Les Royaumes Renaissants *** Lausanne ***
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Les Royaumes Renaissants *** Lausanne ***

La ville de Lausanne et ses habitants
 
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 au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus

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jeahne
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:06

Cagalli a écrit:
Cagalli s'exclama récitant le credo qu'elle avait appris
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
scarpia a écrit:
Scarpia adressa un clin d'oeil à Malice, et reprit le cours de la cérémonie.
Approchez-vous, Youkou et Cagalli, de notre baptistère, notre baignoire ronde en pierre de nos belles Alpes qui entourent la belle vallée de Lausanne, et descendez ces quelques marches.
Vous serez purifiés de votre vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, vous serez baptisés et renaîtrez.
Aidez-moi chère Annabelle01 et chère Niak à guider nos agneaux, l’un après l’autre.

Scarpia entre dans le baptistère, suivi par Annabelle01. Ils tiennent Youkou et l'aident à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses superbes habits dégoulinent d'eau.
Scarpia appose ensuite sur son front le signe de croix avec l’huile que contient une fiole qu’il a en main : le chrême.
Puis c’est le tour de Cagalli, qui entre dans le baptistère, soutenu par Scarpia et Niak, et s’immerge. Elle reçoit ensuite le signe de croix également.

Voilà mes amis, mes désormais frère et soeur, je suis heureux de vous accueillir dans la communauté d'Aristote et je crois qu'il y a quelques personnes qui voudraient vous signifier leur amour et leur joie.
Allons, pendant ce temps, je vais sonner les cloches tout de même pour célébrer ces baptême comme il se doit !

Scarpia courut dans le bas-côté méridional pour tirer la corde du bourdon de Saint Philadelphes.
Bong !Bong ! Bong !

Certificat de Youkou:
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=certificat&id=4398
Certificat de Cagalli:
http://www.dispositif.net/divers/rr/index.php?p=certificat&id=4399
Cagalli a écrit:
Cagalli sorti de l'eau et remercia Niac qui avait accepté d'être sa marraine, ainsi qu'Annabelle, Stefdebruoxella et Youkou, elle était très heureuse d'être enfin baptisée
Youkou a écrit:
Ayant laissé Cagalli remercier tout le monde, et avant que celle-ci ne parte, Youkou se releva et à son tour remercia individuellement toutes les personnes présentes ici et ayant contribué à ce baptême
niac a écrit:
Niac félicita tout d'abords sa filleule et ensuite félicita Youkou.
Niac remercia ensuite le curé pour cette cérémonie.
aylay a écrit:
aylay était restée dans son coin à écouter les baptêmes.
elle avait bien noté la remarque de scarpia..
mais tout le monde n'est pas érudit sur cette terre ,cela ne fait pas d'eux , matiere à moquerie.
a regarder ces personnes se faire baptiser
aylay se rendit compte que finalement, oui surement elle n'était pas prête à embrasser la religion aristotelicienne et le très haut avait du percevoir ses réticences..la mettant à l'epreuve constamment..
trop de questions en elle , trop de doute..
elle avait écouté avec beaucoup d'acuité les paroles de scarpia à propos de l'amitié..
elle se rendait compte qu'elle avait si peu d'amis en fait.. qu'elle avait traversé la vie sans se lier vraiment comme retenue par elle ne savait quelle reserve..
deux , étaient chers à son coeur..elle se sentait parfois un peu déchirée entre eux.. le doute était dans les coeurs des uns et des autres .
Elle pria pour garder cette amitié intacte quoiqu'il advint..
l'envie de fuir cette ville la tenaillait depuis quelques jours..
elle avait esperé voir la ville s'embellir , se magnifier par l'experience des nouveaux venus chargés d'espoir aux premiers jours..et maintenant que restait il de tous ces beaux projets.
elle ne savait pas si elle allait resté.
a genoux la tête dans les mains ..elle pleura sur son sort ,elle se sentait si seule ,si seule..
Annabelle01 a écrit:
Félicitation a vous
Malice V. a écrit:
Quittant le saint lieu, Malice se posait mille questions sur cette foi, qui semblait unir tant de monde. Elle marchait en secouant la tête, dubitative.
Alors elle remarque Aylay. Bien que ramassée sur elle même, visage caché, elle était reconnaissable entre toutes , pour Malice. Elle resta interdite devant la manifestation de chagrin de son amie. Un instant, elle songea à s'éclipser, discrète, mais parfois, elle avait de gros sabots, et n'hésitait pas à marcher avec, même là où la délicatesse eut dut etre de mise. Aussi, elle décida de rester. Elle resta un instant désolée, et désemparée. Puis elle se décida, et tant pis si Aylay l'envoyait paitre. Elle irait paitre. Si ce sont vos amis qui vous envoient brouter, régalez vous de cette herbe.
Elle eut un reniflement de rire amer.
Malice alla s'asseoit tout près d'Aylay, tellement près qu'elle lui donna même un coup de hanches.
Pousse un peu tes fesses, que je m'y mette!!
Sa voix fut un peu bourrue, mais c'est parce que l'inquiétude nouait sa gorge. Elle laissa Aylay pleurer encore un peu, puis appuya son menton à l'épaule de son amie, regardant dans le vide, petite présence pesant sur Aylay, contact aussi discret que possible, mais contact tout de même.
Encore un peu de temps passa...Elle passa son bras autour des épaules de son amie, et la poussa d' un coup d'épaule..
Tu veux te moucher dans mon jupon? C'est bien parce que c'est toi que je te le propose...
Malice ramassa un fond de robe, le tendit à Aylay, dénudant du coup ses mollets...
Fais vite, si une grenouille de bénitier nous voit enlacées, et mes mollets à l'air, j'ai peur qu'elle coasse à l'hérésie..!!
Puis elle redevint sérieuse, et montra son inquiétude. Faire rire Aylay, c'est surtout un stratagème pour s'ôter de ses propres épaules le souci qu'elle se faisait soudain pour sa presque soeur.
Je ne sais pourquoi tu pleures, Aylay, mais peut etre que je devine. Si tu veux m'en parler, tu sais que je suis là, quand tu veux, à toute heure. Et puis arrête, seche tes larmes, parce que moi, te voir pleurer, ça me fait pleurer...
Son menton trembla soudain, et ses yeux s'embuèrent à leur tour..
scarpia a écrit:
Messe du 15 avril de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia traversa le transept méridional les bras chargés de miches de pain, et sa bure emplie de bouteilles sonores. Il déposa cet ample ravitaillement sur l'autel.
Mes chers Lausannois, mes chers Aristotéliciens, mes chers badauds et mes chers légumes
Entendez-vous dans la vallée meugler nos vaches, bêler nos brebis et ronchonner nos cochons,
Ils croissent et s’épaississent comme le maïs, le blé et les légumes le font sans bruit, et finissent dans nos bras et nos gosiers,
Au travail, Lausannois et Lausannoises,
Labourons, bêchons, trayons,
Que le flot de ces vies voulues par le Très-Haut nous abreuvent et nous fortifient !

Scarpia bomba le torse qui exultait sous sa bure, releva ses manches et caressa ses biceps vigoureux.
Nous voilà repus, prospères et beaux ! Et après ? Est-ce ça le bonheur ?
Bon ça y contribue tout de même !
Mais peut-on vivre de ragoûts, de gibiers en sauce, de brioches dorées et de tournedos Rossini ? peut-on vivre sans amour et sans eau fraîche ?
C’est pas ce qu’Aristote nous dit ! et c’est loin d’être le quart d’un imbécile ! même pas un quarteron ? ou alors je me fourre le doigt dans l’œil.
Notre Aristote donc, le brave barbu en sandales, sillonnait parfois le monde. Il se débarrassait de ses élèves bruyants au premier venu. Il se perdait parfois, plongé dans je ne sais quelle méditation improbable. Un jour il rencontra un ermite…

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."
Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."
Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."
Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "
Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.
Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"
Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."
Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement humain."
Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes." (…) "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."
Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !" [Aristote] Dialogues XII - L'ermite

Scarpia s’essuya les yeux et se moucha.
A tous les ermites de Lausanne, je ne dirai qu’une chose, à l’instars de notre Aristote : mangez des légumes !
Avant de nous remplir la panse, de nous faire péter la sous-ventrière avec le pain et le vin, chantons ensemble notre credo salvateur !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:07

aylay a écrit:
malice était venue me réconforter et nous étions reparties bras dessus bras dessous.. direction la taverne, ou nous avions fété comme il se doit notre amitié..le sourire était revenu à mes lèvres .
en ce dimanche matin,c'est avec l'espoir au coeur, l'esprit plus léger, qu e je franchis à nouveau les portes du lieux saints.
je n'eus que le temps de faire une génuflexion, que le père scarpia fit son entrée les bras chargés..
ben dis donc il compte faire un sacrée collation avec le très haut pour sur !! je souris
je me ferais bien invitée tiens à partager le le corps et le sang du christos..
je m'échinais à tendre le cou , essayant désespérement de voir de quelle couleur était le sang du christos.
j'avais une préference pour le rouge sang ca tombait bien..il me sembla discerner cette couleur au milieu des miches de pain..
je me redressais sur le ban, et me mis à écouter la prêche de scarpia
j'étais à chaque fois sidérée de la justesse de son allégorie.
je souriais ,scarpia avait de l'âme humaine une bien grande connaissance
le très haut lui faisait la grace de mettre dans sa bouche les mots justes..
ne pas se renfermer sur soi mais s'ouvrir aux autres , telle était la parabole,sous peine de se dessécher
car quoi de meilleur que l'être humain malgré tous ses défauts. et ses mièvreries.
rien, je repensais à malice,à hern, a ayorjo, à tous les gens qui vivaient autour de moi..là maintenant ou qui avaient vécus..
faisant de moi ce que je suis aujourdhui...
je redressais les épaules..le sourire aux lèvres
scarpia me redonnait l'espoir ..il fallait faire face , et aller de l'avant .
avec délectation je repris le cresdo à la sauce scarpia et c'est d'une voix
forte que je répétais
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
ayorjo a écrit:
Ayorjo assista à la messe du père Scarpia en ce dimanche ensoleillé, la nature se réveillant, serait-ce le signe d'un renouveau également pour les fidèles et pour tous les habitants de Lausanne, et pour tous en général?Ayorjo aimait à le penser et à le croire.
Il avait vu Aylay en entrant dans la battisse, un air triste sur le visage. Malice était déjà auprès d'elle, il ne voulu donc pas les déranger. S'assayant à quelques encablures de là il jeta un oeil aux deux amies et vis Aylay retrouver le sourir...

*Ahhh, les amis, compagnons si importants à nos côtés tant dans les moments joyeux que les instants difficiles* se dit-il.
Il décida de rendre alors une petite visite à ceux qu'ils considérait aujourd'hui comme ses amis, après la messe, car il était important de veiller à leurs états d'âme, et de partager ces instants de la vie...
Cette semaine passée fut assez difficile pour Ayorjo, il avait rendu visite à un proche qui vivait des instants éprouvants et se devait d'être un moment à ses côtés, il pria donc, il demanda à Aristote de veiller sur ses proches, une protection qu'Ayorjo ne pouvait lui même apporter, ce moment de recueillement lui fit le plus grand bien, lui vidant l'esprit de ses petits soucis, bien qu'insignifiants, les malheurs attendront bien quelques instants!
Anonymous a écrit:
Drmad enra dans l'églis, c'est pas résonait, il portait un cap noir, e une capuche noir qui couvrait bien son visage, il alla s'assoir sur un banc
et pria silencieusement

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Credo6zk
Après cela, il se leva et quitta, toujours silencieusement l'église...
jms490 a écrit:
je ne comprends pas tous les liens qui permettent l'accés a tous les documents eclésiastiques ne fonctionnent plus!
qui connait le méme probléme!
merci
scarpia a écrit:
Scarpia serra chaleureusement la main de messire jms490.
Votre inquiétude est fondée. Je reviens du palais Saint Nicholas à Rome, le siège de la Nonciature, sis à proximité du bâtiment des registres du Vatican.
Les portes sont fermées, et nul ne peut y entrer depuis plusieurs jours. La Curie elle-même est plongée dans la consternation. Que s'y passe-t-il?

Scarpia soupira,, mais tapota l'épaule de jms490.
Allons, les choses s'arrangeront, et s'il faut reconstituer les registres, je ne me déroberais pas à la tâche. Vivez et passez une belle journée!
http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=4435&postdays=0&postorder=asc&start=0
scarpia a écrit:
Messe du 21 avril de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Bong ! bong ! bong ! drelong ! dreling ! dring !
Une fois n’était pas coutume! Scarpia sonnait le bourdon de Saint Philadelphes avant son sermon ! Il se balançait au bout de la corde en ondulations tout à fait inusitées. En réalité, il semblait danser. Et c’est en sautillant encore plus étrangement, la bure collée à son torse transpirant, qu’il rejoignit la chaire, le corps transporté par on ne sait quelle piqûre de firmament et le visage extatique…
C’est le printemps mes chers paroissiens !
Le soleil brille et notre lac étincelant rivalise avec l’aiguille charismatique de notre cathédrale. C’est l’éblouissement perpétuel qui commence.
Et là, dans ce ciel d’un bleu limpide, dans ces brillances enivrantes, reconnaissez l’annonce tonitruante du grand jugement du très-Haut, avec son tintouin, sa grande caisse, ses scintillements et ses truculents angelots !
Pas besoin de se rendre chez Irma pour qu’elle vous ausculte les lignes de la main ou qu’elle vous arrache une touffe de vos rares cheveux pour les mélanger à de la bave de crapaud et à de la poudre d’une corne de licorne, mais non !
L’avenir est là ! tout tracé par le Très-Haut ! inscrit dans le Livre des Vertus, dans La fin des temps IV :

Et le Très-haut me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”
“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. (…)
Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prend garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

L’amour, encore et toujours, voulu par le Très-Haut, le seul sens de la vie, qui nous emplit et nous élève ! l’amitié aristotélicienne en est la quintessence, et l’amour physique n’est est pas la moindre des célébrations ! bref, bref…
Mais le Très-Haut nous laisse la liberté d’aimer ou de ne pas aimer. Il a laissé le Sans-Nom proposer son message de haine. C’est dire si sa confiance en nous est grande !
Et puis, imaginez un instant, oui je sais, c’est difficile, la vie des hommes et des femmes, sans les tentations du Sans-Nom ! Quel ennui incommensurable ! quel désespoir pour celles et ceux d’entre-vous qui aiment les épices, les tourments et tirer les sonnettes à tout vent, le soir, et s’enfuir comme des marmots, pour mettre la rage au ventre des paroissiens au sommeil délicat…
Je vous reparlerai de notre fameux Sans-Nom, sans lequel, rien ne serait de ce monde imparfait, ni vous, ni vos prêtres.
Allons chantons donc notre credo avant de faire ripailles des dons du Très-Haut à nos ventres déjà affamés !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Malice V. a écrit:
Cheminant avec lassitude, tête baissée, et épaules affaissées de fatigue, Malice errait sans plus trop savoir sa destination de départ. Elle soupirait après un jour de repos, mais comment faire...
Son regard fut attiré par un petit tas brun, sous un rocher. Elle se pencha , le ramassa... une bourse de cuir. Elle l'ouvrit, curieuse, et y compta 5 écus!
Aussitôt, en un geste cupide, elle serra la bourse contre elle, regardant avec méfiance si personne ne l'avait vue faire cette trouvaille.
Puis elle écarquilla les yeux, et la honte la submergea! Elle se trouva l'âme laide, tout soudain!
Ne se donnant pas l'excuse de la fatigue, elle se tança vertement à mi voix pour sa vile réaction! Peinée de son geste réflexe, elle regarda tout autour d'elle , cherchant des yeux une personne qui semblerait à la recherche de quelque chose par terre. Mais non, vraiment, personne aux alentours.
Malice, vieille rapace, tu vas aller donner ça aux pauvres, et encore tu demanderas à Scarpia tout le pardon que tu ne mérites pas!
Elle mit la bourse au creux de son corsage et se dirigea résolument vers la cathédrale, se demandant encore comment elle avait pu avoir envie de garder pour elle à tout prix ces 5 écus, elle qui ne souffrait plus de pauvreté depuis un bon moment!
Elle entra dans la grande bâtisse familière par la porte latérale, c'était moins intimidant. Elle se dirigea directement vers le tronc des pauvres, y versa une par une les cinq pièces de sa honte.
Puis elle remonta la nef, jusqu'à la croisée du transept, charchant du regard la haute silhouette familière de Scarpia. Ne le voyant pas, elle s'assit sur un banc, et laissa son regard se perdre dans la voute du choeur...
scarpia a écrit:
Une forme charmante, assise délicatement, sur l'un des bancs de la nef, semblait comme hanter d'une présence irréelle le vaisseau déjà tant baigné des faisceaux de lumière irréels projetés à travers les vitraux.
Scarpia était homme si prompt à la méditation et aux rêves qu'il vit dans cette apparition un signe céleste.
Elle n'était pas déchaussée, elle n'était pas décoiffée, mais c'était Malice, et si l'apparition devint plus profane à mesure qu'il s'en approchait, elle demeurait une apparition de la vie, éblouissante de voluptuosité et tendue vers les anges dénudés virvoltant sur la clef de voûte du Choeur...
Il s'assit à ses côtés sans déranger l'étrange contemplation qui absorbait son amie, la hissait très haut, si haut que ses joues et son cou semblaient moins pulpeux et prenaient un aspect diaphane, et plus irrésistible encore qu'à l'ordinaire.
Malice V. a écrit:
Malice avait laissé son âme se perdre dans les volutes des vitraux ornant les hauts murs juste sous la voute.
Le bâtiment attisait la curiosité de Malice. Elle admirait cet édifice, en découvrait toujours une nouveauté, une sculpture, une peinture ou un détail sur un vitrail. Quelle merveille!!
Elle eut un soupir extatique et revint à elle, s'apercevant soudain d'une présence à ses côtés.
Ahh, c'est vous mon père...
Elle lui fit un large sourire, heureuse de sa présence auprès d'elle. D'un geste ample, elle désigna les mille merveilles qui les entouraient.
Elle est si belle.. si belle!! Je ne me lasse pas de l'admirer! Savez vous que je rêve de visiter le beffroi? Aurez vous le temps un jour de me faire monter près des cloches? Je voudrais voir Lausanne, d'en haut!! Et j'aime tant être ici et découvrir toutes ces choses!! Ah, Scarpia, vous devez aimer votre cathédrale comme on aime une femme!!
D'un nouveau silence, elle rendit encore un hommage à la majestueuse bâtisse. Puis le souvenir de sa présence lui revient en tête, et honteuse, elle tenta de capter l'attention du religieux sur le souci qu'elle avait. Elle lui chuchota:
Mon père, j'ai oublié d'être charitable, aujourd'hui. J'ai même fait acte de cupidité. Je crois que je suis mauvaise, au fond. L'appât du gain me hante, je crois!! J'ai honte de moi!
Elle lui raconta sa petite mésaventure, troublée qu'il puisse la juger, et sure qu'après celà, il ne lui ferait jamais visiter le beffroi!
scarpia a écrit:
Scarpia dévisagea sa tendre amie, troublé et ébloui.
Vous avez honte d'un sentiment fugace que vous avez aussitôt combattu ? N'est-ce pas la preuve que vous êtes une femme généreuse et consciente de vos faiblesses ? Vous êtes plus Aristotélicienne de coeur que bien des croyants qui porte une foi radicale ou défraîchie en bandoulière chère Malice !
Il la prit par les épaules, la redressa doucement et la fixa avec affection. D'une voix soudain riante, il murmura.
Allons donc prendre de la hauteur. Le beffroi et le triforium vous invitent Malice. Comme deux enfants cavaleurs, partons à la découverte des arcanes de la cathédrale !
Malice V. a écrit:
Oh, il ne la jugeait pas mal, et celà soulagea Malice. Il lui trouvait même dans l'histoire une qualité. Elle soupira d'aise, et tout fugacement se demanda si elle n'aurait pas dû, du coup, se garder les 5 écus!! Elle eut envie de rire, toute honte bue.
Mais Scarpia l'incitait à se lever, et lui parlait du beffroi. Elle battit des mains comme une gamine, enchantée à l'idée de surplomber la ville! Puis
elle leva le visage vers lui, comme il la regardait avec une étrange lueur dans les yeux. Elle hésita à paraitre bête, resta silencieuse en le dévisageant un moment, attendant une explication, mais elle fut bien obligée de demander...
Un trifouilloum? Trifourom? Qu'est ce que ce mot, mon père? Ca désigne quoi? Je veux bien le visiter, mais ce sera la surprise la plus totale, je ne sais pas ce que c'est! En tout cas, je vous suis, et cavalons, Scarpia, cavalons!!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:07

scarpia a écrit:
Scarpia l'entraîna vers la petite porte d'à peine quelques pieds de haut qui découvrait l'escalier raide de la tour septentrionale. Il lui tendit la main et ensemble ils grimpèrent jusqu'à un palier qui menait à la galerie qui courait le long de la nef et du Choeur et en faisait presque le tour, le fameux triforium.
Nous monterons au sommet ensuite. Venez chère malice admirer notre église depuis cette hauteur. Voyez les bancs minuscules depuis ici. Admirez la dentelle de pierre comme si vous voliez comme un ange dans notre nef.
Il la conduisait à travers le triforium. Son coeur, si plein du Très-Haut et envahi par l'émotion que la main de son amie lui communiquait, et qu'il lui transmettait également, était au bord de l'extase, bouleversé par tant d'émotions conjuguées.
Malice V. a écrit:
Malice se sentait incroyablement privilégiée. Scarpia lui permettait l'accès à des lieux inédits pour la majorité des croyants.
Qu'elle était belle, la cathédrale vue de la galerie arrondie qui couronnait le Choeur! La lumière qui inondait la croisée du transept, coulait à flot de la Tour Lanterne.
D'en haut, la nef s'allongeait loin, et là bas, une vieille paroissienne en prières semblait être un santon de Provence placé au creux d'une crèche.
Scarpia la menait par la main, lui désignant les secrets de la belle dame de pierre. Malice avait les vitraux presque sous les yeux, et les couleurs chatoyaient comme des pierres précieuses. En levant un peu la tête, des détails invisibles du sol lui sautaient aux yeux, des fleurs fantastiques, des personnages figés et si concentrés, des mères et leur enfant, des artisans travaillant.. L'un d'eux l'amusa: un homme de verre bleu tournait le dos aux deux curieux de chair et de sang qui se tenaient épaule contre épaule, côte à côte, semblant cueillir quelque chose dans un arbuste, ou tenter de regarder à travers...
Que fait il, Scarpia? Les maitres verriers qui ont créé ces merveilles ont été libres des sujets qu'ils ont mis en scène? Certains des vitraux n'ont pas un thème religieux, il me semble. Comme cet homme bleu! On dirait qu'il écarte des branches pour voir sans être vu!
Contemplative comme toujours en ces lieux, Malice laissait son regard se perdre, et son esprit s'égarer... la lumière du ciel tombant de la Tour Lanterne, la richesse de l'architecture divine, les merveilleuses couleurs des vitraux qui inondaient le plancher de la galerie, donnant le sentiment de marcher dans des flaques de peinture, l'enthousiasme de Scarpia, la chaleur de leur main jointe, la quiétude bienheureuse qui l'emplissait, tout celà donnait une saveur sans pareille à cette visite toute particulière.
scarpia a écrit:
Scarpia scruta les vitraux que lui désignait son amie.
Il ne voyait pas les silhouettes bleue et vertes que lui décrivait Malice, et cette intriguante scène de buisson peut-être ardent, nourrissait en lui de passionnantes interrogations et de tourbillonnantes élucubrations.
Il la dévisagea tranquillement. Etait-elle en proie à une vision du Très-Haut, de Christos, d'Aristote, de l'un de ses saints, de saint Glinglin ?
Malice voguait-elle vers une apparition ? touchait-elle à une manifestation de la vérité divine ?
Le Franciscain ne put s'empêcher de murmurer pour lui-même, devant cette indicible évènement qui semblait se produire sans lui, une prière...
Sainte Malice, priez pour nous, heureux aristotéliciens,
Qui sommes aveugles mais qui connaissons le message du Livre des vertus
Qui nageons dans le lac chaque matin pour parfaire notre divin corps mais qui prions et avons la foi...
Zoélie a écrit:
Dame Zoélie, fort perturbée par une bien triste histoire qui l'avait mené près des forces de la maréchaussée, s'en venait en ces lieux queter la paix et souhaitant l'apaisement.

Elle s'avance près du choeur de la cathédrale et s'agenouille sur le sol, invoquant, au plus profond de sa pensée, ces propos :

-Christos, Grand prophète de notre Magnifique Aristote, gardien de notre foi, daigne poser ton regard sur moi...
- Reconnais en moi ton humble servante et appose sur moi le signe de la paix !

Dame Zoélie s'imprègne de la quiétude et de l'atmosphère de recuillement de ces lieux... La paix gagne son coeur et elle devine le souffle d'Aristote sur ses cheveux et en son coeur.
Elle se relève et sortant de la cathédrale dépose une obole en la main d'un mendiant assis sur le parvis.

-Que la paix d'Aristote te soutienne, mon ami.. Et que la joie de la foi te soutienne en ta vie !
scarpia a écrit:
Messe du 29 avril de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia était encore dans le triforium, intrigué par l’apparition qui semblait figer Malice, lorsqu’il aperçut, du haut de la nef, ses premiers paroissiens, comme des fourmis, circuler entre les bancs et s’asseoir, les uns après les autres.
Il abandonna derechef son poste d’observation et se précipita dans le tourbillonnant escalier de la tour septentrionale.
Et c’est hors d’haleine, la bure froissée et fort mal mise, les cheveux ébouriffés, qu’il surgit devant l’autel, les bras chargés de miches et de carafes. Déposant son fardeau, il monta en chair, en se rafistolant comme il pouvait, le sourire aux lèvres, et jetant un œil vers le triforium, là-haut.

Mes chers Lausannoises, mes chers lausannois, et tous ceux qui ne sont pas de ce trou et qui me sont aussi chers
Je me sens un cœur à aimer tous les trous de la terre aujourd’hui, et tous les ressortissants de ces trous !
Oh, je sais ! certains déjà s’inquiètent ! Quoi notre trou vaut les autres ? n’est-il pas bien mieux avec son lac serti de brumes matinales et ses alpages vivifiants ?
D’autres encore soupirent. Il aime tout le monde, autant dire qu’il n’aime personne ! ou alors qu’il aime sans aimer vraiment, moyennement et mal, et c’est tout comme !
Mais quoi, chacun d’entre vous n’est-il pas digne d’être aimé ? car qui donc êtes-vous ? une composition d’éléments flanquée de neuf dixièmes d’eau et d’un dixième de bas morceaux ? un agrégat à peine digeste pour nos fins palais médiévaux ?
Allons ! vous êtes chacun des parcelles de l’écoulement éternelle de la vie et du temps ! vous êtes des manifestations de l’absolu. Et c’est pourquoi, entre nous, l’Amitié Aristotélicienne est inévitable, car nous nous reconnaissons, si nous sommes suffisamment éclairés et lucides.
Alors, Germains, François, Helvètes, sœurettes ou majorettes, ne nous embarrassons pas des étiquettes ! les frontières et les guerres n’ont rien d’aristotélicien. Elles sont le produit de nos errements sans folie.
Je m’en remets au plus fou des hommes, notre bon vieil Aristote, dans ses Dialogues IV, dialogue sur l'âme, Deuxième partie.

Aristote: Mon père est médecin Epimanos, et il m'a souvent décrit la mort: la matière se putréfie, se désintègre sous l'effet du temps. Et regarde autour de toi: la mort est toujours marquée par la destruction de la matière.
Epimanos: Oui, tout passe en ce monde, et ce que les anciens on construit est déja presque disparu.
Aristote: Mais si tu prends quelque chose qui n'est pas composé de matière, cela disparaitra t'il?
Epimanos: Il ne me semble pas: si ce n'est pas composé de matière alors cela ne peut pas se désintégrer. Cela ne mourra pas. Ainsi la pensée d'un homme comme Pythagore sera éternelle et vivra encore dans plus de mille ans.
Aristote: Donc tu penses que ce qui est immatériel ne meurt pas?
Epimanos: Avec tout ce que nous avons dit jusqu'ici, je crois que c'est une chose établie.
Aristote: Alors notre âme, qui est immatérielle, doit elle aussi, ne pas mourir. Quand nous mourons notre corps disparait, mais notre âme, elle demeure. Et c'est cette vie de l'âme qui est la vie future. C'est cette vie que notre vie présente, dans notre corps, doit préparer.
Epimanos: Le roi qui meurt va donc vivre encore?
Aristote: Oui, et c'est pour que cette vie de son âme soit heureuse que je vais prier ce soir.
Epimanos: Nous prierons ensemble alors.

Voilà, c’est assez édifiant. Je ne vois rien d’autre à ajouter aujourd’hui, sinon que je vais aller plonger dans notre lac insondable pas plus tard qu’après avoir chanté avec vous le credo aristotélicien et vous avoir joyeusement embrassé comme de coutume.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Malice V. a écrit:
Depuis le triforium, Malice assista au départ de Scarpia en grande précipitation, et suivant son avancée de l'oreille, au bruit de ses pas, et avança de meme, suivant la galerie pour voir où il courait ainsi. Et de ses hauteurs, Malice vit que la nef s'était peu à peu remplie de fidèles, et se souvint enfin que son compagnon était curé, qu'il avait une messe à faire. Elle le vit apparaitre de sous les arches qui soutenaient le triforium, et aller vers l'autel..Il était visiblement passé trop rapidement par la sacristie pour se préparer!
Elle s'appuya à la rambarde et écouta le sermon, se demandant ce que leur bon père aurait encore trouvé à leur coller dans les dents.
Et ce fut gratiné! Elle se redressa les mains sur la bouche, légèrement scandalisée, mais déjà ses épaules se secouaient d'un rire mi offusqué, mi appréciateur! Elle recula le plus au fond possible, s'appuyant au mur, juste sous les vitraux. La voix de Scarpia résonnait jusqu'à elle, démolissant toute la symbolique que l'Eglise avait bâtie au sujet de le Création ultime d'Aristote, l'Homme. Des bas morceaux..En humaine coquette et fière d'être de la race supérieure, cette création aboutie de Dieu, elle aurait du faire payer à Scarpia cette vilenie!! Mais justement, elle était tout à fait d'accord avec les propos de Scarpia, qu'ils n'étaient tous qu'un infime rien dans un grand Tout, et dans son arrogance quotidienne, Malice se sentait parfois bien humble.
La messe avait repris un tour plus consensuel, et Malice revint au bord du triforium, pour regarder en cachette les réactions des paroissiens...
Genteloïse a écrit:
Genteloïse s'était levée de bonne heure, elle avait envie de faire trempette dans le lac sans que trop de curieux ne viennent déranger ses abblutions matinales.
Ainsi revigorée, elle avait assistée à la messe toujours avec un petit sourire au coin des lèvres. Ah, elle l'aimait bien son curé, elle aimait à l'entendre s'adresser à ses fidèles.
Aprés s'être recueillie, elle s'en alla. Pendant quelques temps elle irait au gré des chemins, elle avait envie de cigales, de fleurs d'amendiers et qui sait, peut être s'arrêterait-elle à Valence afin de revoir ses anciens paroissiens.
Sur le pas de la porte elle alla saluer Scarpia, le remerciant encore pour tout le travail accompli sur le projet de "Concordat" et lui souhaita bon courage dans la poursuite de son sacerdoce.
scarpia a écrit:
Scarpia serra chaleureusement la main de Sa Seigneurie Genteloïse. Elle savait trouver les mots qui l'apaisaient et l'encourager dans son sacerdoce et dans sa mission.
Ses apparitions étaient toujours judicieuses. Il la regarda sortir avec grâce et dignité, auréolée de sa sagesse.
Puis il s'avisa que Malice était toujours là-Haut, dans le triforium. Il prit donc ses jambes à son cou, manqua de se casser les orteils contre les oreilles, et cavalcada dans l'excalier de la tour pour rejoindre son amie qu'il avait délaissée...
Il la trouva à peu près là où il l'avait quitté...
farland a écrit:
Scarpia conaissait-il le bouton de dieu celui par qui il voit tout il sait tout il entend tout?
Notre brave curé ne peut tout faire en même temps mais grâce à son bouton magique il peut faire le point ultérieurement.
Qu' Aristote te préserve mon frère.
Antonio32 a écrit:
Antonio entra dans la cathédrale,c'était maintenant son lieu de Travail puisque le père Scarpia l'avait prit comme assistant à ses cotés tout en le formant à la voie du Seigneur tout puissant Aristote.Il pénétra donc dans l'église et admira quelques minutes la beautée interne de celle-ci,elle paraissait immense et le décor en était boulvèrsant.
Il Traversa l'allée Centrale puis se dirigea vers la statue du seigneur tout puissant,fit une priere et partit en direction de la petite salle réservée au personel de l'église,Il prit un cierge déja allumé puis retourna dans l'église afin d'allumer quelques cierges qui étaient rèstés éteints auparavant.
Il vérifia que personne n'eu rien oublié depuis la derniere messe s'étant déroulé le 29 Avril.Finalement il vit qu'un petit livre de prieres était rèsté sous un banc de la Cathédrale.Il le ramassa et alla délicatement le poser sur la table de la petite piece du personel.

Soudain,il entendit la porte de l'église s'ouvrir ...
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:09

scarpia a écrit:
Messe du 6 mai de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia entra d’un pas pesant dans la cathédrale, et sa mine plutôt grave surprit les orants qui l’attendaient, les paupières encore lourdes. Mince, s’étaient-ils levés sans gémir pour se faire frotter les oreilles jusqu’au sang ?
Le curé après ses habituelles génuflexions devant l’autel, qui découvraient ses mollets saillants, afficha heureusement un sourire paisible et grimpa d’un pas alerte sur sa chaire, sans rater la moindre marche, au grand soulagement de ses paroissiens.

Lausannoises, Lausannois, Hôtes de Lausanne !
Ah, cet escarpé pays qui est le mien, qui est le nôtre,
Comme il s’éloigne le beau temps d’avant, souvenez-vous,
C’était au temps où Lausanne rêvait,
C’était au temps où Lausanne chantait,
C’était au temps où avec le curé on baillait pendant la messe, satisfait,
Place Saint-François on voyait les champs gargouillant d’oiseaux pique-assiettes,
Et notre cathédrale rivalisait avec nos montagnes à qui mieux mieux…
Et là, chers Aristotéliciens, je vous sens dubitatifs, et peut-être même inquiets pour l’équilibre précaire de l’esprit de votre curé…
Par les vitraux des bas-côtés, Lausanne n’a pas changé et demeure la ville paisible où l’on peut trottiner, bras dessus, bras dessous, avec la personne qu’on aime, et lui voler quelques baisers, sur quelques bancs publics improvisés, ou dans quelques bosquets moelleux.
Mais des bruits sourds de rapières, de cotes de maille, d’heaumes et de sabots ensanglantés emplissent de rumeurs infernales notre contrée paradisiaque.
Et alors me direz-vous, soudain, ouille ! démangés par cette piqûre de rappel fort mal à propos à quelques moments de vos lits bien chauds quittés avec regret ?
En effet, vous réponds-je ! Et alors ?
Ânani Mhour, le premier saint de l’histoire, nous a fait le récit d’une bien étrange personne qui aimait ces rumeurs et dénaturait la parole, ce don du Très-Haut aux hommes, sans lequel, vous assisteriez à de muettes acrobaties de votre curé.

"Je vais vous conter l’histoire de Ocless qui fut une grande dame mais qui, bien que possédant le pouvoir de la parole, préférait celui de l’épée.
Ocless était la matriarcale d’une grande famille aujourd’hui oubliée. Chaque fois qu’une discussion tournait à son désavantage, elle sortait son épée et la plaçait devant elle, pointe tournée vers son contradicteur. Très vite la discussion tournait dans le sens désiré par la dame et narquoise elle remettait son épée dans le fourreau.
Sa famille disparut car n’ayant personne qui osait la contredire dans ses paroles elle ne put que persister dans ses erreurs et conduire sa famille à la faillite. Il était impossible pour le clan de vivre en permanence avec la peur de l’épée de la Dame Ocless au dessus d’eux.
Tout homme et toute femme a pour mission de sauver l’humanité aux yeux du Très-Haut, et pour cela il doit faire ce pourquoi l’humanité a été choisie pour prendre soin de la création. L’humain se doit donc, d’être heureux tout en aidant son prochain à l’être aussi, car on ne peut concevoir donner de l’amour autour de soi si on n’est pas déjà heureux soi-même .
Dieu dans sa grande sagesse nous a donné plus que la parole, il nous a donné la possibilité d’utiliser cette parole pour propager l’amitié et le bonheur.
Il est donc dans notre devoir d’utiliser la parole pour réconforter nos semblables et les rendre heureux, mais la parole est aussi une arme puissante et il serait bon que ceux qui en détiennent les clés ne puissent en plus être armés. L’humain est fait d’esprit et de matière, il possède deux types d’armes, l’une fondée sur l’esprit et l’autre sur la matière.
L’arme de l’esprit donnée par le Très-Haut est faite de politiques, de prêches et de diplomaties. Elle doit permettre que l’arme de matière qui fera couler le sang et la haine ne soit pas tirée de son fourreau. Pour cela il serait avantageux à ceux qui portent la parole de ne pas porter le glaive."

Tout ça, me direz-vous, nous le savons, et pas seulement aux huiles de Fribourg ou aux épices de Genève. On s’en savonne !
Et c’est pour ça que je peux encore, de bon matin, traire mes vaches magnanimes, plonger dans l’eau du lac sans savon, déambuler jusqu’à cet autel en papotant avec chacun d’entre vous, et vous faire mes sermons tout gaillard.
Pour la paix et le bien, qui irradient toujours notre belle ville de Lausanne, mais qui ont quitté d’autres horizons de l’Helvétie, récitons ensemble le nouveau credo aristotélicien, avant de remplir nos panses de miches succulentes et de vin délicatement fruité.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Allons, que l’on sonne Chérubin, le bourdon de Saint-Philadelphes !
« Bong ! Bong ! Hourra ! Bong ! Bong !”
Antonio32 a écrit:
Antonio sonna le Bourdon de la cathédrale en tirant plusieurs fois sur la corde qui le reliait au Bourdon,le reste était fait par la sonnerie de celui çi qui résonnait dans tout le village.
Il s'arreta de tirer et s'essuya le front car l'affaire pesé son poid ...
aylay a écrit:
Avec eve me tenant la main et florette marchant à mes cotés, nous entrâmes dans la cathédrale alors que résonnait allégrement les cloches.
Nous eûmes juste le temps de nous asseoir lorsque le père scarpia entama sa prêche.
Florette du haut de ses 4 ans environs, regardait émerveillée, les vitraux multicolores.
Son petit doigt se pointait sans cesse et nous faisait voir de belles statues de par et d'autres.
Eve patiente, lui murmurait des réponses dans le creux de l'oreille pour la calmer.je les regardais du coin de l’oeil, fronçant les sourcils en observant ce petit ange orphelin.
Et les paroles de scarpia prenait tout son sens dans le drame que venait de vivre cette petite fille et nous même.
Après la messe, je voulais mettre un cierge à la mémoire et au repos de l’âme des parents de florette.
Je savais aussi qu’à partir de cette minute ou nous avions recueilli cette enfant, notre sort à éve et moi était lié à la petite.
Je ne sais pas pourquoi mais un instant quand même un sourire vint à mon visage, en écoutant scarpia car une étrange mélopée effleura mon cerveau.
Je réalisais aussi que scarpia avait maintenant un diacre, j’en fus heureuse, il n’était pas tout seul, pour tenter de ramener a lui les brebis égarées et dieu seul savait a quel point il y en avait.
Ce jeune élève, futur curé sûrement, semblait empli de ferveur, scarpia devait être content .il me faudrait lui parler un moment.et faire sa connaissance.
Je tenais aussi a ce que ce petit bout de chou confié à nous par les lois de la destinée pût recevoir un bon enseignement religieux.a elle plus tard, de faire son choix.
Je baissais la tête en serrant très fort la main de eve. Je savais qu’elle n’était pas particulièrement croyante et pratiquante et que sa place a coté de moi était plus lié a son amour pour moi qu’en sa ferveur au très haut..
Je la remerciais d’un long regard pour être venue.
J’avais aussi besoin de parler au père scarpia, notre situation a eve et moi était sujette à caution et l’intolérance ambiante qui réglait sur l’Helvétie, en ce moment pouvait a tout moment déraper vers nos amours.
Je savais que l’église ne porterait pas dans son coeur, notre couple particulier, mais j’étai s prête à braver les interdits, car au delà des apparences, j’aimais profondément eve et je savais la réciproque vraie .j’espérais simplement que scarpia dans son immense mansuétude vis-à-vis des hommes, saurait nous bénir, et nous garder en son sein.
Soudain je compris pourquoi a plusieurs reprise le baptême m’avait été refusée.
Le très haut ne devait pas vouloir de moi ou alors il avait veillé a ne pas m’accepter comme une vrai aristotélicienne afin de ne pas avoir a m’excommunier.
Jetant un regard d’amour sur éve et aussi sur la petite qui écoutait à présent scarpia avec beaucoup d’intérêt, je tentais de réciter le credo avec force et ferveur,mai sscarpia a nouveau y avait apporté quelques modifications de son cru.
je savais que scarpia comprendrait notre amour à éve et moi ,une vague de confiance enfla en moi d'un coup, et tant bien que mal je repétais les phrases de scarpia
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

J’attendrais que la messe fût totalement achevée pour aller vers le père scarpia et son diacre.
ayorjo a écrit:
Ayorjo était arrivé très tôt ce matin pour assister à la messe du père Scarpia,
trop tôt sans doute puisque la Cathédrale était aussi déserte et vide que l'esprit de certains politiciens...
Il s'était assoupi, dans un coin sombre de la Sainte-battisse, et avait fait un rêve. Rêve dans lequel il avait vu un pays sans tensions, sans querelles, où le peuple vivait en paix, sous la protection et la bienveillance du Très-Haut...
Mais très vite, des images plus sombres vinrent envahir cette vision idyllique,
des images de conflits, de guerre, de batailles, la population apeurée, réfugiée dans les églises qui sonnaient le glas...
Ayorjo se réveilla en sursaut, réalisant que ce qu'il entendait n'était pas encore le glas, mais le Bourdon de Saint-Philadelphes. Il regarda autour de lui et comprit qu'il avait dormi tout le temps de la messe, puis vit les Lausannois qui eurent assisté au discours de Scarpia.

*espérons que le curé ne m'aura pas vu dormir, et qu'il pensera que mes yeux clos étaient pour me recueillir!* se dit Ayorjo.
Ayorjo se redressa sur son banc, puis repartit dans ses pensées:
*Les temps sont troubles, que se passera t-il pour notre confédération? Seul Toi le sait! Les choses se règleront-elles dans la paix, faudra t-il prendre les armes? Eh bien nous verrons bien! Aristote, guide-nous vers la solution, et qu'il en soit ainsi!*
Ayorjo se signa, puis se redressa et sortit de la Cathédrale en saluant les paroissiens présents, ainsi que le curé. Le soleil l'éblouit un instant, puis, décidant que les troubles actuels attendront bien quelques temps, il se dirigea vers la taverne la plus proche, afin de trinquer avec l'espoir!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:11

Eve_marie a écrit:
Je restai aux côtés d'Aylay, tenant par la main la jeune Florette. Elle papillonnait à droite et à gache, j'essayai, sans la gronder de la faire se tenir tranquile ce qui n'était pas aisé, étant donné mon inexpérience des enfants. Je sourit à Aylay, j'étais là par amour pour elle bien plus que par conviction religieuse. Néanmoins, je la suivi dans cette cathédrale et alla m'assoire auprès d'elle, ma main serrée dans la sienne. Je ne voulais la lacher, je me sentai perdue ici. Je ne suis pas à ma place me dis-je en moi même.
Entre deux prières du père Scarpia, je chuchottai à Aylay

Je t'aime ma douce
A la fin de la messe, Aylay alla voir le père pendant que Florette et moi nous régalions de la beauté de cette cathédrale.
Viens ma petite, nous allons regarder toutes ces merveilles pendant qu'Aylay discute un peu
scarpia a écrit:
Une fois la messe close, Scarpia alla donc vers ses paroissiens, les salua chaleureusement, en leur offrant l'Amitié Aristotélicienne. Il tapota amicalement le bras de son jeune assistant qui attendait son baptême, et avisa la silhouette grâcieuse d'Aylay, accompagnée par une femme et une enfant, qui étaient restées en retrait.
Il s'approcha d'elle dans un élan et s'enquit de son bien-être

Je ne vous ai pas vue depuis si longtemps en cette maison qui est la vôtre, chère Aylay... Vous nous manquiez...
aylay a écrit:
bonjour mon père, dis je avec le sourire en voyant scarpia s'approcher de nous..
oui et lausanne m'a manqué ,et la cathédrale et vos préches aussi..
je voudrais vous entretenir en privé, mais avant je dois vous presenter deux personnes très chères à mon coeur
prenant eve par la taille, pour bien montrer le lien qui nous unissez, et florette par la main.
je fis les presentations

eve je te présente le père scarpia que tu ne connais pas encore,et voici florette notre petite protégée
ma chérie tend ta main à notre bon curé...

puis me tournant vers eve ,
voudrais tu amener la petite vers les cierges , je suis sure que le diacre , se fera un plaisir de t'aider à en allumer un pour nous
un long regard de compréhension nous unit un instant..
j'ajoutais pour le père scarpia sachant que eve attendait cela

eve est ma compagne mon père
scarpia a écrit:
Scarpia observa l'exquise famille peu orthodoxe que formait le couple et la délicate enfant. Une larme lui vint à l'oeil qu'il ne réprima pas, et qui coula doucement le long de sa joue.
Je vous souhaite la bienvenue damoiselle en ces lieux de l'Amitié aristotélicienne, et à vous aussi, petit bout de femme...
Vous offrez le spectacle d'un tel bonheur que je me sens débordé de joie, comme lorsque la prière m'envahit et me possède jusqu'à l'extase... Un tel amour ne peut-être qu'un don du Très-Haut !
Je vous trouve adorable... Scarpia lui-même a aimé un garçon de son âge avant son noviciat...

Scarpia se moucha bruyamment, prit Aylay dans ses bras et l'embrassa.
N'est-il pas temps pour vous, au seuil de ses grandes joies qui commencent, de rejoindre la communauté aristotélicienne Aylay ?
Eve_marie a écrit:
Je regarde le père Scarpia timidement, les yeux à peines levés vers lui. Je n'ai jamais vue de prêtre comme Scarpia. Je me dit que mon baptême allait peut-être pouvoir servir à quelque chose finalement...
Bonjour mon père, je suis enchantée de vous connaitre, Malice m'a parlé de vous et de vos prêches, je me rends compte qu'elle avait raison sur vous, cela me réconcilie avec l'église de laquelle je commençais vraiment à douter. Excusez-moi, je vous laisse avec ma belle pour discuter, je vais allumer le cierge pour notre petite Florette adorée. Au plaisir de vous revoir mon père.
Sur ces mots, je pars avec Florette sur le flanc de l'église où étaient posés les cierges après avoir posé sur Aylay un regard chargé d'amour et de tendresse. Comme je l'aime cette femme, me dis-je tout bas. Une fois arrivées devant les cierges, je me penche vers Florette, la prend dans mes bras et l'aide à prendre un cierge et à le positionner sur un des pics. Je met les quelques deniers que je réservais pour manger un morceau dans la petite boite prévue à cet effet, en espérant avoir pu mettre suffisamment, n'en ayant pas l'habitude.
Ma petite, nous mettons ce cierge pour tes parents qui sont au paradis ma petite, ils ne t'ont pas quitté tu sais, c'est assez difficile à t'expliquer, mais nous essayerons petit à petit de tout t'expliquer certainement que le père Scarpia nous y aidera
Je pose une bise sur la joue délicate de notre petite Florette où une larme perlait. Je lui avais fait de la peine mais je trouvais qu'elle avait le droit de savoir. J'arrête là mes explications vue que je ne savais trop comment m'y prendre avec elle de ce côté là et la pris dans mes bras, serrant sa tête contre ma poitrine pour la rassurer et lui donner le plus d'amour possible. Une larme coule sur ma joue en repensant à ce voyage et à la vue de ses parent terrassés en plein champ par cette bande de minables voyous.
Pauvre enfant, nous allons t'aider à aller mieux, nous allons t'aimer de toute notre âme tu verras, nous serons toujours là pour toi ma petite.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:11

aylay a écrit:
un instant je restais immobile à regarder eve et florette alors que scarpia me parlait.
je lui souris et l'embrassais à mon tour avec affection
mon baptême mon pére, oui il serait temps
mais a ce propos
croyez vous que notre union va etre bien vu de l'église?
votre clémence n'est plus à faire mais celle de vos superieurs,?
je voudrais bien oui être baptisée .
mon pére je dois vous dire aussi , les parents de la petite ont été assassinés sur la route ou nous l'avons trouvé

pourriez vous lors d'une prochaine messe avoir une pensée pour le
repos de l'âme de ces braves gens
et en même temps alors croyez vous que nous pourrions faire baptiser florette?
il ne me reste qu' a trouver un parrain ou une marraine

je regardais éve qui se débrouillait tres bien avec florette..
je souriais
dans quelques jours elle s'en occupera à merveille.
mais au fait

eve , es tu baptisée? je me disais que si elle l'était alors samedi ou dimanche prochain
nous pourrions faire à la fois mon baptême et celui de florette
cela serait formidable..et avoir eve pour marraine.
.mon coeur se mit a battre fort , je n'osais y croire,
une certaine crainte quand même dans le coeur compte tenu de mes déboires passés
scarpia a écrit:
Scarpia prit les mains d'Aylay et l'observa tranquillement, le sourire aux lèvres.
Il s'agit de votre baptême, Aylay, de vos baptêmes si vous le souhaitez à toutes trois, et nullement de consacrer une union que l'Eglise ne peut reconnaître.
Ce que l'Eglise pense de votre union n'a aucune importance pour votre foi et votre engagement dans l'Amitié Aristotélicienne.
Croyez-vous au credo aristotélicien Aylay ? Eve y croit-elle ? et Florette peut-elle se prononcer déjà en sa toute jeune conscience ?
Si la réponse est positive, alors le Très-Haut vous a comblé de la grâce de la foi, et vos baptêmes pourront avoir lieu ce samedi ou le samedi suivant, le temps pour vous de vous entourer d'un parrain, ou d'une marraine...
Eve_marie a écrit:
Je m'approche d'Aylay tenant toujours notre petite Florette par la main.
Oui mon amour, je suis baptisée, si tu le désires je serais honorée d'être ta marraine. En ce qui concerne Florette, il faudrait lui demander.
Je me penche vers Florette et lui pose la question. Visiblement, elle n'est pas contre même si je pense qu'elle a du mal à savoir ce que cela signifie.
Mon père, peut-être pourriez-vous lui expliquer mieux que moi en quoi cela consiste.
aylay a écrit:
quand j'entendis eve répondre qu'elle était baptisée.je crus que mon coeur défaille.
je lui pris la main heureuse et me tournant vers le père scarpia
je lui dis :
oui je crois au cresdo , je crois qu'il existe une force divine qui nous enveloppe et nous suit tout au long de notre vie.
je crois en l'amour des personnes, et je crois que l'amour est le moteur du monde..même si parfois la réalité du monde tendrait à prouver le contraire..

eve c'est vrai ces derniers temps avait disons un peu mis sa foi de coté mais je sais que depuis notre rencontre elle a retrouvé le sourire et la foi en l'avenir ,n'est ce pas un signe mon père?
si nous sommes d'accord ,je pense que samedi serait une bonne chose plutot a partir du début d'apres midi pour nous mon père..
eve va donc me servir de marraine et ensemble nous servirons de marraines à florette..
c'est vrai qu'elle ne comprendra peu être pas tout mais je souhaite du fond du coeur la baptiser, sentir la main du très haut sur elle me rassurera.

je soulevais florette qui regardait le père scarpia avec beaucoup d'intêret en lui souriant. et j'enlaçais éve de mon bras droit.
scarpia a écrit:
Scarpia les couva d'un regard illuminé qu'il ne se connaissait pas souvent... Il avait devant lui, la vision de la famille idéale selon Aristote et Christos, de la famille unie par les liens sacrés de l'amour et du don juste de soi...
Il n'avait plus qu'à couronner ces liens en les renforçant par le sacre de l'Amitié Aristotélicienne, par le baptême...

Que vos baptêmes aient donc lieu en notre cathédrale, qui en a tant vu, et qui aspire à en voir encore beaucoup !
aylay a écrit:
comme il avait été convenu avec le père scarpia , eve ,florette ,et moi même entramé dans l'église en ce début de samedi.
je n'aurais pas pu réver plus belle journée, un soleil resplendissait sur la ville,et même si les temps étaient troubles je savais que durant quelques heures , une accalmie salutaire nous permettraient avec florette d'être baptisées.
je tenais éve par la main avec force et persuassion..bien que plus jeune que moi de nombreuses années éve me rendait sereine,contre son sein , florette joliement vétue par les doigts de fée de éve, ouvrait d egrands yeux avide de connaissance..je sentais que cette demeure divine, l'impressionnait..je souriais ..
le père scarpia n'était pas encore arrivé, nous nous avançames au premier rang,.
Malice V. a écrit:
Les filles étaient parties en avant, et Malice ferma la taverne en pestant après son retard habituel.
Elle se refit une laideur, très rapidement, habits du dimanche, souliers avec un joli ruban. De ses cheveux, elle ne fit rien, combat perdu d'avance!!
Enfin, elle arriva à la cathédrale, où elle avait abandonné un jour Scarpia en haut du triforium. Depuis, honteuse, elle n'était pas revenue, mais savait que son ami lui pardonnerait volontiers cette fuite.
Elles étaient là, devant, attendant la suite de cet événement que Aylay avait attendu et espéré bien longtemps. Elle les rejoignit, et alla s'asseoir auprès d'elles, partageant le banc comme si toutes ensemble, elle étaient les membres d'une seule et même famille.
Eve_marie a écrit:
Je regarde Malice arriver dans sa tenue du dimanche. Tenant la main d'Aylay, nous attendions toutes les quatre l'arrivée du père Scarpia assises tranquillement sur le banc. Florette était très sage malgré l'attente, j'en étais très heureuse.
scarpia a écrit:
Scarpia arriva en retard en la cathédrale, évita le portail central, longea la basilique pour emprunter le portail du transept septentrional, puis se glissa dans la sacristie pour se déparer de ses atours trop clinquants de Nonce apostolique
Revêtu de sa bure, de sa corde à nœuds, enfin lui-même, il rejoignit d'un pas guilleret le Chœur et l’autel.
Aylay était là déjà, Florette également. La marraine d’Aylay était à ses côtés. Quelques invités étaient aussi déjà installés.
Scarpia alla les saluer et tapoter comme à son habitude les bras des unes et des autres.
Puis il alla vérifier qu’il avait bien rempli le baptistère de l’eau du lac le matin-même, et prit enfin la parole.

Notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir de deux nouvelles recrues. Ce ne sont pas des inconnus pour un grand nombre d’entre vous ! Ce sont pourtant des âmes toute neuves devant l’amour du Très-Haut qui frappent à la porte ! Qu’elles entrent ! la baignoire fume et l’air se réchauffe !
L’entrée d'Aylay puis tout à l’heure de Florette, car c’est d’elles dont il s’agit, dans la communauté, n'est pas un acte anodin, mais non !
C'est une action qui va engager entièrement ces enfants, car elles sont toutes deux des enfants aux yeux du Très-Haut et de l’Eglise, leurs corps, mais aussi leurs âmes. C’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre. Même la mort ne pourra rompre le lien qui vous unira à la grande famille des Aristotéliciens.
Cet engagement n’est pas un jeu ! Devenir aristotélicien c’est une tache quotidienne et un labeur ardu ! regardez moi, dans quel état j’erre, et vous comprendrez la portée de votre engagement ! On ne passe pas de contrat avec le Très Haut ! Ni avec le salut de son âme ! c’est un don de soi, gratuit, une projection absolue et sans retenue !
Avec le baptême vous allez pouvoir faire le premier pas vers le Soleil, ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approchez-vous devant le baptistère chère Aylay, et répétez votre profession de foi.
Que votre douce marraine, Eve-Marie, baptisée à Saint-Aignan par le Père Kuzcau et Aristotélicienne, témoigne ensuite en votre faveur
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.
aylay a écrit:
je m'approchais intimidée du baptistére
mon coeur battait la chamade, j'attendais cet instant depuis une éternité me semble t'il et enfin le très haut m'avait exaucée.
la tête baissée recueillie , je murmurais à nouveau ma profession de foi

Simplement et humblement je souhaiterai par ce baptême qui représente pour moi une
renaissance, faire partie de la famille de Dieu. Une famille non pour exclure les autres, mais une famille qui rassemble, tous les êtres de notre terre.
Pour oeuvrer en communion avec le seigneur pour le bien de tous , sans faire d’exclusion justement.
Le baptême est une porte ouverte vers quelque chose de plus grand ,de plus puissant,, il permet ensuite de se rapprocher de Dieu tout au long de notre vie jusqu’au jour de notre mort ou alors nous serons unis a lui pour l’éternité car le baptême ne doit pas être une fin en soi,il est l’étincelle qui dot influencer tous les actes de notre vie, et chaque jour qui passe doit être joncher des preuves de notre rattachement à l’esprit d’amour de dieu.
En un mot, le baptême n’est pas un acte gratuit , c’est un don de soi, un don vers dieu, pour lui dire son amour de la vie et de tous les êtres qui vivent sur terre, et l’on doit tout faire ensuite pour ne pas déroger ce précepte et garder l’idée que nous devons faire don de nous même pour la communauté. Le chemin est long et tortueux , et il sera des moments ou certainement , je ne saurais pas être à la hauteur de la tache, mais grâce à l’amour du très haut , au fait que je fasse partie de cette famille,d’amour, je pourrais prendre sur moi et toujours me relever.
je crois en toi Christo et toi Aristote, je désire par ce baptême, faire partie de ta famille d’amour et de bonté.
J’espère en être digne tout au long de ma vie, .

puis je redressais la tête regardais le pére scarpia avec le sourire et me retournais vers eve..et malice.
j'eus simplement unpincement au coeur à la pensée de l'absence de hern.
j'esperais qu'il me pardonnerait ..de ne pas l'avoir attendu
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:12

Eve_marie a écrit:
Je confie Florette aux mains de Malice et m'approche tremblante du baptistère.
Je me place aux côtés d'Aylay, la regarde avec mes yeux les plus doux. Je me retourne vers le père Scarpia

Je témoigne en la faveur d'Alay pour qu'elle soit acceptée dans la grande famille aristotélicienne. Cela fait un très long moment qu'elle le souhaite, aussi, je suis sure qu'elle fera tout ce qu'il faut pour en être digne.
Je serais là pour la guider durant ses moments de doutes afin de lui redonner foi en aristote.

Je prends la main d'Aylay tremblante de mon petit discours étant donné que je ne savais trop quoi dire. J'espère seulement avoir bien exprimer ma pensée
scarpia a écrit:
Scarpia, recueilli pendant ces deux interventions aimantes et dévotes, s’avança vers Aylay et reprit la parole.
Aristote est bon pour ses enfants et il sera toujours là pour vous quand vous aurez perdu le chemin. Vous n’aurez qu’à vous plonger en vous pour vous ragaillardir, et à nouveau, vous courrez à travers les champs une fleur à la main.
Si vous perdez foi, il saura vous pardonner et par sa force il vous donnera le courage et la sérénité.
Votre marraine sera aussi là, avec votre Père Scarpia, pour vous guider vers Aristote.
Ecoutez maintenant l'Ethique à Nicomaque:

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Vous, mon enfant Aylay, qui désire rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
aylay a écrit:
un sourire éclatant aux lèvre s, tenant lamain de éve dans la mienne,
je me retournais pour demander à malice de venir pres de nous avec florette.
quand malice fut à nos cotés, je lui pris à mon tour la main et là entre l'amour de ma vie et ma meilleure amie,
et florette entre nous, d'une voix forte et fort émue
je me mis à réciter le credo de scarpia que je trouvais merveilleusement juste et vrai.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde
Eve_marie a écrit:
Acceuillant Malice et la jeune Florette à nos côtés, je reprends le crédo du Père Scarpia
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde

Je souris à ma belle Aylay, ma filleule désormais devant aristote et aussi la femme qui me fait vivre de sa présence
scarpia a écrit:
Comme c'est beau !!
Approchez-vous maintenant, Aylay, de notre baptistère, notre baignoire ronde en pierre de nos belles Alpes qui entourent la belle vallée de Lausanne, et descendez ces quelques marches.
Vous serez purifiée de votre vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, vous serez baptisée et renaîtrez.
Aidez-moi chère Eve à guider notre agneau.

Scarpia entra dans le baptistère, suivi par Eve. Ils tinrent Aylay et l'aidèrent à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses superbes habits dégoulinèrent d'eau.
Scarpia apposa ensuite sur son front le signe de croix avec l’huile que contenait une fiole qu’il avait en main : le chrême.

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Croix-10
Puis Scarpia fit signe aux deux Aristotéliciennes d’aller chercher Florette. Il la prit dans ses bras et la suspendit délicatement au dessus du baptistère, et trempa doucement ses pieds et son dos, humidifia son front. Elle reçut à son tour ensuite le signe de croix.
Voilà mes amis, mes désormais sœurs, je suis heureux de vous accueillir dans la communauté d'Aristote et je crois qu'il y a quelques personnes qui voudraient vous signifier leur amour et leur joie.
Allons, pendant ce temps, je vais sonner les cloches tout de même pour célébrer ces baptêmes comme il se doit !

Scarpia courut dans le bas-côté méridional pour tirer la corde de Chérubin, le bourdon de Saint Philadelphes.
Bong !Bong ! Bong !
[la croix des croyants: [url=https://i.servimg.com/u/f11/11/10/88/44/croix-10.png]
[quote="Malice]https://i.servimg.com/u/f11/11/10/88/44/croix-10.png][/quote][quote:8044="Malice[/url] V."]Malice avait écouté, assisté à la cérémonie, païenne pour toujours! Néanmoins, elle avait été sensible à la sollenité du moment. Aylay atteignait enfin cet état dont elle rêvait depuis toujours: enfant d'Aristote.
Quand Aylay l'avait prise par la main, récitant le crédo, Malice avait tenté de le marmonner, mais hélas, ne le connaissant pas, passé les trois premières strophes! AH, mais en plus, avec Scarpia qui s'était amusé à changer les paroles, Malice s'était perdue complètement!! Elle avait inventé en marmonnant quelque chose qu'elle avait pensé pas trop éloigné des paroles de Scarpia.
Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué de rien le Miel et la Mère,
Le Paradis, et tous les petits poteaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âne ici et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicolas et de Fétiche,
Expédié pour étaler ...sur ses tartines
Et les doigts divins de l'Univers sur les hommes chahuteurs. Pfff

Plus la prière avançait, plus Malice avait fait semblant d'articuler.. c'était une catastrophe! Scarpia allait finir par la chasser.. mais ouf, non!!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:12

aylay a écrit:
malice venait de faire son numéro ,je n'en attendais pas moins d'elle, une envie de rire me prit mais je fis un effort pour rester concentrée.
enfin le très haut vint sur moi et m' éclaboussé de son amour, je ruisselle,le coeur en féte
avec amour eve et moi serrons fort contre nous notre petit ange florette ..
la douce enfant n'a pas pleuré ,elle sourit même heureuse de ce geste sur son front qu'elle prend pour un jeu..
scarpia va faire sonner les cloches, je respire un grand coup voila enfin je suis une enfant du très haut à present. .
bonc'est pas tout ça les filles,leur dis je avec un grand sourire leur prenant le bras , invitons le père scarpia à la taverne ,je crois qu'on a mérité un bon coup à boire.. je me retournais, sur le sol au fur et a mesure de mon passage des traces d'eau courait de ci de dela
nous nous approchames de scarpia
nous vous attendons en taverne a tout de suite
scarpia a écrit:
Messe du 13 mai de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia avait passé une bonne soirée à la taverne à célébrer les baptêmes d'Aylay et de Florette.
Pourtant son teint était frais et le corps resplendissant sous sa bure ce matin.
Quel était donc le secret de cette tonicité et de cet éclat toujours merveilleux ?
S'il y avait eu de mauvaises langues à Lausanne, le Sans-Nom seul sait ce que l'on irait dénicher dessous l'ingénuité du bonhomme si jeune. Mais il n'y en avait pas bien sûr. Alors chacun savait bien que la foi était le mystère de cette grâce impérissable, enfin jusqu'au pourissement inévitable de l'accumulation des longues années de vie.
Mais enfin, il était là, déjà immense sur sa chaire, les épaules larges et les bras tendus vers ceux qui habitaient son coeur aux côtés du très-Haut, vers ses paroissiens.

Mes chers paroissiens, et tous ceux qui par le hasard, et donc par la volonté du très-Haut, se sont retrouvés en notre église, la mine plus ou moins débarbouillée, par cette journée emplie de nuages, soyez les bienvenus chez vous !
Nous vivons des temps difficiles… au point que le lac ne m’a pas enlacé depuis plusieurs jours dans ses eaux fraîches et vivifiantes pour de saines brassées de joie… c’est dire !
J’entends vos cœurs me répondre intérieurement tous en chœur ! on le sait ! raconte nous plutôt des histoires à dormir debout, chante-nous une berceuse de nourrice.
En voilà une… Un conte de loups méchants… C’est injuste pour les loups qui sont des chiens sans maître, donc des chiens libres, mais bon…
La Lune menace et le Sans-Nom envoie ses sbires dans notre cité même. Ce sont des pauvres créatures inconscientes des actes qu’elles commettent, innocentes des pensées qui les animent. Ce sont des pantins, des créations du Très-Haut perverties par la parole mensongère du Sans-Nom. Mais ils demeurent des hommes et des femmes, quelque part, derrière leurs ricanements, les obscurités et le sang qui les maculent atrocement.
Ah la parole ! paroles, paroles, encore des paroles me direz-vous ?
Il y a paroles et paroles.
Que vaut la vôtre mon Père, me demanderez-vous à tue-tête !
Et je vous répondrai sans coup férir : cessez de me seriner avec vos questions braillardes ! parlez posément, même avec la passion chevillée au corps et à l’âme, et ça deviendra une question passionnante.
Souvenez-vous du grand songe d’Aristote raconté le lendemain matin par le Maître à son disciple Sargas. Je ne vous cite pas tout, mais j’en extrais la substantifique moelle.

Aristote : " (…) J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."
Sargas : "Quel genre de cité ?"
Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."
Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"
Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. (…) Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils (…) par la prière, adressant leurs louanges au Très-Haut qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.
La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. (…) Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. (…)
La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. (…) Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."
Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."
Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."
Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"
Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Mais alors, elle est loin cette cité onirique, qui plus est d’Orient, pour nous qui sommes dans la glèbe au beau milieu des Alpes !
Je vous répondrai ceci. Il n’est pas de hasard. Il est des rendez-vous, pas de coïncidence.
L’épreuve est grande, comme est grande la liberté que le Très-Haut a accordé aux hommes de choisir entre la voie d’Aristote et de Christos, et celle des séides du Sans-Nom.
Mais dans l’épreuve, souvenez-vous du rêve d’Aristote qui est notre horizon. Souvenez-vous de la fatuité des sociétés qui ne placent pas à leur sommet l’Eglise Aristotélicienne.
Allons, terminons ensemble par le chant de ce même credo que nous avons entonné pour la première fois la semaine dernière.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Allons, qui veut aller se pendre les bras à Chérubin, le bourdon de Saint-Philadelphes pour y faire retentir les Bong ! Bong ! Bong !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:14

Genteloïse a écrit:
Genteloïse ayant eu confirmation de la décision, elle se précipita à la cathédrale afin d'afficher la bonne nouvelle à l'attention de Scarpia et des habitants de Lausanne qui, eux, malheureusement allaient perdre un curé bien dévoué, en espérant que des personnes tout aussi passionnées se présenteront pour prendre sa relève.
Inorn a écrit:
Citation :
Nous, Evêques de l'Assemblée Episcopale du Saint Empire nommons conformément aux statuts régissant notre fonctionnement :
Par la Grâce du Tout Puissant et d’Aristote, Messire Scarpia est nommé Archevêque Métropolitain de Moustier en Tarentaise, au sein de cette même Province.

Fait à Rome, le dix-septième jour de mai de l'An de Grâce 1455
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Episjmj5
Toutes mes félicitations !
Félicitations Scarpia, je perds un collaborateur de valeur, mais le diocèse de Moutiers est impatient de votre venue. Tous mes encouragements pour cette nouvelle fonction et pour la poursuite de votre action au sein de la Confédération Hélvétique.
scarpia a écrit:
Scarpia passa la tête par le vantail ouvert de la cathédrale...
Mais c'était bien Sa Seigneurie Genteloïse qui lui rendait visite et placardait une nouvelle!
Il la salua chaleureusement, et en gesticulant un peu trop, il faillit bien déchirer la feuille apposée par les soins de son évêque.

Ah Votre Seigneurie ! sans vous, je n'aurais pas été nommé. Et j'ai besoin de vos conseils avisés sur cette nouvelle mission. Que dois-je faire? dois-je quitter la cure ?
Serai-je digne de cette mission épiscopale ?
J'ai bien de la peine également. Je me suis tellement attaché à vous, aux paroissiens de Lausanne.

Scarpia se sentit tout môme. Il avait beau rouler des épaules dans les couloirs de certains palais, ici, devant Genteloïse et dans sa chère Lausanne, il n'était qu'un simple prêtre mal assuré et humble, pour toujours.
Malice V. a écrit:
Il y avait bien longtemps que Malice n'était pas venue à la cathédrale. Sans Hern ni Aylay, le travail lui prenait tout son temps, et les nuits passées à défendre la ville des attaques incessantes la voyaient revenir au petit matin à l'auberge, épuisée et transie. Elle s'écroulait pour de courtes heures sur son lit bien froid, et s'éveillait à nouveau pour une journée bien remplie, où elle ne prenait le temps de penser à rien. Ni à personne. Et elle se sentait si seule...
Mais aujourd'hui, elle voulait voir son ami, et prenait le chemin de la cathédrale le coeur léger, un petit panier à la main. Discuter avec Scarpia, en buvant un verre de son lait, voilà un petit plaisir égoiste qu'elle n'allait pas se refuser.
Sur le parvis, justement, il discutait avec quelqu'un dont elle reconnut la silhouette. Elle alla les retrouver, tout sourire.
Votre Seigneurie, monsieur le curé..je vous salue!! Je venais m'imposer un peu à vous, Scarpia, il y a longtemps que je ne suis venue trainer un peu dans vos pattes!! J'espérais même que vous auriez une jatte du bon lait de vos vaches! En contrepartie, j'ai amené un biscuit, tout chaud sorti du moule.
Elle exhiba tout sourire le panier odorant, fleurant bon les épices dont le biscuit était composé. Puis elle comprit que les sourires que Genteloïse et Scarpia affichaient ne lui étaient pas destinés. Le pannonceau derrière eux, orné d'un blason, attira son attention. Elle contourna Scarpia, alla sans vergogne lire l'affichette. Elle resta ébahie devant le papier. Tournant la tête vers eux, elle murmura:
Mais c'est où, Moustier en Tarentaise? Vous allez partir?
Elle savait qu'elle aurait du féliciter son ami, et que cette promotion était un honneur véritable, et mérité. Mais seule l'évidence du très prochain départ de son ami la frappait, violemment. Elle s'appuya au grand vantail de bois, et son panier lui échappa des mains. Un postulant de plus au Panthéon des amis perdus, soufflait son esprit égoiste.. Elle battit des paupières, vaine méthode pour chasser les larmes qui venaient très malencontreusement manifester son chagrin. Aussi, elle garda le regard baissé, et d'une voix pas très juste, félicita son si cher ami pour sa nomination.
scarpia a écrit:
Scarpia fut ému de voir son amie ainsi désemparée. il s'excusa auprès de Genteloïse, se baissa et ramassa le panier de Malice. Il huma avec un plaisir non dissimulé les biscuits aux épices si doux et sucrés. Il savait que cette attention allait rendre quelques couleurs à Malice.
Je ne suis pas encore parti... Mes supérieurs m'encouragent à demeurer ici pour des raisons géographiques.
Sinon, pour en revenir à la raison gourmande de votre visite, quelques pots au lait accompagneraient fort à propos vos sublimes oeuvres gastronomiques Malice...
Nous accompagnerez-vous Genteloïse ?
scarpia a écrit:
Messe du 20 mai de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint Philadelphes
Scarpia s’excusa auprès de Sa Seigneurie Genteloïse et de Malice. Il traversa la nef, salua chaleureusement les Aristotéliciens qui avaient déjà pris place, et se dirigea vers l’autel. Il s’abandonna à de longues génuflexions, et le visage radieux, il monta en chaire, après avoir vérifié que l’autel débordait de pains chauds et croustillants et de bouteilles à la robe brune délicieuse.
Planté dans sa bure, le regard embrassant toute la nef, il se lança dans l’exercice de son sacerdoce qu’il aimait par dessus tout, s’adresser aux âmes croyantes, agnostiques ou même carrément hostiles.

Mes chères Lausannoises, mes chers Lausannois, nos chers hôtes,
Nul Aristotélicien, et par là même, nul homme doté de sa pleine raison, ne peut douter que l’âme est une création du Très-Haut.
C’est bien joli me dites-vous ici et là dans les rues de notre exquise cité où s’attardent chaque matin les brumes rétives du lac, qui finissent par abandonner avec regrets nos doux pavés pour de putrides destinées, mais l’âme, il n’y en a que pour elle !
D’accord, elle est immortelle et assurée de se survivre à elle-même dans les félicités du Soleil ou dans les affres de la Lune, mais enfin, elle ne nourrit pas son homme ou sa femme !
Sans le corps, vous ne seriez qu’un insipide ectoplasme, et pas cet homme encore jeune, athlétique et séduisant !
Et vous avez parfaitement raison ! c’est bien pour ça qu’il a créé l’enveloppe charnelle le Très-Haut, avec son estomac qui a si soif et si faim, pour nous donner du plaisir à le sustenter et à lui arroser le gosier.
Alors bien sûr, avec Sainte Boulasse, nous savons ceci :
Il faut boire avec modération et prier avec ferveur.
Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas boire. L’Eglise Aristotélicienne n’est pas un agrégat envieux de frustrés et de trompe-la-vie menée par une bande de prélats impotents, libidineux et avaricieux, dont je serais désormais.
Il vaut mieux la bière dans le corps que le corps dans la bière, ajoutait notre chère Sainte Boulasse, une mâconnaise, une tavernière et une âme légère et profonde, qui fut suppliciée par un roi alaman, un boit-sans-soif, un païen bardé d’idoles grossières et sanguinaires, un certain Childehald.

(…)Childehald (…) prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.
Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Très-Haut et de rejoindre le soleil.

Scarpia s’essuya une larme, et se moucha bruyamment.
Evidemment, c’est une histoire émouvante. Avant de vérifier que la vie c’est de la bonne boulasse, chantons ensemble le credo sur la parole artistotélicienne.
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Et si quelqu’un veut aller sonner Chérubin, le bourdon de Saint-Philadelphes pour y faire retentir les Bong ! Bong ! Bong !, qu’il y aille, j’ai encore un chouïa de peine pour notre Sainte Boulasse…
Efflam2 a écrit:
Efflam traversa la nef est pris place devant, ne voulant pas rater une messe dites par son nouvel archevêque. Il le vit prendre place en chaire, plain d'allant et de foi !
Efflam écouta avec joie monseigneur Scarpia évoque la vie édifiante de Sainte Boulasse, heureux d'appartenir à une Eglise offrant une voie joyeuse vers le salut.
A la fin de la cérémonie il alla saluer son nouveau pasteur :

-Bonjour Monseigneur Scarpia. Ce fut une bien belle cérémonie ! Je suis encore tout retourné de vous avoir entendu évoquer Sainte Boulasse et son éthylique martyre avec autant de fougue ! De plus, après autant de tant sans messe, c'est un plaisir de retrouver le chaleur de la communion aristotélicienne. Merci Monseigneur !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:15

Genteloïse a écrit:
Genteloïse n'aurait manqué pour rien au monde la bonne parole dominicale de Scarpia, d'autant qu'elle était gourmande et qu'elle savait pouvoir partager avec lui et ses fidèles de délicieuses friandises.
Aussi, les prières qu'elle adressa à Dieu, demandant à Aristote d'intercéder pour qu'elle se réalisent, étaient un peu vénales par certains côtés.

Faites en sorte, mon Dieu, que nous puissions conserver prés de nous Scarpia en tant que curé de Lausanne, tout en lui accordant votre bénédiction dans sa nouvelle fonction. Il a les épaules larges. Oui, oui, je vous l'assure, il ne vous décevra pas. Il saura mieux que personne représenter votre église ici et là bas.
A la suite de quoi, Genteloïse repris le Crédo de Scarpia.
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Puis se tournant vers Malice, elle lui sourit et s'approcha d'elle
Malice, je partegerai bien avec vous ces délicieuses friandises :wink: , allez ne soyez pas triste, nous allons le garder encore quelques temps prés de nous. Vous pourrez ainsi toujours lui rendre visite et vous confier à lui.
Malice V. a écrit:
Malice avait écouté encore une fois le sermon de Scarpia avec plaisir et amusement. Elle se demandait si un jour, dans quelques siècles, un curé bâtirait sa diatribe sur Sainte Malice tavernière elle aussi! puis Malice souhaita vivement que non!! Elle ne voulait pas finir noyée dans l'hydromel dont elle raffolait, ni de n'importe quelle autre horrible manière!¨Puis elle avait marmoné en yaourt la prière, qui décidément ne rentrait pas dans son cerveau hermétique, d'autant que Scarpia devait y rajouter tous les jours une fantaisie de son cru, car elle semblait s'allonger à mesure que les messes passaient.
Sa Seigneurie Gentéloïse lui avait fait l'honneur de l'installer à ses côtés pour la durée de la cérémonie. Malice en était flattée sincèrement. Elle se disait qu'avec ces deux là, l'Eglise Aristotélicienne pouvait s'enorgueuillir d'avoir des représentants pour le moins charismatiques! Elle répondit à la proposition gourmande de sa voisine:
Votre Seigneurie, encore un peu, et mon corps non ectoplasmique allait se mettre à gargouiller de faim! Ne laissons pas souffrir l'enveloppe charnelle que le Très Haut a créé pour envelopper notre âme!! Dès que Scarpia aura fini de faire le tour des admirateurs, nous le garderons pour nous seules, en lui volant de son lait, et pourquoi pas du cidre!
Elle jeta un coup d'oeil penaud à Gentéloïse..
Et oui, je l'avoue, si nous perdions Scarpia, j'en serais affligée!! J'aime l'homme comme le curé, l'ami comme l'homme de foi. Mais désormais, je craindrai tous les jours d'apprendre son départ prochain...
En disant celà, elle posa la main sur son coeur, comme pour l'empêcher de se briser de chagrin anticipé.
scarpia a écrit:
Scarpia alla saluer Efflam et lui adressa un clin d'oeil.
Cette courageuse Boulasse ! il y avait longtemps que je n'avais pas lu le récit de son martyre... Je vous dois cette réminiscence émouvante et édifiante.
Mais, venez donc, je vais vous présenter deux personnes d'égale qualité, quoique dans des domaines fort différents.

Scarpia se dirigea vers Genteloïse et Malice, et leur tendit à toutes deux un morceau de pain et un verre de vin.
Que la paix du Très-Haut et l'Amitié Aristotélicienne vous accompagnent et nous unissent !
Zoélie a écrit:
Zoélie, bien épuisée par ces 2 premiers jours en tant que conseillère fédérale, se rendit dans la sainte et reposante église pour y trouver quelque réconfort.
Elle découvrit l'annonce du possible départ du curé de Lausanne et s'effondra tout de go contre la porte du confessional ! epuisée comme elle l'était, elle ne se sentait pas capable d'en dire plus que :

-Ah, non ! Pas ca ! Pas un départ de notre curé !
Aucun autre n'arrivera même à l'ourlet de sa robe de bure ! Hors de question ! Je ne peux y croire. Je ne le veux pas...
Je me demande si on ne peut pas organiser une manifestation devant l'église, meme, pour empécher cela...se demanda-t-elle, au fonds d'elle meme

-hrp.. par ailleurs.. le forum est réparé ou bien ?
Frère Huon a écrit:
Un message arriva à Lausanne, de Besançon ...
Citation :
Scarpia, mon fils, je vous souhaite un
BON ANNIVERSAIRE !
Mgr Huon
scarpia a écrit:
Scarpia découvrit le message, et à la pensée que Monseigneur Huon ait songé à lui, il versa une larme... Décidément, après le récit de Sainte-Boulasse, il devenait bien pleurnichard le Père Scarpia !
Il s'empressa ensuite de dissimuler la missive dans sa bure, espérant que nul Lausannois n'avait eu le loisir de s'enquérir de son contenu tandis qu'elle était affichée à tous les vents...
Puis il prit la rue qui conduisait chez lui, au 3 place Saint-François...
scarpia a écrit:
Scarpia afficha sur le vantail du portail central de la Cathédrale Saint-Philadelphes une annonce qu’il avait soigneusement préparée.
Citation :
Appel à candidature pour la cure de Lausanne
Avec l’accord de Sa Seigneurie Genteloïse, je lance un appel aux Aristotéliciens qui se sentent investis de la mission de conduire les âmes des autres.
Lausanne a besoin de diacres et dès à présent ou à terme d’un nouveau curé.
Le droit canon de l’Eglise Aristotélicienne m’interdit de demeurer longtemps votre curé. C’est donc une opportunité pour celles et ceux qui veulent s’accomplir de se déclarer. Je les accompagnerai s’ils le souhaitent.
Je rappelle ce qu’est un curé et ce qu’est un diacre, tant il est vrai qu’il n’y a pas de diacre ici encore, triple mitre !
Un curé/une abbesse doit être de niveau 3 Voie de l’Eglise : il s’occupe de la messe (IG et RP) et des sacrements (RP). C’est un investissement passionnant ! croyez-en le curé de Lausanne que je suis !
HRP : concrètement, le curé actionne deux fois par semaine un bouton IG qui permet de préparer la messe deux fois par semaine.
Un diacre/une diaconesse peut-être de niveau 2 ou même 1.
Un diacre est un assistant (subordonné) du curé. Il peut l'aider à faire les offices, les sacrements, ... Il sert aussi de remplaçant, et peut donc célébrer tout seul. Il a la capacité de délivrer des certificats de baptêmes (via les registres).
Un diacre est un laïc (sauf si la personne est clerc ), il peut donc porter les armes et être marié.
Le statut de diacre n'est pas définitif, si on s'aperçoit que l'on est pas fait pour cette voie, on peut toujours arrêter.
HRP: concrètement, être diacre est aussi une manière de se familiariser avec le rôle RP de prêtre en attendant d'avoir le niveau 3 (nécessaire à l'ordination IG). Un diacre n'a pas accès à l'interface du curé, il peut donc seulement célébrer les cérémonies RP.
Les candidatures sont à déposer ici ou dans la cathédrale de Besançon dont le diocèse de Lausanne est suffragant. Des salles permettent aux novices de se guider et de se former. C’est un endroit formidable, que je fréquente toujours assidûment.
http://cathedrale-besancon.actifforum.com/
Votre dévoué Curé de Lausanne Scarpia sera à vos côtés.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:16

pako a écrit:
Pako vit l'annonce et décida de s'impliquer pour le bien de sa communauté...
Il fit parvenir à Messire Scarpia une missive.

Citation :
Et bien ce qui est de ma part, je termine présentement un formation de Diacre à l'Archidiocèse de Trèves, il vous sera toujours possible de contacter mes professeurs Messir UterPendragon et Messire lemarque!!
Bien que ma fonction de Grand Maître me demande beaucoup de temps, je peut toujours aider sporadiquement, donc en clair je ne peux être présent 7 jours sur 7, mais je reste disponible pour officier des messe dominicale, baptême, mariage, funéraille.
Si celà vous convient Messire Scarpia, vous n'avez qu'a me contacter!!
Salutations distinguées!!

Pako de Bellcastell,
Grand Maître de l'Ordre de St-Jaques de l'Épée (Santiago)
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Sceauprivee6
scarpia a écrit:
Messe du 27 mai de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint-Philadelphes
Scarpia se rendit en sautillant en la Cathédrale Saint-Philadelphes. Il tenait tant à cette messe dominicale au milieu de ceux qui lui tenaient le plus à cœur, ses paroissiennes et ses paroissiens.
Aujourd’hui, il allait introduire dans l’Assemblée des Aristotéliciens de Lausanne, le diacre Pako, nouvellement nommé par Sa Seigneurie Genteloise, après avoir bien sûr, débouché du cérumen innombrable les oreilles des grenouilles et des sceptiques de la cité.

Chers Lausannoises, chers Lausannois, chers hôtes,
Il n’y a pas à dire, mais c’est mieux en le disant, les gens sont compliqués.
Le plus beau chemin entre terre et lac, c’est le chemin de halage, c’est longer la berge, ce n’est pas de vaines sinuosités sur les versants abrupts et accidentés qui entoure le lac Leman, diantre non !
Lorsque l’on gratte à la porte de votre masure braves gens, ouvrez-vous votre fenêtre afin de proposer à votre hôte ou au passant d’entrer en escaladant la-dite fenêtre ?
Vous commencez à vous dire que je vous escagasse avec toutes ces invraisemblances dont vous n’êtes, ô grand jamais, coutumiers !
Il en est pour la foi comme dans la vie de tous les jours, c'est pas plus compliqué que ça, mes chers enfants !
Qu’est ce que l’Eglise Aristotélicienne sinon la voix de la simplicité, de la raison donc, et de la vérité !
Entendez le marmot Aristote, avant qu’il ne fut saint, démontrer la chose plus brillamment que votre humble serviteur de sa parole.
Aristote à quinze ans était déjà un empêcheur de tourner en rond, pire que le Très-Haut, c’est dire ! Il en faisait voir aux paysans de son coin.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"
Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami." (…) Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."
Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"
Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."
Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"
Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."
Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"
Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."
Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites. (…) Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"
Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."
Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division.(…) Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses. »

A ceux qui prétendent, « abêtissez-vous et vous croirez », voyez comme cet épisode de la vie d’Aristote est le plus définitif démenti.
D’ailleurs, est-ce que l’homme qui va venir à mes côtés après le credo qu’avec allégresse, nous allons à nouveau entonner sous la nef grandiose qui est un appel vers le Très-Haut, est-ce donc que cet homme est un imbécile ?
Ne répondez pas tout de suite mes enfants ! attendez de juger sur pièce ! mais je gage que vous serez ébloui comme jamais !
Allons, déployez vos gorges, bombez le torse, inspirez, et chantons !

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Avant de nous jeter sur la collation prospère du dimanche et de faire bombance, avant même que nous sonnions Chérubin, le bourdon de la Cathédrale, approchez donc messire Pako, notre diacre, et libre à vous de nous livrer ce que vous souhaitez à notre assemblée ou simplement de l’encourager à faire ripaille.
pako a écrit:
Pako s'avanca vers le père scarpia, pris soin de le remercier poue cette belle intronisation, puis pris la parole...
Merci père Sarpia pour cette présantation!
Chers ami(e)s, c"est pour moi un honneur que d'être ici devant vous aujourd'hui, bien que mon verbe ne soit pas aussi excalté que mon confrère ici présent, sachez que je me ferais un devoir de vous servir.
Donc pour tous ceux qui auraient envie de se confesser, ceux là pouront toujours me joindre par m.p et il en va de même pour ce qui est des baptêmes, mariages, funérailles...
Sur ce Mes ami(e)s je vous dis à la semaine prochaine, allez partager cette collation du dimanche, que la paix du Très haut soit avec vous.
Bonne semaine à tous!!
Genteloïse a écrit:
Genteloïse s'était rendue à la cathédrale afin d'assister aux premiers pas Pako qu'elle avait officiellement nommé diacre aux côtés de Scarpia en vue du départ de celui-ci.
Apercevant Scarpia et Pako elle s'avança pour les encourager car elle constatai avec tristesse que les Villageois de Lausanne ne se précipitaient pas à la cathédrale. Et pourtant, ils étaient souvent bien demandeur lorsqu'il s'agissait de les baptiser ou de les marier.

- Scarpia, Pako, je suis trés heureuse de vous avoir confié cette cure. Je vous encourage à poursuivre votre oeuvre pour le bien de ce village. Persévérez, même si vous sentez souvent un bien grand silence autour de vous. La musique de cette maison finira bien par traverser ces murs bien épais.
Puis se tournant vers Scarpia :
J'espère que cette année supplémentaire ne pèsera pas trop sur vos épaules.
Bon anniversaire Scarpia. au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 0009 au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 0017 au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 0018 au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 0023
A une semaine prés, j'espère que vous ne m'en voudrez pas. Heureusement Frére Huon a l'oeil à tout.

En s'en allant, Genteloïse afficha à la porte de la cathédrale le texte suivant
Citation :
A compter du 27 Mai 1455, Pako est nommé diacre de la cure de Lausanne. En tant que tel, il est habilité à dire la messe et à célébrer toutes cérémonies relevant de la pratique du culte de l'église aristotélicienne.
En attendant la nomination du nouveau curé qui sera amené à remplacer Monseigneur Scarpia amené à nous quitter puisqu'il a été nommé tout dernièrement Archevêque Métropolitain de Moustier en Tarentaise, Pako exercera à ses côtés.
Habitants de Lausanne, soyez bénis et j'espère que vous lui ferez untrés bon accueil.
Sa Seigneurie, Genteloïse, évêque de Lausanne.

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Eavertst7
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:16

pako a écrit:
Pako qui discutait avec Scarpia, vit Damme genteloïse arriver dans l'église elle s'avança vers lui et le père sacarpia pour discuter avec eux, après avoir écouter Son évesque, pako lui répondit...

Monseigneur Genteloïse, je suis très honoré de votre présence en ces lieux, Soyez assuré de mon dévoument envers les paroisiens de Lausanne ainsi que notre Sainte Église...

Merci de la confiance que vous m'accorder!!

Puis se retourna vers Scarpia pour le remercier à son tour.
Merci père Sacrpia pour votre aide précieuse , que le Très Haut vous accompagne dans vos nouvelles fonctions!!
scarpia a écrit:
Scarpia donna un gentil petit coup de coude à messire Pako, et lui chuchota doucement...
Non pas Monseigneur Genteloise, mais Sa Seigneurie Genteloise, n'as-tu pas remarqué son exquise silhouette féminine ?
Il ajouta à voix haute.
Merci pour tes encouragements Pako ! J'ai fort à faire, mais je peux encore être utile ici, à tes côtés, le dimanche surtout, en attendant le nouveau curé...
Puis il salua Pako, et s'en fut vers les lendamains qui, toujours, on le sait bien ou on l'espère, chantent...
neocor a écrit:
Un homme âgé, vouté et visiblement très triste hésite à entrer dans le Lieu Saint, se décide...
Cet homme, habitant Sion dont l'Eglise est vouée au tourisme, est venu chercher quelque réconfort à l'orage qui tourmente son Ame...
Cet homme a nom Neocor : Il a, voici quelques heures été destitué de sa fonction de Curé de Sion par un Archevêque qui n'avait à lui reprocher que d'être ce qu'il était.
Humblement, il se signe et se mêt à prier. La prière est quelque chose de très personnel aussi ne saura-t-on jamais ce qu'il soumit au Très Haut ! Pourtant, ceux qui se mettront à l'emplacement où cette prière fût faite avec ferveur, entendront-ils la Voix de l'espérance, de la contririon et de la Mort qui habitait déjà le Prieur...
scarpia a écrit:
Messe du 3 juin de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint-Philadelphes
Scarpia ouvrit grand les vantaux du portail central et entra d’un pas décidé dans la cathédrale. Il traversa la nef à une vitesse inconnue dans les annales basilicales, et bondit sans coup férir sur la chaire.
Il avait salué de manière expéditive les paroissiennes et les paroissiens qu’à l’ordinaire, un bien bel ordinaire il faut le reconnaître, il embrassait chaleureusement, avec autant de ferveur qu’un ou deux piliers qu’il ne ratait jamais de se prendre, quand il progressait dans la nef. Mais là, il les avait raté tous.
On allait voir ce qu’on allait voir ! on allait entendre ce qu’on allait entendre ! voilà ce que dans leur for intérieur, certains Lausannois se disaient…

Mes chers Lausannoises, mes chers Lausannois, et tous nos hôtes qui sont aussi chers à notre Eglise,
Vous le savez, « il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent… »
Les murs de Lausanne, les tours de sa cathédrale, s’étendent démesurément sur toute la vallée et sur le lac. Les ombres sont grandes en cette période où la lumière s’attarde longuement tous les soirs, et nous réchauffent le corps et l’âme.
N’est-il pas temps de vous parler enfin des ombres, des ombres menaçantes j’entends, pas des ombres de Lausanne, pas de la roupie de sansonnet ! alors parlons de l’Ombre, et plongeons dans le doute…
Tremblons ensemble et rions !
Entendez donc l’histoire des Sept contre les Sept. C’était dans les temps anciens, et pour les Béotiens, rappelons que c’est narré dans la Pré-Histoire VI - La punition.
Plantons le décor ! Le Très-Haut veut éradiquer Oanylone, la ville maudite des hommes qui se vautrent dans les péchés et ont sombré dans l’innommable abysse de l’humanité.


La Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre le Très-Haut, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.
Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.
Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition du Très-Haut. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. (…) Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence. (…)
Mais le Très-Haut vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.

On voit par là que la Créature Sans Nom dont on nous rabâche les oreilles depuis notre enfance lactée et sucrée comme si c’était un grand méchant loup, est un être d’un grande couardise ou un sage qui accepte de « mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente » !
Alors, existe-t-elle vraiment encore l’Innommable Créature à l’heure des somnolences attardée de notre messe dominicale ?
Doit-on la craindre ? évidemment non ! elle nous inspire même la pitié. Les hommes sont bien plus grand qu’elle ! ceux qui l’ont suivi ont été plus loin qu’elle, ont été des ombres bien plus féroces ! et ceux qui lui ont résisté ont été eux-aussi des géants, mais lumineux ceux-là victorieux grâce au Très-Haut !
L’humanité est immense, dans ses vertus comme dans ses péchés ! alors la Créature Sans Nom, le souffle d’un credo suffit à l’épouvanter !

Je crois au Trés-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.
Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et de Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

J’invite notre frère Pako et notre frère Farland à m’accompagner dans le partage avec vous tous, mes chers Aristotéliciens, de nos onctueuses brioches et notre vin délicat.
neocor a écrit:
Du fond de l'Eglise, encore sombre à cette heure matutinale, dissimulé derrière le pilier septentrional, Neocor observait Monseigneur, qui officiait.
La foule était nombreuse, les habitants de Lausanne avaient un amour immodéré et pieux pour leur Curé, archevèque de surcroit...
Le visage baissé, légèrement vouté par la fatigue de cette longue marche qu'il avait entreprise, il entendait monseigneur célébrer en ce 3 juin 1455. Quand vint la prière, ne voulant point se faire remarquer, il chanta dans son coeur avec allégresse la louange au très Haut. Scarpia lui avait pardonné ses pêchés... Le Tout Puissant ferait-il de même ?
Avant que les fidèles abandonnent leur place, il quitta le Lieu Saint et sortit sans bruit par la petite porte, laissant quelques écus sous la statue de Christos. De l'extérieur, il entendit les pas des fidèles, le son était feutré, et il courut aux portes de la ville reprendre sa marche pénitente vers sa destination éloignée. Il ne voulait en aucun cas perdre de sa mêmoire le visage profondément illuminé de l'Officiant...
farland a écrit:
Farland assistait à la messe toujours subjugué par cet athlète de la prose, mis ou diantre allait chercher tout cela.
Se receuillant il pria pour l'avenir de Lausanne et de ses paroissiens.
pako a écrit:
Pako qui avit écouté religieusement l'homéli du père Scarpia, récita le credo, puis à la demande du père Sacrpia, pako pris des brioches et du vin et en fit la distribution au fidèles...
Malice V. a écrit:
Malice n'était pas là pour les brioches ou le vin délicat, encore qu'elle n'eut point craché dans la soupe, si elle avait déjà été baptisée. Elle était là pour entendre Scarpia, dont elle jaugeait l'humeur au tranchant de ses sermons.
Eh bien, il était en pleine forme!! Elle sourit à l'énoncé du crédo, se disant que jamais elle ne saurait d'ici son baptème, en retenir les paroles qui changeaient au gré des humeurs de l'archevèque, même si elles prenaient des allures poissonnières.
La présence des très laconiques Pako et Farland annonçaient les temps du changement, et Malice eut le coeur serré à l'idée que Lausanne perdrait son fantaisiste curé bien aimé. Elle soupira, et regarda autour d'elle. Là haut, le triforium et les vitraux, la croisée du transept, la chaire, et là le lumineux tableau de la femme et de son enfançon, qui l'émouvait tant... tout ici était imprégné de Scarpia et de sa personnalité si particulière.
Du coin de l'oeil, elle vit Neocor sortir par la porte latérale cachée derrière les piliers du bas côté. Elle avait assisté à une querelle entre Scarpia et lui, le jour où elle avait demandé le baptème à Scarpia, et espérait sincèrement que leur conflit s'était aplani. Malice détestait les conflits, engendrés par Leviathan, sans doute? Elle ricana!! Si elle commençait à enrober ses ressentis par une explication toute Aristotélicienne, elle était perdue pour le paganisme!!
Allez, elle allait retrouver Sainte Barque et Sainte Tanche, qui allaient affronter l'Innommable Hameçon et son Disciple l'Epuisette!
aylay a écrit:
ne voulant pas me faire remarquer,je m' étais glissée dans la cathédrale ,par la petite porte et m'étais assise derriere un pilier non loin d'un petit homme fort recueilli..
je venais de passer la matinée à errer sans but dans les rues de lausanne,mais mes pas malgré moi venaient me ramener ici dans cette sainte batisse.
je réalisais que le père scarpia n'en avait plus pour très longtemps à officier dans notre ville, cela me fit mal lui qui se montrait si humain envers nous tous...
j'avais les yeux rougis d'avoir trop pleuré.
je revoyais mon baptême, depuis je n'avais plus eu l'opportunité de revenir accaparée que j'étais par eve et florette.
je le regrettais a présent
...
très haut
tu donnes et tu prends à ta guise , et on ne peut rien à cela..
donne moi simplement la force d'aller de l'avant
tu m'a donné l'amour tu me le reprend à nouveau ,
qu'il en soit ainsi
.
j'écoutais l' homélie de scarpia,comme à chaque fois je me sentais plus sereine.
oui il me faut puiser en moi tres haut la force de poursuivre ,la vie est plus précieuse que tout quoi que l'on en dise et je ne baisserais pas les bras ...
ayant aperçue malice,je ne savais plus qui gardait florette.

il me fallait vite rentrer à l'auberge... ma place était la bas
j'eus une pensée pour hern, je jetais un oeil de tout coté
je savais néanmoins que ce n''était pas dans cette église qu'il viendrait se réfugier...
il me fallait le retrouver coute que coute , mon ami , mon frère..
.je n'avais pas le droit de l'abandonner. je n'avais qu'une crainte que lui aussi quitte lausanne à jamais.
prise de remords de n'avoir pensé qu'à mon propre chagrin,je sortis apres une derniere génuflexion de l''eglise sans faire de bruit avant la fin de la messe.
scarpia a écrit:
Le Baptême de Malice Vorkosigan le 6 juin 1455 en la Cathédrale Saint-Philadelphes de Lausanne

Scarpia marchait gaillardement à travers Lausanne jusqu’à la Cathédrale, accompagné des deux coursiers qui ne le quittaient guère plus, toujours prompts à porter les missives de l’Archevêque aux quatre coins de son diocèse ou à Rome ou ailleurs, et qui, pour l’occasion, soufflaient à pied, nostalgiques déjà de leurs intrépides montures, et s’étaient fait porteurs d’eau pour l’occasion.
Scarpia donc devait bien se l’avouer, tandis qu’irrésistiblement il sifflotait, la cérémonie qu’il allait célébrer avait un sens fort singulier et l’animait comme jamais.
Et pourtant, tous les sacrements étaient pour son âme une joie et maintes fois, son cœur s’était attendri et ses larmes avaient coulé. Il était désespérément sensible. Mais cette fois, c’était une âme farouche qui s’était éveillée au Très-Haut, qui avait entendu à travers ses homélies la sagesse d’Aristote et le bien-fondé des enseignements de Christos. Et cette personne pleine de douceur et de générosité, de malice aussi, était une amie chère et indéfectible, que les habitants de Lausanne aimaient autant que lui-même l’aimait.
Il battit des mains devant le portail central de Saint-Philadelphes, puis se recueillit un long moment devant le trumeau ouvragé qui représentait Aristote.
Ses deux serviteurs posèrent leurs sauts fumants et l’imitèrent.
Puis Scarpia se redressa, ajusta sa robe de bure, et fit signe à ses deux compagnons d’entrer.

Allez remplir le Baptistère mes amis, je reste ici pour attendre l’heureuse élue et sa marraine. Le ciel est si clément aujourd’hui, comme si le Très-Haut se réjouissait de l’agrandissement de la famille aristotélicienne.
Il sourit et attendit, observant Lausanne, cette cité qu’il avait tant aimée, et qu’il quitterait forcément bientôt.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:17

Malice V. a écrit:
C‘était un jour différent pour Malice . Elle allait être baptisée.. cela la laissait encore bien rêveuse. C’était un calcul, c’était spontané, c’était par erreur, c’était réfléchi, c’était tout et son contraire à la fois..
Elle entra dans la vaste cathédrale, solide complice de toutes ses rêveries. Aujourd’hui, elle en serait la reine, aujourd’hui, elle en serait le cœur. Elle eut envie de s’enfuir, et reculant de trois pas, amorça sa fuite. Mais elle se trouva stupide. Si spontanée avait été son désir d’être baptisée que forcément, l’envie était ancrée en elle, même si ce jour, elle était bien cachée !
Elle entra par la porte latérale, longea les bas côtés vers le transept..
Encore personne ici.. elle s’avança, alla allumer un cierge et pria qu’Aristote l’empêche de prendre ses jambes à son cou ! Puis la magie de la belle cathédrale prit possession d’elle, les lumières des bougies, l’odeur de l’encens, le froid ambiant et Malice retrouva sa sérénité.. presque !
Elle alla s’asseoir sur un band, et courba la tête, tentant de se rappeler les paroles du credo. Mais celles ci s’étaient envolées avec les pigeons qui picoraient le grain offert sur le parvis, et Malice eut des sueurs froides, à s’apercevoir qu’elle ne pourrait jamais se rappeler le moindre mot de tout ce qu’elle devait dire !
aylay a écrit:
aujourdhui mon amie , malice allait être baptisée ,quel exploit en soi ..
si elle m'avait dit cela il y a quelques temps je ne l'aurais pas cru ,
j'etais heureuse pour elle , sa foi était un peu particulière peut être pa s aussi traditionnelle que ce qu'il faudrait mais elle avait la foi c'etait sur .
heureuse je m'étaisvétue avec soin.,je nevoulais pas faire honte à malice en tant que marraine
alors que je me dirigeais d'un bon pas vers la cathédrale, j'etais en reflexion de me dire s'il serait possible de boire un peu de vin de messe , il parait qu'il etait fameux .
jevis scarpia sur le seuil de l'eglise en attente
malice n'était pas encore la ,j'etais surprise j'accélérais lepas
et me re trouvais face au père scarpia

bonjour
malice n'est pa la ?
hern a écrit:
Mercredi 06 juin, c'était bien la datte qu'il avait retenu, le baptême de Malice, il savait qu'elle aimait ce lieu , mais de la a se baptiser....... mais bon il n'était pas là pour juger, mais pour l'accompagner dans son choix.
18h lui avait dis Aylay, il n'était pas en avance aussi c'est au pas de charge qu'il parcouru les rues de Lausanne pour rejoindre la cathédrale.
Parvenu sur le parvis ,il vit Aylay en discussion avec Scarpia.
Il ne devait donc pas être si en retard que cela , il devait avoir mal compris l'heure tout bonnement.
Aylay tu es là fort bien, père scarpia bonjour, Malice n'est pas encore arrivée?
scarpia a écrit:
Scarpia salua les deux amis, une fort belle moitié des Quatre ! Il était aussi surpris qu'eux. Malice était donc en retard ? celà ne lui ressemblait guère...
Entrez donc vous recueillir en l'attendant mes amis. Je vais demeurer là pour l'attendre.
Malice V. a écrit:
En attendant Scarpia et Aylay, Malice regardait autour d'elle, châle serré sur ses épaules.. Elle sourit en se disant que le bourdon sonnerait pour elle.. Quel honneur! Elle murmura: Bong, bong.
Et même, elle mourait d'envie d'aller se suspendre à la corde, d'y peser de tout son poids tandis que la grosse cloche sonnerait à toute volée, enlevant Malice dans un envol de jupes et de jupons, l'emmenant dans les airs du clocher, et la laissant retomber comme un oiseau se pose.
Elle se retourna.. mais que faisaient les autres?
hern a écrit:
Bon allons y donc aylay alors. Nous vous laisson guetter Scarpia dans ce cas.
Tendant son bras à aylay ils pénètrent tous les deux dans l"édifice.
Ce qui frappe en premier en entrant dans ce lieu est le silence qu'il y règne, un silence apaisant, une impression de calme que rien ne peut troubler.
Assez peu habitué à venir en ces lieux, il suit Aylay , se rappelant que très vaguement les us et coutumes de l'endroit.
Il murmure à Aylay.
On se met ou, tu connais mieux les règles de ce genre de choses que moi.
aylay a écrit:
au bras de hern,nous laissons le pere scarpia et entrons dans l'eglise et nous avançons vers l'autel de manière à etre tout pres .
je suis heureuse d'avoir mon ami hern a coté de moi , mais soudain que voyons nous malice assise en attente un peu palote
mais qu'est ce que tu fais la scarpia t'attend devant le parvis ?
je me met a rire
va donc luidir e
il va criser ..ahahha
hern c'est pas etonnant de malice ,elle en rate pas une ,et juste aujourdhui ..
Malice V. a écrit:
Malice vit arriver ses amis, son soutien, et les embrassa fougueusement! Les voir fit relacher sa concentration, et elle alla les supplier...
Vous êtes là, j'ai tellement peur!! Je sais plus, je ne sais plus rien!! Les prières, mon petit texte, tout!! tout oublié!! Faites moi vite réviser!! Ca commence comment, le crédo? Et si on annulait tout? Allez, on rentre à l'auberge, d'accord?? Oh la laaaaaa!!!
scarpia a écrit:
Après un long moment de recueillement et d’attente sur le parvis, Scarpia se redressa un peu vivement, se prit les pieds dans sa bure et s’étala de ton son long sur les pavés.
Il se releva en riant. Il avait toujours été un chouia maladroit.
Malice était forcément déjà là. Elle lui avait joué un de ses fameux tours en se glissant discrètement dans la basilique. Peut-être même était-elle arrivée la veille, et s’était-elle installée avec d’amples provisions de biscuits et de lait, pour en grignoter à qui mieux mieux, parmi la statuaire pieuse de la Cathédrale, en récitant les credo qu’elle récitait avec un talent ineffable.
Il passa donc le vantail ouvert de sa belle église de Lausanne, et il réprima un éclat de rire. Malice était là, près de l’autel, et comme il s’approchait, en s’abandonnant à ses génuflexions qui le rapprochaient délicieusement de l’émotion sacrée qu’il retrouvait comme sans doute un homme retrouve la femme qu’il aime, après une courte absence, et rêve de se balader avec elle, bras-dessus, bras-dessous, il remarque la nuque tendu de son amie. Elle rêvait. Au baptême ? au soleil ?
Scarpia se porta à sa hauteur et lui tapota doucement l’épaule.

Bonjour Malice… êtes-vous prête ? êtes vous sûre ?
aylay a écrit:
malice est dans tous ces états
bon hern va chercher scarpia
elle deconne plein tube
la je 'm'en occupe
et je prend malice dans mes bra s
calme toi assied toi et respir e
cava bien se passer ce n'est qu'un baptême , tu ne risque rien
..
je souris à mon amie quand scarpia arriva dans notre dos
Malice V. a écrit:
Accrochée comme une noyée dans les bras de Aylay, Malice entendit un "splash" mais n'y preta pas attention!
Je ne risque rien, facile à dire!!! Et si je faisais une bêtise??
Quand on tapota sur son épaule, elle sursauta comme si elle avait vu une araignée géante descendre du triforium! Se retournant vivement, elle soupira en voyant le visage bienveillant de son ami Scarpia!
Citation :
Bonjour Malice… êtes-vous prête ? êtes vous sûre ?
Elle resta sans savoir quoi répondre, un instant.. Boarf, prête..... à m'enfuir!Puis sous son regard chaleureux, elle revit leurs discussions, leurs petits gouters en discutant des affaires qui les passionnaient, elle vit l'insondable confiance que Scarpia mettait en elle. Elle releva le menton..
Oui, si je dois être prete un jour, c'est maintenant!
scarpia a écrit:
Que d'expressions dans son visage en quelques instants...
Réflechissez bien Malice ! ce n'est pas la hache d'un bourreau que vous allez affronter, c'est simplement l'accomplissement de votre conversion. C'est votre choix et en même temps, la volonté du Très-Haut. C'est un moment de bonheur...
Scarpia observa Aylay qui tenait encore son amie, et ses bras avaient les gestes de l'apaisement...
hern a écrit:
Hern prend la main de Malice en lui faisant un sourire rassurant.
Allez tout va bien se passer, ce n'est qu'un baptême après tout, pas plus, il ne peut rien t'arriver de mal , nous sommes là.
Père scarpia sera indulgent j'en suis sur si jamais tu te trompe un peu dans les paroles, ai confiance.
Déposant un baiser sur sa joue , serrant sa main, il se recule un peu laissant scarpia commencer a officier.
Malice V. a écrit:
Elle affronta le regard de Scarpia, clair et limpide, et c'est le menton haut qu'elle répondit:
Scarpia, pardonnez mon anxiété passagère. Seule dans l'église, je me suis fait un monde de cette conversion. Et en effet, c'est un monde nouveau qui s'ouvre à moi..
Pour se faire pardonner, elle glissa sa main dans celle de Scarpia, et la serrant fermement pour appuyer ses dires, elle répondit encore:
Baptisez moi, Scarpia, je le veux!
scarpia a écrit:
Scarpia prit la main de Malice.
C'est un grand jour pour vous mon amie, mais c'est en même temps un jour comme les autres pour le monde créé par le Très-Haut. Tout va chenger pour vous car vous serez désormais porteuse du message aristotélicien que déjà vous connaissez. Et rien ne va changer car votre vie honore les attentes de l'Eglise, et vos amis ne cesseront pas d'être vos amis. Et votre Scarpia sera toujours à vos côtés...
Et, tiens, c'est vous-même qui sonnerez tout à l'heure Chérubin...

Il lui adressa un clin d'oeil et alla vers l'autel, non loin du baptistère...
scarpia a écrit:
Ah quelle est bien belle notre Cathédrale, que ses dalles sont fraîches et que son baptistère fait envie !
Aujourd'hui, notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir d’une nouvelle grenouille de bénitier. Ce n’est pas une inconnue pour chacune et chacun des habitants de Lausanne ! C’est une femme rare, juste et fidèle ! Une femme ancrée dans ses convictions, et pourtant capable d’en changer ! c’est une personne inouïe !
C’est une âme toute neuve devant l’amour du Très-Haut qui frappe à la porte ! Qu’elle entre ! la baignoire, notre baptistère, fume et l’air se réchauffe !
L’entrée de Malice dans la communauté, n'est pas un acte anodin ! Finis les soirées arrosées, les escapades poissonnières, les déjeuners de tanches sous le soleil qui burine les peaux dénudées ! désormais, ce sera le recueillement à toute heure !
Je plaisante
La baptême n’est pas une petite mort, c’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre, une entrée fracassante dans la vie, enfin !
C’est l’engagement dans la vie, et c’est l’engagement d’une vie. C’est un don de soi, gratuit, une projection absolue et sans retenue vers l’infini, vers le savoir d’Aristote, vers la sensibilité à fleur de peau de Christos, vers le mystère du Très-Haut !
Avec le baptême vous allez pouvoir faire le premier pas vers le Soleil, ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approchez-vous devant le baptistère chère Malice, et répétez votre profession de foi ou inventez-en une autre, avec ardeur, puisque c'est le premier jour de votre vie nouvelle !
Que votre marraine, Aylay, baptisée ici même, témoigne ensuite en votre faveur.
Et que Hern, et les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.
Malice V. a écrit:
Chérubin? le bourdon? Elle eut envie de rire, betement, enfantinement, de joie.. Elle avait toujours ses envies d'enfant.. marcher sur un trottoir en imaginant que le caniveau est un gouffre insondable dans lequel il ne faut pas tomber, jeter une motte de terre au milieu des pigeons pour les faire s'envoler dans une roucoulade affolée, faire ricocher des galets dès qu'elle était au bord du lac..
Elle suivit Scarpia, impatiente de la suite de la cérémonie, maintenant!
Elle écouta son ami commencer à officier , attentivement, sourire aux levres..
Grenouille de bénitier, il y allait un peu fort.. Au mieux, tanche d'aquarium.. Elle rougit à écouter Scarpia énoncer des qualités, mettant aussitot en opposition au fond de sa petite tête ses défauts.. N'aurait il pas fallu pour faire bonne mesure en parler aussi? Mais elle remercia d'un sourire content son ami, sachant qu'il pensait ce qu'il disait d'elle. Comme il plaisantait, elle se détendit de plus en plus, trouvant soudain normal, et évident d'être présente ce jour. Son accès d'inquiétude s'était évaporé comme l'eau du lac au soleil d'aout..
Voilà, on y était !
Scarpia était devant elle, grave et gentil, et attentionné à la fois. Il savait tant de choses sur Malice, ses doutes, ses questions, son ambition..
Sans lui, jamais elle n’eut même songé à entrer dans la cathédrale sinon pour se rafraichir un jour de canicule !
Sans lui, jamais elle n’eut pu s’intéresser à cette étonnante religion, qui soulevait tant d’objections, chez Malice même ! Mais il avait su y faire, avec patience et persévérance . Malice était fière et reconnaissante que ce soit lui qui la baptise ! Mais il fallait qu’elle parle ! Calme mais tout de même émue, la voix tremblotante, elle chevrota :
Excusez moi mon père, je vais vous relire ce que j’avais déjà dit, car je viens d’oublier le discours que j’avais préparé.
Elle déroula un petit parchemin, où d’une écriture serrée, elle avait de nombreux jours avant, un siècle sans doute, écrit avec forces ratures sa profession de Foi. Elle lut, et au fur et à mesure qu’elle lisait, elle regarda Scarpia dans les yeux, ses mots lui revenant comme une fontaine coule, s’adressant à lui le plus sincèrement, reconnaissante de si bien l’écouter !
Je crois que le baptême est la porte d’entrée dans la Famille d’Aristote, et que le reste de notre vie peut servir à approfondir et appliquer les préceptes menant à l’accomplissement de cette Foi. Et c'est gràce à vous, mon père!
Vous m’avez montré l'inutilité de la vie, et paradoxalement son importance primordiale! Vous m’avez fait comprendre que même si je ne sers à rien sur cette Terre, mon existence est essentielle si je donne mon amour, offre mon aide!
Vous me demandez d’exprimer ma foi profonde pour les forces de l’esprit. Vous dites que tout est la volonté d'Aristote, je disais que tout est le fruit d'un hasard. Est ce qu’ Aristote orchestre le hasard? J'ai toujours cru profondément en ce hasard qui pave nos routes de surprises et d'épreuves, d’amour et d’amitiés et qui nous obligent à infléchir le chemin que nous nous sommes tracés. Le hasard, que personne ne songe a appeler destin. Et le hasard vous a mis sur ma route, et le destin m'a fait entendre vos paroles. Est ce cela l’Action Divine ? Je pense enfin que oui !
Il y a mes yeux maintenant de la spiritualité là où je ne voyais que l’inéluctable résultat de la roue du temps.
Oui le baptème est une renaissance, car il me semble qu'enfin, au lieu de subir ce hasard de façon fataliste, je vais l'accepter avec joie, sachant que c'est la vlonté du Très Haut.
Sans doute le chemin qui me mène sur la voie d’Aristote est un chemin détourné, et sans doute ce chemin est pavé d’intentions inavouables, ou peu recevables et non ce chemin de halage au tracé plat et lumineux que vous préconisez, dans vos sermons. Mais je veux l’emprunter toutefois.
Je voudrais rejoindre la grande famille aristotélicienne, car je crois que « l’Amitié est le fondement de tout Amour, l’Amour du Très-Haut, de son prochain, de son âme-frère ou de son âme-sœur. L’Eglise est une communauté fraternelle. » En cela j’ai Foi !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:18

aylay a écrit:
j'avais écouté les paroles du père scarpia avec beaucoup d'attention
puis malice entama sa profession de foi
j"étais derriere malice, prés d'elle j'étais si heureuse d'entendre ses paroles
,j'avais les larmes aux yeu x, malice qui d'habitude me faisait rire à me tordre le ventre , m'émouvait plus que de raison.
lorsqu'elle eut fini et que je la vis pousser un soupir de soulagement je m'avançais à mon tour prés d'elle et regardant scarpia

je dis ce ci
je crois mon père ,que ce jour est un grand jour car malice est unique ,et le très haut accueille en son sein, une bien belle part de lui même.
chaque jour depuis que je la connais , elle' n 'a oeuvré que pour l e bonheur des autres elle a tenté d'aider les autres et je sais la connaisant qu'elle tire les personnes vers le haut
le haut ,le trés haut
du petit vagabond , ignorand et timide, de l a jeune fille effarouchée, du noble unpeu guindé , de la brute épaisse , elle extirpe sans cesse le meilleur de chacun. elle a un don mon père et seul le très haut a pu lui donner ce don.
personnequi connait malice ne peut rester indifférent a ce qu'elle est , a ce qu'elle transmet comme idée ,idée de partage et de solidarité comme si une aureole bienfaitrice planée au dessus d'elle
bien sur malice est loin d'être parfaite
et là vlan un coup de coude d e malice faillit me faire crier de surprise. je poursuvis néanmoins
mais le très haut ne cherche pas la perfection juste des coeurs vaillants et solides pour porter la bonne parole
et la croyez moi mon père il a trouvé une bien belle ambassadrice .

je regardais malice , un grand sourire aux lèvres et je fis un pas en arrière , j'en ai fini avec mon témoignage mon père
scarpia a écrit:
Hé oui, la Malice, c’était une sacrée recrue pour les batraciens adulateurs du grand bénitier de Saint-Philadelphes. Elle allait en éclabousser des fatigués, des pas réveillés et des engoncés dans leurs petits train-trains pas cajoleurs.
Scarpia s’avança vers Malice et reprit la parole.

Aristote est la bonté même pour ses enfants, une bonté exigeante et tolérante à la fois. Toujours, il sera là pour vous, comme une lumière tutélaire, irradiante, quand vous aurez perdu le chemin. Sans avoir à l’astiquer, il sera ce phare permanent dans les flots agités où parfois la vie vous conduira. Vous n’aurez qu’à sortir la tête de l’eau, à quitter vos oripeaux pour vous ragaillardir, et à nouveau, vigoureuse vous glisserez dans le jour éclatant des promesses de l’aube.

Si vous perdez foi, il saura vous pardonner, non sans vous avoir secoué avant, et par sa force il vous donnera le courage et la sérénité.
Votre marraine sera aussi là, c’est là toute son utilité, et votre humble ami, le Père Scarpia, pour vous guider toujours vers ce phare de la pensée et de la foi, vers Aristote.
Ecoutez maintenant l'Ethique à Nicomaque que tant de lectures n’ont pas usé, tant ses mots, plus ils sont expirés, deviennent inusables:
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Vous, mon enfant Malice, qui désire rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous, avant que vous vous immergiez dans le baptistère.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et toutes les tanches et les brochets de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici, ailleurs où l’herbe est plus verte, et à la toute fin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.
Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde ! surtout moi !
Malice V. a écrit:
Malice avait été émue à coeur en entendant les paroles d'Aylay à son sujet. Elle avait là une merveilleuse amie, et espérait que personne ne saurait trouver la façon de les séparer! Pour cacher son émotion, elle eut besoin de faire l'andouille, et donna un coup de coude, et allait meme lui marcher sur le pied; las, la coupine avait senti venir le vent, et s'était reculée!
Le petit intermède avait un brin atténué son émotion.. Aylay comme marraine, c'était du miel et du citron mélangés, une douceur un peu piquante, juste mélange de qualités. Oh, oui, Malice adorait son amie!!
Scarpia reprit son office, et Malice se retourna encore une fois pour sourire à Aylay. Elle écouta l'éthique à Nicomaque, y trouvant une simple justesse. Et puis ce terrible credo à réciter arriva!
Misère...
Elle se lança, comme elle put! Au lieu de répéter betement, elle prononça un crédo dans lequel elle mit des mots auxquel elle crpyait vraiment!
Je crois au Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
De l’homme et de ses sentiments
Juge de notre âme quand nous n’aurons plus rien.
Sans doute aussi en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse, l’acceptation de notre destin
et les lois divines de l'Univers aux hommes incertains.
Je crois que je crois que Christos,
Né de Maria et de Giosep.
A voué inutilement sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Car c’est à nous a trouver ce chemin,
Et à décider de notre destin et choisir si comme Christos
Nous rejoindrons le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Pfiouuuu!!
aylay a écrit:
apres avoir à nouveau écouté le père scarpia et sourit à son credo
j'écoutais malic e ,les paroles qu'elle formula pour le credo me semblait vraiment appropriées
oui elle avait bien raison c'est à nous de faire en sorte d'être heureux et fier de nos actions pour ne rien avoir à regretter le jour du jugement dernier.
je repris avec force le credo de malice cette fois

Je crois au Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
De l’homme et de ses sentiments
Juge de notre âme quand nous n’aurons plus rien.
Sans doute aussi en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse, l’acceptation de notre destin
et les lois divines de l'Univers aux hommes incertains.
Je crois que je crois que Christos,
Né de Maria et de Giosep.
A voué inutilement sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Car c’est à nous a trouver ce chemin,
Et à décider de notre destin et choisir si comme Christos
Nous rejoindrons le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

puis je serrais mon amie dans mes bra s,mon amie,ma coupine et je lui fis un clin d'oeil
nous voila soeur à present ..et je lui pris la main et la serrais tres fort .
puis je tournais la tête vers hern et lui fis un grand sourire aussi , il me fit unsigne de la main en souriant ..
je me penchais vers malice et lui demandais le plus bas possible

c' e'st quand qu'on boit le vin de messe ? ^^
Malice V. a écrit:
Malice fut surprise d'entendre Aylay réciter son propre crédo! Elle n'avait pas de souci de mémoire, Aylay, au moins! Dans les bras de Aylay, elle chuchota:
Comment ça nous voilà soeurs? Mais ça ne va pas? Tu es déjà ma patronne!! Je ne vais plus oser te demander un salaire, maintenant!!
Elle sourit à Hern, elle aussi, qui était là malgré ses opinions tranchées sur la religion et ses manifestations. Elle murmura encore à Aylay:
Boire le vin de messe? Mais Scarpia va me faire boire d'abord l'eau de sa piscine!! Je ne sais pas si j'aurais encore soif après le bouillon de onze heures! J'ai bien fait de me laver les pieds avant, la marinade eut été trop gouteuse!!!!
Elle pouffa comme une gamine , puis reprit son sérieux et se redressa, en regardant Scarpia, contrite. Puis elle lui fit un lumineux sourire, le remerciant d'orchestrer ce baptème pour elle.. Elle articula en silence: mer-ci-Scar-pia, et attendit qu'il lui propose la noyade au fond du baptisfère. C'était aussi une des épreuves qu'elle craignait. Cette mise à l'eau l'impressionnait moultement! Pour se rassurer, elle imagina Bedjr en train de pecher dans le baptisfère, et Kurian y tracer des croix!
scarpia a écrit:
« Inutilement » ? Scarpia souleva un sourcil et sourit… La foi dans le Très-Haut et en Aristote était absolue après tout et Malice s’était sans doute fourvoyée dans sa psalmodie personnelle.
Pourtant, Aylay reprenait elle-même le même credo et parut aussi flancher au même endroit… Il remit donc les coutures à la trinité Aristotélicienne, et chantonna distinctement ce morceau du credo malicieux revisité par sa foi avant de reprendre le cours de la cérémonie.

« A voué utilement sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Mais c’est à chacun d’entre nous de trouver ce chemin… »
Approchez-vous maintenant, Malice, de notre baptistère, et descendez ces quelques marches.
Vous serez purifiée de votre vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, vous serez baptisée et renaîtrez à la vie véritable, pleine de fulgurances et de raison.
Aidez-moi chère Aylay à guider notre jeunette habituée aux eaux plus mouvementées de notre lac.

Scarpia entra dans le baptistère, suivi par Aylay. Ils tinrent Malice et l'aidèrent à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses habits dégoulinèrent de l’eau claire et tiède de la piscine.
Scarpia apposa alors sur son front le signe de croix avec l’huile que contenait une fiole qu’il avait en main : le chrême.

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Croix-10
Voilà mon amie, ma désormais sœur, je suis heureux de vous accueillir dans la communauté d'Aristote et je laisse les personnes qui voudraient vous signifier leur amour et leur joie les déclamer ou les murmurer en ces lieux habités qui vous sont si familiers.
Ensuite, je vous laisserai sonner les cloches tout de même pour célébrer ce baptême comme il se doit !


[la croix des croyants:
hern a écrit:
Hern]https://i.servimg.com/u/f11/11/10/88/44/croix-10.png]
hern a écrit:
[i]Hern écoutait, religieusement aurait été un bien grand mot, mais du moins attentivement.
Attendri de voir l'émotion de Malice.
Il s'était éloigné afin de ne pas déranger, mais restait attentif, souriant quand Aylay parla de Malice avec tant d'amitié, de chaleur.
La cérémonie touchait à sa fin, il allait partir quand il entendit Scarpia
je laisse les personnes qui voudraient vous signifier leur amour et leur joie les déclamer ou les murmurer en ces lieux habités qui vous sont si familiers.
Hésitant sur l'opportunité de parler, il attend quelques secondes pour laisser d'autres personnes s'exprimer, il aurait tant à dire sur Malice que cela finirait par endormir l'assemblée toute entière.
Se raclant la gorge, tant pour s'éclaircir la voix que pour prendre sur lui, il s'avance.
Que dire de Malice, qu'elle est généreuse , entière , droite........
Comme on pourrais me le reprocher ,c'est un peu court jeune homme d'une si charmante dame vous pourriez dire bien plus.
En effet je pourrais en dire beaucoup en quatrains ou en alexandrins , en prose ou en chanson.
Je me contenterais de dire que Malice est une femme dont la force, l'envie de vivre etonne, une femme qui pétille et fait pétiller tout autour d'elle.
Quelle est la générosité , la droiture et l'envie de faire partager aux autres ses envies et ses joies. Que son humour ne cesse de nous faire rire......
Si je devais choisir une de ses qualités ce serait certainement la solidarité, celle qui revient le plus et qui la caractérise le mieux.
Malice reste ce que tu es, c'est ainsi que nous t'aimons. Si tu changeais je t'aurais definitivement perdue.

Plus ému qu'il ne voulait le laisser paraître, il vint déposer un baiser sur la joue de Malice, avant de faire demi tour et du quitter la cathédrale.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:19

Malice V. a écrit:
Malice failli se mettre à discuter quand Scarpia reprit le mot qu’elle avait choisi à dessein.. Puis elle se rappela qu’elle n’était pas là pour discuter, exposer son point de vue, et argumenter contre son ami, et qu’elle aurait tout le temps d’aller défendre son opinion à l’archevêché !
Plus tard…
Elle suivit Scarpia dans le baptisfère.. la noyade… elle espéra très fort que ça ne durerait que 2 secondes, et se demanda s’il serait inconvenant de se boucher le nez pour que de l’eau n’y entre point !
Mais sous l’eau, elle ouvrit les yeux. A cause des remous provoqués par leurs mouvements, sa vision était troublée, mais elle voyait si clairement le visage d’Aylay, souriante mais attentive, et celui de Scarpia, concentré et bienveillant. Alors qu’elle était là sous l’eau tiède, bref moment qui dura une éternité, elle eut l’évidence qu’elle avait fait le juste choix, et que son acte n’était pas inutile. Ce fut un intense soulagement à nouveau !
Résistant à l’envie rieuse de faire des bulles, elle se laissa relever, se demandant si entrainer Aylay avec elle dans l’eau serait très mal vu ! Elle émergea comme Vénus sortait des eaux.. sourit triomphalement à Aylay ! Elle rejeta ses cheveux trop roux en arrière, éclaboussant généreusement ses amis d’un fouet liquide ! Sa robe simple collait à sa peau de façon un peu équivoque, mais elle ne s’en soucia pas…Pas noyée, baptisée, étrangement euphorique, le cœur dans un état étrange, Malice était reine du monde, même aussi trempée que si elle avait traversé le lac à la nage !
Les sourires de Scarpia et d’Aylay eurent enfin raison de sa sérénité . C’est en mélant ses larmes à l’eau qui cabriolait de ses cheveux à ses épaules, rebondissant sur ses joues rondes, qu’elle tendit le visage vers Scarpia, paupières baissées pour ne pas trahir sa brusque émotion, afin qu’il appose le signe de la croix sur son front. Amen !
Quand Hern prit la parole, Malice fut si surprise... Les larmes qui sourdaient à ses yeux se libérèrent de l’étreinte de ses paupières. Jamais elle ne pourrait dire à Hern qui quittait déjà la cathédrale, à quel point elle regrettait l’échec de leur histoire, les malentendus, et la mauvaise volonté dont elle avait parfois fait preuve. Jamais par un cadeau, jamais par un baiser, il ne pourrait lui offrir de plus belle preuve d’amour que celle ci, par laquelle il pardonnait Malice en ce jour si précieux.
Elle n’irait pas sonner les cloches, dans sa robe mouillée et le visage brouillé de larmes. Elle se contenterait de les entendre résonner…
aylay a écrit:
voyant malice un peu émue et pour satisfaire un souhait de prime jeunesse
je sautais hors du baptisfère et me dirigais vers le coin de l'église ou se trouvait la corde servant à actionner le gong ..
de toute mes forces avec une joie enfantine , je pris appuie sur la corde reche et me mis à tirer de haut en bas , a plusieurs reprises et la ce fut magique
j'avais l'impression d'entendre le coeur du très haut en ce jour de baptème
et bong et bong et bong ...
je m'arretais soudain dans mon élan ..
toute penaude
je revins vers malice et scarpia

désolée unvieux rêve qui se réalise ...avec un sourire béat sur les lèvres ..
scarpia a écrit:
Tandis que Aylay se pendait à la corde et arrachait au bourdon de Saint-Philadelphes les échos de la victoire que Malice avait remporté sur ses doutes abyssaux, Scarpia entoura la belle ensauvagée, émue mais avec dans les yeux, toujours, à moins que ce ne soit dans sa chevelure rebelle, une once d'espiéglerie, d'un linge immaculé.
Il mesura la grande générosité des paroles de Hern, toute Aristotélicienne, malgré le septicisme de cet homme à l'âme si haute.
Aylay revint, les joues roses, et les yeux rieurs. Décidemment, ce bourdon plaisait !
pako a écrit:
Tous étaient réuni ne ce jour pour célébrer le baptême Skandal, pako s’avança en chaire pour prendre la parole…

Et bien mes ami(e)s si nous sommes réunie ici aujourd’hui c’est pour célébrer l’entrer dans notre grande famille de messire Skandal et l’accompagner a suivre la pensée d'Aristote et de notre Seigneur dans sa vie spirituelle qui le portera vers la divinité céleste.

Mais avant de commencer prenons un instant pour nous recueillir et confesser nos fautes à notre Seigneur et lui demander qu’il nous accorde son pardon.
Bien entendu pour ceux qui le désirent je serai disponible après la cérémonie pour entendre vos confession.

Puis pako se ferma les yeux et joignit ses mais et pria un bref instant, et il reprit la parole..
Maintenant je demanderais au parrain de Messire skandal, Messire delos de bien vouloir réciter pour nous notre credo.

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Crdowi5
Puis Pako donna un parchemin à Damme Annabelle …
Je vais vous demander de lire un passage du livre des vertus.
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Après cette lecture pako regarda Skandal, et lui demanda!
Croyez-vous en Notre Père Tout Puissant et Très Haut et en Saint Aristote ?
Oui, je crois en Dieu, le Père tout puissant, et en Aristote répondit Skandal.
Acceptez vous de rejeter le péché et consentez vous de vous soumettre aux règles et aux coutumes de notre foi dans l'Amitié et la Solidarité Aristotélicienne ?
Oui je l'accepte.
Puis ils se dirigent ver le baptistère, arriver pako demande Skandal de faire son serment de baptême.
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Sermentbapteme
Pako pris un coupe et aspergea Skandal tout en récitant ces paroles..
"Je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité"
Ainsi te voilà purifiée par la grâce du Tout Puissant. Tes fautes sont pardonnées. Ton âme est libérée des craintes de l’enfer, pour peu que ta vie soit vertueuse.

pako se retourna, pris un cierge, l’alluma et dit;
Ce cierge allumé représentant le saint esprit de ton âme purifiée, ainsi par ce geste vous avez maintenant en vous la lumière du Très Haut si vous suivez l’enseignement d’Aristote et vivez dans la vertu, à la fin de vos jours vous irez rejoindre notre Créateur au côtés d’Aristote et de christos sur le soleil, Mais si malheureusement vous décidez de suivre la créature sans nom vous seriez condamné pour l’éternité sur la lune dans les ténebres..
Aussi je vous remet cette médaille que vous pourrez utiliser dans votre signature pour afficher votre engagement aristotélicien.
Allez!! Va mon fils porte le message du Très Haut ainsi que celui de notre guide Aristote.





Et tous s’avancèrent pour féliciter le nouveau baptisé!!
Annabelle01 a écrit:
Annabelle d'une voix douce et calme recita un passage du livre des vertus
Citation :
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".
Apres la lecture elle garda le silence quelques seconde puis se tourna face a Skandal.
Skandal, aujourd'hui est un grand jour, un jour important dans ta vie et je suis heureuse d'etre avec toi.
Je te remercie de m'avoir choisis comme marraine, c'est un honneur et un bonheur de le faire.
Sois heureux Skandal
julia.laville a écrit:

Le petit homme toujours en retard. Il perd vraiment la tête.
Il court, rentre, et tombe de tout son long sur le sol de l’église. Il se relève et va vers son ami Skandal en tenant une bougie. Il pense en lui-même que ce lieu et de tout repos pour les malades du coeurs. Il dévisage discrètement le diacre. Il n’a jamais vu un homme d’une telle présence. Il doit être d’une longue ligné de serviteur d‘Aristote. Sur lui l’armure et le bouclier de la sainte croyance.
Le petit ermite se mets à penser aux chant de l’amour et se laisse bercé par la nouvelle vie de son filleul.
farland a écrit:
farland est venu pour se repentir : comme à chaque fois ou il n'était pas prêtre il trucidait à tours de bras ses ennemis, les démons scélérats à la solde du mauvais. mais en ces temps apaisés il pensait pouvoir ranger sa "silver sword" offerte par un forgeron anglais à l'époque ou il était prêtre à Evesham.
En fait dans sa malle d'osier son épée et sa robe de bure échangeait leur place à tour de rôle.
En entendant le sermon de Pako il est sûr que le remplaçant de Scarpia est bien là et à la hauteur de la tâche qui l'attend;
Par Aristote et par Christos notre belle ville de Lausanne ne restera point sans une lanterne pour nous guider dans le brouillard de la folie des hommes;
Que la foi unique Aristotélienne vous protège tous et que cette nouvelle baptisée épanouie, heureuse, porte à son tour la bonne parole, la vraie celle de l'Eglise Romaine universelle Unique.
scarpia a écrit:
Messe du 10 juin de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Saint-Philadelphes
Scarpia arriva de bon matin dans la basilique, à l’heure de la rosée. Quelques perles glissaient sur sa houppelande lorsqu’il s’agenouilla devant l’autel. Des paniers emplis de bouteilles de vin et de madeleines furent déposés par les deux hommes qui accompagnaient souvent Monseigneur lorsqu’ils n’étaient pas sur les grands chemins à porter ses missives aux quatre coins de son diocèse.
Scarpia accueillit ensuite les premiers paroissiens qui entraient, et monta en chaire.

Lausannoises, Lausannois, hôtes de toutes contrées,
Evoquons donc aujourd’hui les passions des hommes ! l’amour ! toujours l’amour ! faut-il aimer avec mesure ou sans mesure ? Il faudrait savoir à la fin !
Et puis, s’il y a tant de manières d’aimer, il y a tant d’objets également. Le monde n’est pas aride. Il est si riche. Trop riche bougonneront certains ?
Il faudrait pouvoir faire le tri ! Aimer le lait bien chaud des vaches, aimer les couchers de soleil sur le lac la main glissée dans celle de sa dulcinée ou de son amant, aimer glisser tout la journée sur les eaux huileuses du lac Léman et se plaire à ce métier de marin d’eau douce, aimer le Très-Haut et ses deux prophètes !
Tant de possibilités sont là ! L’amour se décline à tous les modes !
Le Très-haut nous a gâté et nous offre tous les possibles. Le métier d’homme et de femme n’est pas une sinécure !
Remercions-en le Très-Haut qui n’a pas voulu que les hommes s’ennuient ! Il nous offre des jours éclatants mais aussi des jours plus noires que les nuits de la Créature Sans Nom pour ceux qui se fourvoient.
Vous connaissez tous l’histoire de la Marie-Madeleine, la mal aimée, rejetée du Couvent où elle était mystérieusement née, douée pour la cuisine, enfermée pendant trente ans par le Seigneur de Correns dans le Fort Gibron qui l’avait embauchait dans ses cuisines et qui s’enrichissait de la vente de son invention en forme de coquillage, la fameuse « madeleine ». Entendez la suite, et voyez si la Marie-Madeleine aimait-elle trop les autres ?

Ses prières adressées au Très Haut et à Aristote ne furent jamais entendues durant ces longues trente années. Son nom était connu de tous mais personne ne l’avait vu, et ceux qui avaient vu son visage quand elle était arrivée à Correns ne pouvaient donner de détails, tant cela faisait longtemps qu’elle avait paru au grand jour. (…)
Nombreux étaient ceux qui vinrent assister à la cérémonie de présentation de Marie-Madeleine le 12 décembre 1311: la cour du Fort Gibron était pleine à craquer et la foule débordait tout autour, envahissant chaque recoin de Correns. Marie-Madeleine avait beaucoup de mal à surmonter sa peur de rencontrer ses admirateurs et avait passé la nuit en prière pour y puiser sa force. Son maître avait senti sa peur, et ayant pensé à tout ce qui entourait ses propres intérêts avait posté des gardes devant la cuisine où elle avait sa couche pour l'empêcher de se dérober à la cérémonie. Sans doute aurait-il du la laisser fuir car le lendemain quand elle vit l’assistance lors de la cérémonie, elle fut submergée d’effroi : tous étaient obèses ! Du plus jeune au plus vieux, hommes et femmes, riches et pauvres, tous avaient un corps difforme et adipeux.
Marie-Madeleine comprit soudain que ce phénomène avait été causé par ses propres madeleines délicieusement composées de beurre bien gras. Mais il était beaucoup trop tard pour revenir en arrière, ces gens en avaient tellement mangé ! Elle prit conscience de la situation et parvint à s’enfuir de Correns en courant avec toute l’énergie dont elle disposait. Le ventre lourd de gâteaux, ses poursuivants abandonnèrent leur poursuite et on n’entendit plus jamais parler de Marie-Madeleine.

Nous voyons que l’amour de Marie-Madeleine pour les autres, pour immense qu’il fut, était Aristotélicien, alors que l’amour de l’argent et de la réputation du Seigneur de Correns, et l’amour des gâteaux des tous ces gens, ne l’étaient pas… Aimer avec démesure, certes, mais tout dépend donc des intentions et de l’objet de cet amour...
Allons, un petit credo, et, pour accompagner notre vin helvète, d’irrésistibles madeleines nous attendent !

Je crois au Trés-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, du bon beurre et des madeleines,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.
Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et de Phaetis, n’étaient pas des pécheurs de Correns,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
farland a écrit:
Amen
Qu'il en soit ainsi
pako a écrit:
Amen!!
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:20

pako a écrit:
Tous étaient réuni ne ce jour pour célébrer le baptême prudence, pako s’avança en chaire pour prendre la parole…

Et bien mes ami(e)s si nous sommes réunie ici aujourd’hui c’est pour célébrer l’entrer dans notre grande famille de Damme prudence et l’accompagner a suivre la pensée d'Aristote et de notre Seigneur dans sa vie spirituelle qui le portera vers la divinité céleste.
Prudence qui est native de Lausanne et cultivatrice de blé a décidé suite à l’exemple de ses parrains de joindre notre grand famille.

avant de commencer prenons un instant pour nous recueillir et confesser nos fautes à notre Seigneur et lui demander qu’il nous accorde son pardon.
Je vous rappel à tous l’importance de la confession, car c’est le seul moyen pour nous de nous faire pardonner nos faites et ainsi joindre Cristos aux côtés d’aristote et notre Seigneur.

Puis pako se ferma les yeux et joignit ses mais et pria un bref instant, et il reprit la parole..
Maintenant je demanderais au parrain de Messire prudence, Messire delos de bien vouloir réciter pour nous notre credo, car il en al'habitude maintenant. :wink:
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Crdowi5
Puis Pako donna un parchemin à Damme Annabelle …
Je vais vous demander de lire un passage du livre des vertus.
Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés dune âme, qui serait jugées à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.
Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Étant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.

Après cette lecture pako regarda Prudence, et lui demanda!

Croyez-vous en Notre Père Tout Puissant et Très Haut et en Saint Aristote ?

Oui, je crois en Dieu, le Père tout puissant, et en Aristote répondit prudence.
Acceptez vous de rejeter le péché et consentez vous de vous soumettre aux règles et aux coutumes de notre foi dans l'Amitié et la Solidarité Aristotélicienne ?
Oui je l'accepte.
Puis ils se dirigent ver le baptistère, arriver pako demande Prudence de faire son serment de baptême.
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Sermentbapteme
Que la gloire de Dieu soit omniprésente!
Que l'Amour de Christos soit unanime!
Que l'Influence d'Aristote soit propagée!

Pako pris un coupe et aspergea prudence tout en récitant ces paroles..
"Je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité"
Ainsi te voilà purifiée par la grâce du Tout Puissant. Tes fautes sont pardonnées. Ton âme est libérée des craintes de l’enfer, pour peu que ta vie soit vertueuse.

pako se retourna, pris un cierge, l’alluma et dit :
Ce cierge allumé représentant le saint esprit de ton âme purifiée, ainsi par ce geste vous avez maintenant en vous la lumière du Très Haut si vous suivez l’enseignement d’Aristote et vivez dans la vertu, à la fin de vos jours vous irez rejoindre notre Créateur au côtés d’Aristote et de christos sur le soleil, Mais si malheureusement vous décidez de suivre la créature sans nom vous seriez condamné pour l’éternité sur la lune dans les ténèbres..
Aussi je vous remet cette médaille que vous pourrez utiliser dans votre signature pour afficher votre engagement aristotélicien.
Que la lumière du Très Haut soit toujours en vous ma fille…


Et tous s’avancèrent pour féliciter le nouveau baptisé!!

prudence* a écrit:
prudence fut ému pendant toute la cérémonie, elle était honorée de rentrée dans la grande famille d Aristote
je vous remercie mon pére , c était une très belle cérémonie je serais digne de votre confiance
L'enfant mendiant a écrit:
L’enfant mendiant après avoir fouillé dans la grotte de l’ermite pour vêtir des guenilles malodorantes, rentre dans l’imposant édifice pour assister et participer à la cérémonie.
Il se dit « Tête folle, tête folle, parti pour une semaine dans un village inconnu à 10 lieux de Lausanne. Lui le peureux sur le dos d’une ânesse suivant une belle dame sur un valeureux cheval de labour.
Que va t’il faire? Du commerce ? Méditer loin de son ermitage ou un voyage d‘agrément ?
».
Connaissant les mimiques de l’ermite, il se gratte la tête. Sur son visage ont ne pouvez lire ses traits. Front, yeux, menton, oreilles, sourcils, nez, joues, un rempart de suie pour bluffer la populace.
Aucune différence entre le petit homme et l’enfant mendiant. Un petit ramoneur. Le jeu du caméléon.
Bravant sa peur, imitant le son de la gorge de Délos. Il chante :


- Prudence, ma petite Prudence que ton Baptême soit le Baptêmes du feu qui te consume dans ton petit cœur pour que tu puisses donner tout ton Amour à Aristote, à ton Petit Prince Skan et au monde.
Pour plus crédibilité. Il crie «Viva il Papa»

Un petit regard pour le diacre, un grand sourire angélique pour prudence. et s’en va en courant pour disparaître.
Annabelle01 a écrit:
Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés dune âme, qui serait jugées à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.
Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Étant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.


Ma petite Prudence, c'est tout un honneur d'etre ici comme marraine. Te voici dans la maison d'Aristote. Tu es une jeune femme merveilleuse et je te souhaite tout le bonheur possible
scarpia a écrit:
Messe du 17 juin de l’an de grâce 1455 en la Cathédrale Saint-Philadelphes
Comme tout lui semblait plus grand encore aujourd’hui. Le Soleil, les montagnes, le lac où se miraient en apesanteur les nobles et vastes hérons cendrés, et la Cathédrale, tendue vers le ciel, exquise et droite, éternelle…
Devant le portail il salua ses deux coursiers chargés des corbeilles habituelles débordant de bouteilles et de madeleines, et il entra le premier dans le temple du Verbe christosien et de la Raison aristotélicienne.
Rapidement grimpé sur la chaire, il lança une harangue vive qui augurait d’une messe bousculée.

Chères Lausannoises, chers Lausannois, chers hôtes fatalement ravis de tant de beauté en ces lieux,
Scarpia commença son homélie en chantonnant un air familier…
Je pourrais vous parler de ses yeux de ses mains,
Je voudrais vous parler de lui jusqu’à la Saint-Glinglin,
Mais à quoi bon parler, mais à quoi bon prêcher,
L’illusion de la parole n’est pas la Parole retrouvée…
Et pourtant, cet homme si simple qui vous fait son grand jeu chaque dimanche sans espérer jamais, ô non, atteindre le talon d’Achille de notre Maître à tous, de notre Maître de Vérité, d’Aristote, cet homme si simple donc que vous avez, certains d’entre vous en tout cas, si souvent suivi dans ses élucubrations qui se voulaient la transmission de la saine Parole qui vous élève dans votre dignité d’hommes et de femmes, créés par le Très-Haut, et destinés à de grandes œuvres, cet homme-là poursuit sa mission malgré l’humble conscience qu’il a de sa nature finie.
Sa mission l’élève. Comme toutes les missions, elle lui dessine un destin d’homme. Elle le grandit. Elle le projète dans l’Infini de la Création. Elle le rapproche du Très-Haut. Comme sa mission, plus prosaïque, grandit aussi le pêcheur qui nourrit sa famille, qui enrichit les étals de sa ville, qui aide son prochain à pêcher, qui entoure le lac de sa plus grande attention, qui exige de lui-même tout ce qu’il peut donner aux autres, et qui s’accorde la bienveillance naturelle que le Très-Haut recommande pour soi-même.
Le métier d’homme est exigeant. L’homme est libre. Et c’est là la grandeur que le Très-Haut lui a accordée. La Créature Sans-Nom est en lui, pour qu’il soit à la hauteur.
L’homme n’est pas un Bisounours, une créature falote et béate, une grenouille Aristotélicienne de bénitier qui se livre pieds et neurones liés aux messages des Prophètes et de son curé qu’elle croit avoir happés et digérés mollement.
Ce n’est pas non plus un adepte d’une religion hétérodoxe ou païenne, ou encore un athée, qui réclament la tolérance religieuse les larmes aux yeux et la bouche en cœur, et dont certains vont jusqu’à prétendre, les plus Bisounours d’entre eux, que tout est relatif, que toutes les religions parlent du même Très-Haut et honorent toutes, également, sa Parole.
Ah les fameux Bisounours ! cette tribu du temps de la cité d’Onalyone qui se croyait un peuple pieux, fidèle au Très-Haut tandis que la cité sombrait dans les tentations de la Créature Sans-Nom. Ils sont la négation de l’humanité. Ils sont des anti-Aristotéliciens. Ils resurgissent sans cesse comme de la mauvaise herbe.
Rappelons donc qui ils furent…

Les Bisounours vivaient à l’écart des autres (…). Pour eux, le Très-Haut vivait tout là haut, au pays des arcs-en-ciel et des nuages douillets, dans un royaume merveilleux où à leur mort, ils serraient reçu sans être jugé, puisqu’ils vivaient sans malice d’amour et de fêtes.
(…) (A leurs yeux ou à leurs oreilles, en tout pas à leurs cerveaux qu’ils avaient largement atrophiés, en sus de leurs consciences…)la seule chose demandée par le Créateur était de s’aimer et de l’aimer, chacun sa place et la leur était clairement de faire la fête.
(…) Ils avaient fait bien entendu des concours de celle qui avait la plus belle coiffure, celui qui avait les plus beaux pectoraux, les plus jolis mollets et même organisaient des courses d’escargots. Ils aimaient tant les fêtes, qu’ils se mariaient juste pour en avoir une et demandaient l’annulation du mariage en inventant des vices de procédures lors de grand concours... on dit même qu’ils avaient organisé des concours sur les plus belles raisons d’obtenir le divorce (…).
Les Bisounours désignèrent leur Miss et Mister sourire comme chef, et celui-ci vint chaque soir trouver Mhour pour lui demander (…) qu’ils aient leur propre oasis puisqu’ils n’étaient plus les bienvenus... ce à quoi Mhour finit par répondre : « aide-toi et le Ciel t’aidera ».
Les Bisounours firent un concours pour trouver la meilleure explication et décidèrent de suivre l’explication gagnante «si on se tire, le Très-Haut que nous aimons ne nous abandonnera pas et on aura notre oasis »
Ils firent donc une grande fête d’adieu et partirent avec un minimum de bagage, histoire de ne pas se charger puisque le Très-Haut viendrait satisfaire à leur besoin le moment voulu.
Malgré tout, les sages des autres tribus tentèrent de les dissuader de partir, mais ils dirent que rien ne pouvait leur arriver, car ils aimaient le Très-Haut et attendaient que Lui à son tour les sauve par amour.
Mhour eut beau les sermonner et leur dire que chaque action que nous faisons détermine ce que nous devenons, et que le Créateur attend de nous que notre amour soit sans condition. Ils n’écoutèrent qu'eux même et prirent la route vers le levant, sans même admettre qu’ils retournaient en fait vers le lac salé qui recouvre les ruines de la cité maudite.
On n’entendit plus parler d’eux en dehors de contes pour enfants où on parle de gens qui pensent que tout est amour gloire et beauté..
.
C’est pas tout ça, mais l’heure avance, et il fait faim et soif !
Je vous ai concocté, avant de nous faire péter la sous-ventrière, un credo édifiant, un credo de combat, une fois n’est pas coutume, pour contrer la bande abêtissante des guimauves dégoulinantes de « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et de sentiments anachroniques.

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.
Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
farland a écrit:
Et Farland du fond de l'Eglise de répéter à forte et intelligible voix pour entrainer les miséreux à ne plus se cacher et fare entendre leur voix , pour que résonnent ces psaumes et ne ressemble pas à un brouhaha incompréhensible stagnant au dessus de la tête des fidèles :
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:23

julia.laville a écrit:
Délos et Petit loup
En fin d’après midi, le petit ermite s’avance doucement vers l’autel imposant.
Se mets à genoux et commence une petite prière pour les petits anges du monde.

« Aristote, Lumière de la vie.
Pourquoi tant de bonheur pour nous le reprendre le jour suivant.
Pourquoi tant de joies qui se transforment en larme à la nuit tombée.
Pourquoi donner un chemin de larme aux amoureux de la vie.
J’ai mal par la souffrance des larmes des anges.
Ho oui, j’ai mal, que les larmes de tes enfants soient mienne.
Donne moi leurs larmes pour qu’ils retrouvent la joie de ton sourire.
Que mes larmes soient des perles pour le bonheur des tes enfants».
Le petit homme, lève son regard vers les cieux. Des larmes d’ange caresse son cœur.
Des larmes qui se cristallisent en perles d’espoir. Des perles d’amour, des perles pour les petits anges malades.
D’un pas léger, il s’en va dans sa grotte pour méditer en protégeant dans son coeur une couronne de perles.
farland a écrit:
Très Chers Paroissiens,
C'est avec une immense joie que je puis vous annoncer ma nomination en tant que prêtre de Lausanne.
Je serai assisté de Pako, qui célèbrera la messe de Dimanche.
Je serai avec vous par la pensée ne revenant sur Lausanne que la semaine prochaine.
Qu'Aristote soit avec vous et venez nombreux à la messe.
ps: j'ai demandé à Pako de metre à la disposition des villageois quelques bouteilles de mon meilleur bourbon pour fêter l'évènement
Malice V. a écrit:
Malice et Aylay allèrent par cette fin d'après midi à la cathédrale à la rencontre du successeur de Scarpia. Il venait d'être nommé, et elles se devaient d'aller le féliciter, et aussi de se présenter à lui pour faire un peu sa connaissance. Malice espérait qu'il saurait être à l'écoute de ses paroissiens, et consacrerait un temps de réponse à chacun. Elle se demandait s'il saurait être chaleureux et motivé, s'il se plairait dans cette cathédrale, s'il aimerait les biscuits qu'elle cuisinerait, si ses messes porteraient de vrais messages, s'il ne serait pas trop sévères envers leurs péchés...
Il était là au fond du batiment superbe, et elles se dirigèrent vers lui, Malice pour sa part un peu intimidée.
Monsieur le curé, nous venions vous féliciter pour votre nomination! Soyez le bienvenu parmi nous, vos ouailles!! De plus, il parait que votre bourbon est fameux....
aylay a écrit:
suivant de prés malice, nous entrames dans la cathédrale qui me gonflait le coeur à chaque fois . le curé fairland était vers l'autel ,et nous allames le saluer . je tournais un peu la tête , regardant avec le sourire le coin du sonneur ..
laissant malice discuter avec le curé , j'en profitais pour aller m'agenouiller sur un ban devant l'autel et je me mis à prier heureuse du tournant que prenait ma vie.
pako a écrit:
Pako qui avait fait préparer un petit gouter pour l'occasion accompagné biensur du meilleur bourbon du curé Farland, était très content de la nomination du nouveau curé, pako ne pu rester longtemps à la fête car il avait un mariage à préparer...
pako a écrit:
Pako attendait aux côtés du marié l’arriver de la mariée, lorsque soudainement les violons se firent entendre, la mariée au bras de son père avança doucement jusqu'à l’autel, une fois rendu, le père ému donna la main de Prudence à Skandal, puis Pako s’avança et pris la parole…

Bien le bonjours mes chers frères et sœurs, nous sommes ici réunies pour rendre sacré l’union de Skandal et prudence.
Le Seigneur nous combles de ses bénédictions, si, tous ensemble, nous ne faisons qu'un, c'est-à-dire si nous demeurons dans l'unité de foi, dans la concorde et la paix, dans les affectueux sentiments de la charité, selon le conseil et les avertissements d’Aristote, Je vous en conjure, ayez tous une même manière de voir, ne souffrez point de divisions parmi vous, mais soyez tous parfaitement unis ensemble dans le même esprit et les mêmes sentiments. Si l'on rencontre parmi nous de la discorde, des déchirements, des dissensions, nous ne sommes pas dignes des bénédictions du Très Haut ; et nous ne pouvons louer Dieu d'une manière digne de lui, tant que nous persévérons en d'aussi mauvais sentiments.
À vous mes enfants qui êtes ici devant Dieu pour bénir votre union, je vous rappel que le mariage est une union sacrée et tout comme notre Grande famille, vous devrez rester unis pour le meilleur et pour le pire, de plus vous devrez vous traiter avec respect d’égale à égale…
Maintenant je vais demander au futur mariés de réciter notre credo ensemble…

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Crdomariagenl4
Prudence qui est cultivatrice de blé, a rencontrer son homme à la taverne municipale de notre beau village, c’est lui qui lui a accordé le premier point de confiance à Prudence, Skandal qui est boucher, est tomber amoureux de Prudence dès qu’il l’a vue, et c’est par un beau soir de printemps au même endroit où il s’étaient rencontrés, que Skandale a fait sa demande…
Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Jordan et Jeanne, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?


skandal : Oui
prudence : Oui
skandal : prudence veux-tu être ma femme ?
prudence : Oui, je le veux et toi skandal veux-tu être mon mari ?
skandal : Oui, je le veux. Moi, skandal, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur
et dans les épreuves tout au long de notre vie.
prudence : Moi, prudence, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
skandal : prudence, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.
prudence : skandal, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.
Maintenant, mes ami(e)s communion ensemble


Mes enfants Garder toujours à l'esprit, que tout au long de votre vie il y aura des hauts et des bas, des joies et des peines, mais unis ensemble dans l'amour de Dieu vous réussirez au travers des tempêtes, ce que Dieu a uni, nul homme ne peut le défaire..
Allez mes enfants dans la joie du Seigneur, à vous maintenant de faire grandir notre grande famille...

Puis au teintement des cloches le deux mariés sortirent de l'église accueillis par parents et ami(e)s, qui leurs lançaient des confitis..
pako a écrit:
Pako était sur le parvis de l’Église a accueillir les fidèles, une fois que tous étaient entrés dans l’Église, pako les invita à la prière…
Alors mes ami(e)s nous sommes ici réuni, pour rendre gloire au Créateur, mais avant de commencer je demanderais à tous de prendre un moment de recueillement, pour demander pardon des fautes que nous avons commises, que ce soit une pensée, un acte, ou bien un geste , que le Très Haut puisse nous accorder le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Pour ceux qui le désire, je vous rappel que je suis toujours disponible pour vous entendes en confession, car je vous rappelle qu’il est de votre devoir de confesser vos péchés.
Maintenant je vous invites à rendre grâce à notre Seigneur en récitant le crédo..

au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Crdowi5
Puis Pako ouvrit le livre des vertu pour en lire un extrait..
Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tout deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse.
Comme nous démontre le passage du livre des vertues, Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. L’œil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la créature sans nom.
Maintenant amies et amis communion emsemble..


Ceci dit je voie qu’il y a encore beaucoup de brigands qui pillent les paysans et ils y en même qui essaient de prendre le contrôle des mairies pour s’enrichire, donc, les personne qui agissent ainsi connaîtront peut-être la fortune sur la terre, mais ceux-ci don la lampe est en mauvaise état se dirige tout droit vers les ténebres..

Maintenant allé en paix, garder votre œil en bon état pour qu’il vous guide vers le soleil.
Que le Très haut soit avec vous!!
*Skandal* a écrit:
Skandal attendait sa douce à côté du prêtre. Son coeur s'emballait et l'attente de sa princesse paraissait être une éternité.
Quand la porte s'ouvrit, son coeur s'arrêta de battre... il vit alors prudence au bras de son père avec une splendide robe. Un ange Very Happy
Il n'entendait plus rien et ne voyait que sa douce avancer dans sa direction doucement. Son coeur battait u rythme des pas de sa douce.
Prudence arriva à ses côtés, il lui fit un tendre sourire et lui chuchota "je t'aime". Les yeux de sa douce pétillaient et les siens aussi...
Le prêtre prit la parole et fit son discours puis ce fut à Skandal de parler. Pris d'une grande émotion mais sûr de ses sentiments, il demanda à sa douce

prudence veux-tu être ma femme ?
prudence* a écrit:
prudence qui s avançait vers l hôtel , ne pouvais se détournée du regard de son tendre fiancé , elle était ému et son coeur battait a la chamade , elle prit place a coté de son prince , lui déposa un doux baiser sur la joue
Prudence écouta avec attention le père Pako tout en regardant skandal .
skandal lui prit la main doucement et lui posa la question .
Purdence toute émue lui répondit

oui skandal , je veux être ta femme
puis prudence le regarda dans les yeux , sa vois un peut tremblante elle lui demanda !

Skandal veux être mon époux ?
akhesa06 a écrit:
Akhesa ayant appris le mariage de Prudence et Skandal, elle se glissa silencieusement dans la cathédrale dès son arrivée à Lausanne. Elle berçait doucement Lukas pour qu'il reste endormi et ne dérange pas la cérémonie.
Comme ils étaient mignons tous les deux, remplis d'amour et d'émotion. Elle sourit en se souvenant de son propre mariage... quels beaux souvenirs cette journée laissait à ceux qui avaient la joie de la vivre.
*Skandal* a écrit:
Prudence paraissait émue et il se voulait rassurant alors il lui fit un tendre sourire en la regardant dans les yeux. Skandal lui répondit
Oui, je le veux. Moi, skandal, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur
et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Puis il prit la main de sa douce, la regarde dans les yeux avec beaucoup d'émotions et lui glissa à son doigt l'alliance signe de leur union. Il lui dit alors
prudence, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.
prudence* a écrit:
Purdence émue , verse une larme de joie , doucement elle prit la main de skandal
Prudence passa l anneau au doigt de skandal et lui dit

moi Prudence , je te prend skandal comme époux , je jure fidélité de t aime dans la joie et le malheur pour le meilleur et pour le pire
prudence glissa l anneau doucement tout en regardant skandal avec tendresse
*Skandal* a écrit:
Skandal ému également retenait ses larmes de joie, sécha tendrement la larme de sa douce.
Puis le prêtre lui dit qu'il pouvait désormais embrassé la mariée.
Skandal regarda sa douce, une douce chaleur envahissait son coeur... il s'approcha doucement de sa douce, ferma ses yeux et déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa tendrement

Je t'aime Prudence
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:24

Cassy_Ber a écrit:
Cassy qui a entendu cette nouvelle de mariage, se rend à l'Église. Le mariage est terminé. Elle va s'assoire à l'avant. Elle s'agenouille et se met à prier afin de demander pardon à Aristote de tous ses péchés :
"Je confesse à Dieu Tout-Puissant et à tous les Saints que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés."

Elle devient alors silencieuse et pense à sa filleule Cecilia et son frère Enzo. Ces enfants qu'elle adore ... Elle a les larmes aux yeux et implore Aristote :
"Aristote ! Protège ces enfants, apporte leur amour et bonheur .... Ces enfants si mignons n'ont rien choisi, ils n'y sont pour rien dans le choix de leur père ... Ils ne demandent qu'à être aimés ... Je souhaite de tout coeur qu'il se réveille et s'occupe d'eux ... Amen."
Elle repense à Skandal qui vient de se marier et qui à cette heure n'a pas encore vu ses propres enfants qu'il a décidé de renier. Elle ne comprend pas comment on peut faire ceci à de si petits êtres ... Triste, elle se signe de la croix et resort de la charmante Église de Lausanne.
scarpia a écrit:
Monseigneur Scarpia pénétra dans la Cathédrale, traversa la nef et s'agenouilla devant l'autel.
Pour la première fois, il n'avait pas officié le dimanche dans cette église qui fut la sienne et où Sa Seigneurie Genteloise, en toute confiance et en toute amitié, lui avait laissé toute liberté.
Dimanche, il avait donc célébré une messe à Sainte-Concorde à Berne, et à Saint-François à Moustier.
Mais son coeur demeurait encore en grande part en ces lieux sacrés, où tant de belles rencontres avaient eu lieu.
Il plongea dans ses prières et récita, le regard absorbé par une intense foi, le credo.

Citation :
Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.
Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Archevchmoustierhz6
scarpia a écrit:
Scarpia enfin, se releva et parcourut la totalité de la Cathédrale, son déambulatoire, chacune de ses chapelles, ses bas-cotés.
Il monta dans les tours, parcourut le triforium, respira l'air chargé de la présnece du très-Haut.
Il allait entreprendre un voyage et ne plus voir avant un moment ce lieu qu'il aimait tant... Il prenait donc son temps...
farland a écrit:
Comme il a l'habitude de le faire Frère farland tenait à visiter en semaine le lieu de culte pour voir si aucune dégradation n'avait été faite.
Quelle heureuse surprise, Monseigneur Scarpia était là et il était sur le point de partir.
"La route sera longue "lui dis je en lui glissant une fiole d'1 litre de ma composition. Ceci vous réchauffera et vous redonnera le moral dans vos périodes de doute.
Puis je restai debout sans rien dire d'autre : l'éloquence n'est pas mon fort et il le svait.
scarpia a écrit:
Scarpia salua le nouveau curé de Lausanne qui s'était reclu dans une saine retraite avant de débuter son sacerdoce.
Père Farland, vous avez là une bien belle paroisse vous savez! et vous en serez le généreux pasteur je vois. Partageons donc cette liqueur...
Je viendrai à nouveau demain avec les personnes de mon escorte pour célébrer une bénédiction avant mon départ... Serez-vous des nôtres?
scarpia a écrit:
Le lendemain, ce mercredi, Scarpia se présenta devant la Cathédrale avec son baluchon et son bâton de pélerin. Il les déposa à l'entrée de la nef et retira sa houppelande.
Un long voyage l'attendait et ses compagnons de voyage allaient le rejoindre en la basilique.
Il procèderait à la bénédiction de chacun de ceux qui allait donner son temps et ses forces pour l'accompagner dans sa mission pastorale.
L'Eglise était forte de tous ces coeurs qui s'investissaient sans s'épargner et cela l'émouvait.
Il pria, simplement, sur l'un des bancs, en attendant ces coeurs ardents et amicaux.
scelet a écrit:
Scelet venait de recevoir la missive... il se hâtait vers Lausanne.
Attardé part un apprenti détrousseur qu'il avait du corriger... Il ne prit le temps de se reposer. Plusieurs lieux le séparaient encore de la cathédrale saint philadelphes.
Lausanne... c'était la première fois qu'il se rendait en cette belle ville. Enfin, Scelet aperçut la flèche de la cathédrale qui dominait... IL accéléra encore le pas !
Il monta quatre a quatre les marches de la basilique... déposa son attirail et entra en se signant ! Le calme... la sérénité l'envahit et lui fit le plus grand bien !
Devant lui sur un banc ... Monseigneur Scarpia priait !! Le connétable de l'OCF s'approcha....
scarpia a écrit:
Scarpia entendit les pas assurés sur les dalles de la cathédrale.
Quant sa prière fut terminée, il se redressa et se retourna. Un chevalier se tenait là devant lui. Il lui tendit amicalement le bras.

Soyez le bienvenu mon fils. Ainsi vous êtes le valeureux Connétable Scalet dont on m'a tant vanté la bravoure !
Que le Très-Haut veille sur vous et sur la mission qu'ensemble nous allons accomplir!
Approchez mon ami !
Récitons ensemble le credo aristotélicien, et puis partons à des lieues d'ici, là où ma présence est requise.
Puisse Malice nous rejoindre...

Citation :
Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.
Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
scarpia a écrit:
Lorsqu'il émergea de sa longue méditation, Scarpia fut surpris de se retrouver seul dans la basilique...
Il s'était sans doute encore totalement abandonné à sa prière et le monde s'était éloigné, l'avait oublié.
Il quitta donc la Cathédrale et Lausanne, seul et déterminé, avec son baluchon et son bâton de pélerin, seul, et prit la direction de Genève, la cité de son ami l'Evêque MrGroar.
Il pensa certes aux dangers qui pouvaient s'abattre sur lui, un prélat isolé sur une route peu sûre, mais il avait à coeur d'accomplir la mission pastorale dont l'Eglise Aristotélicienne l'avait chargée...
Il lança un dernier regard à Lausanne au détour du chemin qui longeait le lac, et bénit sa chère cité...

Aurevoir Lausanne...
farland a écrit:
Mais non frère Scarpia tu n'est pas seul hurlè je dans ma tête sans qu'un mot ne puisse sortir de ma bouche.
la gorge nouée je vis s'éloigner celui qui restera le 1° prêtre de Lausanne.
Puisse Aristote nous venir en aide pour lui succéder
farland a écrit:
Le Père Farland se dit qu'il était temps de démarrer la messe, les quelques paroissiens présents s'impatientaient car le travail des champs attendait et tant qu'il faisait beau...
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen
farland a écrit:
Et voici ce que prêche aujourd'hui à vous qui abandonnez votre église, qui ne pensez qu'à la politique et faîtes passer le commerce avant la nourriture spirituelle:
Chapitre XII.
Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.
Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.
Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :
" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "
Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.
Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.
" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "
Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "
Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."
Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "
Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "
Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "
Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.
Amen
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:26

pako a écrit:
Amen!
Malice V. a écrit:
Malice n'était pas venue de longtemps en sa belle cathédrale. Sans Scarpia, elle avait perdu son âme, et Malice le regrettait amèrement.
Mais ce soir, revenant du moulin vers l'auberge, Malice vint lancer à Aristote quelques prières pour qu'il accueillit au sein de son paradis l'amie d'un aimable client, messire Marras.
Je crois en toi, Très Haut, et en tes deux prophètes..
Par ces simples mots accueille et fais fête
A Astrid que je ne connais pas,
Mais qu'un homme de bien pleurera,
Pensant à l'amie trop tot disparue,
A son sourire qu'il ne verra plus.

Prière murmurée, Malice se recueillit, retrouvant en son sein la sérénité que la merveilleuse cathédrale ne manquait jamais de lui procurer..
farland a écrit:
venez vous recueillir dans notre belle cathédrale, priez pour les pauvres pêcheurs et qu'Aristote les prennent en son sein; mais non malheureux il n'est pas hermaphrodite;
les chandelles sont neuves et le parfum d'encens fleure bon dans la nef.
Je lance un appel à quiconque veut se lancer dans la voie de l'Eglise peut faire une demande pour être diacre et ce auprès de sa Seigneurie Genteloïse pour me seconder et me remplacer dès que mon heure viendra de vous quitter.
jms490 a écrit:
bonjour
vous demandé une personne pour vous seconder ,faudrait déja préparer la messe le dimanche!!
trés dur a valider certainnement "scarpia"ne nous avez pas habitué a de telles carences !!
que dieu l'est en sa sainte garde!
quand a vous l'hersatz de curé je ne vous salue pas!!
pako a écrit:
Il est bien clair que je peux aider à officier quelques baptêms, mariages et funérailles sporadiquement, mais vu l'énorme charge de travail que j'ai, je ne peux malheueusement faire plus...
Et ceci était bien clair à mon arrivé, donc pour ce qui est de la messe dominicale, je passes mon tour 😉

Merci de votre compréhension!!
farland a écrit:
Je vois, je vois ...
jms490 a la langue bien fourchue, mais le bouseux qu'il est se reconnait dans sa pâle prestation orthographiqe.
Sinon, depuis que je suis pretre à Lausanne pas une messe n'a été omise donc encore une occasion pour se taire.
Car faire mieux que Scarpia évidemment je ne le peux, j'arrive même pas à sa cheville, mais au moins j'essaie.
Que par Aristote et par Christos mes propos me soient pardonnés.
Malice V. a écrit:
Malice sortait de la belle bâtisse quand elle entendit l'échange entre Jms et le père Farland. Elle resta stupéfaite de ce qu'elle avait entendu. Elle aussi, elle voyait que l'église était peu fréquentée, mais les Lausannois n'avaient jamais fait montre de beaucoup de ferveur religieuse. Elle intervint, désolée ..
Allons, messieurs, ne soyez pas acariatres. Bien sur, Jms, que Scarpia nous manque, mais nous devons accepter son départ, et ne pas trop comparer Farland à son prédecesseur, sans celà, notre nouveau curé se sentira brimé à la base. Laissons le prendre ses marques. Mais en revanche, mon père, votre réponse à Jms contient fort peu de charité et de patience aristotélicienne. Permettez moi je vous prie, et n'en prenez pas ombrage, de vous dire que si votre office était un tant soit peu plus chaleureux, et si les cérémonies comme les mariages et les baptèmes un peu plus interactifs... peut etre que nous nous sentirions à nouveau attirés vers la cathédrale. Toutes ces dernières cérémonies ont eu une rigueur si ... militaires!! Enfin, voilà, ce n'est que mon ressenti, je vous le livre, ne le prenez pas mal!!
Avec un sourire d'excuses, elle les quitta là, allant rejoindre sa barque.
jms490 a écrit:
j'ai pas de chance alors dans ma campagne de bouseux la messe ne m'est pas parvenue!
quel mépris quelle charité ha oui c'est vrai mon orthographe et oui j'ai quitté l'ecole il y a fort longtemps !
au fait dimanche un message m'est apparu en rouge tout en bas"quel glandouilleur se curé il n'a pas préparé la messe"c'est peut etre une haluccination de cul terreux ou de bouseux!
merci malice une fois de plus j'aipu apprécier votre grandeur d'ame et votre gentillesse merci mon amie.
Alors maintenant je vais arréter mes fautes et je ne demande que la paix et la serénité .
salut

ps je retourne a ma cambrousse (enfin au bord de la grande bleue)
farland a écrit:
A Dieu donc petit homme 'du du conté de nice', tiens je bégaye, hé non c'est bien comme ça.
La prochaine messe est prête quoi qu'il en soit et toutes les âmes de bonne volonté seront les bienvenues.
Cheres paroissiennes, chers paroissiens, venez nombreux vous exprimer dans notre belle cathédrale à la gloire de Christos et pour la sagesse d'Aristote.
jms490 a écrit:
curé pour un fin lettré "COMTE" sa sonne mieux.
PS pour le double du "erreur de manip"rien de trés amusant surtout quand on est invalide a 80%
Merci Crying or Very sad
farland a écrit:
Subtil non, jms 490, pour relancer le débat;
je t'attends donc à la messe dimanche (même avec 20% de cerveau valide tu dois pouvoir suivre).
farland a écrit:
En ce dimanche ensoleillé le père farland chosit ce texte pour la messe dominicale:
Lecture du Livre sacré - La Fin des Temps I : Le Rêve .:: Ysupso ::.

Gloire à toi Seigneur
J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron de la conservation, Raphaël, patron du don de soi, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadriel, patron de la conviction.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.
Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.
J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

Louange à toi Seigneur
Zoélie a écrit:
Dame Zoélie, revient elle aussi en la belle église si désertée ces temps-ci. Elle entend des éclats de voix d'un habitant mécontent (se dit qu'il n'a pas si tord au fond, pourtant) et entend, stupéfaite la réponse du curé farland.
-Voila un homme qui aura du mal à se faire apprécier, se dit-elle.
Elle s'installe pour assister à la messe dominicale, mais là encore, la déception se lit sur son visage. Au fur et à mesure du pr^che, mais peut-on appeler cela un preche, elle se sent même de plus en plus submergée par l'indigantion. Le prêtre récite d'une voix monocorde, sans aucune chaleur, sans même s'adresser à aucun des habitants ici présents. A la fin du "récit", n'y tenant plus, elle l'apostrophe vivement
-Pêre Farland ! Ce qu vous faites n'est pas bien ! Nous avons eu, certes, l'immense bonheur d'avoir connu le père Scarpia. Il est difficile de lui succéder, certes encore ! MAIS ce que vous nous donnez à voir est consternant ! On devine que vous le faites sans âme, sans le moindre intéret ! Je ne peux le croire !
Si notre paroisse ne vous intéresse pas, je vous en prie, demandez-en une autre ! Nous sommes en droit de recevoir un peu plus de compréhension et à défaut un peu de compassion pour adresser nos prières à Aristote.
Si il suffit de lire un texte, nous pouvons le faire nous-mêmes ! Je ne vous approuve pas !
Dame Zoélie, furieuse encore plus contre elle-même de s'être ainsi emportée se sent totalement désemparée.
Léon Lafougasse a écrit:
Léon avait assisté à l'altercation, et à la messe expédiée au lance pierre. Aucune chaleur dans les mots du curé, aucune compassion, aucun intéret visible pour sa charge.
Il retourna à son musée, indigné de l'attitude honteuse du curé, stupéfait de trouver dans la bouche d'un curé aussi peu , non, pas du tout de gentillesses, pas une once de bonté, et même de la grossièreté!
Il espéra qu'on changerait vite cet homme là qui était le plus mauvais ambassadeur de l'eglise qui put se trouver dans une église!
hern a écrit:
farland a écrit:
Subtil non, jms 490, pour relancer le débat;
je t'attends donc à la messe dimanche (même avec 20% de cerveau valide tu dois pouvoir suivre).

Je trouve cette réflexion totalement déplacé, blessante et totalement idiote.
Faire de l'humour sur ce genre de chose n'est véritablement pas une preuve d'intelligence.
Qu'elle soit RP ou HRP , je trouve qu'elle devrait étre retirée par son auteur qui se laisse aller à de l'humour de chiotte.
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MessageSujet: Re: au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus   au 28 juillet 2007 , 11h28 pm inclus - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Juil - 15:26

Zoélie a écrit:
pareil ! dans mon emportement, j'avais meme oublié de le dire...Odieuse remarque qui déshonore celui qui l'a faite.
Je pense que nous devrions même demander à la sainte eglise le départ de ce mauvais homme....
hrp- Jms, t'inquiète pas. Tu sais bien que ce n'est pas sa faute, il n'a pas du recevoir la totalité de ses neurones à la naissance, c'est tout ! (ca avance ce déménagement ? Very Happy )
Genteloïse a écrit:
Citation :
Raydetroy
2007-07-27
Bonjour excellence
Je tenais a vous informer des propos qui se tiennent actuellement au sein de cette normalement calme ville de Lausanne .
En effet il semble que la population s'echauffe anormalement suite a des echanges de mots entre le curé Farland et un citoyen de Lausanne .Cet échange et les propos du père Fraland semble sapper sa position de représentant religieux local et par la même , la quietude nécessaire a une vie tranquille dans notre bonne ville .
Ne pourriez vous intervenir en tant qu'éveque afin de calmer les esprits et demander au père de s'astreindre a moins de paroles hautes en couleurs ?
......(lien sur les faits)
Comptant sur votre extreme claivoyance en cette affaire , je vous adresse tous mes souhaits de bonne journée .
Cordialement
Raydetroy lieutenant de police de Lausanne
Citation :

Votre Seigneurie
Je viens par cette lettre vous exprimer mon indignation au sujet de notre curé, Farland.
Je passe outre sur les cérémonies et les messes qui sont extrèmement arides, mais je voudrais attirer votre attention sur une altercation entre messire Jms490, qui a je le concède, ouvert les hostilités. Mais les réponses de farland furent immédiatement odieuses, et point du tout empreinte de la moindre valeur aristotélicienne!
.......(reprise des échanges entre les personnes)
Voyez, le joueur demande à faire excuser ses erreurs de frappe en expliquant qu'il est invalide à 80%, et voyez, voyez la réponse infâme de Farland!! Nous sommes nombreux à trouver cela honteux! De la part d'un homme , simplement, c'est innacceptable, mais de la part d'un curé, là, c'est tout à fait intolérable!!
J'espère que vous preterez à cette affaire, votre Seigneurie, l'attention qu'elle mérite!
Avec mes respects..
Malice Vorkosigan
Citation :
Bonsoir Lieutenant Raydetroy, bonsoir Malice,
J'ai été trés attentive à la lecture de vos missives.
Je suis, c'est vrai, un peu triste de ces échanges (dans les deux sens) qui ont eu lieu entre 5 personnes. La critique est aisée et facile, et je n'ai point vu d'encouragement vis à vis des efforts de Farland à essayer d'être présent dans ce lieu (à part la tolérance de Malice !).
Si l'on remonte à quelques dimanches avant, combien de villageois se sont-ils manifestés, sinon pour venir dire que la messe (presse bouton n'était pas activée) - Farland m'avait bien prévenue de son absence, mais je n'ai eu le coeur à me déplacer pour en avertir les villageois, étant moi même un peu triste d'avoir eu à constater que même Scarpia, avec son talent inégalable, n'a pas réussi à mobiliser beaucoup de villageois sauf par intérêt.
Par ailleurs, je ne peux que vous rappeler combien la voie de l'église est peu porteuse de vocations et du coup les candidats à ces postes sont trés rares.
Ceci est certainement du au peu d'assiduité de nos villageois à la fréquentation de nos églises. Ils réclament haut et fort d'avoir un curé pour leur activer leur église mais ils sont peu présents à les encourager.
Personnellement, je ne peux qu'encourager les villageois à venir fréquenter leur église et soutenir ses membres s'ils veulent qu'elle continue à vivre tant soit peu.
C'est pourtant une voie pleine de richesse avec une grande famille trés active qui oeuvre et s'exprime peut être plus dans d'autres lieux qu'au sein des églises des villages.
Alors que ceux qui souhaitent Oeuvrer en son sein et nous aider, par exemple, pour seconder Frére Farland dans les cérémonies qui peuvent être lourdes à assumer seul avec le temps, se manifestent.
Vous comprendrez, je l'espère que je ne peux désavouer Frére Farland qui a été le seul à bien vouloir assumer la succession de Scarpia, avec l'aide de Pako.
Si vous ne voulez pas vous retrouver sans église "presse bouton", et bien je vous encourage à l'aider dans sa tâche et notamment à être à ses côtés pour la célébration des offices en cette belle cathédrale, notamment le dimanche, en l'aidant par vos apports personnels, en prière, textes et commentaires constructifs. Les messes doivent être un moment d'échanges et non un monologue sans réponse.
Que les enseignements d'Aristote éclairent vos coeurs à tous, vous apportent tolérence et bonté.
Soyez bénis.
Sa Seigneurie Genteloïse, Evêque de Lausanne

Malice V. a écrit:
Malice vint à la cathédrale accrocher une lettre destinée à sa Seigneurie.
Citation :

Votre Seigneurie.
Je suis surprise de voir que vous n'hésitez pas à publier un courrier privé qui vous était personnellement adressé, sachez que c'est déjà fort peu élégant, et il me semble plutot interdit! Alors je vous répond en public, de façon à ce que vous n'ayez plus à enfreindre cette règle!
De plus, excuser le père Farland sous prétexte que vous manquez de recrues, c'est un peu fort!
Il suffit donc de choisir une voie où l'on manque de petit personnel pour que ce personnel se sente le droit d'être infâme en toute impunité? Où est la charité pronée par l'Eglise? Où sont la mansuétude, l'amitié, la tolérance, la bonté, l'amour? Où est la justice? Je reprends à dessein des vertus louées par le père Farland dans son dernier sermon.
Sachez votre Seigneurie, que l'attitude agressive de Farland, et la vôtre, bien laxiste, n'encourageront pas les gens de bien à suivre la voie de l'Eglise.
Avec regrets
Malice Vorkosigan
Genteloïse a écrit:
Désolée Malice si ma démarche vous a contrariée.
Mais il est vrai que j'ai pour principe d'être transparente dans mes actions qui concerne mon rôle RP et je pense que nous sommes ici dans du RP et non du HRP.
HRP - Si vous souhaitez parler de Farland en tant que HRP alors il ne faut pas vous adressez à moi, mais à un censeur, ce dont je ne suis pas. Ne mélangeons pas les genres Very Happy
Malice V. a écrit:
Malice retourna accrocher sa réponse à la porte de la cathédrale
Citation :

Votre Seigneurie
Ma dernière intervention concerne le curé Farland, dont nous sommes plusieurs à le trouver dénué des principales notions fondamentales que l'on s'attend à trouver chez un représentant de l'Eglise. Si celà ne vous chagrine pas plus que ça, d'entendre encore les échos de son agressivité et de son manque total de compassion, et bien, je me dit que l'Eglise Helvète est bien mal partie pour recruter en son sein des éléments de valeur!
Avec désolation
Malice Vorkosigan
Hrp, ce que vous avez lu ne vous interpelle pas? Shocked
Zoélie a écrit:
Genteloïse, nous savons tous combien il est difficile pour l'EA de recruter des curés disponibles. Le sujet de leurs compétences et de la façon dont ils exercent leur culte ne peut cependant, en aucun cas, etre rejeté puremejt et simplement de ce simple fait. Nous ne pouvons et ne devons pas tout accepter, non plus.
Je n'ai pas posté au forum de l'Ea, à ce sujet, je pensais également à vous adresser un message privé. D'autres l'ont fait et bien qu'assez décue de votre réponse, comme beaucoup ici, je le poursuis ici de même.
Le nivellement par le bas, n'amènera jamais rien de bon, bien au contraire ! Que l'Eglise se "récupère" les bons éléments pour les tâches "importantes" n'est peut-être pas une si bonne chose, après tout.
Car effectivement, c'est bien dans les paroisses, les églises et sur le terrain qu'il est nécessaire de montrer l'exemple ET d'être exemplaire si nous voulons développer la foi en nos régions.
Ce débat-la, mérite à tout le moins, d'être soulevé.
Comme pour n'importe quelle fonction, il doit être possible de démettre une personne qui ne l'assure pas de manière correcte. Tout un chacun peut aussi lire vos doutes personnels sur le curé Farland en la paroisse de Besançon. Il est mal venu alors de ne pas condamner les propos insultants de Farland sur ce sujet. C'est a tout le moins faire preuve de respect et de compassion, ce qui doit etre votre principale préoccupation, non ? Je reconnais votre implication et votre motivation pour vous avoir souvent lu justement et je pense que vous vous devez de poursuivre dans cette voie.
Mon avis est que nous pouvons laisser une chance à notre actuel curé de se "rattraper" de la manière qui lui paraitra la plus opportune. (Si toutefois, il passe par ici ). Chacun a droit à l'erreur, après tout et nous pardonnons les offenses.
Mais nous nous réservons le droit de demander son départ si il ne s'en montre pas capable. C'est, à mon sens, une bonne façon de faire avancer l'Eglise que de savoir reconnaitre les siens mais aussi de savoir reconnaitres ceux qui lui font du tort.
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