Révision studieuse

Le soleil pointe aux carreaux , Jeahne se réveille .....

Le rayon de soleil a du mal à percer , il est très tôt . Les quelques coqs de la ville commencent à peine à faire résonner leur cocorico matinaux.
Doucement , elle se lève .Hern dort encore ,avant de quitter la couche , elle lui caresse la joue, y dépose un baiser . Elle doit se mettre au travail . Elle a du pain sur la planche .

Heureuse de retrouver son chez elle , elle se ballade pieds nus dans sa maison . Ca ne fait pas si longtemps qu'elle y habite , elle veut la retrouver , en cerner les odeurs , toucher les murs et en apprécier la quiétude.

Met de l'eau à chauffer pour un brin de toilette .
En fait de brin , ce serait plutot le grand nettoyage après cette mission infernale , à dormir par terre , chevaucher à longeur de journée.

Un fois toilette et solide petit déjeuner terminés, elle s'installe à sa table ,prend une plume neuve , dont elle affine avec précaution le bout , sort son encrier et se met à rédiger .

Tout d'abord le fameux rapport de mission, une formalité , cela fait plusieurs jours qu'elle fait cela chaque matins .
Ensuite beaucoup plus délicat , son test de sergent d'arme .....
Rapport sur la ville ......s'appliquer, réfléchir, analyser , synthétiser , conclure, prévoir ...beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît , mais elle connait bien sa ville et Lausanne est une ville calme , il n'y a finalement pas grand chose à en dire , si ce n'est qu'il y fait bon vivre et que l'entente entre habitants est cordiale

De temps en temsp elle lève le nez , jette un oeil sur Hern qui sommeille encore ...Dieu que cela fait du bien de le sentir là ...si prêt ...

Soudain elle sursaute , porte la main à la bouche , flûte ...la sacristie , la pénitence ....

s'habille à tout allure , remet quelque buches dans le foyer pour qu'Hern trouve de l'eau chaude en se réveillant, et file bien vite à l'église.

En rentrant , elle devra s'ateller au gros morceau ...les révisions ....

A peine rentrée chez elle , Jeahne s'était mise au travail .

Les cours de médecine dispensés au Temple étaient particulièrement délicats à réviser pour Jeahne qui ne savait pas vraiment par quel bout commencer .

Les cours se divisaient en multiples chapitres dont l'herboristerie , la chirurgie ...
Autant dire du chinois pour Jeahne . Néanmoins elle avait à coeur d'apprendre avec assiduité les leçons dispensées au temple car elle voulait absolument être capable d'apporter du secours à ses frères si d'aventure elle devait les retrouver un jour blessés sur un champ de bataille .

Elle avait tout d'abord avalé un repas sommaire en rentrant , il ne fallait pas qu'une brusque chute de tension la surprenne en pleine révision , mais il ne fallait pas non plus qu'une sieste impromptue s'imposa par excès de bombance. Le juste milieu comme toujours était impératif.

Assise confortablement , elle s'était mise à lire , mémoriser , relire , déchiffrer , calculs complexes et termes latins , esquissant par moment quelques dessins malhabiles et autres gribouillages de formules aux vertus soi disant magiques .
Se grattant le crâne par moment avec l'intense conviction qu'une aide divine pourrait découler de ce geste anodin.....

De longues heures passèrent ainsi interrompues par fois par d'énormes baillements de lassitude , quelques mouvements de jambes afin de délasser son posterieur endolori par l'assise devenue au fil des heures de moins en moins confortable.

C'est ainsi que Hern la trouva lorsqu'il rentra chez elle en fin de journée .....

Journée a traîner de droite et de gauche, un petit tour en ville, aller voir l'état de leurs embarcations sur le lac, un passage chez equi ou il avait retrouvé Ray et AYlay,un mot en entraînant un autre, ils avaient bu un verre puis deux....
Et le temps avait filer bien vite.

La fin de journée arrivant il regagne la demeure de Jeahne, content d'avoir revu une partie de ses amis , mais heureux de la retrouver.

Bonsoir Jeahne .

Il pose ses affaires et s'approche , regarde les livres éparpillés autour d'elle, les notes prisent, les dessins.
Pousse doucement tout cela pour venir s'asseoir pres d'elle et l'embrasser .

Tu fais quoi? les plans de la prochaine batailles? Te voila promu grand stratège du temple?

Il éclate de rire devant son air renfrogné.

C'est malin tient pfffffffff

Vient s'installer confortablement , passe son bras autour de ses épaules. Glisse sa main contre sa joue puis dans ses cheveux, retrouve la douceur de sa peau avec délice.

Tu a passé la journée a tout cela?
Allez explique moi que révise tu ainsi?

Il vient s'assoir à côté d'elle en se moquant de son air sérieux .....et renfrogné.
Mais bien vite , son sourire revient lorsqu'il se laisse aller à quelques douces caresses .
Elle attrappe quelques livres et les soupèse en riant :

je dois apprendre tout ça ...si je veux un jour réussir le cours de Soeur Haeven au Temple , les cours de Médecine ....
mais j'ai un mal fou à intégrer l'herboristerie ...par contre , les premiers soins ...ça va , je m'en sors pas mal ...j'ai retenu deux , trois petites choses ...

Elle le regarde , et ses yeux se mettent soudain à luire ....

hummmmm, j'ai une petite idée .....tu pourrai peut être m'aider à réviser ...après le travail intellectuel si je faisait quelques exercices pratiques ?
tu veux bien être mon sujet ...d'apprentissage ?

Elle se lève , l'attrappe par les mains et l'assoit autoritairement au bord de lit .

Voilà ......on va dire que .....

réfléchit à ce qu'elle pourrait bien trouver comme exercices pratiques adaptés à la situation ....

Impressionné par le nombre de volumes et de pages.

Tout celà a retenir, tu va y passer un sacré moment.

Elle le regarde avec au fonds des yeux une espièglerie qu'il connaît bien.

hummmmm, j'ai une petite idée .....tu pourrai peut être m'aider à réviser ...après le travail intellectuel si je faisait quelques exercices pratiques ?
tu veux bien être mon sujet ...d'apprentissage ?

Sans attendre sa réponse elle l'installe au bord du lit.

Tu m'inquiète que veut tu me faire?
Heuuuu je ne me sent pas très bien d'un coup là.
Je devrais peut être boire un peu d'eau non?

Essaye de garder son sérieux.

Tu ne va pas me saigner pour t'entraîner.

Haaaaaaaa ca tourne.

Il tombe à la renverse sur le lit les bras en croix, un morceau de langue dépassant au coin des lèvres.

Même pas le temps de réfléchir aux données précises de l'exercice qu'elle veut réviser , que le voilà bras en croix , le souffle court , la mine défaite .
Hern est pour le moins très impliqué dans la révision des leçons de médecine en question.

Elle hésite ...quel chapitre va t elle choisir ?
peut etre pas la chirurgie de guerre quand même , ça serait dommage !!
sourire
il peut servir encore le bonhomme .....

D'ailleurs en passant quel profiteur , il ne s'est pas fait prier pour participer activement ...

Bon allons ...en avant , hardi templier, faut sauver notre homme qui se meurt....

dit elle en riant ....
s'approche de lui , la lueur coquine dans ses yeux ne fait qu'augmenter au fur et à mesure qu'elle avance .
Se dit qu'en temps normal et d'après son manuel ,si elle se souvient bien dans ce cas là , il faut vérifier la conscience du sujet ...par quelques gifles bien appliquées ....ou bien une torsion efficace du petit doigt de pieds ...
Mais elle a mieux , se penche vers lui et chuchote à son oreille :

êtes vous réellement évanoui messire ?

Rhaaaaaaa
Rhaaaaaaaaa
Rale doucement, le bout de langue sortant un tout petit peu plus au coins des lévres.

Il râle avec conviction, s'appliquant dans son rôle de moribond. Jeahne ne peut contenir un éclat de rire en le voyant ainsi.

comment veux tu que je te ranime si tu me fais rire
tsssssssssssss
Reprenons, concentration , application ....révisons nos leçons ....
Le sujet est il réellement inconscient ?...il faut nous en assurer avant de débuter la ranimation

le frole de sa joue

Notons qu'il n'y a pas eu de réponse au murmure dans l'oreille , et que la température ne parait pas élevée ...
insistons un peu

teste d'un bout de langue délicat appliqué au creux du pavillon de l'oreille le degré de réaction à la stimulation

hummm, peu réactif de ce côté là

s'installe à côté de lui , à genoux sur le lit
défait les liens de la chemise pour qu'il puisse respirer à l'aise

un, deux hooooo....... puis......tous, tiens, pendant qu'on y est .......au Malin les varices ......

lui caresse le torse doucement , ça fera office de massage cadiaque ..., vaut mieux pas attendre dans ces cas là

Légére reaction lorsqu'elle teste l'oreille qui se ressent par une légére accélération du souffle.

Le coeur bat réguliérement
Un peu plus désormais
Le rythme s'accélére

La peau frissone légérement réagissant normalement au stimuli des mains qui la caresse.

Le motif du malaise visiblement ne provient pas de là.

Tudieu j'ai oublié, ..la langue ...peut etre fait il une crise maline ?
Il faut imperativement la rentrer avant qu'il ne se la morde
profitons en pour assurer la liberté des voies aériennes

semble réfléchir un instant , se remémore la leçon à se sujet ......

ha .....oui...ça ..yest ....nécessiter de vérifier l'orifice buccal soigneusement

hésite

la meilleure méthode est sans conteste celle ci

caresse ses lèvres des siennes ,
explore délicatement le-dit orifice du même bout de langue persévérant et inquisiteur
En profite pour évaluer la ventilation en mélant son souffle au sien ......

Les lévres s'entrouvrent réaction normale.

La langue est souple, elle repond a l'intrusion de la sienne de maniére logique, en venant s'y entreméler.

Le souffle est un peu plus court mais sans étre anormal.

Le malaise ne semble pas provenir de cette source non plus.

Profitons en pour effectuer une rapide évaluation neurologique
la langue semble avoir conservée sa sensibilité au vu de sa réaction immédiate, vive et fort plaisante ,
De même que la mobilité des lèvres qui semble également maintenue, attestant de l'état satisfaisant de l'innervation faciale .

Jeahne soupire et reprends son souffle

pfioooooooooo
le test devient ...difficile ..je sens que c'est moi qui vais défaillir .....

Puisque la liberté des voies aériennes semble assurée, Il s'avère nécessaire et imperatif de préserver une ventilation efficace et donc de maintenir le contact des volumes aériens réciproques par une adaptation efficace des deux bouches , organe essentielle de la ventilation ,
comme il est bien dit au chapitre 18 du Titre 4.

Tout semble aller bien de ce côté là aussi

Testons maintenant les reflexes moteurs des membres supérieurs.

Jeahne saisit les mains de Hern qui pendent lamentablent le long de son corps

Testons en même temps leur capacité motrice en les disposant sur un stimulus à l'efficacité reconnue entre toutes ......

Alors que la reanimation par un bouche a bouche aproprié se poursuit, elle saisit ses mains pour tester ses reactions .

Par pur reflexe, ses deux mains se referment doucement sur les stimulis offerts, s'en emparent.

Reaction tout a fait normale mais tres agreable de ce coté.

Woufffffff aucun doute , les membres supérieures fonctionnent à merveille .
Bizarrement la langue semble animée d'une vie propre , dépassant le cadre du simple arc-réflexe .

L'étudiante en médecine semble dépassée par le rythme ventilatoire du sujet qui s'est brutalement emballé lors du stimulus des membres superieurs .
Elle se redresse un peu ...essouflée ...la maneuvre est délicate .Il ne s'agit pas d'aggraver le mal ...

Testons les organes sensoriels maintenant .
l'ouïe , tout d'abord

http://www.goear.com/listen.php?v=03eeeb9


associons à cela l'examen ophtalmologique .

Pour se faire le meilleur moyen consiste en un plongeon dans son regard pour estimer la profondeur de ses sentiments.....disait bien le manuel....

L'ouie est sensible réagis normalement à la mélodie.

Par petits touches successives le patient récupére tour à tour ses capacitées.

Mais le mal est toujours présent et inconnu.

La force du regard lui fait ouvrir les yeux, réponse muette et positive aux intérogations de thérapeute.

Récapitulons , ouïe et vision fonctionnent , en témoignent les oreilles dressées et l'ouverture immédiate des yeux lors du stimulus visuel et hautement sentimental .....

L'étudiante a du mal à ne pas succomber au regard langoureux qui s'en suit . Le patient détiendrait il quelques pouvoirs magiques , susceptibles d'interférer l'examen ? À voir .

La ventilation est efficace bien qu'anarchique, il convient de poursuivre assiduement la ventilation assistée ...La poitrine de l'examinateur se revele un testeur efficace de l'activité cardiaque du sujet En effet , collée à son thorax elle apprécie les battements du muscle cardiaque qui semble résonner dans son corps tout entier

réfléchit , note sur un coin de feuille : mise en évidence d'un bruit de galop , revoir le degré de gravité d'un tel signe ......
Les membres supérieurs sont opérationnels,en témoigne leur activités qui n'a de cesse de faire frémir l'étudiante , l'obligeant à se serrer contre son patient afin de faire cesser les frissons qui l'envahissent ......et interfèrent le bon déroulement de l'examen

Au niveau supérieur , la sensibilité est bonne , attardons nous maintenant à la partie basse de l'organisme étudié.
Profitons en pour revoir la position de l'examinateur et du sujet devenue peu adéquate compte tenu du diagnostic qui semble s'annoncer .
La position demi assisse du patient est recommandée afin d'améliorer la ventilation de plus en plus désordonnée

Jeahne enjambe Hern et enlace sa taille de ses cuisses

au passage nous testons notre propre souplesse de hanche

Les mains de l'étudiante apprécient la sensibilité spinale en caressant d'un air faussement négligent la ligne de sa colonne vertébrale de quelques doigts distraits ..............alors que le mode ventilatoire ne faiblit pas et passe même en mode accéléré

Tiens donc ? Le bassin du patient semble soudain s'animer d'un mouvement qui suit le tempo de la mélodie proposée aux oreilles ....y aurait il un quelconque lien entre les deux ? à mettre en évidence ....

La ventilation ne cesse de s'accélérer, bon ou mauvais signe? Médicalement parlant seule l'étudiante doit le savoir, dans d'autre cas de figure c'est généralement très bon signe.

Les membres supérieurs au fonctionnement tout à fait normal, privés de leur premier stimuli, s'attaquent aux creux des reins, autre endroit hautement révélateur d'un bon état de marche.

Aucuns soucis de coordinations à relever, les hanches épousent sans efforts aucuns le rythme mélodique que les oreilles perçoivent, s'harmonisant parfaitement avec celles de la praticienne.

Malgré l'avancement des recherches le mystère demeure entier, mais de plus en plus agréable.

La ventilation cesse, laissant le souffle du patient court, comme s'il lui murmurait, plus je suis loin de ta bouche moins je respire.

Mais les nouveaux examens, réveillent bien vite chez le patient un tout nouvel intérêt, la peau frissonne, le ventre se creuse, l'épiderme su réagis, aux tests que l'officiante lui fait subir.

L'état sensoriel du sujet est totalement réceptif, le stimule, l'entraine a laisser ses membres supérieurs, monter et redescendre le long du dos de la soignante en légère arabesque a peine dessinées.

Si la cause du mal est encore inconnue, bien que extrêmement contagieuse, les soins prodigués semblent rendre au patient une partie non négligeable de ses capacités.

Les investigations se poursuivent, chaque chose réagissant de la manière attendue.
Seule la respiration reste anormale, hachée ,forte comme perturbée par quelque chose.
Mais l'examen buccal fait taire pour un moment ces symptômes.

Réaction secondaire, les membres supérieurs réagissent à nouveau différemment , revenant chercher les stimuli précédemment abandonnés, pour s'en emparer avec fièvre.

Le mal est toujours inconnu, mais ni le patient ni le thérapeute qui a été contaminée, ne semblent avoir envie de trouver le remède qui solutionnerais le mal.

Le malade sent toutefois quelques raideurs symptomatiques le gagner rapidement, signe d'un excellent fonctionnement général.

Phénomène étrange bien que la mélodie n'est pas changée de tympo, les mouvements des hanches se sont désynchronisés , accélérant pour suivre un autre rythme que celui de la musique.

Le jeu a pris des allures terriblement sensuelles qui les troublent tout deux au plus haut point.

Les caresses sont plus nombreuses, le souffle de plus en plus court, la voix légèrement éraillée par le désir.

peut etre vaut il mieux arreter là les révisions avant que tu ne sois dans l'obligation de passer toi meme à l'autopsie post mortem de l'étudiante ......qui est en train de se mourrir d'amour

Pour rien au monde je ne voudrais pratiquer une telle chose, il faut donc que je soigne à mon tour ........

Sans la quitter du regard il délace le corsage, libérant sa poitrine qu'il sent battre depuis déjà un moment contre son torse ou sous ses mains.
Enfoui son visage avec délice contre la peau douce et chaude.

Lentement il fait glisser l'étoffe le long des épaules , des bras , effleurant au passage la peau frémissante.

Les mains de Jeahe dans ses cheveux attirent son visage contre elle, l'invitant à poursuivre à intensifier sa caresse.

Souffle de plus en plus rauques qui emplissent la chambre , les manuels ont été rapidement écartés pour laisser libre cours a d'autres choses, bien plus délicieuses.

La révision est beaucoup trop troublante pour être poursuivie.

les livres sont tombés pêle mêle aux pieds du lit qui vibre maintenant sous les mouvements de leurs corps enflammés
Ces corps qui n'en peuvent plus de se toucher d'aussi près. Ils s'épousent avec envie et passion, les coeurs battent à tout rompre,leurs souffles sont mélés

Les bouches ne se quittent plus et les langues se dardent tour à tour à la rencontre l'une de l'autre.

Puis le visage de Hern s'éloigne vient se nicher au ceux de sa poitrine frémissante, elle l'encourage à poursuivre, vacillant sous les caresses qu'il lui prodigue. La leçon commençait à lui faire perdre pieds, là c'est irrémédiable , elle plonge avec lui dans cette vague de désir qui les emporte.

Elle le parcoure du bout des doigts, de la pointe de ses ongles qui inscrivent sur sa peau tous les mots d'amour qui hantent son esprit.

Et ses mains glissent sur son dos , pour venir s'ancrer sur les poignées de ses hanches pour leurs imprimer le rythme de la mélodie qu'ils ont tous deux dans le coeur et le corps.