La salle haute du moulin

Le colimaçon qui s'enroulait le long de la paroi ronde menait à une surprenante chambre, dont le lit immense n'avait pu etre emporté par l'ancien propriétaire, visiblement bon vivant.
Le baldaquin surprenait, là où on s'attendait à trouver un logement ascétique.
Toujours, Malice avait un ricanement amusé envers le meunier coquin, qui avait voulu s'assurer des nuits de velours...


Pour sa part, elle fit monter un petit bureau, où elle irait tenir ses comptes. Elle avait une chambre à l'auberge, en posseder une nouvelle si richement meublée la comblait! Ce lit aurait eu un succès fou dans la plus grande chambre du Chalet, mais il faudrait le démonter, tenter de le passer dans l'étroit escalier, et après tout, il était au moulin!
Sur, un jour , Malice découcherait de l'auberge pour venir tenter une nuit de velours, à son tour.

Ce soir, Malice avait une nostalgie ancrée au plus profond de son coeur. Ray était parti pour quelques temps. Les coudes appuyés sur le plateau du bureau, elle laissait aller ses souvenirs vers le bal masqué où elle avait dansé dans les bras de son lieutenant.
Agacée de n'avoir que des souvenirs et non pas son lieutenant en personne elle se leva et tourna en rond, dans la chambre ronde. Elle se saisit d'un des coussins sur le lit, l'empoigna comme elle avait envie d'empoigner Ray, vigoureusement, et le levant au niveau de ses yeux dit au coussin:
Mais pourquoi es tu parti? Pourquoi n'es tu pas là?

Elle s'assit à nouveau à son bureau, le coussin serré contre elle. Elle posa la joue sur le coussin, et lui murmura:
Tu me manques, reviens moi vite!

sans plus m'occuper de malice je grimpais quatre à quatre les marches qui menaient à l’étage
et je restais ébahie devant le spectacle de ce lit à baldaquin
je poussais un cri de surpirse et d’envie

venez venez equi vient voir dans quel lit se prélasse malice ah c'est du propre tient!!
et me voila en courant venir plonger sur ce lit merveilleux qui appelait à quoi!!!
au sommeil hum !!un oiel de çi de là la tenture,
le velours soyeux
je grimaçais avec un sourire malicieux lorsque la troupe déboula dans la pièce.
ahah !!je comprendrais à présent si je te vois découcher du chalet et ne vient pas me raconter que c'est pour dormi r..
prenant la main d'equi je le fis asseoir sur le bord du lit
tu as vu ce confort
l’ancien meunier était un homme de gout et de cœur sans nul doute.
malice rougissait un poil je m'amusais à la taquiner
manque plus que ray et tu as gagné le pompon ..

tu as vu ce confort
l'ancien meunier etait un homme de gout et de coeur sans nul doute.
malice rougissait un poil je m'amusais à la taquiner
manque plus que ray et tu as gagné le pompon..

Un peu gêné par le fait que j’entrais dans l’intimité de Malice, je suivi malgré tout ma douce Aylay.

Celle-ci sans vergogne, prend son élan et plonge sur le lit de sa « coupine » comme elle dit, le lit en effet était spacieux et à l’air confortable, mais je le crains un peu petit pour ma personne, les velours alentours son duveteux et très beaux, la dame Malice aime son confort, plaisant !

Aylay, me tire par la main et me force a m’assoir sur le lit, je regarde Malice l’air contrit « Excusez Malice, mais c’est vrai que c’est tentant…. Hummm moelleux à souhait »me relevant aussi vite j’enchaine « Pour vos gants malice, j’ai le cuir qu’il vous faut, je m’attelle à leur confection dès que possible"

toc .. toc .. toc


Ray avait laissé sa dulciné partir se coucher fort tot cette nuit , une heure inabituellement tot ... ( sourire )

Aussi , etait il passé prendre quelques viennoiseries, du bon pain frais , un assortiment de pains avec des grains dessus , dedans , enfin partout quoi ainsi qu'un litre de lait qu'il avait acheté a Skandal .
Sur le chemin qui l'ammenait au moulin , il avancait tranquillement , habité par le sentiment que la vie etait vraiment une grosse boulasse !

Il etait pinpant ce matin , rasé de près , propret ( apres quelques ablutions dans le lac face au levé du soleil )
Son coup sur la tete d'hier semblait un lointain souvenir ,et le repos a venir ferait disparaitre les dernieres inquietudes !

et la main levée face a la porte du moulin de sa chérie , il comptait bien la sortir du lit et lui offrir un petit déjeuné digne de la reine qu'elle etait

toc ..toc ..toc

Malice vit ses amis partir rapidement, et sourit en comprenant leur souci de discrétion. Elle descendit en trombe les escaliers , les suivant pour ouvrir au visiteur dont elle ausi devinait l'identité...



(suite en salle basse, le raleur!! Le Rayleur?)