nom.
Elle va poser ses vêtements à sécher sur quelques branches d'arbres près de la cabane et revient s'assoir près du feu , les flammes s'élèvent petit à petit .
Jeahne frissonne , il commence à se faire tard et la fraicheur de la nuit s'installe .
Elle dénoue le restant de sa tresse qui est en piteux état , fait sécher ses cheveux devant le feu tout en regardant Hern s'activer à préparer le poisson.

hern a écrit:: La nuit va bientôt tomber, le feu danse gaiement pendant qu'il prépare le sandre et les filets de perche.
Il sourit en la voyant revenir dignement drapée de l'étoffe.
Cela vous va très bien ma chére, vous ressemblez à une vestale vêtue ainsi. Pour le bois je vous raconterait cela tout à l'heure un projet dans lequel je me suis lancer un peu vite.
Il va rincer rapidement les poissons dans le lac a quelques pas, se lave les mains avec un peu de cendres et revient.
Elle tente d'arranger ses cheveux de ses doigts, n'ayant pas prévu un peigne pour l'occasion, il remarque qu'elle frisonne.
Il remonte à la cabane y prend sa cape, en profite pour se changer rapidement également.
Revient doucement pour poser la cape sur les épaules de la jeune femme. Reste debout derrière elle lui montrant l'horizon.
Regardez dans quelques instants le soleil va comme disparaître dans le lac, irisant le ciel de couleurs magnifiques.

jeahne a écrit:: Jeahne refait sa natte tranquillement , Hern debout derrière , lui pose délicatement une cape sur les épaules .
Tout en nouant ses cheveux , elle s'interroge, ..oserait elle lui en parler ....non, elle ne veut pas lui faire mal davantage .
Mais , quand même , elle s'étonne , se questionne en elle même
qu'en est il advenu d'eux ? elle a tellement pensé à eux quand ....quand elle a su ...
à eux ...
sensation étrange ....à eux ou à lui ....
tssss
chasser ces pensées là.....inopportunes .....
lèvant le visage vers Hern , immobile , mains à la taille :
On l'aime ce lac , n'est ce pas ?

Le soleil et ses derniers rayons semblent se refléter dans les yeux de Hern et son regard semble perdu aux confins des eaux .......
est il triste ?
Elle se lève brusquement en lançant sa natte dans son dos :
alors ces poissons ? faut il que je m'en occuppe ?

hern a écrit:: Elle se relève un peu brusquement , rompant un charme imperceptible qui s'était installé.
alors ces poissons ? faut il que je m'en occupe ?
Je suis un hôte bien médiocre, je vous parle du lac alors que votre ventre crie famine, je vais me faire pardonner bien vite.
Les flammes se sont apaisées ,laissant de belles braises à la place. Il installe les poissons sur une grille , puis celle ci sur des pierres.
Voilà dans quelques minutes nous pourrons dîner, en attendant buvons ,trinquons a que vous voulez.
Il sert deux verres de vin blanc et lui en tend un, quand elle le prend elle effleure sa main, il retrouve la douceur ressentie plus tot lors de leur descente de la barque.
La nuit finis de tomber, les laissant dans une semi pénombre , seul le feu les eclairent un peu , autour d'eux lentement la nature disparait happée par l'obscurité.

jeahne a écrit:: Hern lui tend un verre après avoir installé les poissons sur les braises
Trinquons oui...
Elle lui sourit quand sa main effleure la sienne puis lève les yeux au ciel
huummmm voyons ? À quoi pouvons nous trinquer .........

Elle fait mine de réfléchir , son sourire s'élargit
aux poissons du lac , en particulier à ceux qui portent moustache .....
au soleil couchant
....à l'am..à l'amitié.......
Hern s'est assis près du feu à son tour
Elle le regarde , la pénombre doucement installée les enveloppe
A cette charmante soirée ...débutée d'une bien drôle de façon
Jeahne se lève en riant et vient s'assoir près de lui
entrechoque son verre au sien et le pousse d'un mouvement d'épaule
allez ...racontez moi ce que vous souhaitez faire avec tout ça , vous savez bien que je suis curieuse comme une chatte ...

hern a écrit:: A votre santé ma chère, a cette soirée, au poisson qui vont nous régaler sous peu.
Il entrechoque doucement son verre au sien, la regarde un instant éclairée par la lumière du feu, le linge drapée comme une toge, sa cape sur les épaules, spectacle charmant et amusant. Il boit lentement son vin.
Elle le pousse du coude doucement.
Alors ?
Oui………pardon………..tout ce bois est destiné à construire un bateau voyez vous, je me suis procuré les plans d’un esquif de 35 bon pieds, que l’architecte m’a garanti être spécialement étudié pour le lac.
Fin ,rapide, avec un tirant d’eau assez faible.
Et je me suis mis en tête de le fabriquer, pour voyager d’une rive à l’autre, mais peut être aussi pour transporter quelques passagers, ou des marchandises.
Ne riez pas, je sais je ne suis pas charpentier, d’ailleurs si vous en connaissez un je suis preneur.
Mais trêve de bavardage sinon mon poisson va être plus que cuit.
Il se attrape deux petites planches de bois, dépose sur chacune quelques filets de perche, un morceau de sandre , de la pointe du couteau il écarte la peau craquelée par le feu, ajoute une pincée de gros sel, un filet d’huile d’olive.
Il tend une des planches à la jeune femme.
Vous verrez c’est une recette d’une amie qui m’est très chère, vous m’en direz des nouvelles.

jeahne a écrit:: Hern a l'air perdu dans ses pensées mais elle le relance d'un léger coup de coude et finalement il se décide à lui parler de son projet.
Jeahne l'écoute en écarquillant les yeux tout en dégustant le poisson
Un bateau ? ça alors ....
Quel revirement d'activité Hern ...
Le seul charpentier que je connaisse est Eilinel .....
Mais dites moi vous comptez vraiment rester ...ici ?
Elle montre la cabane d'un signe de tête .Les derniers rayons du soleil se sont fondus dans le Lac , s'il n'y avait les quelques flammes relancées du foyer , ils seraient dans la nuit la plus totale , mais la lune fait doucement son apparition par dessus les montagnes de l'autre côté . Ses rayons s'élancent en de grandes ondes dorées à la surface du Lac pour venir doucement s'affaler sur les berges . Ils éclairent alors le campement d'une jolie lueur blonde .
Remarquez ...vous êtes bien ici ..., c'est juste que ....vous allez peut être vous sentir ...seul par moment non ?

Ayant fini sa part , elle pose la planche , et tout en s'allongeant pour poser sa tête sur une cuisse de Hern , elle poursuit le nez rivé au ciel :
Et puis non ...je viendrai vous voir ......on est bien ici.....

hern a écrit:: Le repas se termine et la nuit est maintenant totalement tombée, la lune fait son apparition dans le ciel sans nuage.
Baignant les lieux d'une douce lueur,permettant de discerner les traits de la jeune femme , allongée pour contempler les étoiles qui commencent à apparaître.
Le clapotis de l'eau sur la berge en bruit de fond, le crépitement du bois dans le feu, sont les seuls bruits qui troublent maintenant le silence de la nuit.
J'avais besoin d'un peu de solitude après........... il interrompt sa phrase, ne pas remuer le passé, cela ne mène à rien.
L'endroit est si agréable en cette saison. Et puis je ne suis pas si seul que cela, mon amie Aylay est venue me visiter déjà et maintenant c'est vous qui êtes là............avec moi.
Il pose sa main sur l'épaule de la jeune femme.
Revenez autant que vous le voudrez, la prochaine fois je vous montrerais les plans du bateau , ou si cela ne vous intéresse guère nous irons pécher, ou nous baigner, mais cette fois volontairement.
Il lui sourit dans le noir, sans savoir s'il elle peut le voir ou non.

jeahne a écrit:: Jeahne sent sa main sur son épaule ....
De nouveau cette sensation étrange ...qui dérange un peu ...pas vraiment
Ce n'est pas sa main qui dérange mais c'est de songer que derrière cette main , il est là....et qu'elle ne sait pas ce qu'il pense , ce qu'il ressent , la même chose qu'elle ?
pas certain ...
Elle même ne sait pas vraiment comment nommer ce qu'elle ressent
Hern est un ami, c'est tout....mais....
Elle est bien là , avec sa main sur son épaule et c'est suffisant pour l'instant .
Elle pose la sienne sur celle de Hern ......
Je sais Hern .......je sais ......
Pour votre bateau , bien sur que cela m'interessera ....d'ailleurs j'exige d'en être sa marraine ..
Elle se redresse , un peu génée de son aplomb à exiger , elle sourit , embarassée
enfin ....à moins que vous en ayez déjà choisie une ?

Admin Nombre de messages : 255 Age : 60 Date d'inscription : 24/07/2007

hern a écrit:: Je vous avoue que je n'ai pas encore songé à sa Marraine mais puisque vous me le demandez la première ce sera avec grand plaisir.
Prenant les verres qu'ils ont vidés, il les remplit.
Cette soirée est vraiment agréable, cela fait un moment que je n'avais pas passé un si bon moment.
Merci de me tenir compagnie ainsi ,j'avoue quand même que parfois la solitude me pése un peu.
En lui tendant le verre il croise son regard, quelques secondes ils se fixent , une lumière brille au fond de leurs yeux, le reflet du feu de camp, ou la lune, ou alors.........
Sa voix les fait presque sursauter.
Alors c'est dis vous serez la marraine, mais en contrepartie à vous de trouver le nom du navire.

jeahne a écrit:: Tant mieux si cette soirée vous distrait ...elle me convient aussi à merveille Hern..
Quel honneur d'être la marraine du premier bateau de messire Hern ...
heuu honneur ou folie ..
ajoute t elle en riant
Puis elle prend le verre qu'il lui tend
brève seconde qui dure une éternité ,
regards qui se croisent ....
silence
Hern est ...différent
ou bien est ce elle qui le voit diffèremment ...
sont ce les évènements qui l'ont changé à ce point
ou bien est ce elle qui l'imagine ?
Elle sent qu'elle va rougir , tourne le visage bien vite
regarde l'amas de planches
Avale cul sec le verre qu'il lui a reservi ...vite pour tenter de calmer sa respiration ..
que fais -tu ?
à quoi joue tu ?
petite diablesse ....
cesse ce jeu ridicule ......
résiste
Alors c'est dis vous serez la marraine, mais en contrepartie à vous de trouver le nom du navire.
arrête il a du déjà assez souffrir , n'en rajoute pas
rajoute la petite voix au fond de son crâne
j'ai un peu de temps devant moi ....heureusement .......
Elle désigne du menton le tas de planches et le regarde de nouveau en souriant ....
je n'ai pas grande imagination ....

hern a écrit:: Elle tourne la tête un peu trop vite, boit son verre cul sec .
Il la regarde encore quelques secondes.
Serait il possible que..........
Non il doit se tromper, Jeahne est son amie .
Alors pourquoi ce trouble qu'il ressent s'installer entre eux?
je n'ai pas grande imagination ....
Allons donc je suis sur du contraire. Un petit effort que diable. La marraine du premier bateau de commerce du Lac, cela mérite quelques maux de têtes à songer à son nom.
Quand il fera grand jour, je vous montrerais les plans............et puis je ne vais pas rompre la douceur de ce moment avec de la technique quand même.
Si vous avez un peu faim il me reste quelques fruits en guise de dessert.
En souriant il lui tend la main, si vous voulez encore observer les étoiles et me les raconter, cela me plairait énormément.

jeahne a écrit:: Jeahne le regarde et un large sourire anime son visage
Vous raconter les étoiles ? Hola , Hern ...vous m'attribuez là de bien grandes capacités que j'ai bien peur de ne pas être capable de réaliser , même pour vous ....

elle lui prend la main qu'il lui tend :
mais par contre je vais faire des efforts pour le nom de votre esquif .....
Elle se lève et le tire par la main pour qu'il se lève aussi
venez , allons chercher l'inspiration ensemble en marchant un peu ....et peut être que leurs reflets sur le Lac me guidera pour vous parler des étoiles après tout ......
Ses yeux plongent dans les siens , elle ne peut s'empecher de penser que c'est dans ceux d'Hern qu'il y a peut être le reflet des étoiles ....

hern a écrit:: Elle se relève, l'attire pour qu'il en fasse de même. Encore leurs regards, qui se tiennent un peu plus.
Une promenade au clair de lune ,au bord du lac, en charmante compagnie, je serais fou de refuser celà.
Sourire , pirouette peut être pour ne pas avoir à dire autre chose.
Il va pour lui tendre le bras, puis se rend compte qu'il tient encore sa main dans la sienne.
C'est trop tôt il n'est pas encore guéri.........mais pourtant il ne lâche pas la main et doucement l'entraine vers les bords du lac.
Et bien puisque nous cherchons le nom d'un esquif et celui des étoiles , pourquoi ne pas lui donner le nom d'un astre? Je vous laisse choisir lequel.
La nuit est noire ,ils distinguent tout juste à la clarté de la lune, le chemin sous leurs pas.
Un poisson qui saute à quelques pas d'eux.

Tient donc je crois que celui ci que vous avez loupé par ma faute vient maintenant nous narguer.

jeahne a écrit:: Ils marchent doucement le long des berges du lac,
Elle a laissé sa main dans la sienne
alors réfléchissons ...
elle lève le nez au ciel et fronce les sourcils
tenez moi bien parce qu'à marcher ainsi le nez aux étoiles , je vais m'étaler et reprendre un bain forcé .....
tend un doigt en l'air
par là ....il doit y avoir ...Andromède
baisse le regard vers lui, fais la moue
joli mais , un peu pompeux non ?
relève le nez , montre une autre direction
là.......Eridan .....et là ...Cassiopée.........
haaa ..par là ..Argo ...le navire de Jason ...
ça vous tente ? sinon on peut aussi l'appeler "l'étoile" tout simplement

hern a écrit:: Un bain a cette heure ? N'avez vous pas assez barboté aujourd'hui?
En riant il passe un bras autour de sa taille.
Lève la tête pour suivre les directions qu'elle lui montre.Ils avancent doucement sur le chemin, il jette de temps à autre un regard vers elle, elle énumère avec sérieux le nom des astres, s'arrête pour réfléchir, en cite un autre. La lune qui beigne visage, donne a ses traits une infinie douceur.
Un léger vent qui s'est levé sur le lac ,fait frissonner doucement les arbres autour d'eux. Bruit qui vient se mêler au clapotis de l'eau a quelques pas d'eux.
Argo , nous deviendrons donc des argonautes n'est ce pas?
S'arrête soudain
Et si nous l'appelions du nom de sa marraine après tout.
La dame Jeahne.

jeahne a écrit:: Jeahne frissonne à peine quand Hern lui passe un bras autour de la taille mais quand il s'arrête et lui propose "Dame Jeahne " comme nom de son futur bateau, elle se tourne vers lui , les yeux écarquillés . Elle sent le rose lui monter aux joues , s'y installer et virer au rouge cramoisi :
Heeuuu, Vous n' y pensez pas sérieusement là ?

Elle le fixe , bouche bée et Hern rétorque en souriant l'oeil moqueur :
si ...bien sur ...
ha.....
Jeahne très embarassée mais néanmoins flattée de l'attention de Hern , réfléchit en continuant d'avancer à pas lents.
mais ..."Dame " ...cela ne fait il pas un peu trop ....sérieux ?.....vous ne trouvez pas ?

hern a écrit:: Un peu trop sérieux peut être, préféreriez vous Jeahne simplement, en tant que marraine de ce bateau à venir, vous en avez libre choix.
La jeune femme frissonne, dans l'air du soir qui se fait frais.
Si nous retournions près du feu , vous me semblez avoir un peu froid tout d'un coup.
Ils font demi tour pour couvrir la distance qui les séparent de sa modeste cabane. Là le feu est mourant, il commence à le réactiver.
Si vous en profitiez pour remettre vos habits, la toge vous va à ravir mais semble quand même moins pratique et moins chaude à cette heure de la nuit.
Pendant que la jeune femme ,va vers la cabane pour se changer, il s'assied devant le feu qu'il attise , faisant jaillir de belles flammes dans lesquelles ses yeux se perdent.

jeahne a écrit:: Va pour la Jeahne alors répondit elle en souriant
vous avez raison , mes vêtements doivent être ...bien secs maintenant ...et j'avoue que je serai plus à l'aise dans ceux là ....Alliant le geste à la parole , Jeahne se faufila dans la cabane pour se changer .
Tout en se vétissant , elle aperçut par l'entrebaillement de la porte , Hern qui semblait mélancolique soudain devant le feu ......

aylay a écrit:: le jour s'enfuyait en ce début de soirée , mais sous une impulsion ,aylay se dirigea vers sa petite barque..
la journée avait été rude ,chaude ,fatiguante, les chiffres ,et les papiers lui brouillaient l'esprit,
elle avait avant tout besoin de prendre soin d'elle ,
de se retrouver avec elle même de faire le point comme autrefois à langres sur le petit ban..
alors instinctivement elle s'installa dans la barque et lentement avec une certaine assurance commença la manoeuvre lui permettant de s'éloigner du rivage.
le bateau réagissait à la perfection
aylay rama un long moment en logeant le bord du lac, appréciant les milles couleurs légérement voilées par l' obscurité naissante..
elle frissonna , puis relacha ses rames, et se laissa porter au grés de la brise. la barque semblait immobile, , aylay se pencha laissant courir ses doigts sur l'eau....
fixant le ciel , elle songea à sa vie .. était elle heureuse ?
elle n'en était pas très sure en fait, un homme lui faisait battre le coeu r mais leur liberté mutuelle les empêchaient de vivr e autrement qu'a la sauvette leur histoire ...
aylay avait envie d'autre chose... de quelque chose de plus solide, de plus stable même si ce qu'elle vivait ne lui déplaisait pas .. elle se remémora le visage de l'homme de ses pensées et sourit..
il suffirait de presque rien pour que tout fut parfait...
mais la perfection se dit elle est elle de ce monde?,
elle aurait tant aimé qu'il fut auprés d'elle ce soir
elle bougea la tête de gauche à droite.. tout était dit ...
un bruit sous le bateau la fit se redresser soudain... et ses yeux se portérent vers l'étendue d'eau sombre à present... scrutant avec insistance les flots , elle crut discerner quelques secondes une forme longue et énorme.. elle ferma les yeux , un instant , une fois réouverts il n'y avait plus rien..
ma petite tu es en traind'avoir des visions il est temps d'aller te coucher .
la nuit tombait à vitesse grand v, et aylay sentait la fraicheur à present passer au travers de son léger lainage
du coup pour se donner contenance et se donner chaud,elle semit à ramer avec vigueur , la barque fendit l'eau très vite et en peu de temps elle avait regagné la berge
elle hésita à se rendre chez hern puis se dit que peut être il n'était pas seul elle avait bien remarqué son manége avec jeahne,
allez va te coucher ca sera mieux pour ce soir
et d'un pas rapide elle emprunta le chemin du chalet

» au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus
» sauvegarde au 31 juillet 2007 inclus
» Le salon des arts , au 12 juillet 2007
» Décès Arascar , le 5 juillet 1455
» Grand bal masqué du 28 juillet 1455